Re: Ceci n'est pas un carnet de séducteur.
Posté : 14.12.17
Aujourd'hui je suis en repos, il a plu toute la journée, et je me suis retrouvée et retrouve en PLS dans mon lit à me droguer au spasfon (Ô joie d'être femme). Je vais faire trois partie parce que mon écriture a été particulièrement prolifique. A vous de choisir de lire, ou non.
I. Paris, t'aimerai-je?
II. Une nuit non convenue - Soirée avec Jodie.
III. Comportement Non Identifié: Clémentine.
3... 2... 1.... go.
I. Paris, t'aimerai-je?

Je suis montée à Paris il y a peu, pour le boulot. J'y suis déjà allée, à plusieurs moments. Je n'ai jamais été réellement touchée par cette grande ville.
J'ai grandi dans des terres qui résistaient encore un peu, à l'époque, à la mondialisation. Une époque où mon pays n'était pas encore vraiment urbanisé. Ce que je voyais, enfant, comme des terres sauvages. Les miennes. Mon terrain de jeu. J'étais aventurière. Je courrais à moitié nue. Je grimpais aux arbres, aux rochers, je faisais des acrobaties et mes parents n'avaient pas peur que je me tue. Je plongeais dans l'eau translucide, j'observais la flore, la faune avec ébahissement. Ça a apparemment changé depuis que je suis partie. J'ai peur d'y retourner. J'ai peur qu'on ait détruit mes souvenirs.
La première fois que j'ai posé mes pieds en France, c'était ici, à Paris. Mon père -qui venait de France quand il a rencontré ma mère- voulait peut-être nous impressionner, nous convaincre que la France était un beau pays, meilleur que l'ancien, qu'on s'y sentirait bien. En réalité je me sentais comme une indienne dans la ville. Bien sûr, j'étais impressionnée. Je n'avais jamais vu d'immeuble si grand. Jamais vu autant de parcelles de terre créées et organisées par l'Homme, autant de personnes réunies dans un même lieu, autant de bruits de moteurs, autant de cafés, de restaurants, de boutiques, je n'avais jamais vu de métro. Tout était grand, chaotique, effrayant pour moi. Je trouvais cet endroit terne. Il manquait les couleurs qu'avaient mon pays. Les regards des gens se perdaient dans le vide, alors que dans mes souvenirs, on se regardait réellement, on échangeait réellement. Je n'ai pas aimé cette ville, ce pays me faisait peur.
Quand j'y suis retournée, je n'aimais toujours pas ce mouvement incessant, cet anonymat qu'on porte dans cette foule immense, la désagréable façon d'être accueillie, l'irritabilité des gens en voiture. Je préfère encore sa périphérie, plus rude, mais plus réelle. Mais il y avait eu des visites marquantes.
* J'étais allée voir une expo contemporaine avec une amie, au centre Pompidou, j'avais accroché avec le presque anachronisme qui en dégageait, j'étais transportée dans un monde à part.
* J'étais montée avec une nana qui m'avait invitée à une pièce de théâtre sur les champs Élysées. Je n'ai pas aimé la pièce, mais j'ai bien aimé qu'elle glisse sa main entre mes cuisses. Puis dans un restaurant trop cher et distingué pour moi. J'ai tenté d'observer les manières de tout le monde pour ne pas faire trop tâche, c'était un peu ridicule. Je crois n'avoir jamais vu un restaurant où tout le monde posait encore sa serviette sur les jambes ni aucun coude sur la table.
* Je suis aussi allée au Marais (forcément). Pas tant que je le voulais mais une femme (celle qui était en couple, le triangle amoureux) m'y a invitée. On s'était aussi posée au jardin des plantes. J'y ai aimé son temps comme suspendu.
* J'ai également été à un cours d'effeuillage avec ma copine de l'époque, justement en périphérie. Comme une organisation secrète cachée dans la périphérie parisienne que l'on peut penser un poil crade.
Mais je n'ai jamais été touchée par cette ville vraiment. Et puis, à force d'y aller, je me rends compte que je commence à apprécier me promener longuement dans ses rues et me perdre. A être spectatrice. A observer plus attentivement son architecture. A soulever mon regard au dessus de la foule et faire apparaître son inertie. Je ressens comme une envie de découvrir tous ses secrets. Ce qui tient du plastique et du vivant. Je me sens comme Zazie dans le métro. Je me demande si l'habitude ne nous fait pas plus apprécier les choses que les choses en elles-même, en tout cas, je commence à apprécier Paris.
J'ai décidé donc que je découvrirai Paris comme Paris, je t'aime.
"Thomas, listen. Listen. There are times when life calls out for a change. A transition. Like the seasons. Our spring was wonderful, but summer is over now and we missed out on autumn. And now all of a sudden, it's cold, so cold that everything is freezing over. Our love fell asleep, and the snow took it by surprise. But if you fall asleep in the snow, you don't feel death coming. Take care."
