[A] La porno-addiction
Étant de la même génération que Kero je confirme ses propos. A 15 ans (en 88 donc) pour me taper une branlette il fallait : soit de l'imagination (et se rappeler exactement à quoi ressemblait telle ou telle nana du lycée), soit de la chance (cool tonton est pas là et il a des revues sympas dans sa chambre), soit du courage pour affronter le regard accusateur du vendeur de journaux.
Ensuite il y a eu le film du dimanche soir sur M6 (et encore j'habitais un coin où on recevait mal la 6).
Bref j'avais l'imagination qui carburait. Le porno via internet tue les fantasmes surtout parce qu'il les dépasse de très loin. Quand je rêve d'attraper sous la douche une nana croisée au lycée, le porno me fournit 300 clips qui mettent en scène ce fantasme (avec des nanas 10x mieux gaulées).
Du coup ça ne me fait plus rêver puisque j'y ai accès sans avoir à faire d'effort.
Le porno à toujours une longueur d'avance sur vos idées qui vous paraissent osées et ça vous enlève toute imagination.
À côté, le vrai sexe paraît parfois assez fade. Les seules choses qui peuvent vous sauver sont les sens comme le toucher et les sentiments.
D'ailleurs les japonais mettent énormément en avant le toucher dans la relation sexuelle, avec beaucoup de massages et de contacts de tout le corps.
Ensuite il y a eu le film du dimanche soir sur M6 (et encore j'habitais un coin où on recevait mal la 6).
Bref j'avais l'imagination qui carburait. Le porno via internet tue les fantasmes surtout parce qu'il les dépasse de très loin. Quand je rêve d'attraper sous la douche une nana croisée au lycée, le porno me fournit 300 clips qui mettent en scène ce fantasme (avec des nanas 10x mieux gaulées).
Du coup ça ne me fait plus rêver puisque j'y ai accès sans avoir à faire d'effort.
Le porno à toujours une longueur d'avance sur vos idées qui vous paraissent osées et ça vous enlève toute imagination.
À côté, le vrai sexe paraît parfois assez fade. Les seules choses qui peuvent vous sauver sont les sens comme le toucher et les sentiments.
D'ailleurs les japonais mettent énormément en avant le toucher dans la relation sexuelle, avec beaucoup de massages et de contacts de tout le corps.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Absolument le 27.08.12, 02h45 par Aristophane
- [+1] Post responsable le 10.02.14, 18h30 par W0rthy
Pardon de faire remonter ce topic, mais le sujet est particulièrement intéressant, et à plus d'un titre, il me semble. D'une part parce que, sous son aspect des plus banals, il questionne la sexualité qui constitue tout de même une dimension essentielle de l'être humain. D'autre part, parce le problème relève d'une certaine méfiance, à l'égard d'une menace supposée de cette sexualité. Or en ce sens je crois que toutes les choses équivoques que l'on peut placer sous le terme de "porno-addiction" ne concernent pas seulement telles pratiques ou tels comportements individuels, mais d'un vrai problème de civilisation.
Parce qu'à vrai dire, la pornographie n'est pas née de notre génération. Si internet a pu contribuer à répandre et banaliser les films porno, le terme de "pornographie" contribuait déjà depuis des siècles à caractériser certains types d'images, de poèmes, romans ou pièces de théâtre, de chansons ou d'oeuvres musicales. Le caractère même de ce que l'on appelle pornographique a toujours considérablement évolué avec la culture, la morale sociale (ou vox populi) et le conformisme de masse. Ceci n'apprendra rien à personne.
Mais qu'entend-t-on alors par pornographie, et quelle en est la constante ?
Il a toujours été convenu que la pornographie consistait en la mise en scène explicite de choses obscènes, privilégiant ainsi l'exhibition du sexe et de la sexualité. Ce qui sous-entendrait qu'une image ou un film destiné à susciter l'excitation de la pulsion sexuelle, serait pornographique.
Je n'adhère pas du tout à cette convention. Je pense que notre génération, qui a connu une telle profusion d'images et de films pornos, a su s'émanciper de cette vision encore trop teintée de puritanisme. Le problème de la pornographie, cependant, n'en demeure pas moins actuel, et ce topic le prouve.
Je ne vois rien de dangereux, ni même de pornographique, dans le fait qu'une oeuvre, quelle qu'elle soit, suscite de l'excitation sexuelle. J'irai même jusqu'à penser que cela peut être sain, dans la mesure ou tout être humain sainement constitué aime se sentir modérément excité sexuellement. Ceci a toujours été vrai de la plupart des gens : l'excitation sexuelle nous réchauffe de son flux naturel comme un soleil par temps gris.
