@Holden Caulfield: Vrais, dans l'ensemble. C'est toujours plus facile, je trouve, de faire preuve de recul vis à vis du récit des autres que de la vie que l'on mène.
Foutre le camps d'ici me tenterais assez, je dois dire. Le soucis est principalement matériel et financier. Tant que j'aurais pas vendu cette putain de baraque et réglé ces foutus problèmes de famille, tout plaquer serais un risque trop gros. Pas envie de me retrouver avec 100k de dette ou autre à 30 piges.
Là j'arrive gentiment à un tournant, de toutes façons. Je peux pas faire de demande de bourse avant fin mars et je ne sais pas si je tiendrais sans me faire virer du taf d'ici là. Donc je sais pas trop si je pourrais reprendre mes études à temps plein comme prévu ou si je devrais me retrouver un job dans une entreprise offrant si possible de la formation continue. C'est assez difficile de prendre ce genre de décision seul, donc j'ai appelé ma mère, tout à l'heure.
J'ai raccroché car après lui avoir parler 2 minutes du taf, elle a émit le gentil commentaire suivant : Vous êtes tous des tarlouzes dans ta boite.
Ha ok, merci m'man.
Une note plus joyeuse, maintenant. Mon ex, visiblement bien dans ses bottes, m'a envoyé un Sms pour savoir si je voulais venir chez elle ce soir essayer son nouveau sauna.
De son point de vue et la connaissant, c'est une invitation purement innocente. Elle m'a probablement déjà oublié 20 fois dans les bras d'un Apollon.
Maintenant, de mon point de vue à moi qui n'ai pas retouché une femme depuis elle, ça risque d'être tendu, sans mauvais jeux de mots. D'ailleurs, je sais pas quoi répondre à ce foutu message et je sollicite volontiers votre avis...
1. Pour : Je passerais surement un moment sympa avec elle. Il n'est pas impossible que j'essaie de faire quelque chose et que j'obtienne aux moins " un truc " .
2. Contre: Je suis pas hyper à l'aise avec mon corps ces temps, j'sais pas pourquoi. Je devrais marcher 30 minutes. Je risque de me prendre un méchant râteaux.
[ Journal ] Oldboy
De retours du sauna flambant neuf de chez mon ex.
J'ai perdu des litres d'eau, mais pas une goûte de liquide séminal. Et pourtant, ça aurait été simple, je pense.
L'invitation à faire un sauna, même en maillot de bain, me semblait pas anodine. Le fait qu'elle m’accueille soigneusement maquillée non plus.
Alors que j'étais étendu près de cette fille sculpturale à suer comme un porc, discutant de choses banales et parfaitement anodines, je réfléchissais, pour changer.
Je me demandais en fait pourquoi mon maillot de bain restait désespérément plat. Pas une once de frémissement là-dessous et pourtant je la vois à nouveau telle qu'elle est : splendide.
Même si nous n'avons fait que bavarder de choses tout à fait légères, j'ai cru remarquer des signes subtiles de sa part. Quand elle a commencé à essayer de me frotter de la neige dessus, par exemple. Ou lors de sa démonstration de grand-écart. Ou encore, lorsqu'elle m'a montré les nouveaux vêtements affriolants qu'elle met pour la danse. Bref, à mon avis, il m'aurait suffit d'un tout petit geste pour baiser.
Pourtant, rien. J'avais pas du tout envie de baiser, en fait. Même pas vraiment de flirter, ou un petit peu. Maintenant je regrette un peu, je sais pas trop.
J'ai envie de me dire que je n'ai rien fait pour la préserver, pour éviter qu'elle ne retombe dans le piège de mon âme si noire et cruelle, ho ho ho.
En fait, je crois que je suis tellement au point mort, tellement psychologiquement HS qu'il faudrait qu'une meuf me descende le caleçon et me suce la bite pour commencer à éventuellement envisager de me bouger. Et encore.
Elle m'a ramené en voiture et a essayé de titiller ma vielle jalousie, sans succès. Elle avait un peu les larmes aux yeux aussi, perturbée peut-être de m'avoir vu ou tout simplement déçue que moi, j'aie fait semblent de ne rien voir.
Bref, point positif même si elle est probablement pas totalement objective, je parviens encore à donner envie à une HB9, même à torse poil.
J'ai perdu des litres d'eau, mais pas une goûte de liquide séminal. Et pourtant, ça aurait été simple, je pense.
L'invitation à faire un sauna, même en maillot de bain, me semblait pas anodine. Le fait qu'elle m’accueille soigneusement maquillée non plus.
Alors que j'étais étendu près de cette fille sculpturale à suer comme un porc, discutant de choses banales et parfaitement anodines, je réfléchissais, pour changer.
Je me demandais en fait pourquoi mon maillot de bain restait désespérément plat. Pas une once de frémissement là-dessous et pourtant je la vois à nouveau telle qu'elle est : splendide.
Même si nous n'avons fait que bavarder de choses tout à fait légères, j'ai cru remarquer des signes subtiles de sa part. Quand elle a commencé à essayer de me frotter de la neige dessus, par exemple. Ou lors de sa démonstration de grand-écart. Ou encore, lorsqu'elle m'a montré les nouveaux vêtements affriolants qu'elle met pour la danse. Bref, à mon avis, il m'aurait suffit d'un tout petit geste pour baiser.
