FTS

Ces derniers temps, c'ets çà dire une fois toutes les deux/trois semaines, on sort avec cousin Yoshi...

J'ai appelé çà du doux surnom de "soirée grillade". On crame de la vachette, soit par le BL, soit par un simple regard! Un truc de fou...

On est si haut et si visible que:
* au milieu de la foule en boite, le DJ (une connaissance à moi) nous repère juste en jetant un coup d'oeil à la piste.
* on se fait cerner par les filles dès qu'on se place sur la piste.
* les mecs open Yoshi avec la cravate sur la tête.
* on se prend des rafales d'EC en arrivant dans les bars musicaux (bon, ceux là on les as chercher).
* on crame de la vachette juste en les regardant.
* on se fait fournir en clope à l'oeil par toutes les nanas qui passent (technique Wolf imparable).

Dans les divers:
* On se fait toucher le cul aussi (on en touche pas mal non plus)
* on esquive les vols de rugbyman (qui se font expulser d'ailleurs par pack de 5.. ils ont sorti l'équivalent d'une équipe de rugby à XV )
* on rentre gratos dans les boites de nuits sans utiliser les invitations qu'on obtient de la part du patron d'un bar (gaspillage), ...

Dans les trips, choses bizarres qui arrivent que quand je suis avec cousin Yoshi (parce qu'il me met le mojo):

* une 7 me demande de m'asseoir à sa table alors que j'ai a peine lancé un opener des plus bidons. Je refuse. Elle insiste. Je refuse. Elle insiste encore!
* une nana que je ne connais pas m'accoste par la portiere de sa voiture en descendant la vitre à un feu rouge pour me dire "qu'elle ira à la salsa demain soir". Bon, elle s'est aps pointé..ou peut-être que si.. je ne me souvenais pas d'elle.
* La 7 et meilleure danseuse de salsa du coin m'invite à danser en me tirant par les bras. Plus tard, elle me tirera la langue en dansant avec un autre, profitant que dans le mouvement elle fait face à ma table (première fois qu'elle brise la glace comme çà).
* Une 6 en boite me tire hors de mon siege où je m'etais affalé avec cousin Yoshi sur le tabouret d'à coté, juste pour danser et faire connaissance.

Sinon, j'ai une nouvelle cible: une MILF relativement bien entretenue.. Va falloir voir comment je vais la gérer celle-là..

J.W.

M: Salut! J'en ai pour quelques secondes, tu connais pas un after dans le coin? <== opener pourri
E: Non désolé.. Mais assis-toi, tu as un siège derrière toi. (détourne la tête d'un mec avec qui elle parlait).
M: Non, non, je voulais juste savoir si tu connaissais un endroit où sortir après parce que bla blabla..
E: Y'a peut-être machin truc à Machin, mais assis toi, ca me ferait plaisir!
M: bon ok, mais uniquement quelques minutes hein?

Je suis resté toute la soirée!

Jeudi 25 Octobre:

Début de soirée: le flake

M: ca te dis lundi 19h00, même endroit?
E: oui pourquoi pas! Apres tout c'est juste prendre un verre amical

Je ne relevais pas l'allusion et j'ai continuer sur un peu de confort pendant une minute avant de raccrocher! Décidemment, depuis trois mois, c'ets reparti pour une séance totale de flake.

SBN a dit "si vous ne choppez rien pendant plus de trois mois, posez-vous des questions sur votre game".

Et pourtant je m'en suis posé pour obtenir ce RDV qui s'est terminé en flake, au point de pousser plus que d'habitude le confort; confort censé être mon gros points faibles!

Et pourtant, celà n'a pas suffit.. ou trop suffit au point de vouloir me mettre en BFZ! Décidemment, je me demande si j'arriverai un jour à être un homme à femme. Je n'arrive pas à cerner mon problème...

L'attract? Non, j'en ai, et beaucoup plus qu'il n'en faut au point de griller certaines filles rien qu'en les regardant, ou d'attirer les regards dans la rue. L'accoste? Non, ca va tranquille cà. Le CF? peut-être un peu trop intello pour elles, il faudrait limite que je descende au niveau des blagues de "oui-oui" ou bien des histoires du "petit Nicolas" pour qu'elles relancent enfin au lieu de rire comme des bécasses en attendant la prochaine qui egayera leur soirée.

