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Re: Vie de couple quasi-inexistante : comment y remédier ?

Posté : 26.03.14
par MaryeL
NeverEnough a écrit :Le plaisir semblait être toujours la avec le cunni. L'envie n'est donc pas absent dans tous les cas, mais y'a un truc lié à la pénétration et plus généralement avec sentir le désir masculin sur elle.

En faisant de la psycho à 2 balles, on pourrait craindre un trauma plus jeune, mais comme j'y connais rien: go voir un pro du problème.
Yep, j'osais pas le dire, mais au vu de ce qu'il nous dit, je pense qu'elle a vécu un truc traumatisant. Et pour ça je pense qu'il n'y a qu'un pro qui pourrait l'aider.

Re: Vie de couple quasi-inexistante : comment y remédier ?

Posté : 26.03.14
par Blusher
NeverEnough a écrit :Le plaisir semblait être toujours la avec le cunni. L'envie n'est donc pas absent dans tous les cas, mais y'a un truc lié à la pénétration et plus généralement avec sentir le désir masculin sur elle.

En faisant de la psycho à 2 balles, on pourrait craindre un trauma plus jeune, mais comme j'y connais rien: go voir un pro du problème.
Oui, c'est ce que les premiers messages semblaient évoquer. si c'est le cas, il faut que l'envie d'aller consulter vienne d'elle. C'est un travail douloureux et libérateur qui ne se fiat pas en un jour.

Re: Vie de couple quasi-inexistante : comment y remédier ?

Posté : 26.03.14
par Raven
Tu ne te sens pas épuisé, de tenir ton couple à bout de bras, seul ? De nager, à contre-courant, et de remonter une cascade dont tu ne vois pas le bout ?

Tu fais des efforts fous, tu cherches, tu racles, pour essayer de trouver la moindre trace, la moindre piste de solution, alors que ta partenaire ne fait pas ou très peu d'efforts.

Si j'étais toi, j'envisagerais sérieusement de la quitter. C'est un peu brutal, mais c'est mieux pour votre fils qu'un foyer uni en apparence, mais où le couple formé par ses parents est un véritable cauchemar pour chacun.

Re: Vie de couple quasi-inexistante : comment y remédier ?

Posté : 26.03.14
par Blusher
Raven a écrit : Si j'étais toi, j'envisagerais sérieusement de la quitter. C'est un peu brutal, mais c'est mieux pour votre fils qu'un foyer uni en apparence, mais où le couple formé par ses parents est un véritable cauchemar pour chacun.
Bien sûr, il doit l'envisager. Il y a aussi l'option d'avoir une aventure à côté pour recommencer à se faire plaisir. Bref, les options ne manquent pas mais le statu quo n'est pas possible.

Re: Vie de couple quasi-inexistante : comment y remédier ?

Posté : 26.03.14
par Sathinelilly
Blusher a écrit :
Raven a écrit : Si j'étais toi, j'envisagerais sérieusement de la quitter. C'est un peu brutal, mais c'est mieux pour votre fils qu'un foyer uni en apparence, mais où le couple formé par ses parents est un véritable cauchemar pour chacun.
Bien sûr, il doit l'envisager. Il y a aussi l'option d'avoir une aventure à côté pour recommencer à se faire plaisir. Bref, les options ne manquent pas mais le statu quo n'est pas possible.
statu quo impossible, en effet. De là à lui conseiller l'option de l'aventure, je suis moins convaincue.
Pour l'avoir vécu, j'avoue que j'aurais du mal à le conseiller à qui que ce soit.
On se fait plaisir mais après quand on rentre chez soi, les problèmes sont toujours là, non?

Re: Vie de couple quasi-inexistante : comment y remédier ?

Posté : 26.03.14
par Blusher
statu quo impossible, en effet. De là à lui conseiller l'option de l'aventure, je suis moins convaincue.
Pour l'avoir vécu, j'avoue que j'aurais du mal à le conseiller à qui que ce soit.
On se fait plaisir mais après quand on rentre chez soi, les problèmes sont toujours là, non?
Je ne le conseille pas. Je me contente de lister des options possibles.

Re: Vie de couple quasi-inexistante : comment y remédier ?

Posté : 26.03.14
par NeverEnough
Sathinelilly a écrit :On se fait plaisir mais après quand on rentre chez soi, les problèmes sont toujours là, non?
Oui. Et avec un nouveau problème, en plus.

Re: Vie de couple quasi-inexistante : comment y remédier ?

Posté : 26.03.14
par Blusher
NeverEnough a écrit :
Sathinelilly a écrit :On se fait plaisir mais après quand on rentre chez soi, les problèmes sont toujours là, non?
Oui. Et avec un nouveau problème, en plus.
C'est quoi le "nouveau problème en plus"?

Re: Vie de couple quasi-inexistante : comment y remédier ?

Posté : 26.03.14
par NeverEnough
Ben le stress lié à l'infidélité qu'on cache.

Evidemment, si l'autre était au courant, là c'est pas un problème de plus.
J'aurai dû préciser.

Re: Vie de couple quasi-inexistante : comment y remédier ?

Posté : 28.03.14
par stannis
Un grand merci pour toutes vos réponses, à la fois franches et constructives, ce qui est évidemment le but recherché.