D'ailleurs, si vous avez des lieux à conseiller, et re-conseiller, n'hésitez pas.
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II. Une nuit non convenue - Soirée avec Jodie

Si vous vous demandez d'emblée si j'ai fait l'amour avec elle, je ne vous ferai pas attendre : non. Cette nuit n'était pas totalement convenue.
La veille, je n'arrivais pas à dormir, je pensais trop. J'ai peu dormi, peut-être deux heures, je me suis levée tôt et ai enchaîné ma journée au travail en dépassant les quotas d'heure. Je me suis endormie sans m'en rendre compte durant mon taf. J'étais morte. Je me suis dit que c'était une réelle mauvaise idée cette soirée, je n'arriverai pas à être séduisante, je n'arriverai pas à la faire rire ni faire la conversation. Je voulais dormir.
J'étais fatiguée, mais j'avais quand même passé de bonnes heures la veille à me préparer (le "au cas où"). J'ai couru après le taff' pour pouvoir me maquiller, me coiffer, me fringuer, me regarder 25 fois dans le miroir pour voir si j'étais assez belle, non, pas encore, je veux qu'elle se dise "Wow" quand elle me verra, alors je m'arrangeais, je recommençais.
Elle est arrivée toute sourire, ravissante dans son manteau, ses talons, sa chemise longue et son slim. Je ne crois pas l'avoir déjà vu si souriante. Elle m'aborde en bafouillant, elle n'est plus aussi sûre d'elle que ce que j'ai pu voir jusqu'à maintenant. Comme si tout à coup elle avait rajeunit. Comme intimidée. Je ne suis pourtant pas la plus âgée.
Mon meilleur atout je crois, c'est mon expressivité. Mon humour, mon esprit, ma répartie, autrement, mon inconvenance. La seule chose qui me préoccupe lorsque je vois une femme qui me plaît, c'est de vivre des émotions.
Mais non, j'étais ailleurs. J'ai commencé avec des choses banales, des questions banales, je me suis trouvée banale. Ennuyante. Je ne trouvais pas de fil conducteur, je n'arrivais pas à trouver cette femme que je pouvais être par moment.
J'ai appris qu'elle avait dormi autant que moi. Elle est venue quand même et il se trouvait qu'elle devait repartir après parce qu'elle travaillait le lendemain. Merde. Elle a fait de la route, ce détour, juste pour venir me voir quelques heures, et je ne suis que ça ?
Ok. Jouons le jeu. Reprends-toi. C'est mon leitmotiv, ma théorie de l'existence: aucun regret.
Comme promis, il était prévu que je lui prépare un repas mal préparé avec une bouteille de vin pour faire passer le goût immonde. Je tente de reprendre petit à petit de l'énergie en me plongeant dans l'action, je puise dans mes réserves. Je tente de discerner son état d'esprit. Je sens qu'elle est légèrement anxieuse. J'arrive à nouveau à faire de l'humour en disant tout ce qu'il me passe à l'esprit, en la narguant, en faisant des jeux de gamins avec elle. Elle se détend mais je sens encore une résistance. Je fais donc ce que je fais de mieux : me foutre la honte pour détendre l'atmosphère.
Je tente maladroitement d'ouvrir cette foutue bouteille de vin comme si j'avais fait ça toute ma vie. En vrai, on a galéré une quinzaine de minutes à l'ouvrir, en essayant des positions improbables dans l'ordre numérologique du kamasutra. J'en jouais un peu. Je tente de serrer la bouteille entre mes jambes pour tirer avec mes deux mains.
Elle se prête au jeu et fait d'autres propositions. Finalement, elle tient la bouteille et je tire sur le bouchon qui s'enlève. Le vin aussi putain. Je reçois le tout dans la gueule, les yeux, les mains. Ça n'a pas manqué de la faire éclater de rire. Quelle connasse. Ce rire me plait.
Jodie s'est toujours montré dans le contrôle, sur la réserve, impénétrable. Je tente de la bousculer, figurativement. Sa réserve, son élégance, me fascine depuis le début. Ça me donne envie de la décontenancer. De la choquer. De la provoquer. De briser ce mur immense qu'elle a construit entre elle et les autres. De déclencher chez elles des rires, de lui faire dire des âneries, de la faire s'autoriser à pouvoir être ridicule elle aussi. Je ne saurai pas trop décrire comme je m'applique à faire ça.
Puis, elle me parle un moment de son père qu'elle connaissait comme distant.
En parlant de choses et d'autres, j'obtiens un détail très personnel sur sa vie. Dans ce détail, elle me dit un nom comme si je le connaissais.
