FTS

(Accroche toi pour tes cours, la volonté est une force incroyable et insoupçonnée. Respecte ton rythme. Moi mon truc par exemple c'est de travailler la nuit, alors n'hésite pas à adapter ton travail à tes besoins. Et pense positif, si tu penses que tu peux le faire alors tu vas le faire. Courage !!)

bordel la moitié de mo clavier est mort. e vos laisse doc das le sùspes et e vais me pedre. Adie.

Ca y est ce matin j'ai reçut un clavier avec ports USB intégrés pour 15 boules et sans frais de livraison, ni bouger le cul de mon pieu. Un grand merci à l'obsolescence programmée, aux enfants asiatiques sous-payés, et aux mecs d'amazon qui sont un exemple de "flexibilité". C'est beau la mondialisation. Ca permet d'écrire des journaux FTS à peu prés en temps et en heure, et CA, ca vaut le coup.


Maintenant une playlist de Stevie Ray Vaughan, guitariste d'exception adulé par entre autre Eric Clapton. Certaines sont des perles:

"Blues is easy to play, but hard to feel." Hendrix.


Je vais essayer de la faire courte.

Vendredi:
Je me fais réveiller par le vibreur de mon portable. C'est un sms de M. PANIQUE, il est 12h15, nous avons rendez-vous dans un quart d'heure, c'est à 10 minutes d'ici et malheureusement je ne suis pas Mr Wolf. Elle est au courant pour mes insomnies, donc ça passe et propose que l'on se voit lundi.
J'suis vraiment un sombre connard, mais je le vis bien ne vous faîtes pas d'bile mes négros.
Entre mes deux cours de l’après-midi je rejoins Malika. On est comme à l’accoutumé toujours de plus en plus proches.
Ensuite direction notre cours de civi'. Nous sommes là, tous devant la salle quand elle reçoit un appel de la prof (WTF?) qui lui dit qu'elle a un empêchement et qu'elle n'assurera donc pas le cours. On fait passer le mot et on décide de prendre un apéro avec une colombienne, un anglais, un espagnol et une française. Malika ne vient pas car son père est dans le coin et en gros il l'attend pour la ramener, comme d'habitude.
C'était sympa cet apéro interculturel, même si je suis un étron infâme dans les deux langues.

Weeckend:
La soirée de samedi s'organise, au programme une démo de snowboard au bord de la Garonne, puis visite des bars de Saint-Pierre, en face de ces fameux quais propices aux plongeons acrobatiques.
Vers 20h je propose à Malika de passer. Négatif. Elle me dira plus tard que c'est carrément hors de ses habitudes ce genre d'imprévus, apparemment. Faudrait qu'elle explique tout à ses parents etc...
J'arrive à l'arrache, mais par chance les gens sont encore plus en retard que moi. C'est un déchirement de patienter sans une cigarette. Heureusement l'espagnole a décidé d'arrêter la clope en même temps que moi, à partir du lendemain. J'ai donc dû l'aider par pure charité à finir son dernier paquet de tabac. Je me suis plutôt bien entendu avec les gens qu'elle a ramené, puis on s'est retrouvé tous les deux seuls dans le bar bondé. Je crois que j'ai disparu. J'ai discuté et raconter des conneries avec des gens devant le bar puis à un moment j'en ai eu marre et suis rentrer sans même tenter de la retrouver pour la prévenir. Je suis comme ça, dans le genre lunatique. Tout va bien, puis sans aucune raison et en l'espace de 30 secondes l'envie d'être seul me submerge, bien que je n'ai ressenti aucune émotion négative. Je devais surement être bien allumé puisque je ne me souviens que de quelques bribes du trajet de retour lors duquel ma BM double pieds tanguait plus que Jean Louis Borloo un soir de Beaujolais Nouveau, et qu'au réveil j'ai aperçut mon vélo dans mon appartement. Sans doute la flemme de le descendre dans le garage prévu à cet effet. Où la peur de ne pas réussir à remonter.
Dimanche fut ma première vraie journée sans clopes, plus facile que prévu.

