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Posté : 19.10.07
par vincent K
Alexandre1

Je crois que tu n'as pas vraiment compris la définition du "Lion" faite par Frenchkiss.

Le fait que tu aie grandi de la manière tel que tu la décris fait de toi un manipulé. Tu crois t'être assumé et avoir fais tes propres choix, alors qu'en fait tu as été éduqué sans aucunes émotions venant de tes parents, qui t'on convaincu qu'en étudiant et en restant en dehors du monde sociale tu survivrais mieux. En réalité, ton texte laisse penser que t'es parents étaient frustré de leurs vécus, et qu'il ont voulu compenser en t'inculquant ce que eux pensaient être une voie vers la réussite, selon leur vécu, leurs échecs, ce qui est presque légitime.
Alors tu est devenu le cliché même de l'intello, sans amis, sans copines, pensant que "les autres" étaient tous des méchants, et les livres gentils car instructifs et passionant (car de toutes façons, rien d'autre ne te passionnait visiblement).

Et malgré ton épanouissement intelectuelle total, tu n'as jamais pu prendre conscience du reste du monde.
Saint Bernard de Clairvaux a écrit :Tu trouveras bien plus dans les forêts que dans les livres.
Voilà une phrase que je trouve tellement vraie. Ok, je ne dis pas non plus de ne jamais ouvrir un livre, on peut toujours s'instruire. Mais, tout comme Frenchkiss j'ai eu une période de ma vie où j'ai pris beaucoup de recule par rapport à mon environnement et tout ce qui ce passe dans le monde, ce qui m'a permis d'avoir un certain dont de l'observasion, de me faire ma propre vision du monde tel un artiste. Comme un ras le bol de suivre la mode, d'apprendre la même choses que tout le monde en allant à l'école, en se laissant influencer par les médias...Bref, marre de suivre le reste du troupeau!
Et aujourd'hui je peux affirmer que j'ai appris bien plus en ayant vécu qu'en étudiant.
Anatole France a écrit :De toutes les écoles que j'ai fréquentées, c'est l'école buissonnière qui m'a paru la meilleure.
Alors franchement je te plains, car je suis certain que si t'es parents t'avaient montrer un peu plus d'amour, tu aurais appris a vivre avec tes émotions propres, ce qui t'aurais surement aider a développer une vie sociale comme tu le dis toi même. Tant mieux pour toi si tu es sortis de ton "coma", même si à 28ans tu auras énormément à apprendre. Ce sera long, très long, mais en lisant ton post, j'y ressent de la déception, mais aussi une prise de conscience et du désespoir.
Si ce sont bien tes seniments, ce sera excellent pour toi, ton épanouissement en société. Tu va t'éveiller au monde et surtout, tu va apprendre à enfin TE connaître vraiment!

Pour finir avec quelques conseils:

-Mets tes livres de coté pour le moment (sans les oublier pour autant);
-Sors, rencontres des gens, discute avec eux car ils t'apprendront beaucoup de choses;
-Ecoutes de la musique, c'est (selon moi) important émotionellement;
-Fais toi quelques amis que tu vois régulièrement, voir souvent;


J'èspère ne pas avoir mal interpreté, souviens toi juste que avant d'être un lion il faut VRAIMENT se connaitre sois-même, ce qui est impossible en ayant vécu de la manière tel que tu l'as décris.

A bientot :wink:

Posté : 19.10.07
par okapi
Pour appuyer ce que dit Vincent K, je me souviens qu'il y a quelques années, aprés avoir beaucoup étudié, j'ai eu le sentiment de passer de la théorie à la pratique, et ce dans tous les domaines de ma vie...

Le monde m'est apparu alors comme un incroyable terrain de jeu, un champ d'expériences formidable !

Je n'ai pas oublié le contenu de mes livres, mais j'ai délaissé l'aspect "théorique" au profit de la mise en pratique. La réflexion qui ne débouche pas sur une action, sur une décision, m'est apparue vaine et inutile.

Présenté comme cela ça peut paraître rigide, mais c'est l'idée. Et le lien ténu entre la réflexion et l'action, c'est bien l'émotion, à la fois guide et récompense...

Pour finir sur une citation, celle-ci m'a toujours inspiré lorsque je ne me sentais pas forcément "équipé", et dans le domaine de la séduction je pense qu'elle fonctionne trés bien également :

Un chien qui aboie est plus utile qu'un lion qui dort !

Je crois que c'est un proverbe Arabe...