Pourtant, rien. J'avais pas du tout envie de baiser, en fait. Même pas vraiment de flirter, ou un petit peu. Maintenant je regrette un peu, je sais pas trop.
J'ai envie de me dire que je n'ai rien fait pour la préserver, pour éviter qu'elle ne retombe dans le piège de mon âme si noire et cruelle, ho ho ho.
En fait, je crois que je suis tellement au point mort, tellement psychologiquement HS qu'il faudrait qu'une meuf me descende le caleçon et me suce la bite pour commencer à éventuellement envisager de me bouger. Et encore.
Elle m'a ramené en voiture et a essayé de titiller ma vielle jalousie, sans succès. Elle avait un peu les larmes aux yeux aussi, perturbée peut-être de m'avoir vu ou tout simplement déçue que moi, j'aie fait semblent de ne rien voir.
Bref, point positif même si elle est probablement pas totalement objective, je parviens encore à donner envie à une HB9, même à torse poil.
Pour chaque bonasse, il y a un homme lassé de la baiserOldboy a écrit : Je me demandais en fait pourquoi mon maillot de bain restait désespérément plat. Pas une once de frémissement là-dessous et pourtant je la vois à nouveau telle qu'elle est : splendide.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] C'est pas faux le 05.02.12, 21h26 par Bazz
- [0] Like ! le 06.02.12, 21h21 par swordko
Je reviens sur ma semaine, plutôt vite niveau sarge, mais pas totalement, pour une fois.
Je sais plus quel jour, j'ai numclose une inconnue à un arrêt de bus. J'attendais un pote dans le froid, je me suis pointé vers la nana, j'ai raconté de la merde à propos de la météo et j'ai pris son numéro. Pas très excitant, la nana non plus, d'ailleurs. J'ai effacé le numéro direct, j'aurais pas du, j'ai pas un cercle social assez conséquent pour faire le difficile.
Mercredi soir, ma pote de " soirée " que j'appel Wing dans ce journal est venue chez moi. On s'est un peu saoulé la gueule, surtout elle. On a discuté, dansé un brin dans l'appart, c'était cool. Elle m'a confié qu'elle avait " de la peine à me cerner " et qu'elle était " pas assez bien pour moi " je sais pas trop pourquoi. J'avais un peu envie de m'arracher la tête et de me la fourrer dans le cul, sur le moment.
J'ai alors voulu tester mon formidable pouvoir d'attraction et je me suis arrêté juste avant le kissclose. Elle me plait pas trop et puis je veux éviter de prendre le moindre risque avec plus ou moins la seule personne que je connais qui sors volontiers en boite hors de ma ville de merde.
Sinon, j'ai toujours un peu l'impression d'être dans le brouillards, mon humeur est plate. C'est assez cool car aux moins je n'ai pas d'accès de colère ou de dépression. Et puis je suis en train d'exploser mes objectifs au taf, c'est bien, ils devront trouver un autre prétexte pour me vider si je continue.
J'ai continué à réfléchir à ce que je suis, ce que les autres perçoivent et ou je veux aller.
Là, sur le coup, je me rends compte que mon appart est à mon image : Froid, plutôt vide, impersonnel. Comme mon profil facebook d'ailleurs, ou j'ai viré toutes les photos.
L'introspection et FTS c'est probablement plus lent est moins efficace qu'une consultation, mais c'est moins cher.
J'ai relu tout mon journal. D'abord la rupture, puis l'envie de chopper, les " one itis " sur F et mortitia, le problème du job, de la ville et finalement du cercle social.
Mais en fait, c'est pas la ville le problème. Ni le job. C'est pas la faute de mes amis ( et je bénis leur patience envers moi ). En fait, je suis la seule et unique cause de tout ça.
Une période délicate dans mon adolescence m'a forgé une carapace tellement lourde qu'elle a fini par s'intégrer entièrement à l'homme que je suis devenu. A être une des dominantes de ma personnalité. Je suis devenu ce type froid, emotionellement instable, tantôt exubérant, tantôt morne. Un coup rigolard, un coup violent. Extrêmement prompt à juger l'autre, à le condamner.
Et je m'étonne d'avoir un cercle social restreint? Si je tire la gueule, si je critique, si je menace, comment pourrais-je fédérer les gens autours de moi? C'est ridicule.
Je dois aller vers l'autre et ne plus partir du principe qu'il doit obligatoirement allez vers moi, le Roi du monde. Je dois apprendre à parfois avoir un mot gentil, à la place d'une vanne bien placée.
Je dois m'ouvrir d'avantage à l'autre, m'intéresser à lui. Et surtout, rester léger. Laisser tomber ce masque mortuaire, ouvrir peu à peu cette coquille étrange qui me pare depuis plus de 10 ans.
Et ce faisant, garder mes couilles, cette espèce de force de caractère qui participe vraisemblablement au fait qu'a partir du moment ou les gens deviennent intimes, ils le restent et me sont fidèles.
