Oldboy : Un nouveau départ ( bis repetita )

Note : 253

le 04.03.2019 par Oldboy

208 réponses / Dernière par Citroen le 14.04.2024, 20h03

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
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Ouais faire des montages deguise en John Rambo et tout...
Allez ça fait longtemps, un FR ivre mort à chaud de retours de soirée. ( nb : J'éditerais les fautes demain, peut être).
La Finlandaise

Pour une fois, j'ai mangé. Repas avec mes amis, à la bien. Quel plaisir de se sentir entouré. On a engouffré des pâtes, avant que Mac, mon collègue natural nouvellement célibataire, nous rejoigne dans un bar a cocktail.Mac est pas venu seul, avec lui il a ramené Toutenkamon, une miss sois-disant rencontrée le week end passé, objectivement assez bonne, qui à ajouté tous mes collègues ( sauf moi ) sur les réseaux sociaux. La miss danse, essaie de faire amis-amis, je la bullshit sur mon nom, elle pue les problèmes, le manque de thune, elle a repéré un groupe de jeunes banquiers et jette le grappin dessus, ça se sent.Pour finir tout le monde s'arrache, j’hésite à rentrer mais je garde un peu de Mojo et avec mac on décide de sortir. On va dans la boite " in " je paie les verres, entre ça et le resto j'en suis déjà à 500 chfs, vive la suisse. Y'a un groupe de jeunes nanas qui dansent vers nous, je lui demande d'aborder, j'argue que c'est facile, mais il ne fait rien et évidemment moi non plus. On bouge à l'espace VIP, y'a plus de plus de place, et sur le dancefloor, y'a deux blondes. Une première un peu boulotte, que je calcul pas, et une autre avec les cheveux coupés aux carrés, qui ressemble à une actrice. Elles sont ensemble, on le remarque. Je vois assez vite que Mac aborde la boulotte. Et moi, pendant je pense deux heure, je regarde l'autre danser. Elle s'amuse seule, le sourire aux lèvres, couverte par le regards concupiscent de la moitié de la salle qui n'ose l’aborder. Je la regarde, avec une insistance psychopathologique. Un moment, elle dérive vers moi, j'essaie maladroitement de l’aborder, elle me met un vent avec un fort accent et retourne danser. Pendant ce temps. Mac galoche sa pote. Je me formalise pas. Je continue à la fixer, alors qu'elle danse seule et parfois jette de fugaces regards vers moi. Une pseudo connexion s'installe. Un homme arrive, moulé, viril, et m'aborde en ces thermes:
Yo c'est ta moeuf ? Elle est bonne la blonde. Tu devrais attaquer.
Oldboy : Tu veux que je t'arrache le visage ?
Moulé: Hein?
Oldboy: Continue à me parler et je t'arrache le visage.
Le mec s'arrache, au bout de deux heures de ce cirque Mac arrime sa cible vers moi et fait les présentations. Comme ma cible à moi est l'amie de la cible de mon pote, elle arrive. J'apprend qu'elle est finlendaise. J'essaie du mieux que je peux d'établir la connexion, elle dit que j'ai l'air de m'emmerder, je lui dis en anglais que c'est pas ma faute, j'ai un visage qui souris vers le bas. Elle me demande ce que je cherche, je dis que je suis timide, comme tous les Suisses, on parle un peu. Les lumières s'allument, mon pote a pu KS sa cible. Pas moi. J'ai même pas pris le numéro. Physiquement, c'était un coup de coeur et c'est rare, et j'ai rien fait. Je pue la merde. Je pue encore la merde. J'ai claqué 600 balle dans cette soirée pour rien chopper. Je me suis amusé, certes, j'ai un cercle social, certes, mais je suis encore à 1000 lieues de ce que je veux. J'ai pué.
Allez ça fait longtemps, un FR ivre mort à chaud de retours de soirée. ( nb : J'éditerais les fautes demain, peut être).
La Finlandaise

