Constant 99 a écrit :Et puis, dans la comparaison industriel/fait maison, il y a un gain de qualité qu'on n'a pas nécessairement entre le sexe vanilla et des pratiques différentes.
Bref, la sexualité, c’est comme l’évolution : il y a en haut, la sexualité hétérosexuelle en missionnaire, la plus évoluée, parfaite et proche de Dieu, et on descend au fur et à mesure (avec la levrette par exemple) vers la bête, le macaque, le BDSM étant l’une des sexualités les plus proches de ces derniers (oui, grosse caricature inside, c’est volontaire).
Plus sérieusement, cette vision (que j’ai fortement caricaturé), correspond bien à ce que véhicule le porno. Sauf que le porno, ce n’est pas la sexualité, et ça ne fonctionne pas comme la sexualité. Exemple tout bête :
Luxlisbon a écrit :encore un exemple foireux : quand on connaît Youporn, difficile de revenir aux sites Internet 56k avec trois nanas à poil, non ?
Oh que si, c’est facile ! Fait une cure d’abstinence

.
Dans la réalité, acceptons simplement qu’il existe des sexualités différentes comme des orientations sexuelles différentes. Combat difficile, mais bon.
Mais ceci m’amène au point non abordé dans le topic. Je voulais savoir si les membres de la communauté BDSM s’assumaient facilement (et oui, particulièrement dans le cas des soumis

). Je veux dire non, je ne pense pas qu’un membre se balade avec un badge lumineux, mais je voulais savoir si c’est quelque chose qu’ils confient plus ou moins facilement, et ce qu’ils pensent de l’acceptation sociale de cette pratique.
Je souhaitais également confirmer un doute. Vu la nature même du BDSM, vu la nécessité de connaître et comprendre l’autre, je suppose que cela nécessite tout de même au minimum des rapports plus profonds que ceux que l’on a avec une légère aventure d’un ou deux soirs non ? Ce que je voulais savoir, c’est si il est possible d’avoir ce type de relation sans former un couple (ou au moins sans avoir une relation longue de type FF avec l’autre).