J'ai senti qu'elle n'oserait pas tenter quoi que ce soit. Elle était trop sur la défensive, ou trop incertaine. J'essaye de créer des ouvertures, d'apaiser des craintes s'il y en a. Des "Tu es vraiment mignonne" (à me dire ça), lui tendre une perche lorsqu'elle cogne sa main contre la mienne par inadvertance et qu'elle s'excuse : "Je suis sûre que tu l'as fait exprès" avec un sourire et un regard insistant, puis plus chaleureusement alors qu'elle auto-dérisionne sur sa façon de contrôler même jusqu'à son environnement pour cuisiner : "A vrai dire, tu es plutôt sexy quand tu cuisines".
J'utilise le moindre prétexte pour que l'on s'effleure, pour qu'elle ressente un contact avec ma peau, et j'insiste ponctuellement sur certains gestes. Je me rapproche d'elle, assez pour qu'elle puisse simplement se pencher pour m'embrasser. Mais non, elle ne franchit rien.
On discute, on rit, beaucoup. Je crois que maintenant c'est définitivement acquis entre elle et moi, ces rires. Par moment je la regarde attentivement dans les yeux, et je sens qu'elle évite mon regard, qu'elle est plus évitante que d'habitude. Je commence à réellement me questionner sur une non-attirance.
Après le repas, on se pose sur le canapé. Elle parle, beaucoup. Elle tente d'éviter les silences avec des sujets sans intérêt dont elle n'a pas l'habitude alors que je recherche ces silences pour simplement accrocher son regard. J'essaye de la recentrer sur nous et lui dis avec légèreté : "Attends... on est sérieusement en train de débattre sur mes murs, là ?".
Je contemple son regard pendant qu'elle parle. Ses jolis yeux, son sourire. Je sens que je souris bêtement, je n'entends rien de ce qu'elle me dit. J'avais simplement envie qu'elle m'embrasse, j'ai envie de l'embrasser. Mais lorsque je crée des silences, que je décide de ne pas donner de réponse, elle évite mon regard et aborde à nouveau un sujet d'évitement.
Je ne l'avais jamais autant vu dans cet état de non maîtrise, si intimidée, se montrer si vulnérable, comme si elle n'avait jamais fait ça. Mais je n'arrive pas à interpréter cette vulnérabilité. Je suis en train de me demander si elle ne veut en fait que ce moment de réel rapprochement n'arrive pas. Si ça ne l'effraie pas, négativement parlant. Si elle ne veut pas juste mon amitié. J'en viens à me dire que je ne lui plais pas.
Le temps passe, elle me dit qu'elle va devoir bientôt partir mais je sens son hésitation. J'ai l'impression de voir de la tristesse, ou une déception. Peut-être qu'elle m'attend, peut-être pas. Alors je lui dis :
Puis plusieurs. Je mets son visage entre mes mains, je dévie sur son cou parce que je tente de découvrir sa peau, elle est douce, je descends au dessus de ses seins, je m'arrête ici, j'ai un moment d'hésitation. Elle met les siennes sur mes reins. Je recule légèrement et je la regarde. Je la trouve belle. J'aime ses yeux. J'avais lu un jour que les yeux verts étaient des plus rares. J'ai envie d'elle.

J'ai envie d'elle, mais je sens que ce n'est pas le bon moment pour moi. Je recule et lui dis doucement qu'elle devrait rentrer. Peut-être la fatigue, aussi.
Après ça, je sens qu'enfin son anxiété de soirée s'est en allée. C'était peut-être ça, après tout.
Au moment de partir, elle se fige. Comme si elle voulait à nouveau que je lui dise qu'elle me plaît, pour être sûre, comme si elle ne savait plus. Je la regarde avec un sourire, et je l'embrasse pour enlever ses doutes. Furtivement au début, puis, beaucoup plus intensément au point que sans m'en rendre compte, je la plaque contre le mur. J'entends sa respiration plus forte. Je sens ses mains serrer mes hanches plus fort.
Pendant qu'elle descend les escaliers, je lui lance une dernière remarque pour la charrier, elle se retourne, sourit, et me renvoie la balle. Elle s'en va.
Je ferme la porte. Je me retrouve seule. J'expire après tant d'effort. Je m'allonge. Je me sens en joie tout à coup. "Sacrément étrange, cette fille". Et puis, au fil de mes pensées, j'ai commencé à me sentir mal sans savoir pourquoi. Je ne sais toujours pas pourquoi.
Je repense à ses lèvres et ses mains, et je sens que le désir me tiraille le ventre. Je reçois plus tard un message d'elle qui me remercie pour cette soirée, qu'elle a aimée. Pour moi ça signifiait un petit rien, mais quelque chose. Elle ne l'avait jamais fait avant. Peut-être va-t-elle s'ouvrir?
