Ben oui, ai-je dit le contraire ?@venusian : il me semble qu'on est quand même assez content de la pénicilline et de l'électricité pour ne citer que ceux là mais bon..
Refuser le dictat du travail
Venusian> ce sont à mon sens deux problèmes liés, mais néanmoins différents.
L'automatisation a pour but de s'attaquer au problème de l'emploi de l'homme dans des conditions inhumaines, et à long terme de s'affranchir de la menace immédiate sur la survie (manger).
D'un autre côté, la boulimie de confort si je peux me permettre cette expression doit évidemment être résolue. Mais cette résolution ne s'oppose absolument pas à l'automatisation. Au contraire même, automatiser les tâches permet souvent de réduire l'énergie qu'elles nécessitent. Il n'est pas besoin de climatiser les mines automatiques ou de les alimenter en air respirable. Le pilote automatique peut prendre en compte le rendement du moteur pour conduire d'une façon moins polluante, etc.
En inventions technologiques révolutionnaires, il faut également mentionner le salpêtre, la machine à vapeur, le moteur à explosion, la maîtrise de l'éléctricité et du magnétisme, l'aile d'avion…
…et les semi-conducteurs dont il est question avec l'automatisation.
The_Pop> je ne mentionne qu'un phénomène, la réduction du travail. Son impact sur nos sociétés est très incertain et tu as totalement raison, alors qu'il va y en avoir de moins en moins, une réflexion profonde sur le partage du travail serait une bonne chose.
La disparition totale est une vision long terme, une tendance. Et elle demandera du travail avant d'y parvenir
Mais à terme, même la conception des robots est automatisable. C'est d'ailleurs en partie le cas. Le programme qui pilote le métro 14 à Paris a été écrit par un robot, pas par des humains, jugés trop faillibles pour un logiciel si sensible. Un cas un peu particulier, et restant très marginal, certes.
L'automatisation a pour but de s'attaquer au problème de l'emploi de l'homme dans des conditions inhumaines, et à long terme de s'affranchir de la menace immédiate sur la survie (manger).
D'un autre côté, la boulimie de confort si je peux me permettre cette expression doit évidemment être résolue. Mais cette résolution ne s'oppose absolument pas à l'automatisation. Au contraire même, automatiser les tâches permet souvent de réduire l'énergie qu'elles nécessitent. Il n'est pas besoin de climatiser les mines automatiques ou de les alimenter en air respirable. Le pilote automatique peut prendre en compte le rendement du moteur pour conduire d'une façon moins polluante, etc.
En inventions technologiques révolutionnaires, il faut également mentionner le salpêtre, la machine à vapeur, le moteur à explosion, la maîtrise de l'éléctricité et du magnétisme, l'aile d'avion…
…et les semi-conducteurs dont il est question avec l'automatisation.
The_Pop> je ne mentionne qu'un phénomène, la réduction du travail. Son impact sur nos sociétés est très incertain et tu as totalement raison, alors qu'il va y en avoir de moins en moins, une réflexion profonde sur le partage du travail serait une bonne chose.
La disparition totale est une vision long terme, une tendance. Et elle demandera du travail avant d'y parvenir

Mais à terme, même la conception des robots est automatisable. C'est d'ailleurs en partie le cas. Le programme qui pilote le métro 14 à Paris a été écrit par un robot, pas par des humains, jugés trop faillibles pour un logiciel si sensible. Un cas un peu particulier, et restant très marginal, certes.
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- [+1] Pertinent le 01.09.16, 18h05 par Aristophane
Les machines pour remplacer le travail c'est bien. Le problème vient des gens qui détiennent les machines. Faut arrêté de rêver.
Une poignée de nababs se divisent déjà les plus grosses parts du gateau. Le règne du tout automatisé va augmenté le processus. C'est déjà le cas de mon point de vue.