Je crois être sur le bon chemin, niveau réflexion. Je dois pas être loin, en tout cas, d'avoir trouvé un début de solution à mes problèmes.
Place à l'action. Ca commence... toute de suite.
Je sais plus quel jour, j'ai numclose une inconnue à un arrêt de bus. J'attendais un pote dans le froid, je me suis pointé vers la nana, j'ai raconté de la merde à propos de la météo et j'ai pris son numéro. Pas très excitant, la nana non plus, d'ailleurs. J'ai effacé le numéro direct, j'aurais pas du, j'ai pas un cercle social assez conséquent pour faire le difficile.
Mercredi soir, ma pote de " soirée " que j'appel Wing dans ce journal est venue chez moi. On s'est un peu saoulé la gueule, surtout elle. On a discuté, dansé un brin dans l'appart, c'était cool. Elle m'a confié qu'elle avait " de la peine à me cerner " et qu'elle était " pas assez bien pour moi " je sais pas trop pourquoi. J'avais un peu envie de m'arracher la tête et de me la fourrer dans le cul, sur le moment.
J'ai alors voulu tester mon formidable pouvoir d'attraction et je me suis arrêté juste avant le kissclose. Elle me plait pas trop et puis je veux éviter de prendre le moindre risque avec plus ou moins la seule personne que je connais qui sors volontiers en boite hors de ma ville de merde.
Sinon, j'ai toujours un peu l'impression d'être dans le brouillards, mon humeur est plate. C'est assez cool car aux moins je n'ai pas d'accès de colère ou de dépression. Et puis je suis en train d'exploser mes objectifs au taf, c'est bien, ils devront trouver un autre prétexte pour me vider si je continue.
J'ai continué à réfléchir à ce que je suis, ce que les autres perçoivent et ou je veux aller.
Là, sur le coup, je me rends compte que mon appart est à mon image : Froid, plutôt vide, impersonnel. Comme mon profil facebook d'ailleurs, ou j'ai viré toutes les photos.
L'introspection et FTS c'est probablement plus lent est moins efficace qu'une consultation, mais c'est moins cher.
J'ai relu tout mon journal. D'abord la rupture, puis l'envie de chopper, les " one itis " sur F et mortitia, le problème du job, de la ville et finalement du cercle social.
Mais en fait, c'est pas la ville le problème. Ni le job. C'est pas la faute de mes amis ( et je bénis leur patience envers moi ). En fait, je suis la seule et unique cause de tout ça.
Une période délicate dans mon adolescence m'a forgé une carapace tellement lourde qu'elle a fini par s'intégrer entièrement à l'homme que je suis devenu. A être une des dominantes de ma personnalité. Je suis devenu ce type froid, emotionellement instable, tantôt exubérant, tantôt morne. Un coup rigolard, un coup violent. Extrêmement prompt à juger l'autre, à le condamner.
Et je m'étonne d'avoir un cercle social restreint? Si je tire la gueule, si je critique, si je menace, comment pourrais-je fédérer les gens autours de moi? C'est ridicule.
Je dois aller vers l'autre et ne plus partir du principe qu'il doit obligatoirement allez vers moi, le Roi du monde. Je dois apprendre à parfois avoir un mot gentil, à la place d'une vanne bien placée.
Je dois m'ouvrir d'avantage à l'autre, m'intéresser à lui. Et surtout, rester léger. Laisser tomber ce masque mortuaire, ouvrir peu à peu cette coquille étrange qui me pare depuis plus de 10 ans.
Et ce faisant, garder mes couilles, cette espèce de force de caractère qui participe vraisemblablement au fait qu'a partir du moment ou les gens deviennent intimes, ils le restent et me sont fidèles.
Je crois être sur le bon chemin, niveau réflexion. Je dois pas être loin, en tout cas, d'avoir trouvé un début de solution à mes problèmes.
Place à l'action. Ca commence... toute de suite.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Bonne idée le 11.02.12, 21h05 par Bazz
- [0] Bonne idée le 12.02.12, 00h00 par Anhistoryofv
- [0] Yesssss! le 12.02.12, 16h14 par Anerod
J'ai passé une semaine plutôt agréable. D'une humeur légère, j'ai pris plaisir à égayer les journées de mes collègues, répandent une joie de vivre inhabituelle. Cela faisait bien 2 semaines que j'étais dans cet état, positif, avec des nuits de sommeil régulières et réparatrices. En outre, plus d'alcool depuis plusieurs semaine, ou jamais en grande quantité.
Toutefois jeudi je me suis couché à 20h, épuisé sans la moindre raison. Dormis 11h. Et hier, rebelote, endormis à 20h pour me réveiller ce matin à 10h. Et depuis jeudi, mon humeur change doucement, sans motifs aucuns, je sens cette sorte de déprime revenir. J'ai l'impression d'un phénomène d'avantage physique que psychologique, comme quand on choppe un vilain rhume.
J'ai donc consulté le petit calepin que je tiens depuis des lustres sur mon sommeil, afin d'essayer de comprendre mes insomnies. J'ai remarqué un truc qui me fait un peu tiquer : j'ai des cycles. En gros, c'est comme ça : Plusieurs semaines de déprime ou d’euphorie accompagnées d'insomnies lourdes. Puis une phase de calme plat, ou je me sens " normal " et ou j'ai un sommeil standard. Puis, sans raisons, une phase d'hypersomnie aussitôt suivie par un retour à la dépression.