Pour une fois, j'ai mangé. Repas avec mes amis, à la bien. Quel plaisir de se sentir entouré. On a engouffré des pâtes, avant que Mac, mon collègue natural nouvellement célibataire, nous rejoigne dans un bar a cocktail.Mac est pas venu seul, avec lui il a ramené Toutenkamon, une miss sois-disant rencontrée le week end passé, objectivement assez bonne, qui à ajouté tous mes collègues ( sauf moi ) sur les réseaux sociaux. La miss danse, essaie de faire amis-amis, je la bullshit sur mon nom, elle pue les problèmes, le manque de thune, elle a repéré un groupe de jeunes banquiers et jette le grappin dessus, ça se sent.Pour finir tout le monde s'arrache, j’hésite à rentrer mais je garde un peu de Mojo et avec mac on décide de sortir. On va dans la boite " in " je paie les verres, entre ça et le resto j'en suis déjà à 500 chfs, vive la suisse. Y'a un groupe de jeunes nanas qui dansent vers nous, je lui demande d'aborder, j'argue que c'est facile, mais il ne fait rien et évidemment moi non plus. On bouge à l'espace VIP, y'a plus de plus de place, et sur le dancefloor, y'a deux blondes. Une première un peu boulotte, que je calcul pas, et une autre avec les cheveux coupés aux carrés, qui ressemble à une actrice. Elles sont ensemble, on le remarque. Je vois assez vite que Mac aborde la boulotte. Et moi, pendant je pense deux heure, je regarde l'autre danser. Elle s'amuse seule, le sourire aux lèvres, couverte par le regards concupiscent de la moitié de la salle qui n'ose l’aborder. Je la regarde, avec une insistance psychopathologique. Un moment, elle dérive vers moi, j'essaie maladroitement de l’aborder, elle me met un vent avec un fort accent et retourne danser. Pendant ce temps. Mac galoche sa pote. Je me formalise pas. Je continue à la fixer, alors qu'elle danse seule et parfois jette de fugaces regards vers moi. Une pseudo connexion s'installe. Un homme arrive, moulé, viril, et m'aborde en ces thermes:
Yo c'est ta moeuf ? Elle est bonne la blonde. Tu devrais attaquer.
Oldboy : Tu veux que je t'arrache le visage ?
Moulé: Hein?
Oldboy: Continue à me parler et je t'arrache le visage.
Le mec s'arrache, au bout de deux heures de ce cirque Mac arrime sa cible vers moi et fait les présentations. Comme ma cible à moi est l'amie de la cible de mon pote, elle arrive. J'apprend qu'elle est finlendaise. J'essaie du mieux que je peux d'établir la connexion, elle dit que j'ai l'air de m'emmerder, je lui dis en anglais que c'est pas ma faute, j'ai un visage qui souris vers le bas. Elle me demande ce que je cherche, je dis que je suis timide, comme tous les Suisses, on parle un peu. Les lumières s'allument, mon pote a pu KS sa cible. Pas moi. J'ai même pas pris le numéro. Physiquement, c'était un coup de coeur et c'est rare, et j'ai rien fait. Je pue la merde. Je pue encore la merde. J'ai claqué 600 balle dans cette soirée pour rien chopper. Je me suis amusé, certes, j'ai un cercle social, certes, mais je suis encore à 1000 lieues de ce que je veux. J'ai pué.
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  • [0] Du calme le 07.04.19, 08h54 par Onmyoji
Tranquille, ce genre de truc arrive tout le temps, et apprendre a gerer la frustration de maniere productive est une skill capitale.

La prochaine fois tu utiliseras cette frustration comme source de motivation pour aborder.

