Posté : 23.04.07
blooopp> je suis d'accord avec toi. En ce qui concerne le roi du scandale, ca a été mentionné par Spider au début de cette page.
Donc, voici la suite, qui annonce une fin tres proche.
Le dernier texto de HBItalia m'a fait culpabiliser, tant mieux me suis-je dis, mon game n'en sera que meilleur je pense. Car j'ai décidé de jouer dans l'émotionnel et le sincere. J'ai en effet décidé d'appliquer une bonne vieille recette : quand quelque chose ne fonctionne plus, refaire la meme chose qui a fait que la derniere fois ca a fonctionné. J'ai donc recherché a me plonger dans le meme esprit que la soirée kclose, et adopté comme frame de disqualifier les autre filles + qualifier HBItalia.
Mercredi 21h00, j'appelle HBItalia. 2 minutes de conversation pendant lesquelle je donne le ton de la soirée:
23h30, je me rend seul au même bar où je l'avais revue pour la première fois. Je sais déjà que ce sera dur de l'isoler dans ce bar mal fouttu, mais alors je m'attendais pas à une ambiance moisie comme ça. Le bar est complètement vide, et il n'y a que HBItalia et son groupe qui discutent dans un coin à l'étage avec le patron pour préparer une fête la semaine prochaine. J'avais pris soin de tchatcher avec ce dernier la fois d'avant et de noter son prénom dans mon portable : j'arrive en l'appelant par son prénom et en lui disant bonjour. Je vois HBItalia innaccessible dans un coin, mon plan de la prendre tendrement dans mes bras pour lui dire bonjour tombe a l'eau. Je fais chier tout le monde pour aller m'asseoir près d'elle. Il y a tres peu d'énergie ambiante, tout le monde semble fatigué, je me dit que ca va rien donner de bon tout ca.
J'avais déjà repéré la dernière fois que le patron du bar n'était pas insensible à HBItalia, mais ce soir c'est super flagrant : il ne regarde qu'elle, alors qu'il parle en fait a tout le groupe. C'est un ancien militaire de plus de 40 ans, qui a fait la guerre tout ça, il est chez lui dans son bar, bref c'est lui l'alpha. Pas évident d'en placer une, je rebondis un peu sur ses sujets au début, sort quelques blagues, mais bon, je le laisse finalement faire, et décide de l'observer diriger la conversation histoire d'en tirer des leçons. Puis au bout d'une bonne demi heure il finit par parler à quelqu'un d'autre que HBItalia et j'en profite pour discuter un peu avec elle. On parle un peu de la sicilienne rencontrée à Paris : tres bon point pour moi en fait, elle a adoré les textos. Puis j'aborde des sujets légers : ses vacances, les miennes, ce qu'elle a visité, etc... Je relance sur les textos de la sicilienne, et lui demande de me les traduire. La sicilienne ne m'a pas trop grillé en fait, mais a plutôt encouragé HBItalia à voir ce qu'elle devait faire avec moi...
A 00h15, tout le monde s'en va. J'avais a peine commencé à aborder les sujets épineux avec HBItalia, à savoir la fille kclosée dont je parle dans mon dernier texto, et je suis donc coupé dans ma élan. Je lui propose de la ramener, elle hésite. Je lui explique que je veux discuter avec elle. Elle accepte.
Dans la voiture, on réaborde le sujet sensible, et je reprends ma frame : qualifier HBItalia en disqualifiant les autres filles rencontrées. Elle a toujours rien lâché sur la manière dont elle a interprété mes textos. Donc je prépare le terrain : j'avais envoyé ce texto pour la rendre jalouse, mais dans les faits c'est moins glorieux, je me suis fait chier avec cette fille, etc... Et si elle veut vraiment tout savoir, si je suis rentré en bus ce soir là, c'est parce que j'avais pas le goût d'aller chez elle, malgré son invitation.
On arrive en bas de chez elle, et on reste 10 minutes de plus à discuter dans la voiture. On aborde le sujet du tout premier texto problématique, celui où je lui dit qu'elle était timide, qu'elle embrassait mal etc... C'est vraiment celui-là qui a fouttu la merde. Je feint de ne pas m'en souvenir, afin qu'elle m'en reparle avec ses mots et ainsi déceler son état d'esprit. Elle se souvient du texto par coeur. Puis je lui dit que je me rappelle du contexte, que j'étais super ennervé ce jour là, que j'avais ensuite réalisé que j'avais été méchant, et que j'avais cherché à la revoir avant qu'elle parte en vacances pour m'excuser et gommer ça, parce que je ne voulais pas qu'elle parte avec cette mauvaise image en tete.