Depuis jeudi donc, je faits tout ce que je peux pour lutter contre cette " vague " de mélancolie. Je pense positif, j'écoute du positif, je faits du positif. Rien à faire, c'est comme vouloir repousser un état grippal par la force de son esprit, je comprends pas. C'est invraisemblable, la déprime c'est un truc psychologique et là j'ai vraiment l'impression que c'est " physique ".
Donc j'ai décidé de me faire violence. De sortir a fond de ma zone de confort afin de voir si ça peu " juguler " la montée d'idées noires. Je me rend ce soir en train à un gros carnaval situé à 2h de chez moi. J'ai jamais été dans la région ou je vais me rendre, je déteste l'ambiance carnaval et je bouge normalement uniquement accompagné de 2 nanas habillées en salopes ( mon radars à embrouille va donc couiner a fond ).
Et cette fois, mon objectif sera clair: Peu-importe ma nervosité ou l'ambiance, je vais open. Et pas qu'une fois. Je vais allez vers les moeufs, je vais parler à des types, je vais être " à donf ". J'hésite même à pousser le truc jusqu'à me déguiser, tiens.
Cette semaine, j'ai aussi parlé un peu à un de mes meilleurs pote ( le type à qui je balance le téléphone dans le train dans ce journal ). Il avait l'air très étonné quand j'ai émis l'idée de me faire suivre par un spécialiste. Il me trouvait juste " torturé " mais pour lui ça faisait un peu partie de ma personnalité de toujours. Il a confirmé que je ne laissais rien paraître. Ca m'a fait un peu de bien, je crois, de lui parler. Il s'est aussi étonné de ma passivité auprès de la gente féminine. Et puis, il a manifesté avec ses mots son envie de changement, de drague, de réduire la distance entre ce qu'il souhaite être et ce qu'il est. Je vais essayer de le mettre gentiment dans l'optique " sarge ".
Toutefois jeudi je me suis couché à 20h, épuisé sans la moindre raison. Dormis 11h. Et hier, rebelote, endormis à 20h pour me réveiller ce matin à 10h. Et depuis jeudi, mon humeur change doucement, sans motifs aucuns, je sens cette sorte de déprime revenir. J'ai l'impression d'un phénomène d'avantage physique que psychologique, comme quand on choppe un vilain rhume.
J'ai donc consulté le petit calepin que je tiens depuis des lustres sur mon sommeil, afin d'essayer de comprendre mes insomnies. J'ai remarqué un truc qui me fait un peu tiquer : j'ai des cycles. En gros, c'est comme ça : Plusieurs semaines de déprime ou d’euphorie accompagnées d'insomnies lourdes. Puis une phase de calme plat, ou je me sens " normal " et ou j'ai un sommeil standard. Puis, sans raisons, une phase d'hypersomnie aussitôt suivie par un retour à la dépression.
Depuis jeudi donc, je faits tout ce que je peux pour lutter contre cette " vague " de mélancolie. Je pense positif, j'écoute du positif, je faits du positif. Rien à faire, c'est comme vouloir repousser un état grippal par la force de son esprit, je comprends pas. C'est invraisemblable, la déprime c'est un truc psychologique et là j'ai vraiment l'impression que c'est " physique ".
Donc j'ai décidé de me faire violence. De sortir a fond de ma zone de confort afin de voir si ça peu " juguler " la montée d'idées noires. Je me rend ce soir en train à un gros carnaval situé à 2h de chez moi. J'ai jamais été dans la région ou je vais me rendre, je déteste l'ambiance carnaval et je bouge normalement uniquement accompagné de 2 nanas habillées en salopes ( mon radars à embrouille va donc couiner a fond ).
Et cette fois, mon objectif sera clair: Peu-importe ma nervosité ou l'ambiance, je vais open. Et pas qu'une fois. Je vais allez vers les moeufs, je vais parler à des types, je vais être " à donf ". J'hésite même à pousser le truc jusqu'à me déguiser, tiens.
Cette semaine, j'ai aussi parlé un peu à un de mes meilleurs pote ( le type à qui je balance le téléphone dans le train dans ce journal ). Il avait l'air très étonné quand j'ai émis l'idée de me faire suivre par un spécialiste. Il me trouvait juste " torturé " mais pour lui ça faisait un peu partie de ma personnalité de toujours. Il a confirmé que je ne laissais rien paraître. Ca m'a fait un peu de bien, je crois, de lui parler. Il s'est aussi étonné de ma passivité auprès de la gente féminine. Et puis, il a manifesté avec ses mots son envie de changement, de drague, de réduire la distance entre ce qu'il souhaite être et ce qu'il est. Je vais essayer de le mettre gentiment dans l'optique " sarge ".
Paf je rentre à l'instant et pas grand chose à raconter. Franchement, 1h30 de train pour cette soirée, m'en serais passé je crois.