Ce n'est donc pas, à mon sens, la représentation explicite du sexe qui caractérise la pornographie. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il n'est plus nul besoin de se cacher pour regarder du porno. La dimension explicite en est aujourd'hui presque pleinement assumée. Le marketing a bien fait son boulot.
La vraie pornographie n'est pas la mise à nue du sexe ou de la sexualité. Malgré tout ce qu'elle peut oser, malgré ses représentations les plus crues, les plus transgressives, la pornographie ne réside pas dans sa dimension explicite. La menace obscène de la pornographie est toujours dissimulée. Elle n'avance jamais à visage découvert. Et ce qu'elle cache sournoisement sous son manteau, ce n'est pas le sexe, ni la sexualité en elle-même, ni même la simple exploitation de la pulsion sexuelle ; mais c'est une image sale, avilissante et dégradée du sexe et de l'acte sexuel.
Ce qu'elle dissimule, c'est le fait
Le "secret" (ce sale petit secret...) de la pornographie, c'est la confusion et l'identification de ces deux flux. Qu'elle représente l'acte sexuel et excite les pulsions sexuelles ne ferait pas problème, si cette représentation n'était celle d'un acte médiocre au regard duquel le désir sexuel ne mène qu'à la décharge... entendez aussi, en un sens, à la poubelle, ou aux latrines.
Quand l'excitation sexuelle ne devient plus qu'une envie de cracher, de foutre ou d'excréter de quelque manière que ce soit, avilissant ainsi le sentiment sexuel lui-même, la pornographie apparaît.
Alors, bien entendu, notre époque sait ou croit savoir que la sexualité n'est pas honteuse, que la passion du sexe n'a pas besoin de se cacher ; à juste titre également, qu'il n'est par conséquent plus la peine de se cacher pour s'adonner à la pornographie. Mais l'image plus ou moins dégénérée que celle-ci façonne de notre sexualité, osons le dire : il n'y a pas de quoi en être fier. C'est le désastre de notre civilisation.
Car c'est un désastre, si tant est que l'on s'inquiète, comme il a déjà été fait ici, des idées et des représentations qui nourriront les générations de jeunes à venir, en les gavant d'images vantant le mépris, l'avilissement du sexe et les vertus excrémentielles de l'acte sexuel. Quoi de plus nocif pour nos fonctions profondes, quoi de mieux pour confondre aussi bien désir et frustration, du moment que l'on décide que le désir sexuel n'est qu'une forme de besoin sale, au même titre qu'une envie de chier ou de vomir ?
La pornographie semble donc être un problème de dissimulation : excitez-vous tant que vous voudrez, au prix de déféquer sur le sexe. Le problème de la pornographie, ce n'est pas l'abandon de toute dissimulation, c'est au contraire sa dissimulation bien plus profonde sous couvert de l'abandon de toute pudeur, de toute réserve, bref, de toute source de désir, de fantasme et d'imagination. Vous pouvez abandonner toute pudeur, aussi longtemps que vous dissimulerez votre sale petit secret. En cela réside, je crois, la menace de la pornographie à l'égard de la sexualité.
Parce qu'à vrai dire, la pornographie n'est pas née de notre génération. Si internet a pu contribuer à répandre et banaliser les films porno, le terme de "pornographie" contribuait déjà depuis des siècles à caractériser certains types d'images, de poèmes, romans ou pièces de théâtre, de chansons ou d'oeuvres musicales. Le caractère même de ce que l'on appelle pornographique a toujours considérablement évolué avec la culture, la morale sociale (ou vox populi) et le conformisme de masse. Ceci n'apprendra rien à personne.
Mais qu'entend-t-on alors par pornographie, et quelle en est la constante ?
Il a toujours été convenu que la pornographie consistait en la mise en scène explicite de choses obscènes, privilégiant ainsi l'exhibition du sexe et de la sexualité. Ce qui sous-entendrait qu'une image ou un film destiné à susciter l'excitation de la pulsion sexuelle, serait pornographique.
Je n'adhère pas du tout à cette convention. Je pense que notre génération, qui a connu une telle profusion d'images et de films pornos, a su s'émanciper de cette vision encore trop teintée de puritanisme. Le problème de la pornographie, cependant, n'en demeure pas moins actuel, et ce topic le prouve.
Je ne vois rien de dangereux, ni même de pornographique, dans le fait qu'une oeuvre, quelle qu'elle soit, suscite de l'excitation sexuelle. J'irai même jusqu'à penser que cela peut être sain, dans la mesure ou tout être humain sainement constitué aime se sentir modérément excité sexuellement. Ceci a toujours été vrai de la plupart des gens : l'excitation sexuelle nous réchauffe de son flux naturel comme un soleil par temps gris.