Lundi:
Message sur FB de M. que je vois pendant que coule mon café. Elle n'a plus de portable, donc comme il sera impossible de se joindre pour se retrouver elle annule. Pour une fois je peux prendre mon temps le matin! Et je l'ai tellement prit que j'ai perdu toute motivation d'aller assister à mes CM. De toutes façons la linguistique j'm'en branle. Ça ne me servira jamais à rien dans la vie et j'comprends pas les hiéroglyphes phonèmes.

Mardi:
Repas avec Malika au foyer d'espagnol. Il fait chaud. Trop chaud.
Nous sommes installés avec un groupe de personnes qui gèrent le foyer, et je me fais harceler parce que je ne suis pas ouvert. Ils seraient les premiers à pleurer si je passais du Black Sabbath, Davodka, ou Beethoven. J'ai eu le malheur de dire que les "musiques" latinos sont "anti-musicales". Je ne parlais pas des salsas et autres tangos, mais bien de ces "rythmes" que l'en entend dans les soirées beaufs. Celles qui passaient à ce moment même. Vous savez, ces trucs avec toujours la même rythmique de basse électronique et les voix que si le "chanteur" te la fait a capela tu reconnais même pas? En fait on m'avait posé la question du pourquoi je ne viens que très peu dans ce foyer, et j'avais répondu que j'aime la musique, donc je vais au foyer musique. La tolérance oui, l’effondrement du niveau non. Tolérez le fait que je n'ai aucune raison d'apprécier. Putain j'avais dit pas trop long.
La discussion s'est ensuite orientée vers des sujets qui demandent une ouverture d’esprit qui me fait défaut, et je me suis orienté vers le "Crépuscule des Idoles" qui trainait au fond de mon sac.
Quelques instant plus tard Malika qui semble contrariée me propose de sortir prendre l'air, j'accepte et nous nous retrouvons à rire à proximité d'une barricade de chaise. Puis nous allons nous installer dans un escalier désert, un peu à l’abri des regards elle dans mes bras, moi dans la joie de l'instant présent.
La clope me manque quand j'écris et que j'écoute du blues.
Elle me confie qu'aucun mec ne l'a jamais embrassée, et qu'elle n'a eu qu'un copain durant un mois. Qui ne l'a pas embrassé, donc. Incroyable, cette fille de 20 ans plutôt canon et cultivée, amatrice des Stones est pure à ce point?
J'ai pris l'habitude de lui faire quelques bisous de temps en temps, sur le front, les joues ou les cheveux quand elle est contre moi. Une dizaine de minutes plus tard je lui en fais un un peu plus prés de la bouche que les précédents, puis elle me demande: "C'était un bisou ca?", "Non, ça s'en est un..." \o/
Puis nous avons discuté, se refaisant quelques baisers, nous ne sommes pas en couple. Je lui ai expliqué ma vision, que les choses doivent être progressives, pour elle comme pour moi. D'une part parce que nous ne sommes plus au collège, de l'autre parce qu'il n'y a que comme ça que ça peut marcher, vu qu'on se connait à peine, qu'on a rien partagé pour l'instant en dehors de la fac etc... Elle est d'accord et semble bien le prendre pour l'instant, elle m'a aussi dit ne pas vouloir se prendre la tête avec ça. Je me sens comme l'antéchrist après tout ce qu'elle m'a raconté de sa vie. L'antémuhammad, en l'occurrence. Aussi nous nous reverrons dimanche aprem pour un ciné, un café, pourquoi pas une ballade en ville où sur les quais, avec si possible mon appareil photo, elle ferait une jolie modèle.
Je me suis retrouvé seul une petite heure avant un partiel de grammaire espagnole, j'en ai donc profiter pour commencer à le réviser. Egalement pour taxer une petite clope après et avant tout ces événements. La première depuis samedi soir. Quelle horreur! C'était du tabac aromatisé à la putain de vanille bordel de dieu. J'étais plus frustré après qu'avant. Mais l'important c'est que je crois que j'ai réussi ce partiel, je table entre un 9 et un 12. On verra.