Ca partait pourtant pas mal. Grosse ambiance, du monde, des groupes de filles déguisées de manières suggestives, parfois tellement bonnes ( et jeunes ) que la prison en aurait valu la peine.
Avec moi 2 couples que je connais pas, wing et son " ex " ( lolilol ) mortita, un gars et 2 mongols.
M'enfin bon. Les nanas de notre groupe étaient déguisées en cheerleaders avec les pompons et tout. J'ai vu près de nous un groupe de nana déguisées pareilles, alors j'ai improvisé un concours. J'ai pas mal joué avec une petite brune tout à fait à mon gout, avant de lui tourner le dos, désintéressé ( ou castré ) j'sais pas encore trop.
Ensuite, plus moyen de m'amuser, rien à faire, le fun ne venait pas. Donc j'ai entrepris de me saouler, là non plus rien à faire, l'ivresse était au abonnés absents. Frutré de m'être bu pour 50 balle de whisky cola en vain, je me suis vengé sur de la bouffe chinoise. Riche idée, elle devait pas être fraîche la bouffe. Nauséeux toute la soirée sans plus faire un open ni esquisser un sourire qui ne soit pas forcé.
Certes, j'étais hors de ma zone de confort. Ok, j'étais pas très en forme. Oui, ça grouillait de mecs ivres et un peu chahuteurs. Mais tout de même ! Impossible de me sortir le balais du cul, c'était franchement pas marrant .
Un point positif tout de même : Etre sobre et mou permet d'être conscient de ce qui ce passe autours de sois. J'ai remarqué plein de IOI sans toutefois pouvoir discerner si cela venait de moi ou de ma perruque rose (... ). J'ai vu dans les yeux de la nana d'un des couples qui m'accompagnait le mépris le plus féroce lorsqu'ils se posaient sur son homme. L'est dans la merde, lui. J'ai vu la possessivité maladive des 2 mongols qui étaient présents lorsque Mortita me manifestait d'avantage d'intérêt qu'a eux. En revanche, je reste incapable de dire ce qu'il y a dans le regard de Mortitia lorsque je le croise.
Bref, y'avait un bon potentiel, je ne l'ai pas saisis. Un field énorme, festif et bourré, je n'ai pas bougé. Si seulement c'était par manque de burnes, je pourrais m'excuser. C'était par manque d'envie, de fun, par paresse peut-être. Du coup, aucune excuse, je m'inflige une nuit blanche punitive à lire des FR.
Ca partait pourtant pas mal. Grosse ambiance, du monde, des groupes de filles déguisées de manières suggestives, parfois tellement bonnes ( et jeunes ) que la prison en aurait valu la peine.
Avec moi 2 couples que je connais pas, wing et son " ex " ( lolilol ) mortita, un gars et 2 mongols.
M'enfin bon. Les nanas de notre groupe étaient déguisées en cheerleaders avec les pompons et tout. J'ai vu près de nous un groupe de nana déguisées pareilles, alors j'ai improvisé un concours. J'ai pas mal joué avec une petite brune tout à fait à mon gout, avant de lui tourner le dos, désintéressé ( ou castré ) j'sais pas encore trop.
Ensuite, plus moyen de m'amuser, rien à faire, le fun ne venait pas. Donc j'ai entrepris de me saouler, là non plus rien à faire, l'ivresse était au abonnés absents. Frutré de m'être bu pour 50 balle de whisky cola en vain, je me suis vengé sur de la bouffe chinoise. Riche idée, elle devait pas être fraîche la bouffe. Nauséeux toute la soirée sans plus faire un open ni esquisser un sourire qui ne soit pas forcé.
Certes, j'étais hors de ma zone de confort. Ok, j'étais pas très en forme. Oui, ça grouillait de mecs ivres et un peu chahuteurs. Mais tout de même ! Impossible de me sortir le balais du cul, c'était franchement pas marrant .
Un point positif tout de même : Etre sobre et mou permet d'être conscient de ce qui ce passe autours de sois. J'ai remarqué plein de IOI sans toutefois pouvoir discerner si cela venait de moi ou de ma perruque rose (... ). J'ai vu dans les yeux de la nana d'un des couples qui m'accompagnait le mépris le plus féroce lorsqu'ils se posaient sur son homme. L'est dans la merde, lui. J'ai vu la possessivité maladive des 2 mongols qui étaient présents lorsque Mortita me manifestait d'avantage d'intérêt qu'a eux. En revanche, je reste incapable de dire ce qu'il y a dans le regard de Mortitia lorsque je le croise.
Bref, y'avait un bon potentiel, je ne l'ai pas saisis. Un field énorme, festif et bourré, je n'ai pas bougé. Si seulement c'était par manque de burnes, je pourrais m'excuser. C'était par manque d'envie, de fun, par paresse peut-être. Du coup, aucune excuse, je m'inflige une nuit blanche punitive à lire des FR.
Paf je rentre à l'instant et pas grand chose à raconter. Franchement, 1h30 de train pour cette soirée, m'en serais passé je crois.
Ca partait pourtant pas mal. Grosse ambiance, du monde, des groupes de filles déguisées de manières suggestives, parfois tellement bonnes ( et jeunes ) que la prison en aurait valu la peine.