Posté : 19.10.07
par Mister Z
Le problème, c'est que tout cela a été en excès. J'étais tellement indépendant que je ne faisais jamais comme tout le monde, pas par opposition aux autres, mais par indifférence à la majorité et aux normes dont je n'avais que faire. Tout cela car étant émotionnellement inhibé, je ne percevais absolument rien de la vie en société, des relations sociales et émotionnelles.
@Alexandre1
C'est super de se remettre en question. Mais c'est dur de changer, et je le vois à ton post.
Depuis le temps que tu es là, j'ai l'impression que tu n'a fait qu'avancer d'un iota. Dans ce dernier message que tu écris, tu tentes à nos yeux et aux tiens d'expliquer ton manque absolu de vie sociale. Mais ça respire la surcompensation à plein nez. Tu vois ce que je veus dire ? On a toujours pas l'impression que tu assumes enfin le fait d'être AFC.
Sinon, ne t'inquiete pas. Style est un PUA super connu, il a commencé à 31 ans. T'as 3 ans d'avance sur lui ;)

Posté : 19.10.07
par Alexandre1
Pour répondre à Vincent K:


Merci pour ta réponse, j'apprécie l'effort que tu as fait pour m'expliquer les choses.


Cependant, comme tu l'as dit, tu as totalement mal interprété mon post, ce que tu dis ne correspond pas du tout à la réalité. Mais ce n'est pas grave, tu n'as pas été témoin de ma vie, et peut être que la manière dont je me suis exprimé et tout ce que je n'ai pas dit car évident pour moi ont biaisé ton interprétation.



J'ai toujours vécu dans un cocon d'amour, j'étais le chouchou de mes parents, grands parents et de ma tante maternelle, car le premier enfant de la famille et pendant longtemps le seul. Je n'ai aucunement manqué d'attention, de calins, de tendresse et d'affection, j'en étais couvert.
Mon père est le seul à être émotionnellement aveugle dans ma famille, il m'aime mais ne sait pas le montrer par le langage non verbal et le comportement. Ma mère est au contraire très épanouie, sentimentale et expressive.
Et ils ne m'ont pas manipulé pour m'amener où ils voulaient, ils m'ont montré donné de bons principes et valeurs de vie (spirituels, intellectuels et sociaux), m'ont laissé faire mes choix et m'ont soutenu dans mes choix. J'ai fait mes choix de vie en toute conscience, concernant mes valeurs, principes de vie, études, profession, domaines d'intérêt; ce n'est que pour la vie émotionnelle et sociale que je n'ai pas fait le choix d'être ainsi car je n'ai jamais su qu'il existait une autre façon que la mienne.


Ce qui m'a bousillé mon émotionnalité, c'est quand mon père m'a enlevé à ma mère quand j'avais 4 ans et m'en a privé pendant 3 ans. 3 ans de vie sans émotions avec lui ont réduit à néant les 11 ans d'amour et d'affection que j'ai vécu avec ma mère et ma famille maternelle.


Je suis très précis sur les mots que j'emploie, il ne faut donc pas faire d'approximation. J'ai dit que j'étais totalement aveugle aux relations sociales, je n'ai pas dit à toutes les relations humaines, ainsi j'ai toujours perçu l'amour de mes parents et du reste de ma famille.


Je suis hypersensible aux émotions ressenties intérieurement, à l'amour qu'on ressent pour les personnes qu'on aime et à celui qu'elles ressentent pour nous, ainsi qu'à la tristesse des gens. Mais le fait que je n'aie quasiment pas évolué émotionnellement pendant 24 ans fait que mes émotions n'ont pas subi de maturation et sont restées très primitives et infantiles, pour moi les émotions c'était aimer, être aimé ou être triste, point, je n'ai pas connu d'émotions plus matures, élaborées et complexes. C'est parceque pendant 24 ans je suis resté avec des émotions si primaires et infantiles que, quand j'ai quitté ma famille pour aller faire mes études supérieures, cet amour familial m'a énormémént manqué, et je l'ai cherché auprès des filles qui me plaisaient, en qui je cherchais l'amour maternel dans lequel je n'étais plus.


Mais en terme de communication humaine, je la voyais purement verbale, explicite, informationelle et utilitaire, j'ignorais et ne me rendais même pas compte de l'existence de la communication non verbale, je ne percevais même pas la communication verbale implicite, les sous entendus, les non dits et les silences. En résumé, pour moi il fallait tout dire explicitement, et il ne fallait dire que de l'information pertinente et utile, il n'existait rien en dehors.


