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Posté : 23.04.09
par Sung Woo
Voila pour la lecture des mains

http://www.fastseduction.com/guide/03_a ... eral.shtml

Désolé c'est en anglais , mais c'est pas mal (ça vient du canned de stuff de fts)

En espérant t'avoir aidé ;)

Posté : 25.04.09
par -Voodoo-
KurtiSlaaV a écrit :Un petit exercice marrant qu'on a fait avec Noz hier soir : divertir l'attention de deux mecs dans un groupe de six pour qu'un troisème player puisse faire un direct sur la HB du groupe.

Le groupe était en déplacement sur un trottoir - les mecs devant "en lead" et les quatres filles juste derrière. Noz et moi doublons le groupe et j'open le mec sur son accent anglais...

On blablate un peu dans le style un peu lourd de "l'interrogatoire". Mais il voulait répondre donc j'ai continuer avec. Derrière j'entend notre troisième collègue en train de gamer le set de quatre filles. C'est là que je l'entend dire "Vous voulez venir à <bar> avec nous ?"

Mouais, une HB sur un set de six, c'est pas intéressant pour Noz et moi - nous décidons de s'éjecter - les mecs voulaient nous suivre lol. On retourne rejoindre les autres, et cinq minutes plus tard arrive le troisème du groupe accompagné des quatre filles sans les mecs lol.

Comme quoi, c'est pas si difficile que ça :D
Merci pour cette jolie latina! J'ais halluciné intèrieurement quand elles ont laché leurs potes pour venir avec moi, à refaire!

Posté : 25.04.09
par KurtiSlaaV
Skurdge a écrit :T'as vraiment besoin d'un bouquin entier sur ce sujet?

Normalement avec un schéma correctement illustré, tu devrais avoir de quoi brodre autour sans trop de pb...

Si tu ne trouves pas sur le net ce genre d'info (et j'ai du mal à y croire), il y a un schéma assez détaillé dans cette mine d'infos en tous genre qu'est le bouquin "Les Miscellanées de Mr Schott".
Bien quand je ramène des filles chez moi - elles sont nombreuses à jetter un coup d'oeil sur mes livres. Pour l'instant c'est du droit international, des dictionnaires et des livres de cuisine. Je voudrais quelques livres DHV - un livre sur la chiromancie (pas palmistrie, c'est anglais ça) complèterait bien cette section là. Mais à en acheter un, autant en prendre un bien, d'où ma demande.

Merci Sung Woo - c'est un bon article là. Et c'est vraiment pas grave pour l'anglais.

-VooDoo- j'espère que tu en as bien profité. L'exercice en soit était intéressant, mais tu me dois une HB :p

Bon allez. Direction pays de la sarge :)

Posté : 25.04.09
par Bunny Rose
Mettre côte à côte un bouquin sur les caniches, un autre sur les tartes à la crême, et un autre sur le bdsm


lol, trève de blagues, pourquoi pas un bouquin sur le feng-shui, le langage des signes ou la photographie?

Posté : 03.05.09
par KurtiSlaaV
Hier soir je suis sorti avec Swap et une pivot dans un bar. Je pense qu'on a dû parler à deux tiers des filles présentes avant de partir avec les numéros de deux plus belles filles du bar. Les deux numéros ont répondu. Une belle conclusion pour une très belle soirée.

Ca fait maintenant trois ou quatre semaines que je sors trois à cinq fois par semaine. J'ai sargé avec une bonne quinzaine de players parisiens différents, dont le niveau variait énormément. J'ai eu beaucoup de discussions différentes avec eux, sur leurs attentes du game, leurs résultats, leurs préférences et leurs expériences. Voici mes réactions.


Se détacher du résultat pour s'amuser
Player : Alors Kurti, combien de close ce soir ?
Non ! Arrivé à un certain niveau, quand on peut opener et faire un set tranquillement, le succès ne devrait plus se mesurer en nombre de numéros ou de baisers. Quand on peut prendre une dizaine de numéros dans la soirée, ça ne sert vraiment à rien de tous les prendre. C'est mon opinion personnel, peut-être résultat d'un emploi du temps assez chargé. Je préfère de loin prendre les numéros des deux filles les plus intéressantes (définissez "intéressante" comme vous le voulez) en étant sûr que je vais pouvoir les revoir.

Le nombre de fois que j'ai entendu "Je n'arrive pas à revoir mes numcloses" est désolant. Alors certes, il y a une partie de phone-game, mais de manière générale, si je ne revois pas mes numcloses c'est qu'il y a un problème avec mon game en set. Ce n'est pas mon phone game qui me permet de revoir mes cibles, c'est notre interraction avant le numclose.

Quand je sors, je m'amuse et j'essaie vraiment de faire en sorte que mes wings s'amusent aussi. Il faudrait que certains me le confirment, mais je pense qu'on a passé de très bonnes soirées ensemble. Et là je vous demande, est-ce que vous avez eu de meilleurs résultats pendant ces soirées ?