Ce n'est donc pas, à mon sens, la représentation explicite du sexe qui caractérise la pornographie. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il n'est plus nul besoin de se cacher pour regarder du porno. La dimension explicite en est aujourd'hui presque pleinement assumée. Le marketing a bien fait son boulot.
La vraie pornographie n'est pas la mise à nue du sexe ou de la sexualité. Malgré tout ce qu'elle peut oser, malgré ses représentations les plus crues, les plus transgressives, la pornographie ne réside pas dans sa dimension explicite. La menace obscène de la pornographie est toujours dissimulée. Elle n'avance jamais à visage découvert. Et ce qu'elle cache sournoisement sous son manteau, ce n'est pas le sexe, ni la sexualité en elle-même, ni même la simple exploitation de la pulsion sexuelle ; mais c'est une image sale, avilissante et dégradée du sexe et de l'acte sexuel.
Ce qu'elle dissimule, c'est le fait
On ne pouvait pas mieux dire : chez l'être humain vraiment sain, cette distinction est instantanée, et nos instincts profonds sont peut-être ceux qui distinguent les fonctions sexuelles et excrémentielles. Ces deux fonctions ont toujours eu un rapport très étroit, mais elles ont pour ainsi dire une direction complètement différente. Le sexe est un flux créateur, alors que le flux excrémentiel concerne la dissolution, la "décréation".Spitzer a écrit :qu'il existe une claire différence entre le désir d'éjaculer pour éjaculer et celui de faire l'amour.
Le "secret" (ce sale petit secret...) de la pornographie, c'est la confusion et l'identification de ces deux flux. Qu'elle représente l'acte sexuel et excite les pulsions sexuelles ne ferait pas problème, si cette représentation n'était celle d'un acte médiocre au regard duquel le désir sexuel ne mène qu'à la décharge... entendez aussi, en un sens, à la poubelle, ou aux latrines.
Quand l'excitation sexuelle ne devient plus qu'une envie de cracher, de foutre ou d'excréter de quelque manière que ce soit, avilissant ainsi le sentiment sexuel lui-même, la pornographie apparaît.
Alors, bien entendu, notre époque sait ou croit savoir que la sexualité n'est pas honteuse, que la passion du sexe n'a pas besoin de se cacher ; à juste titre également, qu'il n'est par conséquent plus la peine de se cacher pour s'adonner à la pornographie. Mais l'image plus ou moins dégénérée que celle-ci façonne de notre sexualité, osons le dire : il n'y a pas de quoi en être fier. C'est le désastre de notre civilisation.
Car c'est un désastre, si tant est que l'on s'inquiète, comme il a déjà été fait ici, des idées et des représentations qui nourriront les générations de jeunes à venir, en les gavant d'images vantant le mépris, l'avilissement du sexe et les vertus excrémentielles de l'acte sexuel. Quoi de plus nocif pour nos fonctions profondes, quoi de mieux pour confondre aussi bien désir et frustration, du moment que l'on décide que le désir sexuel n'est qu'une forme de besoin sale, au même titre qu'une envie de chier ou de vomir ?
La pornographie semble donc être un problème de dissimulation : excitez-vous tant que vous voudrez, au prix de déféquer sur le sexe. Le problème de la pornographie, ce n'est pas l'abandon de toute dissimulation, c'est au contraire sa dissimulation bien plus profonde sous couvert de l'abandon de toute pudeur, de toute réserve, bref, de toute source de désir, de fantasme et d'imagination. Vous pouvez abandonner toute pudeur, aussi longtemps que vous dissimulerez votre sale petit secret. En cela réside, je crois, la menace de la pornographie à l'égard de la sexualité.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+2] Intéressant le 05.09.12, 12h02 par Pyrrhonian Cadavre
- [+1] Intéressant le 09.02.14, 00h50 par Compan3434
Un "petit" témoignage :
Je viens de terminer une LTR de 12 ans en partie à cause de ça.
Les premières années, on faisait l'amour une fois par semaine et le porno était quasi impossible car notre ordi était dans le salon (pas de porte entre le salon et la chambre en +).
Puis au fil des années, on baisait de moins en moins.
Puis on a emménagé dans une maison et le porno était plus accessible.
J'en avais marre que ce soit toujours moi qui fasse les 1ers pas pour faire l'amour, qu'elle ne me branchait jamais là dessus (impression qu'elle n'a jamais envie de moi) donc je me masturbais de plus en plus devant des pornos.
Avec Internet, le porno est devenu encore plus accessible, je suis ingénieur en informatique donc je sais où trouver des trucs sympa (genre accès gratuit à des sites payants). Donc j'ai trouvé des vidéos HD très sympas de strip-tease et j'en faisais une vrai collection.
Bref de plus en plus, je comblais mon manque de relation sexuelle avec ma copine avec le porno.