Je me suis aussi rendue compte que j'avais peur que si je faisais l'amour avec elle, ce soir là, j'aurai perdu mon intérêt et que notre relation change, comme je l'ai expliqué dans un autre post. Puis je me suis remémorée ces moments où j'avais finalement fait l'amour avec telle ou telle fille. Leurs comportements envers moi ont changés, totalement. Plus adolescentes, plus accros, plus collantes, plus d'attentes. Je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire. Ce qui est dérangeant, c'est que je n'arrive pas à ressentir en même temps qu'elles cet état sentimental, de transcendance en écho aux premiers émois. Alors je me ferme comme une huître. Ça les blesse, les incommode, ou les déçoit. Ça fout tout en l'air.
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III. Comportement Non Identifié: Clémentine

Après mes messages quelque peu piquants, elle m'a renvoyé un message sorti de nulle part "Tu n'étais pas capable de me donner ce dont j'avais besoin".
Elle fait en fait référence au fait qu'elle voulait que je puisse lui dire que j'étais amoureuse d'elle. Qu'elle ne pouvait pas être en relation avec quelqu'un qui ne l'aime pas. Sauf que je lui avais dis que c'était impossible parce qu'il me fallait toujours du temps pour ces choses là, et que je n'aime pas mentir pour obtenir ce que je voulais. La deuxième chose à laquelle elle fait référence, c'est qu'on a une vision drastiquement différente du couple. Elle est dépendante en 1+1=2, je suis indépendante en 1+1=3. Elle est dans le fusionnel, je suis pour la liberté individuelle.
Sur le coup, je l'ai trouvé gonflé. Premièrement, parce que j'ai appris qu'elle était en couple avec une nana avec qui elle échangeait quand on était dans une relation, deuxièmement, parce qu'elle se pose en princesse envers qui je n'ai pas répondu aux exigences.
Oui, c'est vrai. J'avais des sentiments pour elle, comme ce n'était pas le cas depuis un moment. C'est vrai que la dernière fois que je l'ai vu, j'ai ressenti quelque chose de différent, d'encore plus intense. C'est vrai que j'étais prête à m'engager. C'est vrai qu'elle m'a blessée, qu'elle m'a même fait mal et qu'elle m'a traité comme une conne. C'est vrai que je n'ai pas toujours été cool avec elle, que je l'ai blessée aussi, et que je me suis comportée moi aussi comme une conne. Mais encore une fois, mon attirance s'est juste portée vers une nana instable, et mes sentiments se sont développés dans le chaos. Qu'elle me cherche (parce que ce n'est pas la première fois qu'elle re-tente et pas la première fois que je n'y réponds pas positivement), ça annonce juste encore une histoire chaotique avec narcisse.
Un mot à cette histoire: un bordel.
I. Paris, t'aimerai-je?
II. Une nuit non convenue - Soirée avec Jodie.
III. Comportement Non Identifié: Clémentine.
3... 2... 1.... go.
I. Paris, t'aimerai-je?

Je suis montée à Paris il y a peu, pour le boulot. J'y suis déjà allée, à plusieurs moments. Je n'ai jamais été réellement touchée par cette grande ville.
J'ai grandi dans des terres qui résistaient encore un peu, à l'époque, à la mondialisation. Une époque où mon pays n'était pas encore vraiment urbanisé. Ce que je voyais, enfant, comme des terres sauvages. Les miennes. Mon terrain de jeu. J'étais aventurière. Je courrais à moitié nue. Je grimpais aux arbres, aux rochers, je faisais des acrobaties et mes parents n'avaient pas peur que je me tue. Je plongeais dans l'eau translucide, j'observais la flore, la faune avec ébahissement. Ça a apparemment changé depuis que je suis partie. J'ai peur d'y retourner. J'ai peur qu'on ait détruit mes souvenirs.
La première fois que j'ai posé mes pieds en France, c'était ici, à Paris. Mon père -qui venait de France quand il a rencontré ma mère- voulait peut-être nous impressionner, nous convaincre que la France était un beau pays, meilleur que l'ancien, qu'on s'y sentirait bien. En réalité je me sentais comme une indienne dans la ville. Bien sûr, j'étais impressionnée. Je n'avais jamais vu d'immeuble si grand. Jamais vu autant de parcelles de terre créées et organisées par l'Homme, autant de personnes réunies dans un même lieu, autant de bruits de moteurs, autant de cafés, de restaurants, de boutiques, je n'avais jamais vu de métro. Tout était grand, chaotique, effrayant pour moi. Je trouvais cet endroit terne. Il manquait les couleurs qu'avaient mon pays. Les regards des gens se perdaient dans le vide, alors que dans mes souvenirs, on se regardait réellement, on échangeait réellement. Je n'ai pas aimé cette ville, ce pays me faisait peur.
Quand j'y suis retournée, je n'aimais toujours pas ce mouvement incessant, cet anonymat qu'on porte dans cette foule immense, la désagréable façon d'être accueillie, l'irritabilité des gens en voiture. Je préfère encore sa périphérie, plus rude, mais plus réelle. Mais il y avait eu des visites marquantes.