Instinctivement, je sentai le flake. Cette fille, comme beaucoup, ne sait pas ce qu'elle veut! En tout cas, hors de question que je rentre en BFZ, ce serait foutu après. Et puis, j'ai mis deux ans et demi à sortir de BFZ des nanas, c'est pas pour y rerentrer!

La rage au ventre.. je suis sorti.

II - Première partie: karaoké

Deux heures! C'est le temps qui s'est écoulé entre le moment ou j'ai déposé le morceaui et le moment ou je l'ai interprété. Et pendant ce temps-là, toujours les mêmes qui ont du succès auprès des filles: les rugbymans et les fashions. Les autres, on n'existe pas.

Seule compensation, la seule nana qui a de la répartie et qui envoie chier tout les mecs, sauf moi. Elle, soit je la tue, soit je l'épouse. En tout cas, elle a bien égayé la soirée. Mais ..

Qu'est-ce que je me suis fait chier!!!

III - Deuxième partie: Barbecue de vachette

Un sage m'a dit un jour "si la vachette ne vient pas à toi, alors crames la vachette! Celà ne t'apportera pas plus, mais au moins tu t'amuseras".

Plein de haine et de rancoeur misérable, fort d'une remontée de mysoginie naturelle que je tente vainement de contenir depuis que je game, je m'incruste dans un set de 4 filles. Je sens de suite que je n'en saisirai aucune! Et surement pas ma cible que j'ai croisé en soirée il y a deux ans, et qui m'as joyeusement mis en BFZ sans me connaitre.

Pour elles, je ne suis ni fashion, ni rugbyman! Elles n'ont de yeux que pour le serveur qui est les deux à la fois en plus de sa fonction.

Je lance une petite conversation funny light, histoire de désamorcer le minimum de prudence des vachettes pour qu'elles abaissent les cornes (il n'y a que le cursed field pour vous apprendre çà).

Et là, tel le loup se jetant sur ses proies, je mord successivement chaque cible, avec une inflexion CF et un grand sourire. Mais les morsures sont là! Elles rient, mais je sens que j'ai touché juste! Une phrase a chacune a suffit! Je vous les delivres ici.

la premiere:
Elle n'arretait pas de tripoter son portable alors que j'essayai d'égayer leur soirée de merde! Je trouve ca impolie et chiant.

avec toi, c'est plus parles à ma main, c'est parles à mon portable! t'es passionnante comme fille toi

la deuxieme (enchainement direct):

toi tu aimes bien prison breack! Non? c'est desesperates housewifes alors... ha, et grey anatomy aussi? ca m'etonnes pas. C'est toi l'intello du groupe, alors evidenment tu regardes des séries plus intellectuelles

la troisieme (à la suite sans pause):

bon, et toi, je lis dans tes pensées! tu fumes ta clope en te disant quand est-ce qu'on se barre, je me fais chier! T'inquietes, t'es bientot parti

ensuite j'ai cramé ma cible:

tu prends mon numero et tu m'apelles quand tu sors si tu veux! Non? t'as jamais le temps, tu sors jamais? Bah moi pas de probleme, tu sais ca changera rien à ma vie, je m'en fous un peu, c'etait pour toi!

Fin d'une soirée morose qui s'est terminé en apothéose et où j'ai quand même réussi à trouver un peu de fun en renvoyant des vachettes à leurs propres bouses dont elles n'auraient jamais du sortir!

Finalement, un barbecue ca fait toujours du bien..

J.W.

Ca sent la viande grillee jusqu'ici. Tu me passe une entrecote?

Johnattan Wolf a écrit :
Décidemment, je me demande si j'arriverai un jour à être un homme à femme. Je n'arrive pas à cerner mon problème...