Mercredi:
Rien d'intéressant, comme je n'ai pas cours. Je voulais faire une digression sur le blocus qui va paralyser la fac demain (dans 2h30), mais comme il est 4h12 4h41 et qu'il faut que je me relise ca va pas l'faire. Puis demain ce sera surement plus constructif, étant donné que j'irais surement assister à quelques AG.
J'ai mal à la mâchoire à cause de ces salopes de nicorettes, mais arrêter de fumer est bien plus facile que je ne le pensais. Peut être parce que j'ai toujours fumé du fleur de pays (j'emmerde la loi évin), qui ne contient aucun additifs (addictifs?), qui sont beaucoup plus néfastes que les simples nicotines et goudrons, roulé dans un papier beaucoup plus fin et pur également que le papier des indus'. Je vais surement me mettre aux cigarillos par contre, de temps en temps, tout simplement parce que le tabac est aussi un plaisir.

« Il n'est rien d'égal au tabac : c'est la passion des honnêtes gens, et qui vit sans tabac n'est pas digne de vivre. » Molière.
Extrait de Dom Juan

Bonne nuit big bisou tmtc.

Bonjour!
J'ai craqué pour un objectif Nikon AF-S DX 35 mm f/1,8G. Mon banquier va me tuer.
Au revoir!

PS: y'a des players photographes?

Merci pour la citation de Dom Juan, tu fais plaiz!
Et bon courage pour la clope l'ami photographe.

Jeudi:
J'ai finalement eu la flemme de faire quoi que ce soit de productif. Un peu de lessive à la main, de ménage, et craquage de mon compte en banque pour un objectif, voilà tout.

Vendredi:
Après un cours de méthodologie interminable je retrouve Malika pour manger. Alors que je cherche ma nourriture dans mon sac, je me rends compte que je l'ai laissé comme un trou du cul, bien à l'aise avec ses couverts dans son tupperware sur mon bureau. Nous décidons donc d'aller nous chercher des paninis.
Arrivé au snack j’aperçois une fille qui attend sa commande toute seule. C'était P. la rockeuse. Je lui tape donc une bise, lui présente Malika, et au moment de l'introduire je me retrouve bien emmerdé puisque son prénom ne m'est pas revenu haha. Bon ca va elle l'a prit en rigolant, c'est une fille cool. Comme elle mange seule je lui propose notre compagnie, des fois que je sois kamikaze. J'avais raconté l’anecdote de la fille chez qui j'ai fini le premier samedi de l'année à Malika, sans lui dire de qui il s'agissait, ce qui a rendu la situation délicate et stimulante à la fois. Le doux climat du Sud nous a permit de manger au soleil assis dans l'herbe par une fin de mois de novembre, chose qui jusqu'alors me paraissait inconcevable au froid pays de la Météor. Elles se sont plutôt bien entendues et c'était très agréable de retrouver P. Ça faisait longtemps qu'on avait pas passé un moment ensemble.
Puis nous nous sommes retrouvés seuls, Malika et votre humble serviteur. Après un café au foyer musique nous nous retrouvons dans notre fameux escalier pour l'enfer. Nous parlons de "nous". Elle m'annonce que ce ne sera surement pas possible. En effet, je suis déjà allé plus loin qu'aucun autre ne l'avait fait jusqu'alors. Aussi elle ne "peut pas" avoir de rapport hors mariage. J’acquiesce donc sans hésitation, après lui avoir dit que dans sa situation j'aurais pu attendre quelques temps, mais que le mariage est hors de question, la conversion encore plus. La mélancolie s'immisce lorsque nous évoquons cette histoire avortée et la beauté qui aurait put être la sienne. Mais ce serait se trahir de renoncer à ses convictions et moi aux miennes, faut quand même pas déconner. Je savais que c'était malsain les filles qui ne boivent pas de binouze. Tout ça renforce mon athéisme, les religions au prétexte d'élever les hommes n'en font que des serfs coupés du droit au bonheur, du droit à l’expérience. Elles troquent la libre-pensée pour la bien-pensance.
Malgré tout nous gardons un bon contact en se baladant sur le campus, avec toujours un câlin de temps en temps.
A la fin de la journée nous recevons la correction de nos partiels. 7,5 pour moi qui ai révisé 20 minutes avant l'exam, 4 pour elle qui s'y était prise une semaine à l'avance. Je retrouve mes vielles habitudes de lycée.

Arrivé chez moi je fais mes tâches ménagères car j'aurai rando samedi. En particulier je passe un bon coup sur la cuisine, et j'en profite pour rincer ma plaque d'appoint. Elle m'est très utile, car comme la pièce est minuscule de l'eau coule sous les plaques normales lorsque je fais la vaisselle, ce qui à pour effet de les rendre inutilisables car les plombs sautent.