* J'étais allée voir une expo contemporaine avec une amie, au centre Pompidou, j'avais accroché avec le presque anachronisme qui en dégageait, j'étais transportée dans un monde à part.
* J'étais montée avec une nana qui m'avait invitée à une pièce de théâtre sur les champs Élysées. Je n'ai pas aimé la pièce, mais j'ai bien aimé qu'elle glisse sa main entre mes cuisses. Puis dans un restaurant trop cher et distingué pour moi. J'ai tenté d'observer les manières de tout le monde pour ne pas faire trop tâche, c'était un peu ridicule. Je crois n'avoir jamais vu un restaurant où tout le monde posait encore sa serviette sur les jambes ni aucun coude sur la table.
* Je suis aussi allée au Marais (forcément). Pas tant que je le voulais mais une femme (celle qui était en couple, le triangle amoureux) m'y a invitée. On s'était aussi posée au jardin des plantes. J'y ai aimé son temps comme suspendu.
* J'ai également été à un cours d'effeuillage avec ma copine de l'époque, justement en périphérie. Comme une organisation secrète cachée dans la périphérie parisienne que l'on peut penser un poil crade.
Mais je n'ai jamais été touchée par cette ville vraiment. Et puis, à force d'y aller, je me rends compte que je commence à apprécier me promener longuement dans ses rues et me perdre. A être spectatrice. A observer plus attentivement son architecture. A soulever mon regard au dessus de la foule et faire apparaître son inertie. Je ressens comme une envie de découvrir tous ses secrets. Ce qui tient du plastique et du vivant. Je me sens comme Zazie dans le métro. Je me demande si l'habitude ne nous fait pas plus apprécier les choses que les choses en elles-même, en tout cas, je commence à apprécier Paris.
J'ai décidé donc que je découvrirai Paris comme Paris, je t'aime.
"Thomas, listen. Listen. There are times when life calls out for a change. A transition. Like the seasons. Our spring was wonderful, but summer is over now and we missed out on autumn. And now all of a sudden, it's cold, so cold that everything is freezing over. Our love fell asleep, and the snow took it by surprise. But if you fall asleep in the snow, you don't feel death coming. Take care."
D'ailleurs, si vous avez des lieux à conseiller, et re-conseiller, n'hésitez pas.
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II. Une nuit non convenue - Soirée avec Jodie

Si vous vous demandez d'emblée si j'ai fait l'amour avec elle, je ne vous ferai pas attendre : non. Cette nuit n'était pas totalement convenue.
La veille, je n'arrivais pas à dormir, je pensais trop. J'ai peu dormi, peut-être deux heures, je me suis levée tôt et ai enchaîné ma journée au travail en dépassant les quotas d'heure. Je me suis endormie sans m'en rendre compte durant mon taf. J'étais morte. Je me suis dit que c'était une réelle mauvaise idée cette soirée, je n'arriverai pas à être séduisante, je n'arriverai pas à la faire rire ni faire la conversation. Je voulais dormir.
J'étais fatiguée, mais j'avais quand même passé de bonnes heures la veille à me préparer (le "au cas où"). J'ai couru après le taff' pour pouvoir me maquiller, me coiffer, me fringuer, me regarder 25 fois dans le miroir pour voir si j'étais assez belle, non, pas encore, je veux qu'elle se dise "Wow" quand elle me verra, alors je m'arrangeais, je recommençais.
Elle est arrivée toute sourire, ravissante dans son manteau, ses talons, sa chemise longue et son slim. Je ne crois pas l'avoir déjà vu si souriante. Elle m'aborde en bafouillant, elle n'est plus aussi sûre d'elle que ce que j'ai pu voir jusqu'à maintenant. Comme si tout à coup elle avait rajeunit. Comme intimidée. Je ne suis pourtant pas la plus âgée.
Mon meilleur atout je crois, c'est mon expressivité. Mon humour, mon esprit, ma répartie, autrement, mon inconvenance. La seule chose qui me préoccupe lorsque je vois une femme qui me plaît, c'est de vivre des émotions.
Mais non, j'étais ailleurs. J'ai commencé avec des choses banales, des questions banales, je me suis trouvée banale. Ennuyante. Je ne trouvais pas de fil conducteur, je n'arrivais pas à trouver cette femme que je pouvais être par moment.
J'ai appris qu'elle avait dormi autant que moi. Elle est venue quand même et il se trouvait qu'elle devait repartir après parce qu'elle travaillait le lendemain. Merde. Elle a fait de la route, ce détour, juste pour venir me voir quelques heures, et je ne suis que ça ?
Ok. Jouons le jeu. Reprends-toi. C'est mon leitmotiv, ma théorie de l'existence: aucun regret.