En te lisant, on peut commencer par en avoir une idée....: voyons ce qui suit:

Johnattan Wolf a écrit : Le CF? peut-être un peu trop intello pour elles, il faudrait limite que je descende au niveau des blagues de "oui-oui" ou bien des histoires du "petit Nicolas" pour qu'elles relancent enfin au lieu de rire comme des bécasses en attendant la prochaine qui egayera leur soirée.

A première vue, tu ne t'amuses pas. Il n'est pas question de game ici ? Des nanas inconsistantes, on en croise tous les jours, certes... et alors, tant pis, il faut prendre le fun où il est, sinon, c'est clair, 80 % du temps, tu vas te faire chier et par la même occasion, faire chier les nanas. Si il y a bien une chose qu'elles savent lire, c'est l'innergame. Si il y a bien un truc qu'elles savent détecter, c'est les gars chiants

Johnattan Wolf a écrit : Cette fille, comme beaucoup, ne sait pas ce qu'elle veut!

Tu es modérateur sur le forum depuis desormais pas mal de temps, tu games également depuis pas mal de temps. Tu devrais pourtant le savoir et l'avoir intégré comme un état de fait: Une nana en matière de séduction ne sait pas ce qu'elle veut. Contrairement à nous, elle réagit à l'émotionnel, pas au cartésien ou au rationnel. La solution est donc de zapper leurs regards de la chose et d'imposer le tien. Tu t'en fous, si la personne ne sait pas ce qu'elle veut (dans le cas de beaucoup de nanas, de toutes les façons, c'est vite vu) tu le sais toi. Pas besoin de l'approbation de l'autre. Soit elle te suit, soit elle ne te suit pas, la terre ne s'arrêtera pas de tourner pour autant.

Johnattan Wolf a écrit :La rage au ventre.. je suis sorti.

Cela ne m'étonne pas. Les femmes veulent du fun et un gars qui assure, au moins un minimum, pas un type plein de hargne et de rancoeur. Pour ces dernières motivations, autant s'en servir pour aller se taper un jogging, une bonne séance de muscu, se lire l'intégrale de la Pleiade ou des choses comme ça. Cela, il faut le garder à la limite pour grimper dans l'echelle sociale si c'est ton but, tel un boxeur, un lion. Mais pas dans le game. Cela n'a pas vraiment sa place (surtout si le but est l'épanouissement)

Johnattan Wolf a écrit : les rugbymans et les fashions. Les autres, on n'existe pas.

Tu crois que les autres n'existent pas. Tu crois que tu n'existes pas à leurs yeux. Commence donc par changer cette croyance limitante.

Johnattan Wolf a écrit : Qu'est-ce que je me suis fait chier!!!

Et à mon avis, ça c'est vu....

Johnattan Wolf a écrit :Plein de haine et de rancoeur misérable, fort d'une remontée de mysoginie naturelle que je tente vainement de contenir depuis que je game, je m'incruste dans un set de 4 filles. Je sens de suite que je n'en saisirai aucune! Et surement pas ma cible que j'ai croisé en soirée il y a deux ans, et qui m'as joyeusement mis en BFZ sans me connaitre.

Et ça continue, JW, là, c'est un festival.... Tu te rends compte jusqu'où tu vas rechercher: une nana que tu as simplement croisé en soirée il y a deux ans te met "soit disant" en BFZ sans te connaître... tu es sûr de ça, tu l'as cotoyé par après ?

Tu aurais préféré qu'au premier regard elle te sorte: " je veux faire ma vie avec toi, avoir un labrador et t'avoir pour père de mes enfants. Viens, finger close moi sur la table devant les convives ". Bah, sans doute...mais ça, ça n'existe pas et ça n'existera jamais...ou alors, c'est limite pathologique.

Johnattan Wolf a écrit : Pour elles, je ne suis ni fashion, ni rugbyman! Elles n'ont de yeux que pour le serveur qui est les deux à la fois en plus de sa fonction.

Bah, tu nous l'as déjà dit. Donc, le résultat est le même: à pensée limitante correspond des résultats limités. La MM, le C&F, les patterns, tout ça, c'est bien beau... ça ne remplacera jamais la confiance que tu peux avoir en toi même.