Samedi:
Après 1h de couché, dont 30min de réel sommeil, je prend mon café en intraveineuse et saute sur mon vélo direction la fac où j'arrive 2 minutes avant le départ du bus. J'ai une place à coté de la fille d'archéo rencontrée lors du weeck end à la neige.
Les gens du groupes "confirmé", genre ceux qui courent quand ils redescendent de la montagne insistent pour que je vienne avec eux. De toutes façons le temps est dégueulasse, aucune luminosité donc oublions la couleur, pour le noir et blanc il faut vraiment un centre d’intérêt à mettre en valeur, rarement idéal en paysage, et une légère brume qui rend les photos floues, pas assez intense pour avoir un intérêt artistique, donc j'accepte. Je crois qu'on s'en fout mais maintenant que c'est écrit je le laisse. Me haïssez pas pour ces quelques lignes inutiles, vous êtes mieux là que sur facebook. Bon ok, j'arrête de flooder. Je marchais d'habitude avec le groupe 2 car je m'arrête très souvent et me retrouvais derrière eux le temps d'un cliché, (En montagne les conditions sont très variables, il faut donc souvent refaire les réglages, passer un coup sur la lentille à cause de l'humidité etc...) mais les rattrapais très aisément, chose compliquée au niveau "confirmé".
Nous partons donc à 5 braver la pluie et les pentes abruptes. En monté je me débrouille bien, même lorsque celles-ci sont raides à souhait et encombrées de rochers qu'il faut escalader pour avancer. En revanche je suis plus lent en descente, car j'ai tout le temps l'impression de glisser avec mes chaussures premier prix. Me casser un bras ca va, l'Etat aurait la bonté de rembourser, mais mon appareil c'est à mes frais, et donc c'est inenvisageable. No rage de mon magouillage Nadine ;-) (Références, cookies, toussa toussa...).
Bordel, ils m'ont quand même fait courir ces saligauds. Je n'avais pas fait ça depuis les cours de sport du lycée. Mes dernières foulées n’excédaient pas 40m lorsque je voyais mon bus approcher et que j'allais le louper.

Arrivée à la maison vers 19h30 je crois. J'ai la dalle. J'boufferais un putain de bison. Mais j'en ai pas. Je me rabats donc sur d'une platrée de pâtes accompagnée de sauce forestière carrefour et son fromage fondant. Oui mais voila, aucune de mes plaques n'est sèche, elles font donc cour-circuit à chaque fois. Je vois de ma cuisine qu'il y a de la lumière chez la voisine.
Je toque donc chez elle, celle qui fait aussi magasin de bricolage, pas l'autre. Pas de réponse. 20 secondes passent puis je réitère, j'entends la télé, faut pas s'foutre de maggle. 15 sec repassent et je m’apprête à partir quand la porte s'ouvre. Et là son regard m'ensorcelle, je plonge dans ses yeux, et après quelques longueurs rafraichissantes lui demande si elle me dépannerait sa cuisine en lui expliquant la situation. J'en profite pour lui proposer une mousse pour m'excuser, ce qu'elle accepte parce que c'est pas poli de refuser.
On s'installe sur son balcon, elle me propose une clope, ce j'accepte car c'est pas poli de refuser. On s'entend bien, je lui demande si je peux manger chez elle. Elle m'y autorise et je retourne chercher d'autres bouteilles. Elle a 27 ans et un regard vert hypnotique. Je pensais qu'elle était plus jeune que moi. On continue nos discutions, du fluff vraiment drôle et agréable, elle continue à me payer des clopes. Je me suis surprit à ne pas hésiter à la kinoter. Je suis resté vraiment moi-même. C'est d'autant plus facile que j'ai l'impression de me voir dans le corps d'une femme incroyablement sexy. Phrasing. On à la même vision de la vie, de cette société malade. On aime les mêmes séries, les mêmes musiques. Elle m'a avouée ouvrir sa fenêtre de temps en temps quand je cuisine pour écouter ce que je passe, car je cuisine la fenêtre ouverte en fumant ma clope, buvant un verre et la musique bien forte. Mon rituel sacré.
Un peu plus tard on se pose devant "Le coeur a ses raison", série dramatique canadienne à la réalisation pointue et au jeu d'acteur fabuleux que je vous invite à découvrir incessamment sous peu, les épisodes sont de l'ordre d'une dizaine de minutes et on les trouve aisément en streaming.
Fatigué par ma journée et ma très courte nuit, je pose mes pieds sur la table et ma tête contre elle. Elle passe directement son bras autour de moi et pose sa main sur mon torse. Elle est froide. Je la prend donc dans la mienne pour la réchauffer. Ensuite elle commence à me caresser le bras, je passe le mien derrière son dos afin de caresser sa hanche. Les caresses s'intensifient. S'en est trop. Je me redresse et l'embrasse fougueusement. On a continué comme ça un petit moment, jusqu’à ce qu'elle me dise "pas le premier soir". En effet sa vie est un peu compliquée, elle est en train de divorcer, et même si ça se passe très bien, il y a aussi d'autres choses qui la tiraillent un peu. Puis elle m'a dit qu'avec moi ce ne pourrait pas être que du cul. Que c'est sûr qu'elle s’attacherait, et qu'elle voulait donc pas mal faire les choses, si jamais elles se faisaient. Je lui ai dit que je ressentais la même chose. Nous avons bu un café, refumé, elle dans mes bras, moi dans ceux de l'instant (elle est mieux comme ca cette figure de style non?) continué à rire et à nous embrasser de manière vraiment torride. Je suis rentré chez moi vers 4h15, vanné, la tête dans les étoiles après le plus gros win de ma vie.