Comme promis, il était prévu que je lui prépare un repas mal préparé avec une bouteille de vin pour faire passer le goût immonde. Je tente de reprendre petit à petit de l'énergie en me plongeant dans l'action, je puise dans mes réserves. Je tente de discerner son état d'esprit. Je sens qu'elle est légèrement anxieuse. J'arrive à nouveau à faire de l'humour en disant tout ce qu'il me passe à l'esprit, en la narguant, en faisant des jeux de gamins avec elle. Elle se détend mais je sens encore une résistance. Je fais donc ce que je fais de mieux : me foutre la honte pour détendre l'atmosphère.
Je tente maladroitement d'ouvrir cette foutue bouteille de vin comme si j'avais fait ça toute ma vie. En vrai, on a galéré une quinzaine de minutes à l'ouvrir, en essayant des positions improbables dans l'ordre numérologique du kamasutra. J'en jouais un peu. Je tente de serrer la bouteille entre mes jambes pour tirer avec mes deux mains.
Je profite de cette séance de gym improbable pour faire quelque rapprochement physique. Je lui propose qu'on essaye à deux. Une main sur la sienne, ma jambe contre la sienne, mon visage plus intime de manière parfaitement innocente. Enfin, innocente. J'ai réussi à érotiser l'ouverture d'une bouteille de vin. Deal with it.Wow, je ne savais pas qu'on était capable de me résister aussi longtemps entre les cuisses.
Elle se prête au jeu et fait d'autres propositions. Finalement, elle tient la bouteille et je tire sur le bouchon qui s'enlève. Le vin aussi putain. Je reçois le tout dans la gueule, les yeux, les mains. Ça n'a pas manqué de la faire éclater de rire. Quelle connasse. Ce rire me plait.
Jodie s'est toujours montré dans le contrôle, sur la réserve, impénétrable. Je tente de la bousculer, figurativement. Sa réserve, son élégance, me fascine depuis le début. Ça me donne envie de la décontenancer. De la choquer. De la provoquer. De briser ce mur immense qu'elle a construit entre elle et les autres. De déclencher chez elles des rires, de lui faire dire des âneries, de la faire s'autoriser à pouvoir être ridicule elle aussi. Je ne saurai pas trop décrire comme je m'applique à faire ça.
Puis, elle me parle un moment de son père qu'elle connaissait comme distant.
On part dans des questionnements plus profonds que je n'aborderai pas ici.Hillel, un sourire : Tiens... ça me rappelle quelqu'un.
Jodie (Elle sourit, feint l'innocence) : A qui est-ce que tu penses ?
Hillel : Tu n'as pas l'air de dire facilement ce que tu ressens, de ce que j'ai pu voir de toi jusqu'à maintenant. Tu es... indiscernable. Souvent je n'arrive pas à savoir ce que tu as dans la tête. Tu lui ressembles.
Jodie, avec un regard introspectif : C'est vrai. Je lui ressemble beaucoup.
Hillel: Pas entièrement. En fait, tu n'es pas obligée de lui ressembler.
En parlant de choses et d'autres, j'obtiens un détail très personnel sur sa vie. Dans ce détail, elle me dit un nom comme si je le connaissais.
Je sens son malaise, elle change de sujet.Hillel : Qui est-ce?
Jodie (malaise) : Je ne t'en ai pas parlé?
Hillel: Tu ne m'as jamais donné aucun nom. Peut-être que tu m'en as parlé anonymement, comme un "ami"?
Jodie: Oui c'est vrai. Comment dire... disons que... oui on est un peu comme un... c'est ma relation amoureuse la plus longue.
Hillel, sourit: D'accord, je vois.
J'ai senti qu'elle n'oserait pas tenter quoi que ce soit. Elle était trop sur la défensive, ou trop incertaine. J'essaye de créer des ouvertures, d'apaiser des craintes s'il y en a. Des "Tu es vraiment mignonne" (à me dire ça), lui tendre une perche lorsqu'elle cogne sa main contre la mienne par inadvertance et qu'elle s'excuse : "Je suis sûre que tu l'as fait exprès" avec un sourire et un regard insistant, puis plus chaleureusement alors qu'elle auto-dérisionne sur sa façon de contrôler même jusqu'à son environnement pour cuisiner : "A vrai dire, tu es plutôt sexy quand tu cuisines".
J'utilise le moindre prétexte pour que l'on s'effleure, pour qu'elle ressente un contact avec ma peau, et j'insiste ponctuellement sur certains gestes. Je me rapproche d'elle, assez pour qu'elle puisse simplement se pencher pour m'embrasser. Mais non, elle ne franchit rien.
On discute, on rit, beaucoup. Je crois que maintenant c'est définitivement acquis entre elle et moi, ces rires. Par moment je la regarde attentivement dans les yeux, et je sens qu'elle évite mon regard, qu'elle est plus évitante que d'habitude. Je commence à réellement me questionner sur une non-attirance.
Après le repas, on se pose sur le canapé. Elle parle, beaucoup. Elle tente d'éviter les silences avec des sujets sans intérêt dont elle n'a pas l'habitude alors que je recherche ces silences pour simplement accrocher son regard. J'essaye de la recentrer sur nous et lui dis avec légèreté : "Attends... on est sérieusement en train de débattre sur mes murs, là ?".