En plus, moins on fait l'amour, plus on a envie et ça dure vite. Donc je me disais que ça m'aiderait également à faire durer le plaisir pour elle. Effectivement si je m'étais masturbé la veille d'un rapport, ça durait plus longtemps mais un peu moins de plaisir pour moi malgré tout. Il m'est même arrivé une fois ou 2 à ne pas réussir à éjaculer à cause de ça (la pénétration durait trop longtemps, je n'en pouvais plus et la fatigue me cassait le plaisir).
Bref ça a été un peu l'escalade car :
- Baisse de libido de mon coté, vu qu'elle ne me chauffait jamais, on faisait l'amour qu'une fois par mois voir moins ces dernières années...
- J'étais en plus tracassé par ça, je savais que le porno n'était pas la solution, qu'il fallait que j'aille au charbon plus souvent. J'étais un peu déprimé par le fait qu'elle ne vienne jamais vers moi pour le sexe. Je me disais que je n'étais pas bon, que je ne l’attirais plus, qu'elle n'aime pas trop le sexe. Le porno était presque un refuge : au moins il me reste ça et si elle n'aime pas faire l'amour souvent, au moins je trouvais un équilibre.
- Moins de sexe => moins d'intimités => moins de complicités => moins d'amour...
- Le mal était fait à la fin : elle n'avait plus envie : tout le temps fatiguée par son boulot soit disant...
- On s'est séparé il y a 3 semaines, elle m'a dit qu'elle n'était plus amoureuse de mois, qu'elle avait l'impression d'être seulement en coloc avec moi.
Je pense que le porno est en partie responsable. Elle est en partie responsable aussi car elle n'a jamais fait d'effort question sexe et a même arrêté de prendre la pilule il y'a environ 5 ans, elle aime pas les présos (moi non plus) donc fallait se retirer à chaque fois (je suis devenu un spécialiste...), ça motive pas non plus. J'ai eu le gros défaut de n'avoir jamais évoqué ces problèmes avec elle.
Pour conclure :
- De mon coté, ça n'a jamais provoqué de volonté de lui demandé des trucs de oufs, je suis assez mature pour ça mais c'est sûr que chez des ados c'est inquiétant... Elle était assez coincé en plus (elle n'a jamais acceptée que je lui fasse un cuni). Je faisais et fais bien la différence entre le porno et l'amour, ça n'a strictement rien à voir. D'ailleurs en porno, je ne regarde que des trucs softs (genre ce qui me plait le plus ce sont plutôt des strip-teases de très belles filles).
- Par contre, ça provoque une grosse baisse de libido. Si j'avais pas eu le porno, j'aurais été à cran, motivé pour la chauffer et ça aurait été "cartouche" au moins 1 fois par semaine...
- En plus sur Internet, on a disposition, en illimité des bombes chaque jour différente qu'on ne pourrait jamais avoir dans la vie réelle. Donc quand votre nana est petite et à quelques rondeurs (rien de bien méchant), ici aussi l'envie et la libido diminue.
Je suis redevenu célibataire, je mattes un porno quasiment tous les soirs. Mais dès que j'aurais une nouvelle relation, je le bannirais, j'ai été vacciné là. Pas facile de terminé une LTR de 12 ans en partie à cause de ça...
Je viens de terminer une LTR de 12 ans en partie à cause de ça.
Les premières années, on faisait l'amour une fois par semaine et le porno était quasi impossible car notre ordi était dans le salon (pas de porte entre le salon et la chambre en +).
Puis au fil des années, on baisait de moins en moins.
Puis on a emménagé dans une maison et le porno était plus accessible.
J'en avais marre que ce soit toujours moi qui fasse les 1ers pas pour faire l'amour, qu'elle ne me branchait jamais là dessus (impression qu'elle n'a jamais envie de moi) donc je me masturbais de plus en plus devant des pornos.
Avec Internet, le porno est devenu encore plus accessible, je suis ingénieur en informatique donc je sais où trouver des trucs sympa (genre accès gratuit à des sites payants). Donc j'ai trouvé des vidéos HD très sympas de strip-tease et j'en faisais une vrai collection.
Bref de plus en plus, je comblais mon manque de relation sexuelle avec ma copine avec le porno.
En plus, moins on fait l'amour, plus on a envie et ça dure vite. Donc je me disais que ça m'aiderait également à faire durer le plaisir pour elle. Effectivement si je m'étais masturbé la veille d'un rapport, ça durait plus longtemps mais un peu moins de plaisir pour moi malgré tout. Il m'est même arrivé une fois ou 2 à ne pas réussir à éjaculer à cause de ça (la pénétration durait trop longtemps, je n'en pouvais plus et la fatigue me cassait le plaisir).
