Re: Raven : The (poor) Catcher in the Rye
Posté : 25.05.14
Pour se rapprocher de Dieu, il faut beaucoup pêcher.
Bon, je n'ai jamais véritablement cru en Dieu. En fait, pour être honnête, je crois en lui. Une recherche effrontée du mysticisme de la vie m'a poussé à poser mes bagages dans la grande maison du Seigneur.
Bon, redevenons sérieux.
Je suis une grosse larve. Ce soir, j'errais comme une grosse merde dans les rues Pictaves. Assis par terre, comme un moins que rien, je repensais inlassablement à celui que j'étais, il y a un peu plus d'un an. Un garçon maladroit, qui semblait courir après des chimères, mais qui parvenait à satisfaire sa soif, non pas de breuvage, mais d'ivresse.
Un peu plus d'un an après, il semblerait que je sois toujours le même. Un mioche, qui se réveille tel Obelix, encore bourré de sa potion magique de la défonce, insouciant même sans toucher à quoi que ce soit, et bourré de génie pour se perdre dans les abysses de la vie, et pour y vivre de fabuleuses aventures.
Et pourtant, une grosse larve. Une belle grosse larve, dégoulinante de merde.
L'ombre de moi-même qui crevait sur le sol entend alors des rires. Des rires malicieux. Un groupe de jeunes gens, qui ont des relations sociales, ce genre de grosse merde. J'entends alors du coin de mon oreille de cadavre une jolie jeune fille s'exclamer "Non ! T'es folle, j'peux pas !".
Sa copine lui sort "Mais si ! Allez !".
Alors que je replonge dans ma brume psychologique, j'entends des talons, qui s'approchent de moi.
Puis une voix.
"Heu, excuse-moi, mes amies m'ont poussé à venir te voir".
La vie a décidé de me faire un cadeau. Pour une fois, au lieu de chier devant ma porte, et d'y mettre le feu, elle m'a déposé une petite blonde à la tronche pleine de paillettes et de mascara, toute penaude, m'expliquer dans sa confusion sacrément bandante qu'elle me trouvait craquant.
J'allais dire quelque chose comme "Ton côté gamine hésitante pourrait guérir le cancer, et me donner la plus grosse érection de toute ma vie".
Mais dans la panique toute relative, j'ai dis quelque chose de presque plus tordu ; "Tu sens la pomme. Acidulée, douce et sucrée. J'adore".
Je ... Je pense que ce n'est pas ce à quoi elle s'attendait en fait. Elle a du penser que j'étais complètement défoncé en fait. J'aurais du me justifier, en arguant "Non non, je suis pas défoncé comme tu pourrais le penser, je dis juste des trucs chelous ! Promis !", mais le mal était fait.
Elle m'a sourit, et en riant, m'a dit "C'est ... bizarre".
Alors je l'ai embrassé. Elle était choquée, et je voyais du coin de l’œil que ses copines devaient de loin hurler par procuration en secouant leurs avants-bras.
Elle balbutiait. "Heu, je ... désolé, je dois y aller", et est parti en courant, avec ses talons, comme elle pouvait. Je voyais au loin sa mine, elle devait se dire "Oh mon dieu ! J'ai fais quelque chose de fou, mais je n'arrive pas à assumer ça, et à transformer l'essai en une fantastique nuit d'amour". Okay, la seconde partie est de moi.
Mais ça, on s'en fout. J'étais requinqué. Cette si petite marque d'attirance de la part de cette jolie petite blonde pailletée valait toutes les conneries que n'importe quel spécialiste de la confiance en soi aurait pu me vomir dans la bouche.
Je ne saurais pas lui donner un âge, je dirais 18 ans, peut-être 19. Les diablotins qui vivent dans mes couilles me soufflaient une représentation fantasmée de la poitrine qui se cachait sous sa petite veste noire. Petite, ou plutôt discrète et ronde.
Mais cessons ! Fantasmer sur une idylle à peine pubère qui relève d'une connerie collective de copines n'a pas vraiment d'intérêt.
Je vous ai dis qu'hier matin, en me levant, je pensais à deux copines de lycée ? Il étais 15h12 du matin, je venais de me lever, j'avais la dalle, mais j'ai pris une bonne demi-heure, pour une bonne branlette. C'est tellement mieux une bonne branlette, juste en repensant aux vieilles habituées de la boîte à fantasme, plutôt qu'à des hologrammes aux nichons siliconés, et aux chattes épilées.
Mais revenons à la fin de ma soirée d'errance.
Tout ça me ramène à une conclusion qui me semble nécessaire. Intellectualiser, et sur-intellectualiser la séduction, c'est complètement débile. La solution ? Se lancer. Moi-même, j'ai passé mes deux derniers mois à me flageller, et à me prendre pour une poule mouillée, à raison. Cette petite aventure, relevant d'une chance aussi insolente que mes opinions à propos de l'actualité politique, m'a donné des ailes.
Fini de me retrancher dans ma solitude, pour éviter de devoir sortir mes couilles. J'ai la dalle. Pas tellement sexuellement. Juste la dalle d'aventures, et la dalle de séduction.