Je contemple son regard pendant qu'elle parle. Ses jolis yeux, son sourire. Je sens que je souris bêtement, je n'entends rien de ce qu'elle me dit. J'avais simplement envie qu'elle m'embrasse, j'ai envie de l'embrasser. Mais lorsque je crée des silences, que je décide de ne pas donner de réponse, elle évite mon regard et aborde à nouveau un sujet d'évitement.
Je ne l'avais jamais autant vu dans cet état de non maîtrise, si intimidée, se montrer si vulnérable, comme si elle n'avait jamais fait ça. Mais je n'arrive pas à interpréter cette vulnérabilité. Je suis en train de me demander si elle ne veut en fait que ce moment de réel rapprochement n'arrive pas. Si ça ne l'effraie pas, négativement parlant. Si elle ne veut pas juste mon amitié. J'en viens à me dire que je ne lui plais pas.
Le temps passe, elle me dit qu'elle va devoir bientôt partir mais je sens son hésitation. J'ai l'impression de voir de la tristesse, ou une déception. Peut-être qu'elle m'attend, peut-être pas. Alors je lui dis :
Je laisse passer un instant pour me donner du courage. Je me penche vers elle, nos lèvres à quelques millimètres, je veux voir si elle me rejette ou pas. Elle ne me rejette pas. J’entrouvre mes lèvres, notre visage se touche. Je l'embrasse. On s'embrasse. Et en regardant ses lèvres par moment, je vois un sourire.Hillel : Attends.
Elle me regarde. Je ne savais honnêtement pas si je me prendrai un vent ou non. J'avais dans l'idée que je ne lui plaisais pas. Mais ça ne peut pas se terminer (encore) comme ça. Le désir me tiraille. Si elle ne veut pas franchir le pas je le ferai. Pas de regret.
Hillel : Il y a quelque chose que j'ai envie de faire.
Jodie : Oui ?
Puis plusieurs. Je mets son visage entre mes mains, je dévie sur son cou parce que je tente de découvrir sa peau, elle est douce, je descends au dessus de ses seins, je m'arrête ici, j'ai un moment d'hésitation. Elle met les siennes sur mes reins. Je recule légèrement et je la regarde. Je la trouve belle. J'aime ses yeux. J'avais lu un jour que les yeux verts étaient des plus rares. J'ai envie d'elle.
Je l'embrasse à nouveau et je me penche au dessus de son corps, je l'étends sous mes doigts, je caresse l'intérieur de ses cuisses, je sens ses lèvres, sa langue. GenreJodie : Est-ce que tu ne serais pas en train d'essayer de me faire changer d'avis pour que je reste ?
Hillel : Je ne suis pas si vile et manipulatrice.

J'ai envie d'elle, mais je sens que ce n'est pas le bon moment pour moi. Je recule et lui dis doucement qu'elle devrait rentrer. Peut-être la fatigue, aussi.
Après ça, je sens qu'enfin son anxiété de soirée s'est en allée. C'était peut-être ça, après tout.
Au moment de partir, elle se fige. Comme si elle voulait à nouveau que je lui dise qu'elle me plaît, pour être sûre, comme si elle ne savait plus. Je la regarde avec un sourire, et je l'embrasse pour enlever ses doutes. Furtivement au début, puis, beaucoup plus intensément au point que sans m'en rendre compte, je la plaque contre le mur. J'entends sa respiration plus forte. Je sens ses mains serrer mes hanches plus fort.
Elle continue. Je sens que ça pourrait déraper, je lui dis en dernier lieu, avec un sourire pour ne pas la vexer : "Va te reposer. Je ne voudrais pas que tu aies un accident à force". Elle le respecte.Hillel: Je devrais arrêter, pas vrai ?
Pendant qu'elle descend les escaliers, je lui lance une dernière remarque pour la charrier, elle se retourne, sourit, et me renvoie la balle. Elle s'en va.
Je ferme la porte. Je me retrouve seule. J'expire après tant d'effort. Je m'allonge. Je me sens en joie tout à coup. "Sacrément étrange, cette fille". Et puis, au fil de mes pensées, j'ai commencé à me sentir mal sans savoir pourquoi. Je ne sais toujours pas pourquoi.
Je repense à ses lèvres et ses mains, et je sens que le désir me tiraille le ventre. Je reçois plus tard un message d'elle qui me remercie pour cette soirée, qu'elle a aimée. Pour moi ça signifiait un petit rien, mais quelque chose. Elle ne l'avait jamais fait avant. Peut-être va-t-elle s'ouvrir?