J'aurais pu te présenter des types vraiment gringalets, sans grande situation professionnelle qui serraient à mort... simplement eux savaient que les nanas, émotionnellement, restent pour beaucoup d'entre elles à l'état de 'petite fille' : elles recherchent le prince, le père de substitution, (pour les bad boys, ça marche parce que eux n'ont pas peur d'afficher leur paire de c.... Importance du phallus. Mais nous ne sommes pas obligés d'aller vers cette voie là), bref, le gars qui s'assume et qui ne se fait pas destabiliser par un éventuel jugement extérieur. Si elles parviennent à me déstabiliser... et bien, est ce qu'au fond, je ne vais pas me faire marcher sur la gueule par le premier connard venu, par la première tuile venue, dans la vie de tous les jours... Inconsciemment, c'est comme ça qu'elles réagissent.
Il faut accepter le cycle naturel des choses JW. Tu connais les règles, tu sais qu'il faut lutter perpétuellement. Devenir un homme, être un homme, ça fait mal. Mais nous avons encore de la chance, nous vivons dans un pays qui ne connait pas la guerre, la famine, les pogroms, la destruction etc. Etre un homme en occident est plus facile qu'être un homme en Irak... (enfin, du moins, pour l'instant).

Il s'agit ici d'assumer le fait que Dieu (ou la nature, le grand mystère, je n'en sais fichtre rien) nous a affublé d'une paire de c...... entre les jambes, même si aujourd'hui, à travers les médias, la société de consommation ou je ne sais quoi d'autre, on tend à contester cet etat de fait.

Tu es l'Homme, le centre de ton monde, tu construis ta vie, fais de ton existence un truc de claquant, en ayant peut être la rage au coeur si tu y tiens, pour les grands projets... tu n'as besoin de personne pour valider tous tes efforts.
De toutes les façons, personne ne te validera. Tout le monde se fout de toi et de ta vie (et par là même, tout le monde se fout de moi et de la mienne). Te rends tu compte de la chance que tu as ? Tu es LIBRE mon gars. Ils sont bien trop occupés, tous autant qu'ils sont, tous autant que nous sommes, à avoir la tête dans le guidon. Prend de la hauteur, relativise, respire un bon coup.

Si je te dis tout ceci JW, c'est que je t'estime. Je ne pique pas pour casser ou pour humilier, ce n'est pas mon but. Mais à des moments, il faut savoir serrer les dents et avancer. Sans regrets ni remords.

Avec amitié.



[ Edit: Ah, j'oubliais un truc: elles veulent aussi du bon cul. Du fun, c'est cool, mais une fois closée, si on est bon, on les retient aussi avec ça. M'enfin, ça ne rentre pas vraiment dans le débat ]

Cher lechat_meau,

J'ai été heureux de lire ton post qui m'a paru très réconfortant. Je réfléchis encore à ce que tu m'as dit! La vérité de ma situation me parait de plus en plus claire: je suis paumé!

Je ne sais plus ce que je vaux en sarge! Je ne sais plus où je crèche! Sensation bizarre de ne plus savoir qui on est et ce que l'on vaut, surtout au niveau séduction.

C'est comme si j'étais retourné en AFCisme! Je retombe dans des erreurs basiques et primaires. Je n'arrive plus à communiquer le moindre émotionnel.

Et pire: je n'ai plus du tout envie de dépenser de l'énergie pour séduire une fille pendant trois mois et deux ou trois dates pour ne la tirer que pendant une nuit ou une semaine. J'ai envie de dépenser mon énergie ailleurs! En même temps, j'ai envie de me stabiliser émotionellement et sentimentalement parlant.

Dilemne... récurrence?

J.W.

[FR] Rapport personnel de l’invasion du Lasure à Montpellier le 3 Novembre 2007

Résumé des épisodes précédents.
Lassé de combattre sur le cursed Field, le destroyer interstellaire de la sarge avait commencé à douter de lui-même, endommagé gravement par la spirale négative des non résultats et le manque de fun de la zone de combat traversée. L’ordre de mission du haut commandement du Lasure concernant un changement temporaire de zone d’action était l’occasion d’éprouver l’efficience du bâtiment. Ordre était donné de se retrouver a 14h30 à Montpellier, devant la FNAC du Polygone le 3 Novembre 2007.