Puis j'ai continué en lui disant que j'étais triste de tout ca et du contexte dans lequel on s'était rencontrés, de nos départs respectifs etc... que dans d'autres circonstances ça aurait pu donner un truc bien je pense. C'était le moment le plus intense de la discution, il m'a semblé que les larmes lui sont montées aux yeux, mais elle a pas craqué. En tous cas elle a été extremement méfiante et prudente vis a vis de ce que je lui disais, elle me dévisageais du regard pendant que je parlais, avec un regard très intense et les yeux légèrement plissés (mon dieu, ils déchire tout ce regard, j'ai failli faiblir). Mais je crois que j'ai a peu pres réussi à jouer la carte de la sincérité, elle a dit que je lui faisais peur à avoir un air sérieux comme ca, qu'elle avait envie de me croire, mais qu'elle ne faisait plus confiance aux hommes depuis quelques mois.
Le contexte de mon départ tres proche donne vraiment une atmosphère de "de toutes facons c'est la fin, ca sert a rien d'essayer de construire quoi que ce soit". Et puis j'ai pushé trop loin sans parvenir a puller aussi fort, je ne vois pas d'issue heureuse possible. Ca me rend un peu triste, et en meme temps je ne peux m'empecher de me dire que c'est mieux ainsi, HBItalia n'en sera que plus facile a oublier une fois parti. J'ai l'impression que c'est exactement la meme chose pour elle.
Donc, voici la suite, qui annonce une fin tres proche.
Le dernier texto de HBItalia m'a fait culpabiliser, tant mieux me suis-je dis, mon game n'en sera que meilleur je pense. Car j'ai décidé de jouer dans l'émotionnel et le sincere. J'ai en effet décidé d'appliquer une bonne vieille recette : quand quelque chose ne fonctionne plus, refaire la meme chose qui a fait que la derniere fois ca a fonctionné. J'ai donc recherché a me plonger dans le meme esprit que la soirée kclose, et adopté comme frame de disqualifier les autre filles + qualifier HBItalia.
Mercredi 21h00, j'appelle HBItalia. 2 minutes de conversation pendant lesquelle je donne le ton de la soirée:
Et oui HBItalia, ce soir je suis mister nice guy, c'est ta soirée.M: Ca me ferait plaisir de te voir
(...)
M: Mais non ne te tracasse pas pour t'habiller parce que je suis là ce soir, un rien te va, la dernière fois tu étais très jolie en T-shirt
E: Ah... c'est la première chose gentille que tu me dis
23h30, je me rend seul au même bar où je l'avais revue pour la première fois. Je sais déjà que ce sera dur de l'isoler dans ce bar mal fouttu, mais alors je m'attendais pas à une ambiance moisie comme ça. Le bar est complètement vide, et il n'y a que HBItalia et son groupe qui discutent dans un coin à l'étage avec le patron pour préparer une fête la semaine prochaine. J'avais pris soin de tchatcher avec ce dernier la fois d'avant et de noter son prénom dans mon portable : j'arrive en l'appelant par son prénom et en lui disant bonjour. Je vois HBItalia innaccessible dans un coin, mon plan de la prendre tendrement dans mes bras pour lui dire bonjour tombe a l'eau. Je fais chier tout le monde pour aller m'asseoir près d'elle. Il y a tres peu d'énergie ambiante, tout le monde semble fatigué, je me dit que ca va rien donner de bon tout ca.
J'avais déjà repéré la dernière fois que le patron du bar n'était pas insensible à HBItalia, mais ce soir c'est super flagrant : il ne regarde qu'elle, alors qu'il parle en fait a tout le groupe. C'est un ancien militaire de plus de 40 ans, qui a fait la guerre tout ça, il est chez lui dans son bar, bref c'est lui l'alpha. Pas évident d'en placer une, je rebondis un peu sur ses sujets au début, sort quelques blagues, mais bon, je le laisse finalement faire, et décide de l'observer diriger la conversation histoire d'en tirer des leçons. Puis au bout d'une bonne demi heure il finit par parler à quelqu'un d'autre que HBItalia et j'en profite pour discuter un peu avec elle. On parle un peu de la sicilienne rencontrée à Paris : tres bon point pour moi en fait, elle a adoré les textos. Puis j'aborde des sujets légers : ses vacances, les miennes, ce qu'elle a visité, etc... Je relance sur les textos de la sicilienne, et lui demande de me les traduire. La sicilienne ne m'a pas trop grillé en fait, mais a plutôt encouragé HBItalia à voir ce qu'elle devait faire avec moi...
A 00h15, tout le monde s'en va. J'avais a peine commencé à aborder les sujets épineux avec HBItalia, à savoir la fille kclosée dont je parle dans mon dernier texto, et je suis donc coupé dans ma élan. Je lui propose de la ramener, elle hésite. Je lui explique que je veux discuter avec elle. Elle accepte.
Dans la voiture, on réaborde le sujet sensible, et je reprends ma frame : qualifier HBItalia en disqualifiant les autres filles rencontrées. Elle a toujours rien lâché sur la manière dont elle a interprété mes textos. Donc je prépare le terrain : j'avais envoyé ce texto pour la rendre jalouse, mais dans les faits c'est moins glorieux, je me suis fait chier avec cette fille, etc... Et si elle veut vraiment tout savoir, si je suis rentré en bus ce soir là, c'est parce que j'avais pas le goût d'aller chez elle, malgré son invitation.