Par contre entre la replique que tu fais au mec + ce que tu decris (regarder la fille avec insistance), vu d'ici ca fait hyper creep psychopathe. C'est le cas?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Il y'a du vrai... le 07.04.19, 11h44 par Jalapeno
De toute façon, tu n'as pas payé pour tenter de choper, tu as payé parce que tu passais un moment avec ton pote.
Dans la foulée, vous avez rencontrée ces nanas, mais tu serais allé direct en boite, tu n'aurais rien fait pareil.
Demander à ton pote d'aborder, c'est un truc pour ne pas te risquer. Tu remarqueras d'ailleurs qu'il n'est pas plus habile que toi de ce côté-là, il ne voulait pas se lancer (et d'ailleurs, je connais un certain nombre de naturals qui sont vraiment comme ça, ils aiment "comme les nanas" que ça se fasse naturellement, pour eux driver le processus c'est pas facile, parce qu'ils ont pas conscience de ce qu'ils font, et du fait qu'ils peuvent reproduire les mêmes choses avec d'autres nanas.
Tu n'as pas établi une pseudo connexion, une nana qui te jette des regards parce que tu la fixes, c'est pas pour ça qu'elle va être plus open à ce que tu l'abordes. Peut-être qu'elle veut pas quitter le dancefloor pour pas qu'on vienne l'aborder ou pour avoir plus de facilité à dégager les gars.
Tu avais la chance qu'elle vienne quand même discuter après tout ça (et que l'autre gars t'ai pas collé une trempe), tu as préféré rester dans le négatif.
Faut que tu arrêtes avec cette joke sur le fait que tu as un air triste etc. Tout ce que ça transmet, c'est qu'au quotidien, tu tires juste la gueule, ou que tu l'as fait trop longtemps.
Tu peux simplement répondre que la musique te transportait pas, alors que tu préférais profiter de la vue (mais bon, ça ça la valide alors qu'elle a rien fait pour), ou tu peux la tacler en lui disant que c'est pas avec ce genre de conversation que ça va changer, alors il va falloir que tu prennes les choses en main pour vous deux.
Ouais c'est rageant, de rien faire, mais que ça te serve de motivation pour la prochaine fois.

Si tu rages contre toi, tu vas juste rentrer dans le cercle vicieux de perdre confiance en toi, et ça t'aidera pas à aborder plus.
De retours sobre. La soirée était très bonne, d'autres sont prévues, et je peux déjà je pense mettre en exèdre un des points qui explique mon abyssale solitude de mes années estudiantines : Le manque de fric. C'est pas le principal, certes, mais je peux plus le négliger. Faut se rendre compte que dans un pays comme la Suisse, le rapport à l'argent est assez particulier ( très différent de ce que l'on a en France ). Concrètement, entre ma situation actuelle et celle dans laquelle j'étais avant de rencontrer l'Espagnole, y'a deux différences factuelles : L'argent et le lieu d'habitation. J'ai fais plus de soirées et rencontré plus de nouvelles nanas en 1 mois maintenant qu'en une année pendant mes études.
@Owen: J'ai clairement un peu ce côté je pense ouais. J'ai depuis toujours une confiance absolue (quoique fausse ) en moi en matière de confrontation physique. J'ai peur de rien. En séduction, j'ai peur de tout. J'ai un peu ce côté creep, mais pas trop non plus, je regardais la nana car je voyais qu'elle me jetait des regards régulier et personne ne semblait vouloir danser avec elle, j'aurais juste du y aller, faire comme on m'a déjà dis : Débrancher mon cerveau.Elle était seule car elle était au dessus du lot, ça fout les boules aux mecs, je l'ai remarqué 1000 fois. Surtout qu'elle me plaisait vraiment, pour une fois. Après, j'ai un peu parlé avec elle d'une manière plus normale. J'ai même le vague souvenir d'avoir un peu " kinoter " de pas avoir essuyé de rebuffade mais de m'être dégonflé. Faut que je trouve le moyen d'être en confiance absolue, léger, il n'y a que dans cet état que j'ai une totale confiance en moi et j'ai déjà vu qu'un gros mojo était la clef pour chopper.
@Onmyoji : J'ai en effet un putain d'énorme problème à faire le premier pas. A aborder. Je suis puant en relations sociales, j'y travail quotidiennement. Mais je suis pétris de pensées limitantes du type " T'es trop moche pour lui parler, elle va te mettre un vent, y'a trop de mecs mieux que toi, " etc. Avec l'Espagnole, ou tous les signaux étaient verts, j'ai du me focaliser sur ce que vous m'aviez dis sur mon journal pour ENFIN bouger...

Hier en rentrant j'étais fâché car la nana était vraiment jolie, j'ai pu lui parler normalement quand les lumières se sont allumées ( et j'ai oublié son nom ) mais au final je suis en train de me faire un cercle social de players fêtards, ce que je voulais. J'avance. C'est quand même hallucinant comme des conneries banales arrivées à 13 piges peuvent te forger une personnalité et te poursuivre. Grace à l'Espagnole, j'ai toutes les réponses aux questions que je me posais sur mes anciens journaux ( pourquoi je suis si froid ? pourquoi je suis mélancolique ? pourquoi je suis si jaloux et exclusif ? ) et j'en passe . Mais connaitre la source n'aide pas à régler le problème d'un coup de baguette magique, apparemment. J'ai toujours été mon pire ennemi, je suis parfois à la limite de la paranoïa. Je voulais pas en parler ici mais je pense que c'est important pour me cerner :
Les 30 ans de mon pote Dan, vendredi passé :

