Raven : The (poor) Catcher in the Rye

Note : 100

le 09.11.2012 par Raven

683 réponses / Dernière par FK le 29.11.2021, 23h41

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
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Si tu veux un petit retour d'expérience de ce genre de situation...Ne jamais, jamais se séparer à moins d'être sur de pouvoir fuir.

Voilà c'est juste le meilleur conseil que m'a donné mon papa en l'occurrence. Et faire front en groupe.

Enfin bref triste histoire. Le genre d'histoires que je ne supporte pas. Bon courage à toi.

P.S c'était bien une aggression
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  • [0] Tout à fait le 28.02.15, 18h10 par Thedaze
Si je puis me permettre, si tu te fais prendre à parti le mieux est de garder le contact avec les mecs en restant le plus détendu possible (not easy) en essayant de continuer à déconner avec eu tout en trouvant doucement un endroit avec du monde où te réfugier et avertir du danger.

Les mecs chelous aiment pas trop s'exposer à une trop grosse masse de gents qui les regardent en général. Je dit en général parce que tu auras toujours des cramés pleins de produits qui seront prêt à tout, et dans ce cas pour les stopper, l'union fait la force: il vaut mieux être plusieurs effectivement.

Prendre des cours de sport de combat c'est le premier reflex dans un cas pareil, et j'ai eu beaucoup apprécier cette pratique à une époque. Mais pour m'être fritté dans la rue plus que je ne l'aurai voulu, la couleur de la ceinture de karaté ne contrebalancera jamais ni le nombre d'assaillant, ni leur puissance de frappe.
Un coup de cutter, batte, ceinture, extincteur et même un coup de bombe lacrimo n'est jamais très appréciable. Et on sais jamais jusqu'où ça peu mener.
Mais j'avoue quand recours d'urgence face to face, les bonnes techniques peuvent sauver.
Tu as eu le bon reflex selon moi.

"et l'automobiliste s'enfuit mine de rien." et son courage avec lui.

"Faut croire qu'ils s'en foutaient." c'est toujours la même chose, une poignée de trouduc qui font chier tout les autres.

Cool qu'il ne vous soient rien arrivé de grave en tout cas.
Je vais jouer toute l'aprèm' chez un ami, et le soir venu, on se décide à aller manger au Kebab du coin.
La vie de Raven resumee en une phrase.

Surtout le kebab. Tu vas te transformer en turc.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Lol le 28.02.15, 21h07 par Sathinelilly
  • [0] 100% d'accord le 01.03.15, 00h37 par wayl
Je vais être honnête, j'ai 14 minutes avant la fin de mon téléchargement indubitablement légal d'une série impliquant le domaine d'expertise qui a fait échouer mes études, le droit.

J'ai donc décidé de venir vous raconter ma vie.

Aujourd'hui, je me suis disputé avec mon père. Mais pour une fois, c'était quelque chose de concret, de factuel. Je me suis beaucoup disputé avec mon père, à tel point que quand j'étais plus jeune, des mesures extraordinaires ont du être prises, mais ça concernait souvent des questions relatives à mon éducation, et à la place que je lui donnais dans mon cœur.

Aujourd'hui, je lui ai trouvé une place dans mon cœur. Un peu d'agacement, une grande dose d'amour, mais aussi une certaine forme de pitié. Mon père est enfermé dans un paradoxe. D'un côté, sa vie actuelle se résume à son travail, qui a pour but de me nourrir. De l'autre, il entretient (avec mon aide dans un certain sens) un mur qui nous sépare, et qui nous empêche de communiquer, ou de réussir à entretenir une relation saine. J'essaye de briser ce mur, en lui rendant service, mais cette tactique est vouée à l'échec. Je ne fais que me donner bonne conscience alors que je suis devenu son larbin. Je m'occupe de la bouffe, la vaisselle, et de le suivre à la trace quand il vient à me faire des yeux de merlan fris.

