[Auteur] Henry de Montherlant

Note : 0

le 10.09.2005 par Spike

73 réponses / Dernière par Quetzalcoatl le 17.12.2007, 01h04

Parce que des fois, on fait autre chose que regarder Netflix. Partagez et discutez ici de ce que vous aimez et de ce qui vous intéresse.
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Je me sens très Pierre Costals en ce moment
Spike une question me brûle les (doigts ?) : à aduler Montherlant et Costals, n'as tu pas peur de t'enfermer, de devenir prisonnier du personnage, de même que les Arlequins' addicts deviennent cuculs, tôt ou tard, et de façon inévitable ?
Je me sens très Pierre Costals en ce moment
... même si j'avoue comprendre ce sentiment - ces Hacquebaut : comment leur faire comprendre leur pathétisme ? On ne peut même pas leur faire lire Montherlant : elles n'aimeraient pas (l'éternelle histoire de la pince à sucre) ou ne sauraient pas lire entre les lignes (et s'identifier à Andrée la cruche).

Le plus troublant quand on lit Montherlant, d'après moi : on condamne autant qu'on COMPREND Costals, aussi détestable... qu'il est comme n'importe quelle homme, finalement (la culture en plus peut être ?).

Enfin.
Blusher a écrit :C'est pas ça qui nous ramènera Mike Brant
Spike a écrit : Exactement, très bien vu. Il n'y a pas que Hannibal qui en parlait, Nietzsche aussi. C'est la traditionnelle mascarade du rituel qui suit la passion, quand elle cherche à se fabriquer des souvenirs plus confortables afin qu'elle puisse s'endormir dessus.
Terriblement vrai tout ça :o

Quand on vois tout ce qu' a pissé Margurite Duras son histoire de l' Amant doit s' appuer sur des faits très réel.
Elle a fini notons le avec un gigolo qui a croqué sa fortune.

Costals très dur avec les femmes avec un passion pour l' écriture et un "game" très fin, fini avec du cyanure et une balle dans la tête.

Tout ces profils donne des destins amoureux sont assez spéciaux.

Montherlant on le comprend oui, on l' épouse ? c' est assez chaud quand même comme personnage et ça mène vers un destin assez spécial.

Il faut quand même de bonnes prédispositons psychologiques pour être un Costals.
Comme le dit Soral la mère abandonneuse donnera en général un dragueur/séducteur dur genre dur avec les femmes mais dominé dans ses relations à long termes.
(sociologie du dragueur)
Ce qu' à mon sens il fuit en étant ce Don Juan très particulier.

ps : ça te titille pas un peu une finlandaise qui doit se frotter contre un oreiller qu' elle appelle Spike ;)
Pour les fans, une correspondance inédite entre Montherlant, Céline et quelques internautes sur http://www.dialogus2.org/montherlant.html.

Plus de details sous http://www.dialogus2.org
Butineux a écrit :Pour les fans, une correspondance inédite entre Montherlant, Céline et quelques internautes sur http://www.dialogus2.org/montherlant.html.

Plus de details sous http://www.dialogus2.org
Mais c'est qui le blaireau qui se prend pour Montherlant là-dessus !?
blasphème !!! :mrgreen:
Butineux a écrit :blasphème !!! :mrgreen:
Clair, je m' attendais soit à des "cette question est restée sans réponses" sois à des 404 pour faire moderne :mrgreen:
FrenchKiss a écrit : Spike une question me brûle les (doigts ?) : à aduler Montherlant et Costals, n'as tu pas peur de t'enfermer, de devenir prisonnier du personnage
On est surtout prisonnier de l'absence de références. Il suffit de regarder les femmes. On ne peut rêver que de ce qu'on connaît.
FrenchKiss a écrit : ... même si j'avoue comprendre ce sentiment - ces Hacquebaut : comment leur faire comprendre leur pathétisme ?
Peine perdue. On ne peut pas faire comprendre à un canard qu'il a des plumes.
FrenchKiss a écrit : Le plus troublant quand on lit Montherlant, d'après moi : on condamne autant qu'on COMPREND Costals, aussi détestable... qu'il est comme n'importe quelle homme, finalement (la culture en plus peut être ?)
Pourquoi tu le condamnes toi ? Et surtout, depuis quand les hommes sont-ils égaux ?
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je viens , ENFIN, (ayant du mal avec la lecture, j'ai du me forcer à certains moments) de finir le cycle Les Jeunes Filles.
J'ai commence par Pitie pour les femmes comme le preconisait l'auteur du sujet.