Bref ça a été un peu l'escalade car :
- Baisse de libido de mon coté, vu qu'elle ne me chauffait jamais, on faisait l'amour qu'une fois par mois voir moins ces dernières années...
- J'étais en plus tracassé par ça, je savais que le porno n'était pas la solution, qu'il fallait que j'aille au charbon plus souvent. J'étais un peu déprimé par le fait qu'elle ne vienne jamais vers moi pour le sexe. Je me disais que je n'étais pas bon, que je ne l’attirais plus, qu'elle n'aime pas trop le sexe. Le porno était presque un refuge : au moins il me reste ça et si elle n'aime pas faire l'amour souvent, au moins je trouvais un équilibre.
- Moins de sexe => moins d'intimités => moins de complicités => moins d'amour...
- Le mal était fait à la fin : elle n'avait plus envie : tout le temps fatiguée par son boulot soit disant...
- On s'est séparé il y a 3 semaines, elle m'a dit qu'elle n'était plus amoureuse de mois, qu'elle avait l'impression d'être seulement en coloc avec moi.
Je pense que le porno est en partie responsable. Elle est en partie responsable aussi car elle n'a jamais fait d'effort question sexe et a même arrêté de prendre la pilule il y'a environ 5 ans, elle aime pas les présos (moi non plus) donc fallait se retirer à chaque fois (je suis devenu un spécialiste...), ça motive pas non plus. J'ai eu le gros défaut de n'avoir jamais évoqué ces problèmes avec elle.
Pour conclure :
- De mon coté, ça n'a jamais provoqué de volonté de lui demandé des trucs de oufs, je suis assez mature pour ça mais c'est sûr que chez des ados c'est inquiétant... Elle était assez coincé en plus (elle n'a jamais acceptée que je lui fasse un cuni). Je faisais et fais bien la différence entre le porno et l'amour, ça n'a strictement rien à voir. D'ailleurs en porno, je ne regarde que des trucs softs (genre ce qui me plait le plus ce sont plutôt des strip-teases de très belles filles).
- Par contre, ça provoque une grosse baisse de libido. Si j'avais pas eu le porno, j'aurais été à cran, motivé pour la chauffer et ça aurait été "cartouche" au moins 1 fois par semaine...
- En plus sur Internet, on a disposition, en illimité des bombes chaque jour différente qu'on ne pourrait jamais avoir dans la vie réelle. Donc quand votre nana est petite et à quelques rondeurs (rien de bien méchant), ici aussi l'envie et la libido diminue.
Je suis redevenu célibataire, je mattes un porno quasiment tous les soirs. Mais dès que j'aurais une nouvelle relation, je le bannirais, j'ai été vacciné là. Pas facile de terminé une LTR de 12 ans en partie à cause de ça...
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Post responsable le 08.02.14, 10h58 par Suit
- [+1] Ca va mieux en le disant le 10.02.14, 21h36 par wayl
Tu es sûr de ton coup, là ? Tu dis que le porno et l'absence de désir font partie des raisons de votre séparation. Crois-tu que tu seras capable de stopper la consommation porno du jour au lendemain ? Si c'est une addiction, au même titre que le tabac, c'est pas évident de s'en débarrasser...oivlys a écrit :Je suis redevenu célibataire, je mattes un porno quasiment tous les soirs. Mais dès que j'aurais une nouvelle relation, je le bannirais, j'ai été vacciné là. Pas facile de terminé une LTR de 12 ans en partie à cause de ça...
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Absolument le 10.02.14, 18h28 par W0rthy
Rien de sûr mais je pense que oui, je ferais tout pour en tout cas. C'est pas vraiment une addiction, c'était plus une sorte de refuge et un moyen de me "soulager" (car sans excitation visuelle j'ai du mal à me masturber et je prend peu de plaisir).Suit a écrit : Tu es sûr de ton coup, là ? Tu dis que le porno et l'absence de désir font partie des raisons de votre séparation. Crois-tu que tu seras capable de stopper la consommation porno du jour au lendemain ? Si c'est une addiction, au même titre que le tabac, c'est pas évident de s'en débarrasser...
Aujourd'hui vu que je suis célibataire, je m'en prive pas trop, si demain avec une nana j'ai des rapports normaux, je m'en passerai volontiers je pense, je préfère quand même largement le réel au virtuel. Mais ces derniers temps avec un rapport par mois où il fallait se retirer c'était pas forcément le cas.
Par contre, il faudra que je sois vigilant à ce moment là de m’empêcher formellement d'y aller même et surtout si ça se passe mal niveau cul avec elle à un moment ou un autre (fatigue, embrouille passagère, etc), d'aller au charbon de diverses manières (chauffer la fille) et de lui parler des éventuels problèmes que je ou qu'on pourrait avoir à ce niveau. Ma rupture après cette relation de 12 ans m'a bien calmé, j'avais pris conscience du problème mais trop tard, le mal était fait je pense...
