L'orgasme et ma copine, la grande histoire d'amour

Dywann a écrit :18 ans c'est un âge charnière, c'est vrai. Cela dit, tout est relatif et la maturité est différente chez chacun à ce moment là. Certains sont encore au lycée et chez papa et maman, d'autres déjà en fac et indépendant.

Si il se sent capable de le faire, il peut mais il doit effectivement se sentir prêt et se préparer à des moments difficiles. Cela dit c'est aussi à chacun d'estimer des expériences qu'il se sent capable de vivre ou non aussi.

Sur le fond, tu as raison.

Mais dans ce cas particulier, il apparaît que kushi lui-même n'a peut-être pas (encore) la carrure psychologique pour gérer ce genre de problèmes, puisqu'il nous a expliqué longuement qu'il culpabilise et qu'il est blessé par les remarques de cette fille (ce qui est compréhensible).

Les premières relations sexuelles sont importantes dans le rapport qu'on construit à soi-même et au sexe. Rester avec une fille qui se permet de le moquer sur la taille de sa bite (quels que soient ses problèmes), n'est peut-être pas la meilleure idée.

Vouloir aider quelqu'un qui a des problèmes psychologiques est déjà en soi très difficile. Je suis d'ailleurs en général de l'avis que ce n'est pas au petit copain de le faire, ou du moins pas sans l'aide de quelqu'un d'autre. La psychologie, ça ne s'improvise pas. Dans tous les cas, à supposer que quelqu'un veuille faire quelque chose, il faut qu'il ai un peu de bouteille et soit bien dans ses basques.

J'abonde dans le sens de DrDriller et de Spring: cette fille a un problème au niveau sexuel qu'elle ne fait pas d'effort pour résoudre et ensuite elle reproche à son copain de ne pas lui donner d'orgasme et lui fait d'autres remarques blessantes.

Cette fille veut une chose et son contraire, alors soit elle accepte ses blocages et admets qu'elle n'est pas prête à avoir un orgasme pour l'instant, soit elle se fait tous ses efforts possibles pour y arriver et encourage son copain au lieu de le rabaisser.

Aider les gens qui ont des problèmes oui, à conditions qu'ils le veulent bien et qu'ils fassent des efforts de leur côté.

Alors on était tombé d'accord avec Spring sur le fait de faire gaffe à la nocivité de la chose et de ne pas se laisser bouffer.

Je suis d'accord pour dire qu'il ne doit pas se poser comme le psy de sa copine et que ce n'est pas le rôle d'un petit copain. Maintenant, il ne faut pas non plus abandonner les personnes en difficulté égoïstement et il n'y a rien de honteux à soutenir les personnes qu'on aime.

Écoute toi parler quoi... Cette nana c'est faite violer et tu lui dis en gros "passe au dessus et fais pas chier". Elle a des torts, je l'ai dit mais elle doit être jeune aussi et ne pas savoir comment gérer cette colère/culpabilité/douleur/rancœur... Elle a rejeté le psy qu'elle voyait mais c'est normal de ne pas tombe sur le bon du premier coup, ça prend du temps de trouver une personne de confiance à qui on est capable de se confier totalement.

Je sais que c'est HS, je suis désolée mais c'est inadmissible de lire des trus comme ça d'hommes matures comme vous.

Dywann a écrit :
Je sais que c'est HS, je suis désolée mais c'est inadmissible de lire des trus comme ça d'hommes matures comme vous.

Tout comme son comportement.

Dywann a écrit :Écoute toi parler quoi... Cette nana c'est faite violer et tu lui dis en gros "passe au dessus et fais pas chier". Elle a des torts, je l'ai dit mais elle doit être jeune aussi et ne pas savoir comment gérer cette colère/culpabilité/douleur/rancœur... Elle a rejeté le psy qu'elle voyait mais c'est normal de ne pas tombe sur le bon du premier coup, ça prend du temps de trouver une personne de confiance à qui on est capable de se confier totalement.

Je crois qu'il faut différencier le fait de comprendre ce qui peut amener une fille à se comporter ainsi et le fait de lui trouver des circonstances atténuantes.

Voici un exemple (bien que légèrement remanié, il n'est pas de moi), pour illustrer cela:
- Prenons un type qui bat sa femme. On sera d'accord qu'il ne mérite pas de circonstances atténuantes. Par contre, rien n’empêche de se pencher sur sa biographie et de constater qu’il «ne fait que» reproduire les schémas qu’il a observés (en l’occurrence son propre père qui frappait sa mère) ou dont il a été victime. Se poser la question ne signifie pas qu’on l’excuse.

En l’occurrence, la fille a été victime d'abus sexuel et elle reproduit une forme d'abus sexuel sur son copain. Je peux comprendre ce qui l'a conduit a en arriver là, mais ça ne l'excuse pas.

Autrement dit, le fait d'avoir été une victime n'autorise jamais à faire usage de violence physique ou psychologique sur un innocent. Sinon on ne ferait que reproduire à l'infini un climat de violence. Quelqu'un qui en est là doit se faire soigner et non faire de nouvelles victimes.