Avec moi 2 couples que je connais pas, wing et son " ex " ( lolilol ) mortita, un gars et 2 mongols.
M'enfin bon. Les nanas de notre groupe étaient déguisées en cheerleaders avec les pompons et tout. J'ai vu près de nous un groupe de nana déguisées pareilles, alors j'ai improvisé un concours. J'ai pas mal joué avec une petite brune tout à fait à mon gout, avant de lui tourner le dos, désintéressé ( ou castré ) j'sais pas encore trop.
Ensuite, plus moyen de m'amuser, rien à faire, le fun ne venait pas. Donc j'ai entrepris de me saouler, là non plus rien à faire, l'ivresse était au abonnés absents. Frutré de m'être bu pour 50 balle de whisky cola en vain, je me suis vengé sur de la bouffe chinoise. Riche idée, elle devait pas être fraîche la bouffe. Nauséeux toute la soirée sans plus faire un open ni esquisser un sourire qui ne soit pas forcé.
Certes, j'étais hors de ma zone de confort. Ok, j'étais pas très en forme. Oui, ça grouillait de mecs ivres et un peu chahuteurs. Mais tout de même ! Impossible de me sortir le balais du cul, c'était franchement pas marrant .
Un point positif tout de même : Etre sobre et mou permet d'être conscient de ce qui ce passe autours de sois. J'ai remarqué plein de IOI sans toutefois pouvoir discerner si cela venait de moi ou de ma perruque rose (... ). J'ai vu dans les yeux de la nana d'un des couples qui m'accompagnait le mépris le plus féroce lorsqu'ils se posaient sur son homme. L'est dans la merde, lui. J'ai vu la possessivité maladive des 2 mongols qui étaient présents lorsque Mortita me manifestait d'avantage d'intérêt qu'a eux. En revanche, je reste incapable de dire ce qu'il y a dans le regard de Mortitia lorsque je le croise.
Bref, y'avait un bon potentiel, je ne l'ai pas saisis. Un field énorme, festif et bourré, je n'ai pas bougé. Si seulement c'était par manque de burnes, je pourrais m'excuser. C'était par manque d'envie, de fun, par paresse peut-être. Du coup, aucune excuse, je m'inflige une nuit blanche punitive à lire des FR.
Ca partait pourtant pas mal. Grosse ambiance, du monde, des groupes de filles déguisées de manières suggestives, parfois tellement bonnes ( et jeunes ) que la prison en aurait valu la peine.
Avec moi 2 couples que je connais pas, wing et son " ex " ( lolilol ) mortita, un gars et 2 mongols.
M'enfin bon. Les nanas de notre groupe étaient déguisées en cheerleaders avec les pompons et tout. J'ai vu près de nous un groupe de nana déguisées pareilles, alors j'ai improvisé un concours. J'ai pas mal joué avec une petite brune tout à fait à mon gout, avant de lui tourner le dos, désintéressé ( ou castré ) j'sais pas encore trop.
Ensuite, plus moyen de m'amuser, rien à faire, le fun ne venait pas. Donc j'ai entrepris de me saouler, là non plus rien à faire, l'ivresse était au abonnés absents. Frutré de m'être bu pour 50 balle de whisky cola en vain, je me suis vengé sur de la bouffe chinoise. Riche idée, elle devait pas être fraîche la bouffe. Nauséeux toute la soirée sans plus faire un open ni esquisser un sourire qui ne soit pas forcé.
Certes, j'étais hors de ma zone de confort. Ok, j'étais pas très en forme. Oui, ça grouillait de mecs ivres et un peu chahuteurs. Mais tout de même ! Impossible de me sortir le balais du cul, c'était franchement pas marrant .
Un point positif tout de même : Etre sobre et mou permet d'être conscient de ce qui ce passe autours de sois. J'ai remarqué plein de IOI sans toutefois pouvoir discerner si cela venait de moi ou de ma perruque rose (... ). J'ai vu dans les yeux de la nana d'un des couples qui m'accompagnait le mépris le plus féroce lorsqu'ils se posaient sur son homme. L'est dans la merde, lui. J'ai vu la possessivité maladive des 2 mongols qui étaient présents lorsque Mortita me manifestait d'avantage d'intérêt qu'a eux. En revanche, je reste incapable de dire ce qu'il y a dans le regard de Mortitia lorsque je le croise.
Bref, y'avait un bon potentiel, je ne l'ai pas saisis. Un field énorme, festif et bourré, je n'ai pas bougé. Si seulement c'était par manque de burnes, je pourrais m'excuser. C'était par manque d'envie, de fun, par paresse peut-être. Du coup, aucune excuse, je m'inflige une nuit blanche punitive à lire des FR.
* Prends un peu de recul ! *
C'est chose faite.
Voilà maintenant quelques semaines que je me suis plus mis minable avec l'alcool. Je bois presque plus.
Faut dire que le week-end passé, j'ai pas mis le né dehors. Pas envie, j'étais paisible. A bouquiner. J'ai du lire environ 5 ou 6 bouquins en 2 semaines, c'est cool.