Ah, à ce propos, j'ai déménagé. Ma mère s'est faite foutre dehors de son ancien job, et on a perdu l'appartement de fonction inhérent à cette situation. Maintenant j'habite à une demi-heure de ma Fac, dans un immeuble où le seul point positif est qu'il y a un couple de lesbienne rousses que j'ai vu se peloter sur leur pelouse. Elles ont la trentaine, des milfs en puissance, capable de donner une turgescence à un eunuque.

Bref, j'essaye de rendre plus saine cette situation avec mon père. Cette inter-dépendance nocive me dégoûte. Il n'est pas foutu de vivre une journée sans que je vienne lui torcher le cul au sens encore heureusement figuré. Et tristement, je dépends de lui dans la mesure où aucun employeur n'a été assez con pour me donner ma chance pour un boulot (hypothétique, parce que je n'ai pas encore cherché en fait).

Je suis donc venu vous donner des nouvelles.

Ah, sinon, je mange équilibré, je reprends le sport bientôt, et mon jean taille 38 est trop grand pour mes 66 Kilos tous mouillés, ce qui me laisse à penser que je suis une petite pouf. Car il n'y a que les petites poufs pour laisser dans le domaine de la place publique leur masse, et leur taille de jeans.

Merde, j'allais oublier. Je suis en L2 de Philosophie.
Hm. Courage. T'es l'un de ces gars avec suffisamment de bon sens pour bien t'en sortir, une fois prise ton indépendance.

A laquelle tu devrais songer ? Trouve un job et un appart pas cher, reste pas coincé avec ton père. Arrivé à un certain âge, il faut savoir "fuir" ses parents, surtout quand ils pèsent sur ton équilibre.

(et pour l'agression : je dis pas que c'est ta faute mais... d'un autre côté, ta jupe était quand même super courte) :)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] +1 le 24.08.15, 01h13 par Vinsanity
  • [0] 100% d'accord le 30.09.15, 20h44 par wayl
Si nous n'avions pas mangé un Kebab, ou si nous l'avions pris à emporter, cela ne serait pas arrivé.
Faux, les coups de pas d'bol, c'est pas un kebab qui fait le différence... Vous auriez très bien pu le prendre à emporter et les croiser quand même, c'est juste mauvais endroit mauvais moment, mais rien ne peu prouver que si vous aviez pris à emporter vous ne seriez pas tomber sur eux ou d'autres quand même. A ce niveau, le fait de manger sur place est vraiment peux impactant, t'aurais très bien pu aller aux WC avant de partir prendre à emporter et ça aurait fait pareil. C'est pas comme si t'avais convaincu ton pote d'aller voir les supporter du PSG habillé en supporter de l'OM (ou réciproquement) si tu vois la différence.
Hier, j'étais au milieu d'un champ, défoncé à coup de bonbons et de shit. Heureusement, je n'étais pas seul. C'était une rave organisée par des mioches qui avaient tous entre 15 et 16 ans. Au départ, l'idée d'aller jouer Grand Frère Déchet m'était un peu agaçante. Toutefois, j'étais fauché, et incapable de me déplacer à plus de 3 Kilomètres, étant déjà ivre.

Avant tout, je suis en couple. Et j'ai aussi une excellente amie avec qui il m'arrive également de tremper le biscuit (mais tout ça est très éthique, puisqu'elles sont toutes deux au courant, étant de bonnes amies). Bref, tout ça pour vous dire qu'aujourd'hui, je n'ai pas envie de vous parler de ma situation ... Surtout parce que ... Ça n'aurait aucun intérêt.

J'imagine qu'un carnet, pour être intéressant, doit avoir un "élément perturbateur". Un mec en couple heureux, qui baise chaque semaine tranquillement, on s'en fout tous. Un mec avec des phobies sociales, qui vient de se faire plaquer, où à qui il manque une jambe, ça, c'est intéressant. Surtout parce que ça implique une remise en question, une rédemption, une thérapie, un processus, un avant, et un après, un début, une fin, ou du moins, une progression.

Bref, j'ai pu discuter avec des gamins qui ont 15, 16 ans, soit, l'âge que j'avais en débarquant ici. Ils n'étaient pas un groupe uniforme, chacun avait ses croyances.