J'en retiens quelques passages d'anthologie.. (que j'ai souligne au crayon pour pouvoir les retrouver en feuilletant les livres)

De tête les passages que j'ai trouve les plus interessants sont le milieu/fin des jeunes filles , la quasi totalite du Demon du bien, bien que je l'ai trouve aussi le plus ennuyeux paradoxalement, et l'epilogue des Lepreuses qui est... grandiose

Même moi qui ait du mal avec la lecture , je n'arrive en effet pas à me concentrer sur un livre plus de 2 pages sans devoir lever la tête pour regarder tout autour de moi, relire un paragraphe que j'ai du coup dejà oublie etc... j'ai franchement pris du plaisir à lire tant le contenu est suptilement ecrit/decrit/analyse par l'auteur.

Une lecture vraiment enrichissante, j'en relirais certains passages de temps en temps ça c'est sur!
La finesse d'esprit de l'auteur et son style sont vraiment exceptionnels
meyers a écrit :je viens , ENFIN, (ayant du mal avec la lecture, j'ai du me forcer à certains moments) de finir le cycle Les Jeunes Filles.
J'ai commence par Pitie pour les femmes comme le preconisait l'auteur du sujet.

J'en retiens quelques passages d'anthologie.. (que j'ai souligne au crayon pour pouvoir les retrouver en feuilletant les livres)

De tête les passages que j'ai trouve les plus interessants sont le milieu/fin des jeunes filles , la quasi totalite du Demon du bien, bien que je l'ai trouve aussi le plus ennuyeux paradoxalement, et l'epilogue des Lepreuses qui est... grandiose

Même moi qui ait du mal avec la lecture , je n'arrive en effet pas à me concentrer sur un livre plus de 2 pages sans devoir lever la tête pour regarder tout autour de moi, relire un paragraphe que j'ai du coup dejà oublie etc... j'ai franchement pris du plaisir à lire tant le contenu est suptilement ecrit/decrit/analyse par l'auteur.

Une lecture vraiment enrichissante, j'en relirais certains passages de temps en temps ça c'est sur!
La finesse d'esprit de l'auteur et son style sont vraiment exceptionnels
L' "auteur du sujet" a chaud au coeur quand il lit ce genre de témoignages. Je ne compte plus le nombre de mails que je reçois de la part de nouveaux lecteurs de Nietzsche, de Montherlant ou de Moravia. Et des vrais lecteurs, qui soulignent au crayon, et qui me ressortent les phrases par coeur pendant les workshops, en citant comme (et même : encore plus) que moi !


Rien que pour ça, ce forum s'élève au dessus de tous les autres. Ou ailleurs un jeune homme, peu habitué à la lecture, achète, commence (et finit) 4 tomes (!) sur les conseils d'un autre ?


Bravo !


Spike


PS : à venir, un [Alpha écrivains] sur Moravia
« La guerre est une nécessité. Elle existe depuis Caïn et Abel. La nature la demande. Celui qui veut n’être pas dévoré doit dévorer. La force prime le droit, tout le monde sait cela, et il n’y a que 3 ou 4 vieilles barbes séniles pour le contester. « Paix éternelle » ne doit être écrit que sur les tombes. Et la guerre est nécessaire parce qu’elle est une bonne chose (...). L’esthétique sanctionne la guerre. La guerre nous permet d’aller nous emparer des chefs-d’œuvre artistiques de notre voisin, et de les installer dans nos musées ; la guerre nous permet de délivrer la terre d’une tourbe d’hydrocéphales et de cagneux qui ne vivent que pour blesser nos yeux et nous donner des haut-le-cœur. La guerre est splendide parce qu’elle est noble, sauvage, brutale. L’homme doit prendre de temps en temps – et c’est le principe des courses de taureaux – un bain de jeunesse et d’animalité. A une époque de décadence, telle que la nôtre, une guerre serait de la plus haute nécessité »
Puisqu'il est question de guerre...
Montherlant a écrit :Une des horreurs de la guerre sur laquelle on n'attire pas l'attention c'est que les femmes y soient epargnees.
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