Chapter 8 : Progression en SPU
J’ai commencé mon après midi en courant 8 km dans Paris. Une HB 8/10 marchait près de la Place Vendome, je l’ai abordé en prenant soin de bien respecter les conseils de Olfff : arriver à côté de la miss, s’arrêter à côté d’elle et opener avec énergie. La fille n’était pas intéressée, elle a tracé son chemin. Tant pis pour elle.
Je me décide après mon footing de faire une session SPU. Il est 17h30 et je me dirige vers le Jardin des Tuileries, mon field adoré. J’y vais avec une mentalité qui a évolué par rapport à mes premières sessions d’il y a 2-3 semaines quand je venais d’arriver à Paris. Mon entrainement, ainsi que la rencontre de Smooth et Olfff n’y est pas pour rien. J’aborde plus et j’ai moins peur (ou comment maximiser ses chances de faire une belle rencontre).
Je vois une jolie HB, Sud Américaine (d’après mes estimations) Place de la Concorde. Je l’aborde. C’est une touriste, elle reste un mois à Paris. Je me DHV en parlant Espagnol, elle rigole pas mal. C’est une 7/10, avec une tête pas géniale, mais des fesses de malade. L’interaction se passe bien, elle devait avoir 24/25 ans. Son père arrive à un moment donné. Je me montre très à l’aise en le voyant apparaitre. Je lui sers la main et me présente. Je retourne vers la HB et lui propose de se revoir, ce qui l’a un peu gêné car elle était à côté de son père. Elle m’a mis un râteau, mais j’ai eu le droit à de grands sourires de la part d’elle et son père, et un « Bonne journée ». Ca fait toujours plaisir qu’on me traite avec respect lorsque j’aborde une demoiselle, car je pense que c’est réciproque : je fais toujours très attention d’être courtois et poli avec les miss.
Je vois une HB 7/10, seule, dans le Jardin des Tuileries qui pianote sur son portable :
M : Toi, j’ai l’impression que tu t’ennuies !
E : Ah non, pas du tout !
M : Bonne journée, au revoir
Court comme interaction, mais je ne me prends plus la tête! Il faut aborder et s'en foutre de la réaction!
Je me dirige sur l’endroit un peu sur élevé du Jardin des Tuileries qui donne vue sur Place de la Concorde et j’aborde une autre miss qui pianote sur son portable. Elle m’a l’air d’être belle de profile, sans que j’aie vu sa tête (je l'open plus dans l’optique de continuer mon warm up, que de faire quelque chose avec elle).
M : Toi, j’ai l’impression que tu t’ennuies !
E : Ah non ! Comment s’ennuyer à Paris ?
La je vois qu’elle a au moins 35 ans, et je me mets à rire intérieurement. Elle est pas mal foutue la miss, du genre 7.5/10 !
M : En fait, j’allais étudier un peu (je lui montre un porte document avec des cours), et vu que j’ai envie de repousser l’échéance, je me suis dit que j’allais te parler !
La elle me parle en me vouvoyant alors que je la tutoie.
M : Hey, mais t’es en train de me vouvoyer !
E : Oui, c’est une marque de respect, on ne se connait pas.
M : La langue Française est ainsi faite, qu’une sorte d’ambigüité est érigée lorsqu’il s’agit de tutoyer ou vouvoyer une personne. Personnellement, je tutoie tout le monde, comme ça pas de problème ! Mais si tu tiens à ce que je te vouvoie, alors précise le moi !
E : Oui, je souhaiterais, c’est une marque de respect !
M : Alors, Mademoiselle, ou ….
E : Madame (me coupant la parole)
M : Ah, Madame, je vois. Très intéressant, que faites vous à Paris en ce Dimanche ensoleillé ?
E : Je suis allé à une expo !
On fluff un peu sur son expo
M : Et vous êtes Parisienne ?
E : Non, ex-Parisienne
Je cold-read pour savoir dans quelle ville elle vit
M : Cote d’azur ?
E : Non
M : Anger, Lille?
E : Non
M : Côte Atlantique?