Je fait un métier manuel qui est lentement remplacé par des bécanes, guess what? Les firmes qui ont le pognons pour investir se comptes sur les doigts de la main et ne laissent plus d'air aux autres petites entreprises.
Investissements, poids des entreprises, gestion des chiffres, c'est tout ce qui va rester pour une poignée de gens à la tête de tout ce bazar. C'est là où est le danger. Google a bouffer le web sans que personnes ne s'en rende compte. Le reste peu suivre tout aussi bien.
Je reste sur ma ligne. La majorité des humains est fait pour bosser et maitriser son espace.
A son rythme, en se respectant mais c'est absolument dangereux de laisser le savoir faire à des machines.
XXXXXX
Le plus drôle dans tout ca c'est que de plus en plus de gens me demande de faire des stages pour apprendre "à l'ancienne" des techniques ancestrales. Apprendre à travailler pour le plaisir en quelque sorte. Quand d'autres sont fascinés par les machines qui bosse pour eux. Deux lifstyles opposé en sommes. Du coup je me demande si ce débat n'a pas atteint la dead line de stérilité. Chacun campant dans sa position.
Une poignée de nababs se divisent déjà les plus grosses parts du gateau. Le règne du tout automatisé va augmenté le processus. C'est déjà le cas de mon point de vue.
Je fait un métier manuel qui est lentement remplacé par des bécanes, guess what? Les firmes qui ont le pognons pour investir se comptes sur les doigts de la main et ne laissent plus d'air aux autres petites entreprises.
Investissements, poids des entreprises, gestion des chiffres, c'est tout ce qui va rester pour une poignée de gens à la tête de tout ce bazar. C'est là où est le danger. Google a bouffer le web sans que personnes ne s'en rende compte. Le reste peu suivre tout aussi bien.
Je reste sur ma ligne. La majorité des humains est fait pour bosser et maitriser son espace.
A son rythme, en se respectant mais c'est absolument dangereux de laisser le savoir faire à des machines.
XXXXXX
Le plus drôle dans tout ca c'est que de plus en plus de gens me demande de faire des stages pour apprendre "à l'ancienne" des techniques ancestrales. Apprendre à travailler pour le plaisir en quelque sorte. Quand d'autres sont fascinés par les machines qui bosse pour eux. Deux lifstyles opposé en sommes. Du coup je me demande si ce débat n'a pas atteint la dead line de stérilité. Chacun campant dans sa position.
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- [+1] Intéressant le 01.09.16, 18h06 par Aristophane
Ce sont des avancées mineures a l'échelle de l'humanité, face a l'invention de l'élevage, de l'agriculture, de la roue, la découverte des céréales (et d'autres). C'est juste ce que je voulais dire par rapport aux progrès technologiques, a relativiser.En inventions technologiques révolutionnaires, il faut également mentionner le salpêtre, la machine à vapeur, le moteur à explosion, la maîtrise de l'éléctricité et du magnétisme, l'aile d'avion…
…et les semi-conducteurs dont il est question avec l'automatisation.
On a tendance a avoir une vision un peu réduite a la révolution industrielle.
La dernière grande avancée technologique reste quand même internet et l'éclatement des distances de communication entre les humains.
Quant a l'automatisation, le remplacement de l'homme par la machine reste a mon sens du fantasme pour l'instant.
Bah le monde de demain idéal mariera a merveille les deux. Un savant mélange de développement raisonné, de retour a quelques fondamentaux, et d'innovation technologique.Le plus drôle dans tout ca c'est que de plus en plus de gens me demande de faire des stages pour apprendre "à l'ancienne" des techniques ancestrales. Apprendre à travailler pour le plaisir en quelque sorte. Quand d'autres sont fascinés par les machines qui bosse pour eux. Deux lifstyles opposé en sommes
Encore une fois, c'est ça ou avons juste quelques générations a vivre. C'est pas un dogme ni un positionnement idéologique, mais une réalité.
