Re: Raven : The (poor) Catcher in the Rye
Posté : 21.03.14
Aujourd'hui, j'ai décidé d'aller la voir. Pour qu'on discute.
Je suis arrivé chez elle, et sans tourner autour du pot, elle m'a expliqué qu'elle avait rencontré quelqu'un d'autre, et qu'elle était amoureuse de cet homme, que je connaissais de vue.
Et là, les mots sont sortis de ma bouche, sans que je puisse les contrôler. Et je me suis étonné. J'étais soulagé, heureux. Je lui ai confié avoir passé une année formidable avec elle. Qu'elle a été une lumière dans ma vie, qui m'a poussé à être un homme meilleur.
Elle n'arrêtait pas de se culpabiliser "Tu es loin de tes amis, ton père est absent, ta mère est empêtrée dans ses emmerdes au boulot, et je rajoute encore ça, je suis un monstre".
Plus elle se lamentait, plus j'étais heureux. Sans aucune corrélation aucune, j'ai compris. Que la vie est un long chemin, et que tout ceci est à relativiser.
Elle était étonnée, et étrangement, c'est moi qui a fini par la consoler. Je lui en voulais parce que ces derniers jours, elle était muette, et m'avait laissé dans le flou. Dans un gouffre. Mais désormais, j'étais soulagée.
A un moment, je lui ai dis cette phrase, que je trouve magnifique "C'est fou. Tu me quittes pour un homme dont tu es amoureuse, c'est réciproque, et je suis plus heureux que toi".
Elle pleurait.
On a fait le bilan sur cette année, et sur ce qu'on pensait de l'autre, sans aucune retenue.
Elle m'a dit des choses belles. Que j'étais un clown. Un clown qui rit de tout, original, spécial, presque mystique. Que ma vision du monde était empli d'une pure et belle folie. Que ma logique défiait la logique même.
Et alors qu'on riait de tout ça, elle m'a même dis "Par contre, je tiens à te rassurer, tu as été le meilleur coup que j'ai connu".
En sortant de son petit appartement sombre, la lumière m'a jaillit au visage, enlacé, presque embrassé, comme si c'était une femme, allégorie d'une vie qui n'attend que moi, qui souhaitait mon amour.
Je suis entré, avec les jambes en coton, j'appréhendais. Je suis ressorti heureux. La vie est un long chemin, qui se profile au loin, que je vais parcourir jusqu'au bout.
Il faut relativiser.
C'est l'ultime conseil que j'aimerais donner à tous ces gens, à qui je m'identifierais. Tous ces mecs, un peu paumés, qui ne comprennent pas pourquoi ça ne marche pas avec les filles.
Relativisez.
La vie est un truc gigantesque, et la séduction n'occupe qu'une petite place dans tout ça. Quand vous l'aurez compris, vous séduirez.
Toute cette quête initiatique, depuis 2 ans, depuis mon entrée en Fac vient de franchir une nouvelle étape. Je me sens récompensé de tous ces efforts ; comme si je mettais un nom sur une nouvelle expérience.
Ça y est, je suis un homme capable de sortir le sourire aux lèvres d'une rupture.
Et encore merci à tous ceux qui m'ont soutenu, et je tiens à dire à ceux qui me suivraient sans oser poster un message ici que vous êtes tous les bienvenus.
Accessoirement, Cellar, Tib', Amelia, Smooth, Guillaume, faites gaffe à votre cul, je vais vous chopper, et vous faire sauvagement l'amour si un jour je vous trouve, vous voilà prévenus.
Je suis arrivé chez elle, et sans tourner autour du pot, elle m'a expliqué qu'elle avait rencontré quelqu'un d'autre, et qu'elle était amoureuse de cet homme, que je connaissais de vue.
Et là, les mots sont sortis de ma bouche, sans que je puisse les contrôler. Et je me suis étonné. J'étais soulagé, heureux. Je lui ai confié avoir passé une année formidable avec elle. Qu'elle a été une lumière dans ma vie, qui m'a poussé à être un homme meilleur.
Elle n'arrêtait pas de se culpabiliser "Tu es loin de tes amis, ton père est absent, ta mère est empêtrée dans ses emmerdes au boulot, et je rajoute encore ça, je suis un monstre".
Plus elle se lamentait, plus j'étais heureux. Sans aucune corrélation aucune, j'ai compris. Que la vie est un long chemin, et que tout ceci est à relativiser.
Elle était étonnée, et étrangement, c'est moi qui a fini par la consoler. Je lui en voulais parce que ces derniers jours, elle était muette, et m'avait laissé dans le flou. Dans un gouffre. Mais désormais, j'étais soulagée.
A un moment, je lui ai dis cette phrase, que je trouve magnifique "C'est fou. Tu me quittes pour un homme dont tu es amoureuse, c'est réciproque, et je suis plus heureux que toi".
Elle pleurait.
On a fait le bilan sur cette année, et sur ce qu'on pensait de l'autre, sans aucune retenue.
Elle m'a dit des choses belles. Que j'étais un clown. Un clown qui rit de tout, original, spécial, presque mystique. Que ma vision du monde était empli d'une pure et belle folie. Que ma logique défiait la logique même.
Et alors qu'on riait de tout ça, elle m'a même dis "Par contre, je tiens à te rassurer, tu as été le meilleur coup que j'ai connu".
En sortant de son petit appartement sombre, la lumière m'a jaillit au visage, enlacé, presque embrassé, comme si c'était une femme, allégorie d'une vie qui n'attend que moi, qui souhaitait mon amour.
Je suis entré, avec les jambes en coton, j'appréhendais. Je suis ressorti heureux. La vie est un long chemin, qui se profile au loin, que je vais parcourir jusqu'au bout.
Il faut relativiser.
C'est l'ultime conseil que j'aimerais donner à tous ces gens, à qui je m'identifierais. Tous ces mecs, un peu paumés, qui ne comprennent pas pourquoi ça ne marche pas avec les filles.
Relativisez.
La vie est un truc gigantesque, et la séduction n'occupe qu'une petite place dans tout ça. Quand vous l'aurez compris, vous séduirez.
Toute cette quête initiatique, depuis 2 ans, depuis mon entrée en Fac vient de franchir une nouvelle étape. Je me sens récompensé de tous ces efforts ; comme si je mettais un nom sur une nouvelle expérience.
Ça y est, je suis un homme capable de sortir le sourire aux lèvres d'une rupture.
Et encore merci à tous ceux qui m'ont soutenu, et je tiens à dire à ceux qui me suivraient sans oser poster un message ici que vous êtes tous les bienvenus.
Accessoirement, Cellar, Tib', Amelia, Smooth, Guillaume, faites gaffe à votre cul, je vais vous chopper, et vous faire sauvagement l'amour si un jour je vous trouve, vous voilà prévenus.