Quant aux émotions, pour moi elle n'existaient qu'en tant que ressenti intérieur, et ne se communiquaient que verbalement (en disant par exemple "je t'aime") et physiquement (bisous, calins, prendre dans ses bras), comme un enfant, j'ignorais qu'elles influaient sur la communication, les relations, les comportements, voire sur les raisonnements, et que ceux-ci portaient sur ces émotions.



Tout mon entourage, parents, grands parents, amis, même mes petits frères qui ont 10 et 13 ans de moins que moi, a tenté de m'expliquer la vie en société, de ne pas toujours être trop sérieux, de se décoincer, s'amuser, se décontracter, être cool, sortir, me faire des amis, draguer les filles, et j'en passe, mais bien qu'on parle bien la même langue française, on parlait quand même 2 langages différents, je ne les comprenais pas, car ils me parlaient le langage social, quotidien et courant, qui est émotionnel et plein de choses implicites, alors que moi je ne comprenais que le langage intellectuel, livresque, théorique, explicite, je me suis toujours exprimé comme une encyclopédie. Ainsi pour moi c'est comme s'ils me parlaient chinois, je ne comprenais même pas de quoi ils me parlaient, ils me parlaient de choses que j'ignorais, que je ne percevais pas, qui n'existaient pas pour moi. C'est comme si j'étais un martien débarquant en Chine et à qui on parle chinois.


La seule forme d'humour que j'ai toujours connu, c'est les blagues, je n'ai jamais su faire rire autrement qu'en racontant des blagues.



La vie sociale, je n'en ai rien connu.


Enfant, je ne jouais jamais avec les autres, je restais toujours seul dans mon coin.


Adolescent, je n'appartenais à aucun groupe, n'avais que de rares copains avec qui je ne faisais jamais rien que soit discuter de choses sérieuses soit raconter des blagues vraiment infantiles. Les filles me plaisaient, mais je n'osais jamais rien faire, je me contentais de fantasmer, et mon premier sentiment amoureux à 11 ans a tellement été tourné en dérision par les camarades de classe et rejeté par la fille qu'il m'a traumatisé pour toute l'adolescence. Je ne draguais jamais et ne savais même pas taquiner les filles, je n'osais même pas les approcher pour un but autre qu'utilitaire.


Etudiant, ne vivant plus avec ma famille, j'ai sombré dans la complète solitude et me suis encore plus coupé de la société. Mon monde, c'était mon studio, mes activités, c'était des activités casanières comme la lecture (livres scientifiques et philosophiques, manga et Tolkien), la musique (techno, dance), les jeux vidéo (unreal tournament), les manga et anime japonais (grendizer, dragon ball, hokuto no ken, city hunter, saint seiya, ranma 1/2).


De la vie d'étudiant et de leurs sorties, j'en ignorais même l'existence. Même vivant à Paris pourtant pleine d'endroits de sortie, je ne savais pas où sortir car je ne savais pas où allaient les gens en dehors du travail, quand ils sortent de chez eux et qu'ils sont dans la rue. Les boîtes de nuit, je savais que ça existait, mais je ne savais pas où en trouver, car je ne savais même pas m'informer (que ce soit en discutant ou en lisant). Les bars, j'en avais l'image du bar de quartier où les vieux du coin venaient boire de l'alcool dans une ambiance ennuyante, j'ignorais l'existence des bars étudiants et branchés. En dehors des boîtes de nuit et des bars, je ne savais pas ce qui existait comme autres endroits où sortir.


Ce n'est qu'à 23 ans que, les quelques camarades de faculté avec qui j'avais sympathisé et que je ne voyais pas en dehors de la fac, sont devenus des amis et m'ont poussé à sortir. Je sortais avec eux environ 1 fois tous les 1 ou 2 mois (alors qu'eux c'était au moins 1 fois par semaine), et à chaque fois c'était dans des bars. Une fois dans ces bars, la fumée de tabac m'indispose et l'air est irrespirable, avec le bruit on ne s'entend même pas parler, je ne bois pas d'alcool donc je ne me mettais pas "dans le coup". En plus, leurs sujets de conversation m'ennuyaient terriblement car pas intellectuels, ils discutaient entre eux pendant que je me taisais dans mon coin et regardais ailleurs, et étant émotionnellement inhibé je ne percevais absolument pas l'ambiance sociale, étudiante, cool et fun autour de moi, pour moi tout ça était ennuyeux à mourir et je n'avais qu'une envie, rentrer chez moi pour lire mes manga ou voir mes anime japonais.