Toute la semaine, j'ai senti la pression monter. Mon ex m'avait débloqué de whatsapp, elle m'a rebloqué. Je me suis dis qu'elle avait fait une connerie, je me suis convaincu qu'elle avait chopé un de mes collègues, j'en ais déduis je sais pas comment que c'était Stef, celui qui était repartis avec la canadienne. Comme l'anniversaire était prévu dans la boite ou elle sort souvent, j'ai commencé à stresser à en perdre le sommeil. Je me suis dis que mes collègues parlaient dans mon dos, me cachaient un truc à ce propos. A l'anniversaire de mon pote, y'avait Wing et Mortitia. Je me suis convaincu qu'ils allaient chopper une des deux, voir les deux. J'angoissais de croiser mon ex, j'angoissais de me taper une crise de jalousie, je délirais sur les possibilités qu'on me cache un truc. Au final, je me suis mis minablissime tant le manque de sommeil et le stress m'avaient usés.
J'avais évidemment tout faux. Mon ex m'a rebloqué, je le sais, car elle peut pas s'empêcher de me stalk sur whatsapp. Il s'est rien passé avec stef. Aucun de mes potes / collègue n'a approché ni Wing, ni Mortitia. J'ai même le souvenir de Mac qui m'expliquait qu'il y avait assez de nanas dans la boite pour pas avoir à tourner autours de mes amies. J'étais entouré de gens bienveillants, pour qui je ne suis pas le centre du monde et qui ne me veulent aucun mal. Un jour, je me sortirais ces pensées limitantes du crâne.
Doublon
Doublon
Même sans pognon, ton espagnole tu l'as choppée. Alors certes tu t'es enfermé avec après, et c'était pas une rose sans épines, mais c'était quand même une rose, pas une vieille citrouille.
On a les limites qu'on veut bien se mettre.
Dire que tu es puant en relations sociales ce sont des conneries, tu attires assez les nanas bonnes pour qu'elles veuillent te choper, ta pote te veut presque en plan cul, t'as des potes et un cercle social qui n'est pas limité au taf, je sais pas où t'as vu que tu es moisi, sauf à te pétrir de pensées limitantes effectivement. Mais les capacités elles sont là.
Quand tu écris que tu es "en train de me faire un cercle social de players fêtards, ce que [tu] voulais.", ce sont des conneries. Tu veux t'amuser, oui, mais ce que tu veux ce sont les nanas à la fin. Les mecs sont qu'un moyen, et dans ton cas avec ta putain de manière de te descendre et de te comparer, si tu es pas seul dans le bain à avoir personne sur qui te reposer, tu auras peut-être l'impression d'avancer mais tu te couleras tout seul.
Je te dis pas que tu dois pas avoir ce cercle, mais ce que tu veux, c'est une béquille, un placebo pour te faciliter la tâche. Alors que tu as toutes les capacités pour réussir sans ça si tu emmerdes ton cerveau et que tu l'utilises juste pour ce à quoi il est bon au lieu de le laisser te tirer vers le bas.
Oui, l'enfance ça fait mal, mais c'est le cas pour beaucoup de monde. Fais partie de ceux qui s'en relèvent, même imparfaitement. Vaut mieux boiter que ramper ou être immobile. Personne n'est parfait, personne ne t'en voudra de ne pas l'être.
Connaître la racine, ça n'aide pas à guérir du mal, ce qui aide, finalement, c'est de vouloir guérir, faire l'effort.
Et je sais qu'on guérit pas forcément seul, et que c'est mettre une pression de dire que c'est notre responsabilité. Mais dans le cas des troubles de la personnalité, des trucs qui nous freinent dans notre vie, c'est le cas, au moins pour entamer les bonnes démarches et ensuite se laisser guider, soutenir, porter parfois.
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  • [+2] Quelle patience le 14.04.19, 12h05 par Oldboy
J'aurais pas du aller voir le facebook de mon ex, ça m'a pourris mon mojo. J'ai bloqué droit derrière. Pourtant, j'avais mis ma semaine de vacance à profit pour prendre un peu soin de moi, passer chez le dentiste, le coiffeur, le shopping et tout.
Soirée à un petit festival du coin avec mon meilleur pote le rital et les players Mac et Stef. On commence par un petit apéro qui se transforme vite en beuverie, puis on se dirige sur place. On fait le tour, on picole bien, on se retrouve dans un genre de caveau et stef remarque qu'il y a deux filles derrière nous. Une 5, une 6 je dirais. Il perd pas de temps et aborde immédiatement. Les nanas restent et commencent à discuter.