Je dois dire tout d’abord que non, je n’envisage absolument pas la séparation. Il est vrai que le problème dure depuis trop longtemps, mais cela ne fait finalement que quelques mois que je suis « réveillé » et que j’ai décidé de m’attaquer à ce mal qui nous ronge. J’entends bien tous vos arguments, et je conçois que ma conduite puisse paraître trop idéaliste, voire naïve. J’espère et je crois encore que l’avenir me donnera raison, mais dans le cas contraire j’aurai la certitude d’avoir tout essayé.

Par contre, il est certain que je ne renoncerai pas, et là-dessus j’ai été très clair au cours de toutes nos discussions. De même que j’entends désormais assumer franchement mon envie d’elle, et ne plus considérer le sexe comme un sujet tabou. Je suis quelqu’un d’effectivement calme (sans doute trop) mais elle voit cette colère et cette rancœur qui grandissent au fond de moi – même si je ne les exprime pas – et c’est ce qui semble la blesser énormément, et lui faire peur au point d’évoquer la séparation. Mais je ne peux pas pour autant renoncer, et elle le sait.

L’une de ces solutions est évidemment le passage par un psychologue. Je sais que sur le principe, elle n’y est pas opposée : elle m’a déjà dit au cours d’une de nos disputes que ce pourrait être un recours, et elle a par ailleurs déjà consulté par le passé (de très nombreuses séances qui apparemment lui ont fait beaucoup de bien sur d’autres sujets, mais à priori au niveau sexuel cela buttait sur un espèce de mur incompréhensible). Le problème, c’est que quand la proposition vient de moi – ce que j’avais fait il y a un mois et demi de ça environ - elle estime que ce type de démarche ne peut venir que d’elle, qu’elle ne doit pas se sentir forcée… mais à défaut de réussir à avancer sans aide extérieure, on y arrivera forcément. C’est d’autant plus dommage que la psychologue que j’avais été voir, qui m’a parue plutôt très bien pour traiter ce problème, estimait que cela ne servait plus à rien de consulter si elle ne venait pas.

En fait, le paradoxe dans tout ça, c’est qu’à la base je ne la trouve pas spécialement « coincée » au niveau sexuel. Elle a eu une quinzaine de partenaires sexuels avant moi, dont au moins 1 « sex friend » avec qui elle couchait au détour de soirées (sujet qui fait naître en moi une douleur assez terrible quand je le rapporte à ce que je vis avec elle, mais là-dessus je refoule désormais et n’en parle plus – évoquer cet épisode ne fait que la culpabiliser, et je préfère désormais tenter de prendre ça de façon positive, un peu comme expliqué dans l’article « la putain et la madone » ). Elle n’a pas eu d’éducation rigide en la matière, n’a aucun tabou religieux, et regarde sans souci des séries comme sex and the city ou des livres érotiques. Elle n’est pas contre la fellation (elle l’a déjà fait une fois avec moi), et peut facilement plaisanter de sujets sexuels dès que ça ne la concerne pas, elle. Tout ceci peut être perçu comme « rassurant » sur ses capacités de changer avec moi. Mais ce paradoxe génère en moi une colère sourde, où je me dis parfois que c’est juste qu’elle ne me désire pas, moi (hypothèque à priori fausse sachant qu’elle avait le même problème toutes les fois où elle s’est mise en couple, hors relations passagères). Ou bien qu’elle ne veut pas me voir autrement qu’en père de famille (là c’est peut-être plus vrai). Et c’est justement pour ça qu’à défaut de décisions radicales, je suis décidé à assumer franchement auprès d’elle mon envie.

Sur ces soucis « autres », elle a effectivement un souci général d’image d’elle-même (elle est « objectivement » belle et désirable pourtant, malgré sa prise de poids), de son travail et ses perspectives professionnelles (elle a pourtant un bon profil général, même si son travail actuel est une parenthèse un peu pénible), le fait qu’elle voit trop peu de gens (là c’est plus vrai, mais j’ai le même souci, quoique ça ne me perturbe moins), bref de pas mal de petites choses à coté qui ne vont pas. Mais à l’entendre parler, c’est seulement quand tout ceci sera réglé qu’elle pourra éventuellement retrouver du désir sexuel… discours assez insupportable à entendre sachant qu’il est grosso modo le même depuis 3 ans. D’autant que le fait d’avoir une vie sexuelle pourrait l’aider sur tous les autres plans. Bref, un cercle vicieux qu’elle doit alimenter de façon inconsciente : « attends que tout va bien dans tous les domaines, et alors tu pourras penser au sexe ».

Il lui serait effectivement extrêmement utile de se confier à quelqu’un sur le sujet, mais elle n’a personne pour ça (moi non plus du reste, c’est pour ça que je viens témoigner ici). J’aimerais bien effectivement, à défaut d’un psychologue pour l’instant, qu’elle puisse raconter son point de vue quelque part sur Internet. Cela pourrait sans doute la rassurer sur certaines choses, ou bien déclencher une réaction, je ne sais pas.

Merci encore pour tous vos points de vue sur ma situation ; même si je peux donner l’impression de « persister dans mes erreurs » , ils me sont extrêmement précieux pour faire mes choix en ayant à l’esprit des points de vue de tous types. Je ne sais pas encore comment réagir, mais il est clair que j’écarte la résignation et le statut quo. Je reviendrai ici vous tenir au courant de l’évolution de la situation.