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- [+1] Absolument le 01.09.16, 18h06 par Aristophane
Et puis un peu d'histoire nous montre vite que cette problématique du progrès et les "craintes" liées au travail ont déjà été abordées avec les mêmes arguments pendant la révolution industrielle et qu'on y est toujours.
Quand au chômage actuel très haut les causes en sont probablement françaises et nullement liées au progrès
@Venusian : mes excuses alors j'ai du mal comprendre ta phrase sur les progrès. J'y ai lu l'idée selon laquelle on n'avait presque plus fait de progrès intéressants depuis treeeeees longtemps.
Enfin à mon avis, lâchez pas vos outils ou vos jobs tout de suite, au cas où
peut être que la bonne question reste de trouver du plaisir dans le job. Apres tout certains en prennent dans le Trail 
Pour l'inquiétude que vous avez sur le btp, vous inquiétez pas, je pense que mon domaine sera l'un des premiers automatisé, et la pour le moment on a de la marge (beaucoup)
Quand au chômage actuel très haut les causes en sont probablement françaises et nullement liées au progrès

@Venusian : mes excuses alors j'ai du mal comprendre ta phrase sur les progrès. J'y ai lu l'idée selon laquelle on n'avait presque plus fait de progrès intéressants depuis treeeeees longtemps.
Enfin à mon avis, lâchez pas vos outils ou vos jobs tout de suite, au cas où


Pour l'inquiétude que vous avez sur le btp, vous inquiétez pas, je pense que mon domaine sera l'un des premiers automatisé, et la pour le moment on a de la marge (beaucoup)

Pas inintéressants, mais juste a relativiser un poil a l'échelle de l'humanité ;)@Venusian : mes excuses alors j'ai du mal comprendre ta phrase sur les progrès. J'y ai lu l'idée selon laquelle on n'avait presque plus fait de progrès intéressants depuis treeeeees longtemps
Face a l'invention de l'écriture, par exemple...
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- [0] J'allais le dire le 01.09.16, 19h18 par Rickhunter
(Le salpêtre a provoqué à lui tout seul la plus violente rencontre de l'histoire de l'humanité. Même s'il n'est pas la cause du plus grand nombre de décès, il est l'avantage décisif qui a permis aux européens leur avancée foudroyante en Amérique - il a également mis fin aux invasions de cavaliers, permettant l'instauration d'un climat prospère au développement culturel et scientifique).
L'internet est une construction qui n'a été rendue possible que par la maîtrise de électromagnétisme d'une part, des semi-conducteurs d'autre part, puis d'une astucieuse combinaison des deux domaines au travers d'une maîtrise des procédés industriels, elle-même nécessaire à la fabrication de masse qui a fait de l'internet une réalité universelle et non pas un outil universitaire.
On ne peut pas sortir un élément de l'avancée des sciences ou techniques, c'est un long empilement de choses qui sont les conséquences les unes des autres. C'est d'ailleurs l'objet de l'histoire du cheval et des fusées (lire la seconde moitié surtout, à partir de « C’est ainsi que les deux réservoirs… »).
Quant au remplacement de l'homme par la machine, c'est une réalité vieille d'un siècle et à laquelle on peine à se faire, mais une relecture des Raisins de la Colère est un bon retour sur la manière dont l'arrivée des tracteurs a remplacé plusieurs millions de petits fermiers par un petit nombre d'agriculteurs mécanisés.
Les statistiques de production d'automobiles sont un autre exemple frappant, le nombre de véhicules sortant chaque année des usines ayant atteint des proportions délirantes alors que cette industrie emploie relativement de moins en moins de monde.
La robotisation a permis de remplacer une grande partie du labeur physique par des sources d'énergie externes. L'automatisation vient simplement suppléer la robotisation, en permettant de déporter puis déléguer également les processus de décision. Les plus simples d'abord, puis progressivement de plus en plus complexes.
Dire au revoir au travail, et retrouver un métier.