Dès 08h00 du matin, et malgré une nuit courte dû à une soirée salsa la veille, je me réveillai en pleine forme, plein d’excitation à l’idée de retrouver de vieux compagnons. Cela faisait longtemps que nous ne nous étions pas retrouvés ensemble, nous, les fondateurs du LASURE. Je préparai mon baluchon fébrilement, un truc léger, tel un pèlerin vers une terre vierge. A 9h30, je fermai l’appartement à double tour et prenais la route, direction la gare de Perpignan.
J’arrivai en retard par rapport à mon planning ! Plus que trois minutes me séparaient du départ de mon train et je n’avais pas encore acheté mon billet. La femme du guichet s’affolait déjà sur ses ordinateurs, tandis que serein, j’attendais, empli de certitude que j’aurai ce train : la SNCF est toujours en retard, et j’espérai bien profiter de cette « habitude institutionnelle ». Et c’est effectivement sans réel soucis que je pu monter dans le train en direction de ce que je considérai déjà comme une zone de test par rapport à mon niveau de sarge.
Depuis que mon ex-FF avait rompu les communications sans raisons apparentes, je me posai beaucoup de question sur moi-même encore une fois. Le manque de résultat, de fun, de close sur le Field me minait peu à peu le moral : est-ce que je méritais encore le statut de playeur ? Est-ce que j’avais encore de l’attract ? Pourquoi avais-je l’impression de stagner ? Pourquoi je n’arrivai pas à analyser mes erreurs ? Le changement d’air était pour moi l’occasion de tester mes capacités au niveau de la sarge. Professionnellement, humainement, je savais quelle était ma valeur. Mais la spirale des non résultats dans la sarge ne me permettait pas de juger dans ce domaine qu’est la séduction. En tant qu’ancien AFC, il y a toujours des restes qui traînent hélas ! Mon hypothèse de départ était simple : soit, comme le disait mon second STARS, c’était le Field qui était « à chier », soit c’était moi, soit les deux. De toute façon, cette rencontre allait être l’occasion d’éprouver tout cela.

(à suivre)

I – « Tu connais la théorie mathématique des rencontres à N+7 ? »


L’entrain était là ! Je traversai les wagons du train, à la recherche d’une place sympathique en bonne compagnie. Le premier wagon était plein de gens moroses ; le deuxième idem ! Le troisième était un de ces vieux trucs de la SNCF avec des cabines de 8 personnes, le genre de lieu que j’apprécie particulièrement, car idéal en isolation. La pression est moins forte pour mener un game, et surtout plus facile à accepter pour la fille. Une première inspection du regard pour choisir une cible puis la phrase habituelle : « Salut, je peux m’installer ici ? ».

A – Des maths au temps


Lucille était dans ses cours lorsque je suis rentré. Derrière des vêtements à faire peur au bon goût et qui inciterait Spike à lui faire un relooking gratuit juste par charité d’âme, je devinai néanmoins des formes intéressantes et bien fermes. Dans les trains, ma technique est bien rodée maintenant. Elle est comme une recette de cuisine.
En premier lieu, bien s’installer dans le wagon, si possible en face de la demoiselle pour bien lire son BL. Puis, adoptez un BL en mirroring tout en jouant le voyageur blasé et laissez quelques minutes d’un lourd silence. Puis au moment où la cible commence à peine à oublier votre intrusion dans le wagon pour retourner à son occupation, interrompez ce silence par une phrase quelconque critiquant la SNCF (c’est si facile !). Dans ce cas précis, ce fut : «on a de la chance, il est parti à l’heure ! ». Ce à quoi, elle leva la tête et répondit d’un petit signe.