Je vais néanmoins essayer calmer le jeu concernant le porno, pas besoin d'y aller tous les jours quand même. Disons que ces derniers temps, j'ai l'impression que de me retrouver célibataire m'a redonner un sacré coup de testostérones. Je reste avide de conseils là dessus...
M'ouais...
Vous aviez une vie sexuelle de merde et tu as utilisé le porno pour limiter ta frustration sexuelle. C'est pas lui qui est responsable de l'absence de libido de ton ex-compagne!
A mon avis, il faut bien faire la part des choses et, peut-être, ne pas accuser le porno de tous les maux que l'on peut subir... Je ne suis pas sûr qu'en arrivant à glisser une "cartouche" par semaine, comme tu l'as dit si élégamment, tu aurais vraiment amélioré la situation.
C'est sûr que sa vision du sexe était carrément mauvaise, mais peut-être aussi que ton approche mériterait d'être travaillé...
Vous aviez une vie sexuelle de merde et tu as utilisé le porno pour limiter ta frustration sexuelle. C'est pas lui qui est responsable de l'absence de libido de ton ex-compagne!
A mon avis, il faut bien faire la part des choses et, peut-être, ne pas accuser le porno de tous les maux que l'on peut subir... Je ne suis pas sûr qu'en arrivant à glisser une "cartouche" par semaine, comme tu l'as dit si élégamment, tu aurais vraiment amélioré la situation.
C'est sûr que sa vision du sexe était carrément mauvaise, mais peut-être aussi que ton approche mériterait d'être travaillé...
Exactement.Spring a écrit :M'ouais...
Vous aviez une vie sexuelle de merde et tu as utilisé le porno pour limiter ta frustration sexuelle. C'est pas lui qui est responsable de l'absence de libido de ton ex-compagne!
A mon avis, il faut bien faire la part des choses et, peut-être, ne pas accuser le porno de tous les maux que l'on peut subir... Je ne suis pas sûr qu'en arrivant à glisser une "cartouche" par semaine, comme tu l'as dit si élégamment, tu aurais vraiment amélioré la situation.
C'est sûr que sa vision du sexe était carrément mauvaise, mais peut-être aussi que ton approche mériterait d'être travaillé...
Votre problème, ça a été de ne pas être en phase au niveau libido. Crois-moi, si tu étais allé la forcer toutes les semaines (oui parce qu'une fille qui est en couple et ne demande pas, c'est une fille qui n'a pas envie — et il n'y a pas de fierté à retirer du fait que tu aurais pu réussir à l'avoir à l'usure chaque semaine), ça n'aurait probablement pas aidé votre relation amoureuse.
Tu as abusé du porno parce que tu ne baisais pas suffisamment. Le porno n'est pas une des causes de votre relation foireuse, mais bien une conséquence.
Je trouve que beaucoup de mecs se cachent derrière l'addiction au porno pour expliquer pourquoi leur vie sexuelle n'est pas satisfaisante. Je crois que Blusher aurait beaucoup à répondre sur ton cas : tu ne t'es pas demandé si ta frustration venait plutôt de cette idée d'être monogame, qui plus est avec une fille qui visiblement n'avait pas la même libido que toi ?
Blâmer le porno, c'est facile. Moi du porno j'en mate depuis que j'ai 15 ans, à peu près, et ça ne m'a jamais empêchée d'avoir une vie sexuelle satisfaisante. Je ne vois aucun rapport entre le cul et le porno, ce sont deux choses tout à fait différentes pour moi — et en général, plus ma vie sexuelle me plaît, plus j'ai envie de regarder du porno. Comme quoi...
@LuxLisbon
Désolé pour parler joliment, j'utilisais le terme "matter un porno" plutôt que "me masturber devant un porno". Quand un mec dit qu'il matte du porno, il dit implicitement qu'il se masturbe devant un porno ; ceci uniquement dans un contexte où il est seul.
Je connais peu de mecs qui, seuls, sans risque de se faire gauler, ne se masturbent pas après avoir vu du Youporn pendant, disons, 15mn.
Bref, se masturber devant un porno trop souvent, genre tous les jours ou tous les 2 jours (j'en étais pas à ce niveau heureusement) diminue considérablement l'envie pour un mec de faire l'amour, c'est physique (donc difficile à expliquer à une femme). De plus, il ne voit que des filles de rêve et donc trouve sa partenaire "grosse et moche" pour forcer un peu le trait.
Au contraire, je sais que les nanas qui ne sont pas rebutées par le porno (jamais mon ex n'en aurait regardé) sont plutôt excitées par ça.