Dimanche:
Lorsque j'ouvre les yeux il est presque 16h. Je repense un moment at the girl next door. J'y penserais toute la journée, c'est à dire 2h, sachant qu'elle est chez son frère. Vers 18h je craque voyant à nouveau sa lumière allumée et vais la voir.
Encore un moment très agréable, encore des embrassades, bien que plus retenues que la veille somme toutes très sympathiques. Mes plaques ne marchant toujours pas je me refais la cuisine chez elle, mais mangerais chez moi puisqu'elle est complètement Ko d'avoir due se lever ce matin, et que ses nièces l'ont épuisée. Elle m'a un peu confié ses problèmes du moment. Je l'ai rassurée lui disant que je ne veux pas compliquer sa situation en lui imposant une nouvelle relation aussi rapidement. Elle me répète qu'avec moi elle va s'attacher, je lui dis que moi aussi, mais que prendre le temps qu'il faut n'est absolument pas un problème, car elle en vaut le coup. A mon départ elle m'a embrassé de la manière la plus sensuelle que je n'ai jamais connue, ses lèvre sont d'une douceur exquise.
Mes amis, je crois que je suis en train de tomber amoureux.
Sauvez-moi!



Aussi M. m'a envoyez un sms pour me demander si on mangeais bien ensemble demain. J'avais complétement oublié. J'ai dis oui.

Merci à ceux qui seront arrivé s jusqu'au bout, j'ai été un peu en manque de temps ces derniers jours. Aussi j'ai mangé devant Sin City version Extended Unrated. Jetez vous dessus. La version clasique est énorme, mais celle-çi est beaucoup plus intense, plus détaillée et complexe. Le lien entre les chapitre est aussi plus marqué, et question BL toussa toussa y'a aussi de la matière.
Putain ce que c'est bon d'écrire avec des cigarillos, du bourbon, et Motorhead.
Over the top! OOOOVER THE TOP!

Semaine 10:
Lundi:

J'ai encore merdé avec M. Décidément. Je lui ai fait exactement le même coup que la dernière fois: je ne me suis pas réveillé.
Je me suis de nouveau endormi tard, puis à 6h j'ai été réveillé par du bruit, impossible de me rendormir pendant 2h avec tout ces gens qui partent en voiture au travail, quel manque de respect haha. Puis mon réveil a sonné à 10h. Je me suis dit "allé encore 20 minutes", puis 20 minutes plus tard il était 12h45.
J'avais 2 sms de M: "tu es réveillé?"(12h15) et "super, je prends ca pour un non" (12h40), à quoi j'ai répondu "Oh meeerde, tu vas finir par vraiment me détester", s'en suit un "ouais", puis un "J'sais même pas quoi te dire, je crois que rien c'est mieux" de ma part, auquel elle n'a pas répondu. Je crois que c'est la fin de notre relation, et c'est complètement ma faute, elle m'a laissé 2 chances de me rattraper, 2 fois où je l'ai humiliée.
Y'a des jours où je me hais tellement. A la limite elle n'est plus ma priorité, donc ce n'est pas sensé être grave, mais j'ai horreur de traiter les gens comme de la merde, et je crois que je n'ai jamais traité personne comme ca, gratuitement, comme je viens de le faire avec elle. Je vais même pas essayer de me rattraper. On verra bien si la vie nous rapproche à nouveau un jour.