Je suis d'accord avec toi sur le fond, bien sûr.
Ce qui me gêne c'est la forme surtout. Là en gros c'est comme elle ne veut pas faire d'efforts pour prendre son pied et gueuler comme un putois en ayant des dizaines d'orgasmes, lâche la et va voir ailleurs s'il n'y a pas des nanas plus faciles ou qui simulent mieux... (bon je schématise et j'exagère bien sûr hein ?!)

Je le dis et je le répète depuis le début : cette nana a des torts et il faut le lui faire comprendre mais attention à vos mots des fois...

Ouais, enfin, si il y a bien un truc que le divorce des mes parents m'ont fait comprendre, c'est qu'on ne change pas les gens, que ce sont eux qui se changent eux même, et que si une situation ne te convient vraiment pas, change là.
Si le blocage de ta copine te gêne au point de mettre en balance l'attention que tu lui porte change de copine, sinon reste avec elle.

Simple.
Égoïste? Non. Réaliste.

Merci à tous pour vos réponses!
Désolé de ne pas répondre plus tôt, je n'étais pas là dans la journée

Hum..Si je résume plus ou moins tout vos messages, faudrait-il que j'essaie de la convaincre d'essayer de voir un psy une toute dernière fois.. ?
(J'ai déjà essayé, mais je peux toujours re-tenter de lui proposer..)

Je n'ai pas du tout l'envie de la quitter pour l'instant, parce que je l'aime vraiment...

Après, peut-être y a t-il la période qui joue aussi ?
Elle est de nature très stressée et déprimé, et avec le bac qui arrive (elle a déjà redoublé deux fois)
peut être à t-elle un trop plein de pression cette année, et qui fait qu'elle "soulage" sa frustration comme ça .. ?
(Je fais afc sur le coup

)

La virulence de nos réactions est sans doute due à la molesse de celle de kushi face à quelque chose d'inacceptable.

Je n'ai jamais constaté qu'un bourreau devenait sur le long terme moins agressif avec sa victime parce qu'elle le laissait faire. J'ai même plutôt l'impression que c'est le contraire : cette passivité de la victime pousse encore à aller plus loin.

On peut aussi comparer aux conseils qu'on donnerait face à d'autres situations inacceptable. Admettons qu'il fille arrive et dit « mon copain ma bat chaque fois qu'il a bu ». Je suis persuadé qu'on lui répondrait tous : « quitte-le, pars ». Ce à quoi elle va certainement répondre quelque chose comme : « oui, mais je l'aime et c'est pas de sa faute, ses parents le battaient quand il était petit et maintenant il est alcoolique, mais je suis sûr qu'il va faire des efforts, en plus ces temps la situation est particulière. »

Vouloir aider quelqu'un, très bien, mais il faut savoir poser des limites claires. Ce n'est pas à celui qui aide de prendre des coups (physiques ou psychologiques) de la part de l'autre. Pareil pour laisser une seconde chance, mais à condition que celui à qui elle est donnée soit conscient du problème et fasse tout son possible pour le régler (par exemple voir un psy). Sans cela, la seul issue possible est une escalade du problème.

Je pense donc qu'il faut en discuter de manière factuelle avec elle, sans utiliser la menace, mais être prêt à prendre les mesures qui s'imposent si elle ne fait pas le nécessaire. Tant que ça ne sera pas le cas, elle va continuer.

Malheureusement, pour l'instant j'ai l'impression qu'elle nie le problème de son côté et ne veut rien faire.

Oui, je pense que tu as tout à fait raison dans ton post Valmont..

Puis, oui c'est vrai, il est clair que je suis devenu "mou", alors qu'au début de la relation j'étais vraiment plein d'énergie, et lorsque quelque chose ne me plaisait pas, je le disais.

Hum, je ne pense pas qu'elle nie le problème, plutôt qu'elle ne veut rien faire...
Qu'elle attende un miracle et que ça se débloque tout seul..

Hier soir d'ailleurs j'ai eu une discussion avec elle, où je lui proposé de se "découvrir" elle même, se fut un refus catégorique. Bon ça encore pourquoi pas.
Puis ensuite je lui ai proposé de mettre sa main sur la mienne pour mieux me guider, mais là non plus encore une fois non.
J'ai vraiment plus de solutions en réserve pour lui donné du plaisir.

Mais si elle ne veut rien faire, pourquoi me faire la remarque que je ne lui donne pas d'orgasme ?
J'ai l'impression que limite je pourrai comparé ça à une "LSE" (si je me trompe pas de terme)

Hum, par prendre des mesures, tu entends par là genre un break "punitif" ?
Ou quelque chose dans le genre ?
Parce qu'il s'était plus ou moins passé ça suite à une dispute il y a quelque mois, sur des choses qu'elle faisait et qui ne me plaisait pas, au final bah c'est redevenu pareil après quelques semaines que l'on se soit remis ensemble...