Re: "It's real life but better ?"
Posté : 11.08.14
Sur le premier contact, en IRL c'est bien plus signifiant quand même. Tu vois la personne bouger, sourire, son regard, peut-être même qu'elle te voit aussi, pour moi... y a pas photo.
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Le premier contact est toujours IRL (j'exagère, mais tu vois ce que je veux dire); Tinder c'est vraiment qu'une étape préliminaire, équivalente au coup d'oeil "j'y vais j'y vais pas" quand tu spottes une nana dans le bar ou dans la rue. Avec un peu plus de flairage de cul avant, ok, mais on a déjà eu l'occasion de le souligner, une fois que la nana est en face de toi, ce qui se passe en toi suit une dynamique absolument similaire à une rencontre faite autrement.Venusian a écrit :Sur le premier contact, en IRL c'est bien plus signifiant quand même. Tu vois la personne bouger, sourire, son regard, peut-être même qu'elle te voit aussi, pour moi... y a pas photo.
Tu t’évertues à vouloir préférencer l’un à l’autre quand moi je dis qu’ils sont différents et complémentaire.Venusian a écrit :Sur le premier contact, en IRL c'est bien plus signifiant quand même. Tu vois la personne bouger, sourire, son regard, peut-être même qu'elle te voit aussi, pour moi... y a pas photo.
Marrant qu'un témoignage comme ça soit recevable pour toi, alors que tu balayes ceux des autres parce que trop micro. Mais ok. y'a des trucs pertinents dans cet article, même si je le trouve vraiment "verre à moitié vide" et alarmiste.Venusian a écrit :Perso j'ai déjà expliqué que je croyais pas au fait qu'être "sain d'esprit" n'était pas une barrière contre la perversité de Tinder.
Cf un témoignage d'un esprit sain ayant constaté le caractère addictif de l'appli : http://mregent.com/blog/2013/12/jai-tes ... li-tinder/
Des sources là dessus stp ? ça m'intéresse (vraiment), et j'ai encore vu passer aucune info à ce sujet. Pour moi Tinder n'a pas d'autre modèle éco que la pub (dans l'app) et ils vivent grâce au volume de dingue qu'ils génèrent, mais j'ai peut être loupé une étape.Venusian a écrit :Mais sinon on peut aussi aborder le volet purement business et le modèle économique de Tinder, très pervers et dont la stratégie est assez floue. Si on part du principe qu'on ne peut se loguer que via un profil Facebook et s'interconnecte donc avec les infos qu'on a y a mises, rien que ça perso ça me fait tilter.
Au delà de ça, des annonceurs commencent à insidieusement pénétrer l'application, avec de faux profils profitant de la géolocalisation pour vous mener par magie devant certaines boutiques (une marque de chocolat par exemple, ayant passé contrat avec Tinder pour une stratégie de comm de ce genre).
En fait, avant la rencontre les partenaires potentiels sont plus attirés que s'ils s'étaient rencontrés IRL. Attentes idéalisées. Les gens se dévoilent plus en ligne par tchat qu'ils ne le feraient IRL. Parfait non?Le premier contact est toujours IRL (j'exagère, mais tu vois ce que je veux dire); Tinder c'est vraiment qu'une étape préliminaire, équivalente au coup d'oeil "j'y vais j'y vais pas" quand tu spottes une nana dans le bar ou dans la rue. Avec un peu plus de flairage de cul avant, ok, mais on a déjà eu l'occasion de le souligner, une fois que la nana est en face de toi, ce qui se passe en toi suit une dynamique absolument similaire à une rencontre faite autrement.
Tinder est une app basée essentiellement sur une sélection des "candidats" sur la base d'une sélection de leur photo. Quand un chercheur de Princeton se penche sur le sujet il se rend compte que les impressions que nous formons sur cette base sont tellement malléables que le moindre changement sur une photo fait que nous formons une opinion entièrement différente sur cette personne. Todorov, c'est le nom du chercheur nous apprend (si nous ne le savions déjà) que sur sur la base d'une photo, nous formons une idée de la personnalité de quelqu'un n'a aucune pertinence dans le réel, rien, nada, ziltch, quedalle. Ce qui en soi est un peu problématique quand justement on s'en sert pour choisir des partenaires potentiels.
http://pss.sagepub.com/content/early/20 ... 4.abstract
Faux. Les noyaux gris centraux sont parmi les zones les plus plastiques du cerveau. Et c'est là que sont encodés les engrammes neuronaux qui permettent l'activation du cortex moteur suivant des programmes préétablis (ça et toute une partie dans le tronc cérébral et les étages inférieurs de la moelle épinière, mais on est pas là pour chipoter).Venusian a écrit : Le vélo, la conduite, sont des apprentissages qui deviennent des réflexes et il n'y a pas de plasticité du cerveau les concernant.
Sauf que déjà, l'empathie s'exerce en permanence et pas seulement à l'approche, et ensuite, les neurones miroirs ont beau être plastiques et l'entrainement favoriser certaines identifications, les gnosies du type interprétation d'expression ne peuvent être perdues qu'en mettant des shoots dans le cerveau à coups de barres de fer ou d'impulsions magnétiques ou de drogues.Pour ce qui est de l'empathie, cette fabuleuse capacité de comprendre l'autre dans ce qu'il ressent, ses signes d'intérêt pour faire court, et indispensable à la séduction, il y a indéniablement une plasticité, c'est à dire que c'est comme un muscle : il faut l'entrainer régulièrement.
Vrai.Oh non l'addiction n'est vraiment pas le fait d'un "manque profond". C'est un processus qui s'installe sans aucun autre prérequis et peut toucher tout le monde.
Il peut y avoir des facteurs aggravants, mais essayer de trouver des facteurs externes c'est dangereux car ça insinue que si on est "sain et sans manque profond" on est à l'abri. Ce qui est évidemment faux.
ça c'est assez faux, il y a des personnalités disposées à être addict et ça a des bases neurobiologiques.Pour ce qui est de "l'addiction qui chasse l'autre", c'est faux aussi. On peut très bien être tombé dans le piège de candy crush, et n'en avoir aucun autre.
Il y a des études en neuropsychologie qui sont utilisées c'est vrai pour induire des niveaux de stimulation qui vont accrocher les gens à certains jeux (d'où par exemple une certaine géométrie des échanges dans certains jeux en ligne, des niveaux de mise et des timings utilisés par exemple pour les machines à sous virtuelles ou les niveaux de jeu).Bref, c'est toujours cette croyance sur laquelle les éditeurs de ces applications (et les producteurs de télé-réalité) surfent; selon laquelle seuls les gens qui ont un souci deviennent accros.