Concernant la voisine je ne suis pas allé la voir. Elle m'avait dit hier qu'elle viendrait peut être toquer mais ne l'a pas fait. Je sais qu'elle est sauvage et qu'elle a besoin de son temps a elle. Je ne veux surtout pas la faire fuir celle là.
Mais c'est compliqué, j'ai passé bien la moitié de mon temps aujourd'hui a penser à elle. Et je ne sais pas, mais ca m'a pas fait du bien. Peut être que cette merde avec M. dés le début de la journée a niké mon mojo.
Je ne sais pas trop comment m'y prendre pour ne pas laisser retomber ce truc magique entre nous sans griller les étapes. Le fait qu'elle ne soit pas venu m'a fait me sentir comme si c'était déjà perdu. Vraiment, aujourd'hui je ne m'aime pas.

Tu veux travailler ton mojo?
Prends toi en main et fais un truc pour vous
C'est de la lâcheté de dire:je vais attendre que le temps nous remette sur le même chemin.
Tu penses que ça, c'est pas la traiter comme de la merde! ?
Tu devrais lui écrire le passage avant et lui faire de vraies excuses au minimum.
Là c'est pas une question de soumission. Fait assumer. Même si ça changera pas forcément son avis sur toi.
Mais lui faire du mal pour faire des grasses mat' c'est un peu con. Alors si en plus tu te comportes derrière comme un lâche,
C'est rajouter l'insulte à l'affront.

J'avais pas vu la chose comme ca. En fait je pense qu'elle n'a pas envie de me revoir aprés ca, et j'aurais vraiment eu l'impression de me foutre royalement de sa gueule en lui proposant encore une autre date. Je sais pas si tu vois ce que je veux dire, j'ai un peu du mal à mettre ce sentiment par écrit. En fait je veux pas la saouler. Je ne pense pas qu'a ce niveau là de simples excuses soient suffisantes tu vois? Ce genre de mecs qui merdent tout le temps et qui sortent toujours les mêmes excuses à 2 belles en pensant que ca va arranger les choses, et bien ce n'est pas ce que je veux être. Pour moi ce que je lui ai dit, c'est justement ma manière d'assumer. Elle ne me fais plus confiance et elle m'en veux, et je l'ai bien mérité.
En fait c'est peut être ça que je devrais lui dire?


Après je ne vais pas m’excuser pour des problèmes de sommeil contre lesquels je ne peux rien. Genre pendant une semaine ou plus je dors trés peu, puis pendant un ou deux jours je me tape des nuits de 10 ou 12h. Ce rdv est tombé dans la mauvaise période. Là hier soir un peu fatigué je me suis couché vers 22h, à 23h30 je me suis réveillé frais comme un gardon et impossible de me rendormir, je me suis recouché vers 5h, pendant 2h j'ai tourné en vain dans mon plumard et me revoilà sur FTS...

Par contre si t'as des idées pour arranger les choses je suis preneur.

C'est peut être ça que tu devrais lui dire: oui.
Au delà des mots tu peux faire un truc pour elle. Les actes parlent plus que des mots.
Vas la voir, au minimum. Même si tu ne veux pas la saouler elle mérite mieux qu'un texto pour finir votre histoire.
Je vous ce que tu veux dire pour le fait de ne pas être lourd avec les mêmes excuses mais en vrai si tu fais amende honorable, ça peut au moins arranger le fait que tu l'aies blessée.
Et là ce sont moins tes soucis de sommeil qui ont parlé que ta flemme, même si je te comprends, ne pas dormir ça fait mal.
Un conseil si tu dois lui caler un rendez vous, fais le en début de soirée ou après midi. Ou carrément chez toi. Au moins si tu te rendors tu es là quand elle arrive