Il est temps de se sortir les doigts du cul, et de rechercher le mysticisme, et l'aventure de la séduction là où elle se cache. Youpi.
Bon, je n'ai jamais véritablement cru en Dieu. En fait, pour être honnête, je crois en lui. Une recherche effrontée du mysticisme de la vie m'a poussé à poser mes bagages dans la grande maison du Seigneur.
Bon, redevenons sérieux.
Je suis une grosse larve. Ce soir, j'errais comme une grosse merde dans les rues Pictaves. Assis par terre, comme un moins que rien, je repensais inlassablement à celui que j'étais, il y a un peu plus d'un an. Un garçon maladroit, qui semblait courir après des chimères, mais qui parvenait à satisfaire sa soif, non pas de breuvage, mais d'ivresse.
Un peu plus d'un an après, il semblerait que je sois toujours le même. Un mioche, qui se réveille tel Obelix, encore bourré de sa potion magique de la défonce, insouciant même sans toucher à quoi que ce soit, et bourré de génie pour se perdre dans les abysses de la vie, et pour y vivre de fabuleuses aventures.
Et pourtant, une grosse larve. Une belle grosse larve, dégoulinante de merde.
L'ombre de moi-même qui crevait sur le sol entend alors des rires. Des rires malicieux. Un groupe de jeunes gens, qui ont des relations sociales, ce genre de grosse merde. J'entends alors du coin de mon oreille de cadavre une jolie jeune fille s'exclamer "Non ! T'es folle, j'peux pas !".
Sa copine lui sort "Mais si ! Allez !".
Alors que je replonge dans ma brume psychologique, j'entends des talons, qui s'approchent de moi.
Puis une voix.
"Heu, excuse-moi, mes amies m'ont poussé à venir te voir".
La vie a décidé de me faire un cadeau. Pour une fois, au lieu de chier devant ma porte, et d'y mettre le feu, elle m'a déposé une petite blonde à la tronche pleine de paillettes et de mascara, toute penaude, m'expliquer dans sa confusion sacrément bandante qu'elle me trouvait craquant.
J'allais dire quelque chose comme "Ton côté gamine hésitante pourrait guérir le cancer, et me donner la plus grosse érection de toute ma vie".
Mais dans la panique toute relative, j'ai dis quelque chose de presque plus tordu ; "Tu sens la pomme. Acidulée, douce et sucrée. J'adore".
Je ... Je pense que ce n'est pas ce à quoi elle s'attendait en fait. Elle a du penser que j'étais complètement défoncé en fait. J'aurais du me justifier, en arguant "Non non, je suis pas défoncé comme tu pourrais le penser, je dis juste des trucs chelous ! Promis !", mais le mal était fait.
Elle m'a sourit, et en riant, m'a dit "C'est ... bizarre".
Alors je l'ai embrassé. Elle était choquée, et je voyais du coin de l’œil que ses copines devaient de loin hurler par procuration en secouant leurs avants-bras.
Elle balbutiait. "Heu, je ... désolé, je dois y aller", et est parti en courant, avec ses talons, comme elle pouvait. Je voyais au loin sa mine, elle devait se dire "Oh mon dieu ! J'ai fais quelque chose de fou, mais je n'arrive pas à assumer ça, et à transformer l'essai en une fantastique nuit d'amour". Okay, la seconde partie est de moi.
Mais ça, on s'en fout. J'étais requinqué. Cette si petite marque d'attirance de la part de cette jolie petite blonde pailletée valait toutes les conneries que n'importe quel spécialiste de la confiance en soi aurait pu me vomir dans la bouche.
Je ne saurais pas lui donner un âge, je dirais 18 ans, peut-être 19. Les diablotins qui vivent dans mes couilles me soufflaient une représentation fantasmée de la poitrine qui se cachait sous sa petite veste noire. Petite, ou plutôt discrète et ronde.
Mais cessons ! Fantasmer sur une idylle à peine pubère qui relève d'une connerie collective de copines n'a pas vraiment d'intérêt.
Je vous ai dis qu'hier matin, en me levant, je pensais à deux copines de lycée ? Il étais 15h12 du matin, je venais de me lever, j'avais la dalle, mais j'ai pris une bonne demi-heure, pour une bonne branlette. C'est tellement mieux une bonne branlette, juste en repensant aux vieilles habituées de la boîte à fantasme, plutôt qu'à des hologrammes aux nichons siliconés, et aux chattes épilées.
Mais revenons à la fin de ma soirée d'errance.
Tout ça me ramène à une conclusion qui me semble nécessaire. Intellectualiser, et sur-intellectualiser la séduction, c'est complètement débile. La solution ? Se lancer. Moi-même, j'ai passé mes deux derniers mois à me flageller, et à me prendre pour une poule mouillée, à raison. Cette petite aventure, relevant d'une chance aussi insolente que mes opinions à propos de l'actualité politique, m'a donné des ailes.
Fini de me retrancher dans ma solitude, pour éviter de devoir sortir mes couilles. J'ai la dalle. Pas tellement sexuellement. Juste la dalle d'aventures, et la dalle de séduction.
Il est temps de se sortir les doigts du cul, et de rechercher le mysticisme, et l'aventure de la séduction là où elle se cache. Youpi.