A 27 ans, première expérience en entreprise, je suis plongé bien malgré moi dans une situation sociale. Prenant l'expression à la lettre, je n'allais pas prendre un café avec les collègues car je ne bois pas de café, je ne savais pas que ça avait une signification sociale de "on se rassemble et on discute le coup". A table, leurs conversations futiles et décousues étaient totalement incompréhensibles pour moi, car je ne comprenais pas les sujets abordés, n'en voyais même pas l'utilité car ils parlaient de choses futiles du quotidien qui n'apportaient pas d'information pertinente, et ne voyait aucune cohérence à la discussion vu que le sujet changeait d'une phrase à l'autre. Dans mon incapacité à communiquer avec eux à leur manière, je me suis tu, ce qu'ils n'ont pas compris, mais à tel point qu'ils ont cru que je les snobais et ils m'ont marginalisé, ne me parlant plus. Entre temps, j'ai tenté de séduire 2 jolies collègues, comme un adolescent, elles m'ont toutes les 2 violemment rejeté et ne m'ont plus adressé la parole.


A 28 ans, 2ème entreprise, à Bruxelles, après quelques mois je découvre FTS et la nature des relations sociales, je me réveille émotionnellement après un coma émotionnel de 24 ans, j'essaie de me faire des amis parmi mes collègues mais je m'y prends comme un adolescent de 12 ans, ils me marginalisent, et je tombe raide dingue fou amoureux d'une collègue du même age que moi, je tente de la séduire, avec une maladresse et une lourdeur telles qu'elle me rejette et me fait marginaliser du groupe. C'est la pire déception amoureuse de ma vie et je souffre l'enfer, étant transi d'amour pour elle de manière totalement dépendante et obsessionnelle et la vénérant comme étant la femme parfaite (jolie, intelligente, forte, charmante, gentille, douce, agréable, avec de l'humour), et elle me tenant à distance.


Aujourd'hui, 1 an après, j'ai tenté de me détacher d'elle, j'ai pris du recul par rapport aux événements d'il y a quelques mois, et je tente de me construire pour la première fois de ma vie une vie d'abord sociale, puis sentimentale et sexuelle.



C'est terrible, ça fait 1 an que je suis à Bruxelles et je ne connais personne, je n'ai pas d'amis, mes collègues ne m'invitent que rarement et je n'ai fait la connaissance de personne en dehors du travail, j'ai envie de sortir mais je ne trouve personne avec qui alors soit je ne sors pas soit je sors seul. C'est la première fois de ma vie que je vais tenter d'aller dans des bars et boîtes pour essayer de faire connaissance avec des gens et m'en faire des amis, et pour essayer de draguer des filles pour tenter de coucher et sortir avec. Je pars véritablement de rien, de zéro, à l'âge de 29 ans, avec 11 à 25 ans de retard.

Posté : 19.10.07
par vincent K
Dur dur la vie...Très dure...
Mais tu ne prends pas le problème dans le bon sens;

En effet j'ai quelque peu mal interprèté ce que tu racontais de ton enfance...Mais je ne suis pas si loin de la vérité que ça pour le reste.
Tu as passer ton adolescence à à jouer au video games et à lire des mangas, comme beaucoup d'autre dailleur. On appelle ça très familiairement un "Geek". Plutot que de sortir et de faire des connaissances, tu as préféré t'enfermer pour retrouver tes activitées favorites de Geek, et c'est "normal" à ce niveau là. tu te sentais plus à l'aise derrière tes DVD et ton PC, et très mal à l'aise dans les bars ou les clubs. Pourquoi?
Ca fait déjà un bout de temps que tu voyage sur ce forum, et tu n'auras surement pas échappé aux articles qui parlaient de "zone de comfort". C'est exactement ce qui t'es arrivé. Te sentant en danger dans ces milieu que tu ne connaissais pas, tu as pris peur de l'inconnu et tu t'es réfugier dans ton univers, là où tu savait pertinament que "sangoku" et autres "hobbits" ne te mettaient pas mal à l'aise, ne te mettraient pas dans une situation d'inconfort.

Ensuite, si certains de tes "amis" et collègues ce sont mis à te rejeter, c'est simplement dû à ton comportement. Tu ne leurs à pas paru sympathique ou intéressant. En restant enfermé dans ta bulle, tu t'es fais plus de mal que de bien.
Je te rassure, ton cas n'est pas désepéré et il y a beaucoup de gens dans cette situation. Alors maintenant c'est a toi de faire ce qu'il faut pour que ça change, prendre confiance en toi et sortir de tes one-itis. Mais encore une fois, ça va te demander beacoup de patience et ne pas baisser les bras.
Ce n'est pas aux autres de faire en sorte que tu aie des affinités, mais à toi de provoquer la situation en changeant ta manière de pensé et prendre confiance en toi.