Le premier était une bougie. Défoncé à une heure du mat' (heure où je suis arrivé), incapable de tenir debout, ayant envie de tout avaler et de tout fumer. Il nous a supplié de l'emmener dans notre boîte dégueulasse favorite. Physiquement très moyen, son envie de baiser se sentait de plus loin que l'odeur de shit qui émanait de moi.

Le second était équilibré. Sympathique, plein d'abnégation, soucieux du bien-être de chacun. Il n'avait pas l'air spécialement viril, il était mignon, mais son physique n'avait rien d'indécent. Et pourtant, il était séduisant. Une aura positive semblait émaner de lui. Une personne que nous avons tous envie de côtoyer. Plus tard, il nous a accueilli chez lui.

Le troisième était endormi dans une baignoire, il y avait des bites dessinées au marqueur sur sa tête.

Le quatrième était un minet, qui m'agaçait beaucoup parce qu'il était aussi mignon que moi à peu près. Mais je ne pouvais m'empêcher d'avoir de la sympathie pour lui. Parce qu'il était aussi mignon que moi. Ses cheveux étaient aussi gays que les miens le sont (leur belle teinte verte en moins).

Si j'avais pu être l'un des quatre il y a quelques années, j'aurais été le minet, c'est sur. Pourtant, rétrospectivement, si le minet était attirant parce que son physique était plutôt avantageux (et parce qu'il avait un petit côté jerk), je trouve que le second dégageait une vibe vachement plus cool.

A la fin de la soirée, j'étais partagé. D'un côté, ces gamins m'ont rappelé celui que j'étais. J'ai aussi été un mioche, avide d'aventures, d'expériences, prêt à avaler ou fumer n'importe quoi.

Mais aujourd'hui, en arpentant les sujets sur le site, je vois qu'il y a de nombreux mioches d'un âge "presque" similaire, qui sont dans des situations radicalement différentes. Des mioches avec des problèmes de confiance, d'estime.

Je vais essayer de trouver les mots justes. Quand j'étais plus jeune, je manquais de confiance en moi. Je ne m'aimais pas, dans mon entièreté.

J'ai accepté de ne pas m'aimer. Et j'ai tiré un trait, qui séparerait deux parcelles de mon être. Ce que je pouvais changer, et ce que je ne pouvais pas changer. Le plus dur est parfois de réussir à savoir ce qu'on peut, et ce qu'on ne peut pas changer.

Et finalement, quand on se plonge dans tout son être, et qu'on essaye d'être lucide ... Il y a peu de choses qu'on ne peut pas changer.

Bref, évidemment, je n'ai pas pu changer tout ce qui ne me plaisait pas.

Mais pour l'heure, j'aime la personne que je suis. Physiquement, mentalement. Ce qui ne veut pas dire que je dois m'arrêter dans ma quête. Mon but est de finir par rassembler le plus possible à l'être que je souhaite être. Une sorte de quête de la perfection personnelle. Évidement, je ne peux pas atteindre cette perfection. Mais mon but est avant tout de toujours continuer à avancer sur cette route, pour changer de façon positive.

Ce changement passe aussi par des expériences, pas toutes très heureuses. Se faire plaquer. Aborder des inconnues. Se forcer à tenter sa chance. Sortir. Prendre des risques.

Ce que je reproche à certains mioches, c'est de ne pas prendre ces risques.

C'est putain d'impossible de réussir à changer positivement, ou évoluer, sans prendre de risque. Ne pas tenter d'embrasser une nana, c'est l'assurance de ne pas prendre un râteau. Mais ne pas prendre un râteau, c'est l'assurance de ne pas apprendre.

Bref.

Avant de vouloir bouffer des cachets. Ou d'aller voir des spécialistes (si vous n'en avez pas besoin, et si vous ne souffrez pas d'une pathologie qui le nécessite), sortez-vous la tête du cul. Attrapez vos couilles, et allez faire des erreurs. Sortez et amusez-vous avec la Terre entière, au lieu d'être des gros tas de merde obsédés par l'idée d'apprendre à faire du vélo sans tomber.