Retrouver le goût de la chose bien faite, à la place de la rentabilité.
L'internet est une construction qui n'a été rendue possible que par la maîtrise de électromagnétisme d'une part, des semi-conducteurs d'autre part, puis d'une astucieuse combinaison des deux domaines au travers d'une maîtrise des procédés industriels, elle-même nécessaire à la fabrication de masse qui a fait de l'internet une réalité universelle et non pas un outil universitaire.
On ne peut pas sortir un élément de l'avancée des sciences ou techniques, c'est un long empilement de choses qui sont les conséquences les unes des autres. C'est d'ailleurs l'objet de l'histoire du cheval et des fusées (lire la seconde moitié surtout, à partir de « C’est ainsi que les deux réservoirs… »).
Quant au remplacement de l'homme par la machine, c'est une réalité vieille d'un siècle et à laquelle on peine à se faire, mais une relecture des Raisins de la Colère est un bon retour sur la manière dont l'arrivée des tracteurs a remplacé plusieurs millions de petits fermiers par un petit nombre d'agriculteurs mécanisés.
Les statistiques de production d'automobiles sont un autre exemple frappant, le nombre de véhicules sortant chaque année des usines ayant atteint des proportions délirantes alors que cette industrie emploie relativement de moins en moins de monde.
La robotisation a permis de remplacer une grande partie du labeur physique par des sources d'énergie externes. L'automatisation vient simplement suppléer la robotisation, en permettant de déporter puis déléguer également les processus de décision. Les plus simples d'abord, puis progressivement de plus en plus complexes.
À mon sens ce n'est absolument pas opposé. C'est justement la possibilité de s'affranchir des tâches indispensables mais fastidieuses qui est la clé permettant de consacrer son temps à ce qu'on aime réellement faire.Thedaze a écrit :Apprendre à travailler pour le plaisir en quelque sorte. Quand d'autres sont fascinés par les machines qui bosse pour eux. Deux lifstyles opposé en sommes. Du coup je me demande si ce débat n'a pas atteint la dead line de stérilité. Chacun campant dans sa position.
Dire au revoir au travail, et retrouver un métier.
Retrouver le goût de la chose bien faite, à la place de la rentabilité.
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- [+3] Absolument le 01.09.16, 18h49 par Aristophane
Bonsoir à toutes et à tous.
De là à dire que les réponses à apporter sont politiques, avant d'être techniques, il n'y a qu'un pas...
Politique au sens de décisionnel, car il est évident que les responsables politiques laissent de plus en plus la main aux responsables économiques ( multinationales, grandes banques, institutions financières internationales, fonds de pension, etc...), pour ce qui a trait aux orientations choisies.
Quel que soit le sujet.
Qu'une entreprise comme Foxconn ( le plus gros sous-traitant de la planète, dans le domaine de l'électronique) veuille remplacer, à terme, son presque 1.500.000 de travailleurs par des robots, doit évidemment se comprendre dans une logique liée à l'économie capitalisée.
Il y a aussi cette évolution, qui n'en est qu'à ses débuts: la machine fabriquée de façon simplifiée, et de plus en plus autonome, par d'autres machines.
L'IA, les nanotechnologies, les NTIC, etc...
Je pourrais multiplier les exemples à l'envi.
L'opposition à l'automatisation, et aux machines qui la rendent effective, ne date pas d'hier
( cf la révolte des canuts contre l'introduction de métiers à tisser, etc...)
Si la volonté des décisionnaires était de débarrasser l'espèce humaine des activités dangereuses ou harassantes, cela aurait pu déjà se faire en grande partie ( exemple déjà cité d'une mine automatisée).
Je parlais de Jacque Fresco dans un post précédent, qui expose la nécessité et la façon dont l'usage des machines, existantes, changerait radicalement la vie des êtres humains.