Mais Attention!
Comme l'a dit Mister Z, tu dois accepeter le fait d'être AFC SANS tomber dans la compensation:
La compensation est le refuge dans une attitude ou une activité (que le sujet croit être un choix de sa volonté), permettant de neutraliser une situation pénible refoulée dans l'inconscient. Mais cette attitude, nétant pas authentique, ne peut éviter l'angoisse et laisse le sujet inassouvi et torturé.
En tout cas je te souhaite bien du courage, sois perseverant et essaie de ne pas trop t'appitoyer sur ton sort car ce ne t'aidera pas.

With luv'

Posté : 19.10.07
par Alexandre1
Merci pour ta réponse.

En fait, j'ai toujours su que j'étais, pas simplement AFC, mais carrément BAFC (Below AFC).
J'ai compensé le manque d'émotions et de plaisir en général par les plaisirs solitaires.
Ce qui m'a toujours rééquilibré dans mon manque, c'est ma spiritualité et mon intellect hyperdéveloppés, et ma confiance en ma valeur personnelle et au destin.

Posté : 20.10.07
par okapi
Si tu sais ce que tu veux changer, et si tu connais tes ressources pour le faire, tu y arriveras sans trop de soucis.

Je suis persuadé qu'en exploitant correctement le contenu de FTS, des pas de géants peuvent être accomplis !

Posté : 20.10.07
par Alexandre1
Effectivement, je n'en ai pas parlé dans ce thread, mais comme je l'ai raconté sur mon fil de présentation alexandre1-vt10074.html , depuis 1 an que j'ai découvert FTS et le principe que tout ce qui est social et séduction est basé sur l'émotion, j'ai fait d'immenses progrès, des efforts, aborder des filles d'une manière que je n'ai jamais osé, et eu plein de prises de conscience.

Sur le fil présent, j'ai en fait plus parlé de ma vie avant ce changement.

Je n'ai pas encore de résultat concret, ni baiser ni rendez vous ni relation sexuelle ni petite amie, mais je me suis prouvé que j'étais capable d'aborder des filles sans trop de difficulté et de leur plaire. Comme raconté sur mon post de présentation, en boite j'ai été abordé successivement par 2 jolies filles, et en soirée j'ai dansé au corps à corps avec 3 filles, dont bien chaudement avec la plus jolie, mais dans tous ces cas rien ne s'est passé, pas même de flirt, non pas que je ne voulais pas car j'en avais envie, mais je n'ai pas su comment passer à cette étape.

Quant au social, je suis sorti en boîte où j'ai abordé des gens que je ne connaissais pas, j'ai fait leur connaissance, ai passé la soirée avec eux et gardé leur numéro de téléphone mobile, j'ai le numéro d'une trentaine de personnes dont une dizaine de filles, mais je n'ai jamais rappelé aucun d'entre eux ou d'entre elles, pas que je ne voulais pas, mais je ne sais pas ce que je pouvais leur proposer de faire pour se revoir, et quelle raison invoquer pour puisqu'on ne s'est connu que l'espace d'une soirée.

Donc il y a eu les occasions, aussi bien sociales que de séduction, c'est juste que je n'ai pas su comment utiliser ces occasions.

Posté : 20.10.07
par Syphil
Alexandre1 donc on dirait qu'une partie de toi ne veux pas sortir de tout ça , t'es peut-être encore bien identifié a l'image d'un mec dans son monde , on a tous une partie de soit plus ou moins autiste .
La question c'est pas de savoir " comment sortir avec du monde ?" ; mais peut-être " pourquoi je ne veux pas ?".
Méfis toi de ton intellect hyperdevellopé pour rééquilibrer ton manque , c'est surement que ton mental a prit le pouvoir , et le mental deteste le perdre , si son pouvoir viens de ton ex vie de geek , il va se montrer hyper rigide car verra toute tentative de ta part de sortir de tout ça comme une menace de mort .
Maintenant je projette surement mon expérience sur la tienne .

Posté : 20.10.07
par SoCal
AMHA c'est plus une histoire d'ego que d'intellect hyper developpe. Une sorte de peur de reussir masquee par une peur de l'echec

Exemple:

J'ai peur de sortir/changer car j'ai peur d'etre rejette DONC il vaut mieux ne pas changer
OR, comme la situation actuelle ne me plait pas, je n'ai rien a perdre DONC je n'ai rien a perdre JE dois agir.

Alexandre 1, comme je te l'ai dit par MP, etre conscient de ses faiblesses, c'est cool mais cela ne sert a rien si tu n'agis pas.

Amicalement
SoCal