Je me suis aussi rendue compte que j'avais peur que si je faisais l'amour avec elle, ce soir là, j'aurai perdu mon intérêt et que notre relation change, comme je l'ai expliqué dans un autre post. Puis je me suis remémorée ces moments où j'avais finalement fait l'amour avec telle ou telle fille. Leurs comportements envers moi ont changés, totalement. Plus adolescentes, plus accros, plus collantes, plus d'attentes. Je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire. Ce qui est dérangeant, c'est que je n'arrive pas à ressentir en même temps qu'elles cet état sentimental, de transcendance en écho aux premiers émois. Alors je me ferme comme une huître. Ça les blesse, les incommode, ou les déçoit. Ça fout tout en l'air.
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III. Comportement Non Identifié: Clémentine

Après mes messages quelque peu piquants, elle m'a renvoyé un message sorti de nulle part "Tu n'étais pas capable de me donner ce dont j'avais besoin".
Elle fait en fait référence au fait qu'elle voulait que je puisse lui dire que j'étais amoureuse d'elle. Qu'elle ne pouvait pas être en relation avec quelqu'un qui ne l'aime pas. Sauf que je lui avais dis que c'était impossible parce qu'il me fallait toujours du temps pour ces choses là, et que je n'aime pas mentir pour obtenir ce que je voulais. La deuxième chose à laquelle elle fait référence, c'est qu'on a une vision drastiquement différente du couple. Elle est dépendante en 1+1=2, je suis indépendante en 1+1=3. Elle est dans le fusionnel, je suis pour la liberté individuelle.
Sur le coup, je l'ai trouvé gonflé. Premièrement, parce que j'ai appris qu'elle était en couple avec une nana avec qui elle échangeait quand on était dans une relation, deuxièmement, parce qu'elle se pose en princesse envers qui je n'ai pas répondu aux exigences.
Je ne sais pas ce qu'elle a dans la tête. Je la trouve étrange. Inconstante comme toujours. Ce qui m'effraie vraiment chez elle, c'est qu'elle me fait penser à ma PN. Cette façon qu'elle a d'attirer l'attention, de sortir THE truc où on va forcément réagir quand elle voit qu'elle perd ton attention. Le genre à dire "Sors de ma vie", où tu as beau respecter sa décision, elle revient dessus par elle-même, puis en profite par la suite pour te faire culpabiliser. Le genre à te pousser dans tes retranchements et te faire péter les plombs, puis, quand elle voit que tu n'es plus maîtresse de tes mots et de tes actes, reprend tout à coup son calme pour te faire passer pour une folle à lier. Le genre à retourner la situation à son avantage. Elle est avec une nana, dont elle est visiblement "in love", mais je n'ai pas l'impression que ça lui suffit. Elle aurait juste pu dire : "C'était terminé parce qu'il y avait -ma nana actuelle dont je suis folle amoureuse". Non, il a fallu qu'elle m'accuse. Qu'est-ce que je suis censée faire? Lui demander pardon, dire que je me suis trompée, que je ferai tout ce qu'elle me demande, que je veux qu'elle revienne vers moi? Seriously. Quel intérêt à se re-rapprocher d'une ancienne relation, qui visiblement ne t'apportait rien, alors que tu es en couple avec une nana avec qui tu es "in love"?Hillel: Pardon?
Clémentine: C'est pour ça.
Hillel: Pour ça quoi?
Clémentine: Que ça s'est terminé.
Hillel: Ah. Pour moi c'était terminé à partir du moment où j'ai compris que tu étais inconstante. L'inconstance chez les gens m'effraie.
Clémentine: J'étais sincère avec toi.
Hillel: Écoute, vraiment je n'ai pas envie de revenir là-dessus. Les choses arrivent comme elles doivent arriver, c'est tout, c'est juste, comme ça. C'est pas grave en soit.
Clémentine: Ça te dirait de partager un verre ou un café dans la neutralité?
Hillel: Je ne passe pas trop à -ville- ces derniers temps, et je n'ai pas de projet d'y aller pour l'instant. Mais si j'y passe et que je suis disponible, pourquoi pas, je te le ferai savoir.
Clémentine: Super.
Oui, c'est vrai. J'avais des sentiments pour elle, comme ce n'était pas le cas depuis un moment. C'est vrai que la dernière fois que je l'ai vu, j'ai ressenti quelque chose de différent, d'encore plus intense. C'est vrai que j'étais prête à m'engager. C'est vrai qu'elle m'a blessée, qu'elle m'a même fait mal et qu'elle m'a traité comme une conne. C'est vrai que je n'ai pas toujours été cool avec elle, que je l'ai blessée aussi, et que je me suis comportée moi aussi comme une conne. Mais encore une fois, mon attirance s'est juste portée vers une nana instable, et mes sentiments se sont développés dans le chaos. Qu'elle me cherche (parce que ce n'est pas la première fois qu'elle re-tente et pas la première fois que je n'y réponds pas positivement), ça annonce juste encore une histoire chaotique avec narcisse.
Un mot à cette histoire: un bordel.