M : C’est des cours du collège ou du lycée ?
E : de Math spé !
M : Houla ! Une intellectuelle ! Moi perso les mathématiques, j’ai toujours eu un peu de mal ! Je me rappelle mon premier prof de math (blablabla grounding funny)

Pourquoi grounder si tôt ? Pour installer du confort bien sur, mais aussi, étant donné que nous sommes deux étrangers dans un lieu clos, pour l’envelopper dans mes paroles et la faire rentrer dans mon monde. Du reste, j’en profitai pour fermer les portes, pour rendre le lieu plus intime.

Mon analyse de la cible tandis que je lui sortais mon grounding me laissait entrevoir deux obstacles. Le premier était que j’avais affaire à une LSE, tout l’indiquait, et que je devais faire attention à pas la cramer par un surplus de valeur. Le deuxième était de débrancher son cerveau logique, vu que ce genre de fille à un fonctionnement plus cervical que les autres. Je minorai donc ma valeur sur une de ces valeurs (les mathématiques dont elle me parlait avec passion) en me faisant passer pour un cancre scolaire en puissance, et ce, malgré mon passé de lycéen en section S.

Une fois ma routine passée, elle m’expliqua ce qu’elle regardait dans ses feuilles : des boucles récursives infinies comparables à des lignes temporelles. S’en suivi une discussion de screening sur les films qu’elle avait aimé sur ce thème. Par chance, le temps a toujours été un de mes sujets favoris, et je pu sans problème, lui raconter des films qu’elle ne connaissait pas.


B – Du temps aux rencontres :

Une fois que je l’avais bien éloigné de ses feuilles, il me fallait basculer du temps (et de ses équations) aux rencontres.

M : D’ailleurs, en parlant de mathématique, tu connais la théorie des rencontres à N+7 ?
E (surprise) : Euh non, ..
M : C’est une équation de type.. blablabla.. qui subodore .. blablabla.. suivant laquelle .. blablabla…

A ce moment là, je remonte ma valeur, tout doucement.

M : tu te rends compte, ça voudrait dire que toi et moi, on était destiné à se connaître parce que, dans notre entourage, on a forcément quelqu’un de N+1 à N+7 en commun !
E : Possible ! Tu connais qui sur Perpignan ?

Et hop ! Le tour était joué. De là, je sexue la conversation, plutôt maladroitement je dois dire. Je joue en CF, et je tente de déconnecter ou plutôt d’endormir son cerveau logique. Elle me pose beaucoup de question sur moi. A chacune de mes réponses, je fais attention à rajouter un peu plus de valeur.
Deux autres filles rentrent dans le wagon. Cela va me compliquer les choses ! Mais le BL de Lucille reste plutôt ouvert. Une des deux me EC de façon intense. Cela va jouer en ma faveur. J’entame donc une discussion avec cette dernière, rapide, mais de façon a bien montrer à Lucille que je plais aux femmes, que j’ai le contact facile, et qu’elle a intérêt à être plutôt compliante ! La jalousie des femmes est telle que cela marche à tous les coups.

J’oublie souvent dans mes PU de mettre en place un petit jeu funny et qui sexue la conversation. C’est la pensée qui me traverse à ce moment là. De même, mon petit cerveau analyse que, même si l’entrée des deux autres filles a augmenté ma valeur, cela a le désavantage de casser l’ambiance intime du wagon.

Lucille, quand à elle, joue les indifférentes, mais de façon fort maladroite.

C – Des rencontres au SALAPA


Je me tourne vers Lucille quelques minutes plus tard après avoir fini la conversation avec l’autre fille.

M : tiens ! Ca te dis un petit jeu ?
E (ravie de ne plus être ignorée) : oui bien sur !
M : Passes moi une feuille et un stylo !
E : (s’execute)
M : Tiens, installes toi à côté de moi sinon tu verras pas ce que je vais faire !

Et voila Lucille qui se déplace à côté ! Les deux autres filles ne disent rien. Celle avec qui j’ai discuté esquisse un sourire crispé. Et oui, désolé chérie, tu es peut-être plus jolie, mais je n’ai pas pour habitude de changer de cible une fois la partie commencée. C’est une erreur que j’ai faite bien souvent et qui m’a valu pas mal d’échec à mes débuts.