E : Oui
M : Biarritz, Bordeaux, Sable D’olonne, La Rochelle ?
E : Pas encore !
M : Bon je laisse tomber, c’est trop compliqué !
E : Je pourrais être votre mère !
M : Ah non je ne pense pas ! A moins que vous soyez précoce !
E : Vous avez quel âge ?
M : Je ne donne pas mon âge à une personne qui me vouvoie (avec un grand sourire, ce qui l’a faite rire) ! Vous étiez en train d’écrire à votre mari ?
E : Non à mon amant (en rigolant mais c'était une blague, pas la vérité)
M : Ah je commence à être intéressé !
E : Oui, il faut diversifier les points de vue ! (en rigolant)
On continue un peu à discuter
E : Bon, je vais finir d’écrire mon SMS, bonne journée !
M : Bonne journée !
Bon, c’est pas une interaction de fou mais ça a eu le mérite de me faire rire et je me suis fait plaisir en jouant un peu avec la HB (même si je savais que c’était quasi game over). Ca m’a bien échauffé et j’étais paré pour commencer le vrai game.
Allez, 3 râteaux ? Let the game begin !
Je marche un peu dans le Jardin des Tuileries. Je croise pas trop de filles qui m’intéressent. Tout d’un coup, je vois, assise dans l’herbe, une HB 8/10, super bien habillée (petite jupe,…) et avec une très jolie peau (genre petite brunette bronzée) toute seule en train de regarder une carte de Paris. Surement une touriste. Ca me fait chier que ce soit une touriste, mais elle me plait. Allez c’est parti je vais la voir.
M : Tu es en train d’apprendre la carte de Paris par cœur ?
E : (rigole) Non, je lis un livre
Effectivement, elle avait un livre à côté d’elle que j’avais pas vu
M : Ah trop cool ! Je peux m’assoir ici ?
E : Oui, pas de problème !
Elle a un joli accent hispanique.
M : Ah, mais t’es pas Française en fait ! Tu viens d’Amérique du Sud, j’ai l’impression !
E : Oui, du Chili !

Une Sud Américaine, yeahhhhhhhh, comme vous commencez à le savoir, c’est trop mon style de fille
M : Alors, tu fais quoi de beau à Paris ?
E : Je fais un peu de tourisme, ça fait 3 semaines que je suis en Europe, je suis resté 2 semaines et demie à Paris et la moitié d’une semaine à Londres. Je pars demain.
Moi intérieurement : Putain, naaaaaan, faut soit que j’arrête d’aborder des touristes, soit que j’en trouve des qui restent longtemps ici ! Mais allez, je continue, elle me plait
M : Ah trop cool !
Là, je fais de l’ancrage, je lui parle de moi, mes études. Je lui fais des petites devinettes sur moi et elle m’en fait sur elle. Le courant passe bien. Au bout de 20 minutes d’interaction, je me dis qu’il faut que je transforme cette rencontre en instant date. J’avais parlé de mon envie de faire des instant date dans mon journal quelques messages plus haut et l’opportunité se présente. De toute façon, elle s’en va demain, donc c’est soit ça ou rien.
M : Je commence à avoir soif, il fait chaud. Tu veux pas allez dans un café histoire de ce désaltérer ?
E : Oui, il y a un endroit que j’adore près du Louvre.
On va au Café Marly. Un endroit super classe, avec des serveuses stylées. Je me dis, que c’est cool comme endroit, mais perso, j’en ai trop marre de claquer des thunes tous les jours. Je dépense beaucoup en ce moment en bouffe/sorties. Et je gagne qu’un salaire de stagiaire…
On s’installe. Elle se met de sorte à observer le paysage (Pyramide du Louvre). Moi j’ai vue sur elle et sur le mur derrière elle.
E : Ahh j’aime trop la vue ici ! C’est pour ça que j’aime ce café !
M : Ah je comprends pourquoi tu t’es mise de ce côté ! Bon ça va, moi je t’observe toi alors, ça me parait honnête !