Permettant, entre autres, une plus grande expression de la créativité humaine. Cette société, globale dans l'esprit, mais adaptée aux caractéristiques locales bien sûr, est techniquement réalisable dès maintenant, mais tient encore de l'utopie pour beaucoup.
Tout est question de choix: quel avenir voulons-nous? Qui prendra les décisions finalement? Comment partagerons-nous les fruits de tout cela? Dépasserons-nous la logique du court terme et d'une "efficience" plus fantasmée qu'autre chose?
De là à dire que les réponses à apporter sont politiques, avant d'être techniques, il n'y a qu'un pas...
Politique au sens de décisionnel, car il est évident que les responsables politiques laissent de plus en plus la main aux responsables économiques ( multinationales, grandes banques, institutions financières internationales, fonds de pension, etc...), pour ce qui a trait aux orientations choisies.
Quel que soit le sujet.
Qu'une entreprise comme Foxconn ( le plus gros sous-traitant de la planète, dans le domaine de l'électronique) veuille remplacer, à terme, son presque 1.500.000 de travailleurs par des robots, doit évidemment se comprendre dans une logique liée à l'économie capitalisée.
Il y a aussi cette évolution, qui n'en est qu'à ses débuts: la machine fabriquée de façon simplifiée, et de plus en plus autonome, par d'autres machines.
L'IA, les nanotechnologies, les NTIC, etc...
Je pourrais multiplier les exemples à l'envi.
L'opposition à l'automatisation, et aux machines qui la rendent effective, ne date pas d'hier
( cf la révolte des canuts contre l'introduction de métiers à tisser, etc...)
Si la volonté des décisionnaires était de débarrasser l'espèce humaine des activités dangereuses ou harassantes, cela aurait pu déjà se faire en grande partie ( exemple déjà cité d'une mine automatisée).
Je parlais de Jacque Fresco dans un post précédent, qui expose la nécessité et la façon dont l'usage des machines, existantes, changerait radicalement la vie des êtres humains.
Permettant, entre autres, une plus grande expression de la créativité humaine. Cette société, globale dans l'esprit, mais adaptée aux caractéristiques locales bien sûr, est techniquement réalisable dès maintenant, mais tient encore de l'utopie pour beaucoup.
Tout est question de choix: quel avenir voulons-nous? Qui prendra les décisions finalement? Comment partagerons-nous les fruits de tout cela? Dépasserons-nous la logique du court terme et d'une "efficience" plus fantasmée qu'autre chose?
Sur autoroute oui. Sur des routes nationales pourquoi pas. Sur des routes de campagne ou de montagne ça m'étonnerait.ailether a écrit :
- conduite autonome. C'est des millions d'emplois de routiers et de taxis qui vont disparaître. La conduite autonome c'est moins d'accidents, moins de pollution, moins d'encombrements, pas besoin d'une pause toutes les 2h et d'un arrêt pour dormir.
Ce genre d'infrastructure a un coût important. Comment serait-il financé ?
Il faut également en assurer la maintenance. Donc c'est du boulot.
Il y aura surement un chirurgien qui surveillera ce que fait le robot.chirurgie. Cette année 2016 a vu sa première opération chirurgicale réalisée de manière autonome par un robot. Par précaution c'est un porc qui a été opéré, mais ça ne va pas durer. Le robot ne fait pas d'oublis, n'est pas fatigué, ne tremble pas.
Et derrière le robot, il y a des programmeurs, des automaticiens, des révisions régulières, des réparations, donc du boulot.
Le pilote ne conduit plus manuellement, mais il reste tout de même le commandant de bord, supervise l'équipage et s'adapte aux aléas de la météo, de l'appareil ou des passagers.aviation. Les pilotes automatiques ont largement pris le pas sur les pilotes humains. En théorie ces derniers restent présents pour reprendre la main en cas de problème. En pratique, ces reprises de main ont causé davantage d'accidents qu'elles n'en ont évité ces dernières années. La suppression pure et simple des pilotes est d'ailleurs un sujet chaud dans le milieu
En imaginant qu'il n'y ait plus de pilote, il faudrait tout de même des personnes au sol pour superviser et prendre le contrôle de l'appareil en cas de besoin.