Je commence donc par un cube, puis entame quelques tests de recrutements et enfin termine par un SALAPA pour sexuer. C’est à ce moment là que j’en profite pour passer quelques kinos sur lesquels Lucille ne proteste pas. Tout va bien, tout est sous contrôle.

E : Refais moi en encore ! J’adore ce genre de test.

J’en refais un ou deux, juste assez pour noircir la page, et surtout pour l’enfermer par ma voix dans une bulle intime. Je parle de plus en plus bas, ce qui l’oblige à se rapprocher encore plus. Je passe quelques lines pour faire monter la BT maintenant que son cerveau logique est déconnecté.

D – Du SALAPA au chaperon rouge :

J’ai du le marquer quelque part dans un de mes FR, mais j’adore la comptine du petit chaperon rouge. Curieusement, c’est un des contes qui marche le plus pour induire un état sexuel alors qu’il n’y a rien de sexuel dedans (explicitement parlant). Et pour Lucille, le destin allait me donner un coup de main.

M : Mais tu vas faire quoi à Montpellier ?
E : je vais voir ma grand-mère.
M : Hehe ! Tu as pas oublié d’apporter un pot de beurre et une miche de pain j’espère ?
E : Non, je ne les ai pas pris. On ne sait jamais sur quel grand méchant loup on peut tomber
M : Un grand méchant loup ? Où ça ? (Faisant mine de chercher)
E : (EC lock) Dans les trains, on en rencontre parfois.
M : je ne vois pas du tout de quoi tu parles.

Mon erreur est à ce moment là. J’aurai du la prendre par la main et l’amener dans le couloir pour l’embrasser fougueusement car elle était très open. Mais je n’ai pas osé, ni même penser à le faire. Il est souvent dit dans les conseils que l’on donne qu’il faut oser. Je n’ose pas assez. Je ne prends pas assez de risque. Et la discussion a continuer comme si de rien n’etait jusqu’à Montpellier.

E – Numclose et erreur fatale :

A la sortie du train, elle insiste pour m’accompagner jusqu’à l’arrêt du tram. Là, elle me file son numéro et me dit qu’elle sera libre aux environs de 16h00. Elle insiste pour prendre le mien. Si elle savait seulement que je n’ai plus de portable et qu’il ne me sert que d’agenda. Je fais mine d’ignorer sa question et lui dit que je l’appellerai dans l’après-midi. Je lui propose une date qu’elle accepte.

M : je te remercie de m’avoir accompagné jusqu’ici. Je ne voudrais pas te retenir trop longtemps, tu dois avoir hâte de revoir ta grand-mère.
E : .. Euh oui, je vais y aller. A cet après-midi alors.

C’est beaucoup plus tard dans l’après-midi que je m’apercevrai de l’erreur fatale : mon portable n’avait pas enregistré le numéro ! Tant pis, cela ne devait pas se faire ! Cela m’apprendra à prendre des risques et à oser plus.

(à suivre)

J.W.

Petite apparté:

Dring dring..

- Bonjour, vous êtes bien sur le répondeur de Johnattan Wolf, je ne suis pas là pour le moment, mais laissez moi un message et je vous rappelerai. Salut!

E: Kikou c'est Vanessa! C'est pour te dire que je me suis trouvé un CDI sur Paris et que dans un mois maximum j'aurai mon appartement. Comme ca, si tu veux quitter Perpignan, tu auras plus qu'a monter me rejoindre. J'attends ton coup de fil pour me confirmer. Bisous.

J'adore mes ex!

J.W.

Finalement après l'invasion, j'ai compris que ce n'est pas moi qui déconne mais le field. De plus, je n'ai pas du tout envie de baiser en ce moment. C'est pour celà que j'entame deux opérations:

1 - Opération 1 mois sans sexe: pas de branlette, de film porno, pas de sexe pendant un mois pour rehausser l'envie de baiser.

2 - Opération "je veux mon Kclose": lorsque je sors sarger, j'évites au maximum le numéro de téléphone et essai d'obtenir directement le Kclose.

J.W.

P.S: et un Kclose samedi, un! Par contre c'est clair, je suis une brêle en A3.. pfiouuu la galère..