Elle choisit de diner, elle prend une coupe de Champagne et une omelette, elle en a pour 30 €. Perso, pour moi c’est hors de question que je claque 30 € dans un instant date. Je prends un iced chocolate. Elle me regarde un peu avec une moue, du genre « C’est quoi ce truc nul que tu prends ? ». Ca m’a un peu énervé en fait.
On continue un peu l’interaction. Ca se passe plutôt bien mais c’est pas excellent comme entente.
Elle m’envoie quand même des IOI : elle me demande où j’habite, me ressort sa carte de Paris. Je lui montre, elle semblait intéressée ! Je lui fais une blague :
M : Attention, maintenant que tu connais où j’habite, j’ai peur que tu me suives et que tu me fasses du mal !
E : Haha, on verra ! Il est possible que ça arrive !
Je lui dis que je dois aller voir mon frère à 20h30. Elle parait déçue. Je me dis que je pourrais annuler avec mon frère et rester avec elle pour essayer le FC. Ca me fait chier de flaker mon frère pour quelque chose d’incertain, je lui dis donc que je dois pas tarder à m’en aller.
Je demande l’addition à la serveuse. La HB demande si on peut payer séparément. La serveuse dit non. Je dis que je paye avec ma CB et que la HB me remboursera après. Elle me tire la gueule, du genre « T’as que ça comme solution à proposer ? ».
Je paye et on s’en va.
E : Franchement, s’il y avait eu mon père, il aurait insisté pour qu’on paye séparément !
Moi dans ma tête : Putain mais j’hallucine. La meuf quoi. Je fais l’effort de payer avec ma CB les 30 € qu’elle a claquées, et elle a que ça à me sortir ! Et moi tentant de calmer un peu :
M : T’inquiète pas, on va trouver un distributeur !
Elle commence à stresser, elle voulait pas qu’on s’éloigne de son arrêt de métro (Louvre). Je lui dis qu’on va marcher un peu pour trouver un distributeur.
E : Tu veux pas aller dans un café et demander où est-ce qu’il y a un distributeur ?
M : Il y a 10 banques au mètre carré dans Paris. Pour te faire plaisir, je vais aller demander, mais en continuant à marcher, on va forcément trouver.
On arrive dans un café.
M : Bonjour, excusez moi de vous déranger, vous savez pas où est-ce qu’il y a un distributeur dans le coin ?
Le serveur me répond, il me fait une petite blague aussi :
Serveur : C’était bien un distributeur de capotes que vous recherchiez ?
M : Non pas vraiment.
Serveur : Je rigole
M : Okay, merci, bonne soirée
On traverse quelques rues et elle me saoule parce que je traverse au rouge. On trouve le distributeur, elle retire son argent, me donne mes 30 € et on se dirige vers sa bouche de métro. Durant ce temps là, je détends un peu l’atmosphère en faisant des petites blagues et elle se remet à rire.
Je l’aide à s’orienter en lui disant quel métro elle doit prendre.
M : J’aimerais bien te revoir avant que tu partes…
E : Oui, mais je sais pas trop comment je vais organiser ma journée demain !
M : T’as pas un numéro ou un truc comme ça ?
E : Je te donne mon e-mail, envoie moi un message.
M : Okay, je t’envoie ça ce soir. Je suis libre demain midi !
E : Okay
On se fait la bise, il y avait comme une tension malsaine. Elle voulait se faire embrasser, mais je n’ai pas senti de fenêtre de tir. J’aurais peut être dû après tout car je n’avais rien à perdre.
M : A demain… Ou à dans un autre vie !
Elle rigole et me fait un signe de la main pour me dire au revoir.
J’ai envoyé l’e-mail tout de suite après avec mon téléphone. Il est minuit 34 et je n’ai aucune réponse. Je ne la recroiserai sûrement jamais…
Je ne me prends pas la tête avec ça. Je commence à avoir l'habitude de trainer avec des HB >= 8/10 et j'aurai d'autres opportunités dans le futur. Le rythme sur lequel je suis commence à porter ses fruits.
Je date Flora Mardi soir (fille de l'Update Lundi 10 Septembre 2012).
Stay tuned