Donc quand ça se passe mal avec sa compagne, qu'on est avec elle depuis plus de 10 ans et donc moins attiré par elle qu'au "1er jour", alors on ne va plus beaucoup vers elle tout simplement. Le porno fait qu'on a moins envie (physiquement, hormones, toussa) d'aller, au choix :
- lui préparer un diner aux chandelles
- lui susurrer un truc cochon à l'oreille
- d'entreprendre un massage
- la rejoindre sous la douche
...et toutes autres techniques qui permet de lui donner envie, de l'exciter et de finir les 4 jambes en l'air.
Au passage, je ne l'ai donc jamais "forcer" toutes les semaines, vraiment jamais de la vie je n'en serais arriver là. Quand je dis "aller au charbon", etc., je veux simplement dire "se bouger le cul", provoquer les choses, avoir ces approches qui lui donnent envie et font qu'on batifole sous la couette. Ceci dit tu as raisons sur le fait qu'on était peut-être pas en phase niveau libido... ou alors elle considère tout simplement que c'est aux mecs de toujours faire les premiers pas (possible).
Bref...
Malheureusement et j'en suis certain, même si le porno n'est pas le seul responsable, il n'aide pas du tout à retrouver envie "d'aller vers" sa copine et d'avoir des relations sexuelles normales qui sont un des pilliers d'une LTR. Remettez-vous bien le contexte que ça faisait 12 ans qu'on était ensemble, je ne sais pas si vous connaissez ça mais l'amour n'est pas le même une fois passé un certain cap (certains diront 7 ans, d'autres 10, il n'y a pas une barrière chiffrée).
J'avais lu quelque part, qu'il y a une grosse différence entre homme et femme :
- Plus les hommes font l'amour souvent, moins ils ont envie
- Plus les femmes font l'amour souvent, plus elles ont envie (ce n'est pas physique)
On pourra toujours dire "oui mais", je pourrais vous expliquer par A+B que ceci est, dans la règle générale, vrai (je vais pas faire un roman).
Donc pour résumé : si un homme comble son besoin d'orgasme physique (= d'éjaculer pour faire cru) en se masturbant, devant des pornos ou non d'ailleurs (avec c'est tellement plus addictif/facile/excitant ), il a moins envie de faire l'amour et cela n'est pas sans conséquences dans une LTR.
Si une femme au contraire, mattes des pornos, elle en restera à la phase d'excitation. On ne peut pas comparer le plaisir féminin et masculin mais si on veut faire un parallèle : "elle n'aurait pas à priori d'orgasmes qui feraient qu'elle est comblée et n'a plus envie". A partir de là, logiquement, sa libido n'en serait que boostée.
Désolé pour parler joliment, j'utilisais le terme "matter un porno" plutôt que "me masturber devant un porno". Quand un mec dit qu'il matte du porno, il dit implicitement qu'il se masturbe devant un porno ; ceci uniquement dans un contexte où il est seul.
Je connais peu de mecs qui, seuls, sans risque de se faire gauler, ne se masturbent pas après avoir vu du Youporn pendant, disons, 15mn.
Bref, se masturber devant un porno trop souvent, genre tous les jours ou tous les 2 jours (j'en étais pas à ce niveau heureusement) diminue considérablement l'envie pour un mec de faire l'amour, c'est physique (donc difficile à expliquer à une femme). De plus, il ne voit que des filles de rêve et donc trouve sa partenaire "grosse et moche" pour forcer un peu le trait.
Au contraire, je sais que les nanas qui ne sont pas rebutées par le porno (jamais mon ex n'en aurait regardé) sont plutôt excitées par ça.
Donc quand ça se passe mal avec sa compagne, qu'on est avec elle depuis plus de 10 ans et donc moins attiré par elle qu'au "1er jour", alors on ne va plus beaucoup vers elle tout simplement. Le porno fait qu'on a moins envie (physiquement, hormones, toussa) d'aller, au choix :
- lui préparer un diner aux chandelles
- lui susurrer un truc cochon à l'oreille
- d'entreprendre un massage
- la rejoindre sous la douche
...et toutes autres techniques qui permet de lui donner envie, de l'exciter et de finir les 4 jambes en l'air.
Au passage, je ne l'ai donc jamais "forcer" toutes les semaines, vraiment jamais de la vie je n'en serais arriver là. Quand je dis "aller au charbon", etc., je veux simplement dire "se bouger le cul", provoquer les choses, avoir ces approches qui lui donnent envie et font qu'on batifole sous la couette. Ceci dit tu as raisons sur le fait qu'on était peut-être pas en phase niveau libido... ou alors elle considère tout simplement que c'est aux mecs de toujours faire les premiers pas (possible).
Bref...
