FTS

Dans les débats sur FTS et dans ce qui a conçu l'idée initiale du site, on s'est toujours évertué à dissocier femme et homme en faisant un concept sexuel complètement dichotomique des deux genres, forçant les différences, au lieu de les comparer sur la même échelle, celle humaine de deux être sexuellement différents certes, mais présentant énormément plus de similitudes que de différences dans leurs sensibilités et leurs comportements sociaux.

Ainsi dans ce débat, où l'avis féminin a été multae sollicitum (c'est tendance le latin!) pour apporter du réalisme (et surtout faire décoller le topic qui pourrissait déjà dans les commentaires sur la question du "faux-débat) je constate au final les mêmes conclusions dans les rapports sexuels que ce soit pour l'un ou l'autre, soit des rapports parfois bons parfois moins bons, tantôt orgasmiques, tantôt morts. Parfois, je lis les commentaires féminins en imaginant un mec qui parle et en fait c'est quasiment pareil. Je pense que le fameux "mystère féminin" (concept romantique et rigolo mais aucunement utile à l'analyse factuelle) nous égare plutôt qu'il nous éclaire et qu'il est plus simple de s'en remettre à soi-même pour comprendre en très grande partie les "mystères" de la femme. On est pas si différents, je pense. (A cela près que je ne me verrais jamais simuler en faisant l'amour avec une fille faut vraiment être tordu )

Cela dit et plus sérieusement, je ne comprend pas comment une femme peut en venir à jouer la comédie lors d'un rapport sexuel qui est tout ce qu'il y a de plus instinctivo-primitivo-émotivo-naturel bref non rationnel et non calculé. Voilà une question qui m'intrigue.

Mooner a écrit :Cela dit et plus sérieusement, je ne comprend pas comment une femme peut en venir à jouer la comédie lors d'un rapport sexuel qui est tout ce qu'il y a de plus instinctivo-primitivo-émotivo-naturel bref non rationnel et non calculé. Voilà une question qui m'intrigue.

ça a déjà été dit plus haut mais pour résumer c'est pour l'ambiance et parce que les hommes sont soit vaniteux, soit anxieux. Souvent les deux, parfois l'inverse. (cette fin de phrase ne veut rien dire mais je l'ai piquée à Beigbeder, et je trouve ça troooop classe)

Crapule a écrit :1) vous attendez qu'elle jouisse pour vous lachez vous aussi ?
2) Si vous avez ejaculé avant, vous continuez la stimulation jusqu a ce qu'elle jouisse ?
3) Elle jouie generalement assez rapidement et donc vous continuez en esperant qu'elle jouisse une seconde fois ?
4) aujourd'hui, pas de chance, elle n'est pas vraiment dedans ! ?

Question subsidiaire: comment êtes vous sur qu'elle a jouie ?

Voilà des questions très détaillées; bon je me lance, mais avant tout je précise que je mets des plombes à jouir et que ça fausse un peu la donne.

1) Je fonctionne par "cycles" c'est à dire que je démarre lentement et tendrement, puis j'accélère jusqu'à devenir bestial (selon les affinités et dans la limite des stocks disponibles ) et ensuite je me calme et je redémarre un cycle. Donc la question c'est le choix du moment où je me calme. j'essaie de ressentir où en est ma partenaire mais ça n'a rien d'exact à cause de la difficulté à repérer l'orgasme, qui a été développée plus haut dans le topic. Mais je dirais que ce n'est pas bien grave, si ça ne marche pas sur un cycle ça pourra marcher sur un autre.

2) Un peu si je sens qu'elle y est presque, sinon je lâche l'affaire. De toute façon ça me fait mal, d'autant que vu le temps que je mets, quand je jouis en général je suis complétement cramé!

3) Avec le temps que je mets et mes histoires de cycles le problème ne se pose même pas. Si elle jouit vite on est partis pour surfer sur des orgasmes multiples.

4) Là je suis mal et j'essaye surtout de boucler mon affaire rapidement. Si elle y trouve son compte tant mieux, mais franchement la priorité c'est qu'elle ne s'ennuie pas à mourir. Un mec "endurant" quand ça le fait c'est génial mais quand la fille n'est pas dans des bonnes dispositions c'est l'horreur...

Pour la question subsidiaire j'ai déjà répondu: je ne suis jamais certain de mes observations et si je veux être sûr je demande!

Quand elle a joui elle me repousse pour que j'arrête, ou me le dit, ou ça s'entend, ou je lui demande pour être sûr.

Pour répondre à tes questions ça va dépendre de la fille et de votre relation, toutes les solutions sont possibles. Oui si tu l'as pas faite jouir essaye de continuer de la stimuler (cunni!) mais si ça veut pas ben ça veut pas, tant pis. Mais c'est un peu loser de jouir et de s'arrêter net sans que la nana ait trop pris son pied. ^^

Pareil, si elle jouit rapidement et que toi tu peux encore tenir, autant essayer d'aller chercher un ou plusieurs autres orgasmes.