Parce que tomber est le plus amusant. Perdre est amusant. Parce que lorsque vous perdez, vous devez vous relever. Et lorsque vous sentez que vous êtes en train de réussir, vous vivez.

Alors sortez-vous les doigts du cul. Sales mioches. Sinon vous vous ferez botter le cul avec légitimé par des vieux cons comme moi qui n'ont pas peur de se teindre les cheveux en vert.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Enorme ! le 28.12.15, 13h37 par Thedaze
  • [0] Like ! le 28.12.15, 19h20 par Jsh
  • [0] Like ! le 28.12.15, 23h55 par James_Aubrey
Avant tout, je suis en couple. Et j'ai aussi une excellente amie avec qui il m'arrive également de tremper le biscuit (mais tout ça est très éthique, puisqu'elles sont toutes deux au courant, étant de bonnes amis).
Mais mais mais ..... Tu es mon Dieu à vie bébé Ravenou.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Miam le 28.12.15, 13h57 par ChantePaul
Je t'aime Raven :3.

P.S.: Viens vivre avec moi l'année prochaine.
P.S.2: je continuerai à t'harceler.
P.S.3: Mon dessin d' ours-licorne est passé où?
P.S.4: Amelia je ne te pardonne pas d'avoir été la première à lui répondre.
Je reviens vers vous pour me confesser. J'aime, plus que jamais je ne l'ai fais, les filles à problèmes.

Une artiste torturée, dont le chemin de vie est orné de scarifications, de réflexions quant au passage à l'acte à propos du suicide, avec une estime d'elle-même mortifiée.

Que ce soit avec mon amoureuse, ou avec toutes celles qui m'ont récemment attiré (à une exception près), aucune femme ne sortait de ce schéma. Même physiquement, j'ai la sensation que je fuis inconsciemment toutes les nanas saines d'esprit, et au physique commun. J'ai besoin de voir des cheveux roux, bleus, une couleur de peau exotique, une attitude qui m'intrigue. Je suis désormais incapable de me passionner pour la petite brune du pallier d'en face.

Cela est problématique pour de nombreuses raisons.

Déjà, même si je me sens pour l'heure tout-à-fait bien, être en couple, ou entretenir une relation charnelle avec une femme susceptible de péter un plomb chaque jour est plutôt anxiogène, surtout quand on en vient à se demander si l'être aimé serait capable de passer à l'acte.

Ensuite, il faut bien avouer qu'il s'agit d'une population assez restreinte. Et je n'apprécie pas l'idée que mon corps comme mon esprit soient incapables de se consumer pour une grande partie des femmes que je serais amené à rencontrer.

Cela a aussi ses avantages, attention.

Mon amoureuse et son parcours de vie en dents de scie me permet par exemple d'entretenir autant de relations physiques que je le souhaite, et ça ne pose aucun problème à ma meilleure amie, avec qui cela arrive régulièrement.

Chacune de ces deux demoiselles dessine avec beaucoup de talent, et elle me rendent service dans le cadre de mon engagement associatif, où j'ai souvent besoin d'une artiste dévouée pour faire plaisir à un gamin.

En plus ... C'est simplement mystique. Certains expériences ne peuvent juste pas être dans le domaine de l'explicable. Passer des heures sur un tapis dans son salon, entièrement nu, avec son amie, dans un lit de fortune, se résumant à des dizaines de coussin bordant une couette, en écoutant de la musique, en discutant ... Une après-midi qui s'envole vers le domaine de l'intemporel. Des mots, des paroles, des conversations, des pensées qui semblent si particulières, comme l'expression de mon essence.

J'ai passé d'excellents moments quand j'étais un peu plus jeune, à rivaliser d'ingéniosité pour surpasser mon égo, ou juste satisfaire mon désir. Et aujourd'hui, je me rends compte que j'ai envie d'autre chose. J'ai envie de faire des rencontres, qui, plus qu'être confortables, sauront me mettre en danger, me faire grandir, et me pousser à comprendre qu'il existe une infinité de personnes aussi savoureuses que des bonbons acidulés.
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