Malheureusement et j'en suis certain, même si le porno n'est pas le seul responsable, il n'aide pas du tout à retrouver envie "d'aller vers" sa copine et d'avoir des relations sexuelles normales qui sont un des pilliers d'une LTR. Remettez-vous bien le contexte que ça faisait 12 ans qu'on était ensemble, je ne sais pas si vous connaissez ça mais l'amour n'est pas le même une fois passé un certain cap (certains diront 7 ans, d'autres 10, il n'y a pas une barrière chiffrée).
J'avais lu quelque part, qu'il y a une grosse différence entre homme et femme :
- Plus les hommes font l'amour souvent, moins ils ont envie
- Plus les femmes font l'amour souvent, plus elles ont envie (ce n'est pas physique)
On pourra toujours dire "oui mais", je pourrais vous expliquer par A+B que ceci est, dans la règle générale, vrai (je vais pas faire un roman).
Donc pour résumé : si un homme comble son besoin d'orgasme physique (= d'éjaculer pour faire cru) en se masturbant, devant des pornos ou non d'ailleurs (avec c'est tellement plus addictif/facile/excitant ), il a moins envie de faire l'amour et cela n'est pas sans conséquences dans une LTR.
Si une femme au contraire, mattes des pornos, elle en restera à la phase d'excitation. On ne peut pas comparer le plaisir féminin et masculin mais si on veut faire un parallèle : "elle n'aurait pas à priori d'orgasmes qui feraient qu'elle est comblée et n'a plus envie". A partir de là, logiquement, sa libido n'en serait que boostée.
Excuse-moi mais je ne suis pas du tout d'accord.
Déjà, tu crois vraiment que quand je dis que je regarde du porno, ça signifie que je le regarde passivement ? Bien sûr que je me masturbe devant, et que je vais jusqu'à l'orgasme ! On ne peut quand même pas dire que je vais regarder des films porno pour leur qualité cinématographique...
Par ailleurs, tu as l'air bien sûr de toi, quant aux différences entre le plaisir masculin et le plaisir féminin. Je connais pas mal de mecs qui, plus ils baisent, plus ils ont envie de baiser. A ton avis, comment devient-on un séducteur qui couche avec une fille différente tous les deux jours ?... Logiquement l'appétit dudit séducteur devrait être repus rapidement — mais il trouve pourtant l'énergie de continuer à aller draguer et séduire.
Il est évident que la sexualité dans un couple qui est ensemble depuis longtemps n'est pas la même qu'au début. Néanmoins, je trouve étrange de considérer que c'est à toi, et à toi seul, d'aller chercher la relation sexuelle. Si ce n'est jamais ta copine qui initie le rapprochement, c'est bien qu'il y a un déséquilibre dans vos envies respectives... ce qui n'est jamais une bonne chose.
Déjà, tu crois vraiment que quand je dis que je regarde du porno, ça signifie que je le regarde passivement ? Bien sûr que je me masturbe devant, et que je vais jusqu'à l'orgasme ! On ne peut quand même pas dire que je vais regarder des films porno pour leur qualité cinématographique...
Par ailleurs, tu as l'air bien sûr de toi, quant aux différences entre le plaisir masculin et le plaisir féminin. Je connais pas mal de mecs qui, plus ils baisent, plus ils ont envie de baiser. A ton avis, comment devient-on un séducteur qui couche avec une fille différente tous les deux jours ?... Logiquement l'appétit dudit séducteur devrait être repus rapidement — mais il trouve pourtant l'énergie de continuer à aller draguer et séduire.
Il est évident que la sexualité dans un couple qui est ensemble depuis longtemps n'est pas la même qu'au début. Néanmoins, je trouve étrange de considérer que c'est à toi, et à toi seul, d'aller chercher la relation sexuelle. Si ce n'est jamais ta copine qui initie le rapprochement, c'est bien qu'il y a un déséquilibre dans vos envies respectives... ce qui n'est jamais une bonne chose.
Il n'a pas complètement tord là dessus:LuxLisbon a écrit : Par ailleurs, tu as l'air bien sûr de toi, quant aux différences entre le plaisir masculin et le plaisir féminin. Je connais pas mal de mecs qui, plus ils baisent, plus ils ont envie de baiser.
personnellement, mon optimum est de 1 orgasme par jour. Si j'en fais moins, ma libido a tendance à décrocher, je me désintéresse un peu du sexe, et si j'en ai deux par jour, il est fort probable que je serais modérément excité le lendemain.
Si oivlys le faisait une fois tous les deux jours, ça m parait tout à fait convenable pour entretenir sa sexualité, mais peut-être que c'était trop pour lui?
En tout cas, effectivement, leur vie sexuelle aurait du être porté par les deux membres du couple.