Oh oh, problème de frame on dirait, elle m'a vu arriver avec mes gros sabots. Mais je persiste sur un ton désabusé, genre tu comprends rien à ce que j'essaye de te dire, c'est mon coeur qui parle.E: Et pourquoi tu n'avais pas le goût ?
M: Pffff... Je sais pas... C'est bizarre... En fait si je sais je crois... Mais je sais pas si c'est une bonne idée de te le dire
(bon je vous la fait courte, j'ai un peu plus tourné autour du pot)
M: Ben en fait, si tu veux tout savoir, j'ai pensé à toi et...
E: Ah ça je le crois pas, c'est une technique de drague ça!
M: ah bon... Et pourquoi ?
E: Tu vas voir d'autres filles et tu me dis que tu me préferes moi, ca peut marcher avec les autres mais pas avec moi. Si tu n'es pas allé chez cette fille c'est qu'elle ne te plaisait pas.
On arrive en bas de chez elle, et on reste 10 minutes de plus à discuter dans la voiture. On aborde le sujet du tout premier texto problématique, celui où je lui dit qu'elle était timide, qu'elle embrassait mal etc... C'est vraiment celui-là qui a fouttu la merde. Je feint de ne pas m'en souvenir, afin qu'elle m'en reparle avec ses mots et ainsi déceler son état d'esprit. Elle se souvient du texto par coeur. Puis je lui dit que je me rappelle du contexte, que j'étais super ennervé ce jour là, que j'avais ensuite réalisé que j'avais été méchant, et que j'avais cherché à la revoir avant qu'elle parte en vacances pour m'excuser et gommer ça, parce que je ne voulais pas qu'elle parte avec cette mauvaise image en tete.
Cool, j'ai réussi a rattraper le chantage affectif, en disant simplement la vérité. Je continue.E: Ah bon, ben alors comme ça, ça va
Cette réplique a provoqué une réaction, mais je ne sais pas laquelle. J'ai été surpris du "qu'est-ce qu'il y a entre nous ?" car c'est ce que je voulais amener pour justifier / relativiser mon kclose. En fait, je n'ai pas trop l'impression que ce kclose soit un probleme. Elle l'a dit d'elle meme, on s'était rien promis. Ce qui lui a fait de la peine, j'ai l'impression, c'est que je lui parle de ca en réponse a son texto qu'elle m'avait envoyé spontanément pour me demander comment j'allais ("Salut connard!"). J'ai compris au fil de la discussion qu'elle considérait ce texto comme un tres gros IOI de sa part, et qu'il fallait l'interpréter comme "salut, tu me manques, j'ai envie de te revoir". Ce qui l'a blessée est que je qualifie l'autre fille de sympatique et que je dise avoir passé une charmante soirée (elle s'en souvenait encore par coeur). Je pense que le texto qu'il aurait fallu envoyer était du genre "je viens de passer une soirée avec une fille plutot mignone, mais je me suis fait chier. J'ai hate que tu reviennes!". Mais la, elle m'a dit "une charmante soirée avec une fille sympa, je me suis dit 'il a trouvé la femme de sa vie'".M: ok ok, tu veux vraiment tout savoir ? Ce texto je te l'avais envoyé parce que j'étais ennervé contre toi. Suite au repas chez toi, tu n'avais pas voulu m'embrasser a la fin
E: mais c'est pas obligatoire ça
M: non, je sais bien, mais moi ça m'a beaucoup blessé, c'est comme ca, j'y peux rien
E: mais c'est pas obligatoire... parce que... qu'est-ce qu'il y a entre nous ?
M: tout a fait, c'est exactement ca, et c'est pour ça que je t'avais envoyé ce texto ensuite
Puis j'ai continué en lui disant que j'étais triste de tout ca et du contexte dans lequel on s'était rencontrés, de nos départs respectifs etc... que dans d'autres circonstances ça aurait pu donner un truc bien je pense. C'était le moment le plus intense de la discution, il m'a semblé que les larmes lui sont montées aux yeux, mais elle a pas craqué. En tous cas elle a été extremement méfiante et prudente vis a vis de ce que je lui disais, elle me dévisageais du regard pendant que je parlais, avec un regard très intense et les yeux légèrement plissés (mon dieu, ils déchire tout ce regard, j'ai failli faiblir). Mais je crois que j'ai a peu pres réussi à jouer la carte de la sincérité, elle a dit que je lui faisais peur à avoir un air sérieux comme ca, qu'elle avait envie de me croire, mais qu'elle ne faisait plus confiance aux hommes depuis quelques mois.
Le contexte de mon départ tres proche donne vraiment une atmosphère de "de toutes facons c'est la fin, ca sert a rien d'essayer de construire quoi que ce soit". Et puis j'ai pushé trop loin sans parvenir a puller aussi fort, je ne vois pas d'issue heureuse possible. Ca me rend un peu triste, et en meme temps je ne peux m'empecher de me dire que c'est mieux ainsi, HBItalia n'en sera que plus facile a oublier une fois parti. J'ai l'impression que c'est exactement la meme chose pour elle.