Et dans le même temps, la permaculture prend son essor, et s'appuie sur l'association d'espèces végétales, et sur le travail manuel. Tous les terrains ne sont pas accessibles au machines.agriculture. La première ferme 100% automatique va être mise en service au Japon l'année prochaine. Pour l'instant juste des laitues, mais l'élargissement à tous les fruits et légumes n'est qu'une question d'ingénierie.
Ok en zone périurbaine.distribution. La disparition pure et simple des commerces traditionnels avec leurs files d'attente interminables et leurs emplois de caissier(e), chef de rayon et autre jobs passionnants est déjà en marche. La livraison à domicile fait une croissance à deux chiffres depuis plusieurs années, et les véhicules autonomes ne peuvent qu'accentuer le phénomène en faisant baisser le coût de la livraison
Cependant, en centre ville, il y a beaucoup de commerces de proximité. Je fais des courses dans une coopérative. La personne qui fait la caisse est la même que celle qui gère le magasin. Donc pas de dévalorisation du fait de faire la caisse.
Pas de file d'attente.
Il y a des clients également. Il y a donc une demande. Certaines personnes préfèrent faire leurs courses dans un commerce de proximité plutôt qu'un hypermarché ou un drive.
Et il y a beaucoup de métiers, et de services, dont la présence humaine fait partie intégrante :
- L'enseignement
- La restauration
- L'art
- Le spectacle
- L'aide aux personnes agées
- L'accompagnement des malades
- Moniteur sportif
- Guide de haute montagne
- Psychologie
- Garde d'enfants
- etc...
Beaucoup de tâches de travail sont, il est vrai, techniquement automatisables. Cela ne signifie pas pour autant que tout sera automatisé.
Il reste toujours un besoin de présence humaine.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] C'est pas faux le 05.09.16, 13h59 par Aristophane
De toute manière, ne rêvez pas, il y'a des moyens d'autonomisation certes, et prometteurs, mais ça ne va en rien "libérer" du travail.
En fait, les moyens d'automatisation sont entre les mains de ceux qui les créent et surtout de ceux qui ont les moyens de les financer.
On pourrait imaginer un changement de paradigme le jour ou chaque personne, ou l plupart, on un moyen propre et autonome, leur appartenant, d'automatiser leur charge de travail.
Ce ne sera pas le cas avant longtemps. L'automatisation a un coup.
En France, nous sommes souvent surpris par le fait que notre productivité comparé aux nombres d'employés est élevé. En fait, la lecture se fait aussi à un autre niveau: c'est qu'en France nous automatisons beaucoup le travail (pour de multiples raisons, mais le CDI en France est très couteux pour les entreprises comparé à d'autres pays d'Europe similaires, et il n'y a que les entreprises aux Cash important qui peuvent se permettre d'automatiser) et que par comparaisons, il est logique qu'a nombre d'employés égal, la productivité soit supérieure.
Aux USA, vous serez peut être surpris d'apprendre que tout est moins automatisé, l'usage de la main d'oeuvre manuelle (outillée certes, mais pas automatisée) reste la règle dans l'automobile par exemple.
Tout ça pour dire que les modèles de l'automatisation peuvent aussi -et peut être plus réalistement en l'état- conduire à un autre modèle de société: la possibilité pour les gens avec des moyens de se passer de mains d'oeuvre humaine. De sorte qu'un modèle de société possible serait une réduction drastique des métiers dit "peu qualifiés", avec certes une augmentation des métiers techniques et outillés mais rien en comparaison de l'obsolescence possible des dits "peu qualifiés". Autrement dit, une élite de travail et une obsolescence du peu qualifiés.