Je suis rudement zen, ces temps. Au boulot, " never a front " comme ils disent. J'use et j'abuse de mon humour grincent. Je faits des blagues, je déconne, je faits marrer tout le monde. Ca me fait plaisir.
En dehors du taf, je vois peu de monde. Presque personne. J'appel pas les gens, je m'attarde pas sur facebook, j'harcèle pas de messages. Bref, je suis parfaitement détaché. Mais d'avantage du côté peace que du côté sombre, sans savoir exactement pourquoi. Je pense que j'ai pas trop envie de réfléchir à mon avenir pro et que je me réfugie dans les bouquins.
Toutefois
Ce côté " Don't give a fuck " semble avoir d'étranges avantages.
Sur mon lieu de travail, tout d'abord. Je fédère carrément les gens autours de moi, ces temps, avec mes conneries. Mes collègues, déjà proches, se rapprochent d'avantage. Je constate même avec horreur ce qui ressemble à des signes d'intérêt de la pars d'une comparse féminine, mère de famille. Incompréhensible, vu le peu de changement, si ce n'est mon côté " fun ". Et comme prévu dans mon poste précédent, le côté social ouvre des portes. Un de mes collègue a sa femme qui travail à l'attribution des bourses. J'aurais ma réponse avec 2 mois d'avance, vu que je vais lui refiler mon dossier ( à sa demande, quand il a su que je voulais reprendre mes études, j'ai rien demandé ). C'est cool.
Deuxième effet kiss-cool. Vu que la fameuse F ne bosse plus avec moi, je la vois moins. En général, je suis prompt à lui proposer un verre un soir de semaine. Ou à blablater sur facebook. Pas ces temps. J'ai refusé 2 fois d'aller boire un verre.
Résultat, elle m'invite à aller en boite jeudi avec une de ses copines. Bah tiens. Sa copine est fort laide, mais bon, c'est toujours ça. Je vais refuser, je pense.
Toutefois, je dois faire gaffe à ne pas trop me laisser aller dans le détachement au risque d'y perdre les avantages et de ne garder que les mauvais côtés.
C'est chose faite.
Voilà maintenant quelques semaines que je me suis plus mis minable avec l'alcool. Je bois presque plus.
Faut dire que le week-end passé, j'ai pas mis le né dehors. Pas envie, j'étais paisible. A bouquiner. J'ai du lire environ 5 ou 6 bouquins en 2 semaines, c'est cool.
Je suis rudement zen, ces temps. Au boulot, " never a front " comme ils disent. J'use et j'abuse de mon humour grincent. Je faits des blagues, je déconne, je faits marrer tout le monde. Ca me fait plaisir.
En dehors du taf, je vois peu de monde. Presque personne. J'appel pas les gens, je m'attarde pas sur facebook, j'harcèle pas de messages. Bref, je suis parfaitement détaché. Mais d'avantage du côté peace que du côté sombre, sans savoir exactement pourquoi. Je pense que j'ai pas trop envie de réfléchir à mon avenir pro et que je me réfugie dans les bouquins.
Toutefois
Ce côté " Don't give a fuck " semble avoir d'étranges avantages.
Sur mon lieu de travail, tout d'abord. Je fédère carrément les gens autours de moi, ces temps, avec mes conneries. Mes collègues, déjà proches, se rapprochent d'avantage. Je constate même avec horreur ce qui ressemble à des signes d'intérêt de la pars d'une comparse féminine, mère de famille. Incompréhensible, vu le peu de changement, si ce n'est mon côté " fun ". Et comme prévu dans mon poste précédent, le côté social ouvre des portes. Un de mes collègue a sa femme qui travail à l'attribution des bourses. J'aurais ma réponse avec 2 mois d'avance, vu que je vais lui refiler mon dossier ( à sa demande, quand il a su que je voulais reprendre mes études, j'ai rien demandé ). C'est cool.
Deuxième effet kiss-cool. Vu que la fameuse F ne bosse plus avec moi, je la vois moins. En général, je suis prompt à lui proposer un verre un soir de semaine. Ou à blablater sur facebook. Pas ces temps. J'ai refusé 2 fois d'aller boire un verre.
Résultat, elle m'invite à aller en boite jeudi avec une de ses copines. Bah tiens. Sa copine est fort laide, mais bon, c'est toujours ça. Je vais refuser, je pense.
Toutefois, je dois faire gaffe à ne pas trop me laisser aller dans le détachement au risque d'y perdre les avantages et de ne garder que les mauvais côtés.
Ca m'arrive constament. Ca donne presque envie de maudire le connard qui à inventé ce truc parfois mieux que la vraie vie : la littérature. Enfin, d'un autre côté, il suffit d'avoir un peu de nerfs et de se dire STOPJe pense que j'ai pas trop envie de réfléchir à mon avenir pro et que je me réfugie dans les bouquins.
Alors peut-être devrait tu envisager de dire "oui" aux propositions qui te sont faites "d'aller boirre une verre" ?Toutefois, je dois faire gaffe à ne pas trop me laisser aller dans le détachement au risque d'y perdre les avantages et de ne garder que les mauvais côtés.
N.B Je suis bourré. Enfin, en bonne voie. Je me prépare, je me motive, comme ils disent.