Mieux une fille est avec son mec, moins elle va jouir au lit. Là franchement... je ne sais quoi dire.
Tu ne crois pas au contraire que se lâcher c'est aussi une question de confiance ?

Absolument, Syd, je suis d'accord avec ce que tu avances.
Je pense que les cris, les manifestations de plaisir réelles (sans simulation donc) se produisent beaucoup plus facilement en présence d'un partenaire régulier, qu'on connait bien, avec qui on se sent bien, et avec qui on arrive à se lâcher.
Etant une fille plutôt discrète, je n'ai jamais été du genre à faire du bruit, mes partenaires d'une nuit pourraient en attester. Il faut dire aussi que les coups d'un soir ne m'ont jamais apporté grand plaisir, peut-être simplement du fait du manque de complicité, de proximité, de connaissance, etc... Mais quoi qu'il en soit, j'ai fait du chemin depuis mes petites aventures sans lendemain, et avec mon partenaire actuel et de plutôt longue date, je peux dire que mes manifestations de plaisir ont sacrément gagné en sonorité, sans que je m'en rende carrément compte, c'est dire! C'est ce qui s'appelle le langage du corps ;)
Donc oui, la confiance, l'aisance, ça a un rôle dans l'expression du plaisir selon moi.

Après.. je ne dis pas que les filles sont toutes comme moi, je pense que certaines sont très expressives car peut-être plus sensibles, plus à fleur de peau, etc...
Mais d'une manière générale, pour les filles, je pense que la relation sexuelle avec un coup d'un soir (genre le mec rencontré en boîte avec qui on a flirté et dont on ne connaît à peu près que le nom) répond à un besoin plutôt superficiel de mécanisme de drague, le besoin de flirter, de voir qu'on plaît, plutôt qu'à un réel manque sexuel ou de plaisir. Dans ce deuxième cas, je pense que les femmes choisiront plutôt un partenaire connu, avec lequel il est déjà établi une certaine complicité et affection, car elles savent qu'elles pourront se laisser aller au plaisir, laisser leur partenaire s'occuper d'elles car elles ont confiance en lui et savent ce dont il est capable.

Je pense que les cas de simulations sont plus fréquents dans les relations du premier type, où on n'éprouve pas forcément d'orgasme mais qu'on a envie de donner des couleurs de réussite à cette rencontre.
Après, comme pour tout, il y a des exceptions, je n'en ai cependant jamais rencontrées pour le moment
Dernièrement, j'ajouterais qu'une femme qui a déjà connu l'orgasme avec d'autres partenaires n'a aucune raison de simuler, car tout ce qu'elle veut c'est revivre les mêmes sensations (qui dirait non au must du must du plaisir ?!) et que donc elle ferait tout pour guider son partenaire dans ce sens.

Et pour conclure, pour tous les hommes qui soupçonnent leur copine de simulation, demandez vous :
- si ça vous dérange, parlez-en avec elle, ce sera le meilleur moyen de comprendre pourquoi elle le fait et si par la même occasion vous débouchez sur la discussion parfois trop tabou ce qu'elle aime VRAIMENT, c'est tout bénéf.
- si ça ne vous dérange pas, et qu'elle ne vous en parle pas, c'est dommage pour elle, mais c'est son choix de laisser les choses perdurer ainsi et vous n'y pouvez pas grand chose.

galatee a écrit :
Le pire orgasme de ma vie : ça a duré, duré, duré, duré ... peut être 30 secondes, mon partenaire est venu en même temps ( enfin il m'a rejointe sur la fin car pour lui ce fût sans doute beaucoup moins long ) et après ça j'étais vraiment DE-FON-CEE ! Ce n'est même pas une méthaphore, j'avais vraiment le cerveau en compote ... J'en pouvais plus, je comprenais plus rien, je me suis effondrée comme une loque.

Bonsoir,

Je ne suis pas un grand "forumeur" mais galatee - sous la perspective de mon expérience - s'est très justement exprimée (dans l'entièreté de son post).

J'ai déjà eu la chance de voir ce genre d'orgasme et le cliché post-coït s'est retrouvé inversé. Elle était étalée sur moi et ronflait comme un bébé et moi je me tournais les pouces, je suis sortit du lit peu de temps après (c'était l'après-midi et on avait passé la journée au lit - ces "nuits/journées" folles des début amoureux). Je ne me lance pas de fleurs, il m'est arrivée la même chose avec mauvaise synchronisation, elle dort avant la (ma) fin .

Je ne suis pas (déjà) médecin mais demandez à votre copine ou faite le vous même, d'ouvrir grand les yeux plus de quelques secondes, juste après l'orgasme -> Hard. (le relâchement musculaire indique l'intensité du "courant du fleuve d'endorphines" après l'orgasme).

Enfin, ce petit post n'apprendra sans doute rien à personne mais n'oublions pas que le sexe (sans ses déviances). Orgasme ou non, reste bénéfique pour la santé et le moral ! Ok, j'allume une lampe de jour et dans un désert mais ce serait dommage de perturber ces bienfaits en se posant des questions qui ne sont pas "si" importante ? Non ? Je sors ?

Belle soirée à vous.