J'ai trop bu, pas assez dormi et pas assez mangé. Je suis en roue libre. Je parle des mérites de l'élevage ovin, de la consanguinité dans ma montagne d'origine, de tout et n'importe quoi. Un vrais one-man-show, tout le monde est hilare. Je sens Stef et Mac très actif sur la 6 mais la 5 ne me lâche pas, je déconne à mort et c'est marrant. Elle paie une bouteille, restent encore avec nous une bonne heure puis se barrent.

Stef est maussade, il estime qu'elles sont parties par sa faute, il dit pas avoir été assez direct, puis estime peut-être avoir été trop direct. Il perd le mojo. On marche un peu, on vois un groupe de jolies filles dont une blonde particulièrement mignonne qui a pas l'air au mieux de sa forme. On lui parle un peu, une fille me saute dessus super agressivement alors qu'on était vraiment détendu et commence à m'agresser à propos de je sais plus quoi, je lui dis de dégager. Je parle à la blonde quand je sens qu'un grand mec me pousse et cherche à me confronter car j'aurais soit-disant traiter sa copine de salope, ce qui est faux. Je perd aussitôt mon mojo, remplacé par ma bonne vielle rage, Mac interpose ses 100 kg et calme le type. Mac, de plus en plus arraché, à réussi à aller s'embrouiller avec 3 dealers de coke 30 minutes après, et là c'est moi qui ai du aller calmer le jeux. On bouge dans la boite habituelle. Je commence à être en bad, je le sens. Ça grouille littéralement de filles plus superbes les unes que les autres. Y'a du monde, l'ambiance est électrique, je le ressens négativement. Stef est plus là, Mac, déchiré, paie à boire à des filles.
Une vague familière de mélancolie, que j'avais plus ressenti depuis que je suis sortis avec l'Espagnole, m'envahi. Je me sens étranger à tout ça. Pas à ma place. Je décide de rentrer, de plus en plus déprimé. Je me dis, aux vues de la photo de mon ex, que jamais plus j'aurais une fille comme ça. Que ma vie est vaine, que je perd mon temps, que je finirais seul derrière mon pc et autres joyeuseté. J'hésite à appeler Wing, la seule fille pour qui je compte un tant sois-peu. Le gros bad. Je me couche, convaincu que cette déprime familière étrangement absente de ma vie ces derniers mois est partie pour durer.
Et ce matin, une solide gueule de bois mais pas vraiment de déprime. Je suppose donc que c'est uniquement dû à l'alcool et la fatigue. Mais j'ai peur de la solitude, peur de pas réussir à me dépasser et à faire enfin ce que je veux. Pour être parfaitement honnête :
1) Je me trouve tout simplement trop moche pour draguer avec Tinder et faire des photos. J'efface direct, je suis jamais content. Donc dans cet état d’esprit, les SDR, out.
2) Sans alcool, pas d'interactions. Trop d'alcool, je fais n'importe quoi. Quand l'alcool diminue, je bad. Faut que je trouve autre chose.

Bilan

Deux mois jours pour jours après ma rupture. Malgré ce qu'on peut lire ici, ça se passe presque anormalement bien. Pas de grosse déprime, plus une seule goûte d'alcool en solitaire ( ça j'y aurais pas cru ), des soirées chaque week-end, des interactions sociales, j'ai baisé ma meilleure pote, j'ai pris le temps de faire des trucs que je repousse depuis parfois 12 ans ( le dentiste...). Je me suis pas démoli en solitaire, j'ai cogné personne, je me suis pas mutilé, ni enfermé seul chez moi. Rien de ce que j'ai l'habitude de faire après mes ruptures.
Mais ça reste trop peu à mon goût. J'ai envie d'oublier ma relation dans les bras d'une autre femme, j'ai certaines clés mais il m'en manque d'autre. Je dois impérativement reprendre confiance en moi, me trouver un bon boost d'égo.
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