Tout ça le jour ou il sera plus intéressant en optimisation de faire de l'automatisation plutôt que d'employer des animaux (enfin les humains que nous sommes quoi).
Tout ça bien entendu dans les métiers ou le facteur humain est moins important (donc pas tout ce qui est relationnel, art, créativité, encadrement et des tas d'autres). Je parle bien de production surtout. L'artisanat ne sera pas selon moi tant touché que ça, puisque à terme, on peut imaginer que le "fait par humain" sera comme un espèce de label, dans le cas ou la plupart des outils de productions se voient automatisés; C'est déjà le cas pour les voitures très haut de gamme qui se targuent de leur savoir faire artisanal -a raison-.
Il ne sera automatisé que là ou il sera intéressant (et donc possible d'automatiser), cependant, ce n'est pas forcément une libération pour tout le monde.
En fait, les moyens d'automatisation sont entre les mains de ceux qui les créent et surtout de ceux qui ont les moyens de les financer.
On pourrait imaginer un changement de paradigme le jour ou chaque personne, ou l plupart, on un moyen propre et autonome, leur appartenant, d'automatiser leur charge de travail.
Ce ne sera pas le cas avant longtemps. L'automatisation a un coup.
En France, nous sommes souvent surpris par le fait que notre productivité comparé aux nombres d'employés est élevé. En fait, la lecture se fait aussi à un autre niveau: c'est qu'en France nous automatisons beaucoup le travail (pour de multiples raisons, mais le CDI en France est très couteux pour les entreprises comparé à d'autres pays d'Europe similaires, et il n'y a que les entreprises aux Cash important qui peuvent se permettre d'automatiser) et que par comparaisons, il est logique qu'a nombre d'employés égal, la productivité soit supérieure.
Aux USA, vous serez peut être surpris d'apprendre que tout est moins automatisé, l'usage de la main d'oeuvre manuelle (outillée certes, mais pas automatisée) reste la règle dans l'automobile par exemple.
Tout ça pour dire que les modèles de l'automatisation peuvent aussi -et peut être plus réalistement en l'état- conduire à un autre modèle de société: la possibilité pour les gens avec des moyens de se passer de mains d'oeuvre humaine. De sorte qu'un modèle de société possible serait une réduction drastique des métiers dit "peu qualifiés", avec certes une augmentation des métiers techniques et outillés mais rien en comparaison de l'obsolescence possible des dits "peu qualifiés". Autrement dit, une élite de travail et une obsolescence du peu qualifiés.
Tout ça le jour ou il sera plus intéressant en optimisation de faire de l'automatisation plutôt que d'employer des animaux (enfin les humains que nous sommes quoi).
Tout ça bien entendu dans les métiers ou le facteur humain est moins important (donc pas tout ce qui est relationnel, art, créativité, encadrement et des tas d'autres). Je parle bien de production surtout. L'artisanat ne sera pas selon moi tant touché que ça, puisque à terme, on peut imaginer que le "fait par humain" sera comme un espèce de label, dans le cas ou la plupart des outils de productions se voient automatisés; C'est déjà le cas pour les voitures très haut de gamme qui se targuent de leur savoir faire artisanal -a raison-.
Peu ou pas autant, sinon il n'y aurais aucun intérêt à automatiser tout simplement, automatiser pour plus de cout sans bénéfices, pas d'intérêt. Sauf cas spéciaux, genre faire de la chirurgie sur Mars alors qu'il y pas de chirurgien sur place, ce qui justifie le cout par exemple.Et derrière le robot, il y a des programmeurs, des automaticiens, des révisions régulières, des réparations, donc du boulot.
Il ne sera automatisé que là ou il sera intéressant (et donc possible d'automatiser), cependant, ce n'est pas forcément une libération pour tout le monde.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+2] Très intéressant le 05.09.16, 13h49 par Thedaze
- [+1] A lire le 05.09.16, 14h01 par Aristophane