Il a fait beau aujourd'hui. J'avais envie de faire un peu de shopping. J'ai envoyé des sms à 3 " amis proches " aucun n'a daigné ne serais-ce que répondre.
Fuck off.
Ce soir, je me refais violence, si je puis dire. Un " pote " de bar ( que je n'ai jamais vu en dehors du bar habituel, à qui j'ai parlé 4-5 fois ) m'a proposé une sortie dans la " grande ville" ( oui, j'use et j'abuse des guillemets ) de la région.
Le type est un de vos compatriotes, un français en expat' dans ma cité dortoirs. Il a 30 piges, donc une approche peu-être différente de celle de mes """""""""""""""""""amis""""""""""""""""""" habituels.
Il chauffe donc ce soir, ramenant plusieurs de ses copines, pour une nuit de débauche, j'espère, dans la Mégapole.
Franchement, j'ai du mal à voir ce qu'on me reproche. Pourquoi les gens ne m'aiment pas, pourquoi je faits toujours mauvaise impression. Putain!
Je peux être sympa, je suis ouvert, j'ai une culture générale largement suffisante pour couvrir une large plage de conversation. Je racontes volontiers de la merde, je peux servir de garde du corps en soirée et je paie généreusement des verres. Mais merde!
J'étais bien naif en début de journal, avec mon envie de séduire. Plus les jours passes, plus je prends conscience de l’empleure du boulot, de l'envergure du problème. Du chemin qu'il me reste à parcourir pour que ma première pensée du matin ne soit plus " et merde, chuis pas mort " à " une belle journée qui s'annonce, remplie d'activités intéressantes " .
Mais je ne reste pas les bras croisés. J'ai mis dans mon sms de ce soir " j'espère que je ne m'impose pas " à mon pote français. Ça ma coûté, putain ça ma coûté. Probablement révélateur de mon caractère.
Allez, je vais pas faire ma pleureuse encore 10 000 ans.
Au boulot, sous la menace, j'ai augmenté par 10 mes objectifs de vente ( mp pour ceux qui souhaitent acheter connaitre mes trucs.
Je vais rencontrer plein de gens nouveaux ce soir.
Je reste pas seul chez moi.
Putain, mais Oldboy, GO!!!
Il a fait beau aujourd'hui. J'avais envie de faire un peu de shopping. J'ai envoyé des sms à 3 " amis proches " aucun n'a daigné ne serais-ce que répondre.
Fuck off.
Ce soir, je me refais violence, si je puis dire. Un " pote " de bar ( que je n'ai jamais vu en dehors du bar habituel, à qui j'ai parlé 4-5 fois ) m'a proposé une sortie dans la " grande ville" ( oui, j'use et j'abuse des guillemets ) de la région.
Le type est un de vos compatriotes, un français en expat' dans ma cité dortoirs. Il a 30 piges, donc une approche peu-être différente de celle de mes """""""""""""""""""amis""""""""""""""""""" habituels.
Il chauffe donc ce soir, ramenant plusieurs de ses copines, pour une nuit de débauche, j'espère, dans la Mégapole.
C'est chose faite. D'ailleurs ça me fait plaisir. Pour la première fois depuis fort longtemps, des années, j'ai envie de faire bonne impression. Je ne serais pas indifférent aux jugements d’autrui. Parce que j'en peux plus, je suis épuisé par mon absence de vie sociale. Je suis las de ces samedi après-midi chez moi à ne rien foutre. Je suis fatigué de ces " amis " qui ne répondent pas à mes messages. Consterné de ces gens pourtant jeunes et célibataires qui se refusent à toute sortie hors de notre misérable ville de plouc. A bout.Alors peut-être devrait tu envisager de dire "oui" aux propositions qui te sont faites "d'aller boirre une verre" ?
Franchement, j'ai du mal à voir ce qu'on me reproche. Pourquoi les gens ne m'aiment pas, pourquoi je faits toujours mauvaise impression. Putain!
Je peux être sympa, je suis ouvert, j'ai une culture générale largement suffisante pour couvrir une large plage de conversation. Je racontes volontiers de la merde, je peux servir de garde du corps en soirée et je paie généreusement des verres. Mais merde!
J'étais bien naif en début de journal, avec mon envie de séduire. Plus les jours passes, plus je prends conscience de l’empleure du boulot, de l'envergure du problème. Du chemin qu'il me reste à parcourir pour que ma première pensée du matin ne soit plus " et merde, chuis pas mort " à " une belle journée qui s'annonce, remplie d'activités intéressantes " .
Mais je ne reste pas les bras croisés. J'ai mis dans mon sms de ce soir " j'espère que je ne m'impose pas " à mon pote français. Ça ma coûté, putain ça ma coûté. Probablement révélateur de mon caractère.
Allez, je vais pas faire ma pleureuse encore 10 000 ans.
Au boulot, sous la menace, j'ai augmenté par 10 mes objectifs de vente ( mp pour ceux qui souhaitent acheter connaitre mes trucs.
Je vais rencontrer plein de gens nouveaux ce soir.
Je reste pas seul chez moi.
Putain, mais Oldboy, GO!!!