Ce que j'ai trouvé pour être sûr de m'amuser

1 - Trouvez-vous un bon wing. Il n'y a pas de secret, si vous voulez vous amuser en sargeant, il est important de vous trouver un wing qui va vous le permettre. Regardez deux mecs dans un bar à travers les yeux d'une fille. Les deux premiers ne se parlent pas, ils regardent autour tout le temps et n'ont pas d'autre expression que celui du "faucon en chasse". Les deux suivants sont en pleine discussion, rient beaucoup et font de grands gestes. Ils sont complètement dans leur monde, quand l'un deux se retourne spontanément, le sourire encore aux lèvres, et vous demande "On a besoin de ton opinion là..."

2 - Parlez à toutes les filles du bar. En rentrant dans le bar - TAC ! - faites le premier set, même s'il est pas terrible. Tout le monde près de l'entrée regarde les gens entrer, vous venez de vous social-proofer devant tout ces gens. Si vous faites un tour dans le bar pour "éclairer" vous allez continuer à tourner avant de vous asseoir en commander en verre. Très vite vous avez perdu vingt minutes et votre state et tombé à zéro.

3 - Quand vous connaissez du monde, présentez les uns aux autres. Je ne parle pas de présenter votre cible au beau gosse italien du bar, mais si vous trouvez une espagnole sympa qui veut apprendre à parler le français, présentez-la à "votre petite soeur adoptée"... Bref, de la groupe théorie sortie directement de la Mystery Method.


La suite pour plus tard. Ou pas. On verra :)

Re: [J] KurtiSlaaV

Posté : 16.04.11
par KurtiSlaaV
Bon, déjà il a fallu aller chercher ce topic en 12eme page du forum ! Clairement, il était temps de reprendre...

Sympa au passage la mise en garde par FTS :
Attention, vous êtes sur le point de répondre à un topic dont le dernier message date de 24 mois. Est-ce bien nécessaire de remonter un si vieux topic ?
Oooooh que oui ! C'est reparti mon Kurti !

A très bientôt avec des FR (pénibles) de ma reprise après deux ans de LTR très sympathiques et d'examens beaucoup moins sympathiques.

Re: [J] KurtiSlaaV

Posté : 06.05.11
par KurtiSlaaV
Bien, je vais tenter de reprendre l’habitude chronophage du Field Report – le problème étant que mes journées semblent s’allonger plus que mes sets.

Le weekend dernier m’a permis de me rendre compte à quel point j’ai perdu à la fois la théorie et la pratique. La rue fut une catastrophe, les bars beaucoup moins.


La rue :

Un premier constat s’impose : quoi que je dise, DG ou IG, à quelques rares exceptions près, j’arrive rapidement à un sourire et/ou un rire. La confiance y est sans doute pour beaucoup et on m’a souvent dit que j’avais un air inoffensif et sympathique. Les gens sont prêts à m’écouter. Seulement, je butte sur le même problème que j’avais rencontré lors de mes débuts, à savoir la transition. Du coup, mes sets s’étalent (au sens figuré, pour l’instant) sur l’opener sans aller plus loin. A travailler car les quelques fois où Caoz et moi-même avons réussi à faire la transition les sets durent facilement 10 à 20 minutes. Nous sommes tous les deux très à l’aise dans un set qui tourne.

Quant à cette semaine, j’avais un pari avec Caoz que je vais lamentablement perdre… il n’y a pas à dire, je n’aime pas draguer dans la rue tout seul, surtout sous l’effet d’un one-itis naissant malgré une résistance furieuse de ma part.


Le bar :

Un bar de nuit reste à mes yeux le terrain parfait. Déjà quand je sortais beaucoup il y a quelques années, les bars étaient ce que je préférait et cela n’a pas changé.

Nous sommes quatre à nous retrouver ce vendredi 30 avril, A., V. (faute de connaitre leur pseudos) et Caoz. Nous avons commencé dans un bar à thème « Sud-Ouest » et nous en profitons pour apprendre un peu plus les uns sur les autres. Finalement, tout le monde était assis, nous sommes allés dans un bar de nuit, bien décidés à faire des sets.

Hormis quelques personnes un peu perdus, le bar était vide. Mais rien n’arrête un player motivé et du coup je me retrouve seul à discuter avec A. tandis que V. et Caoz font de la reconnaissance. Un set de deux blondes est en train de commander au bar, on les open sur quelque chose de pas top mais on est dans le set et on discute tranquillement pendant cinq minutes. Au bout d’un certain moment, elles passent sur un sujet personnel et on ne peut plus suivre, on reste dans le set au BL mais en dialoguant entre nous et puis on va rejoindre V. et Caoz.

En partant, je glisse à A. :
KSV : tu vas voir, elles vont revenir nous parler.
Entre temps, d’autres personnes sont arrivées dans le bar, notamment un groupe de trois filles. Encore une fois, sans attendre, on les open. Suivra une conversation sociable sur un peu tout qui dure une dizaine de minutes. On s’éjecte pour retrouver les autres et surprise : les deux blondes (Marie et Laure pour cette histoire) sont juste à côté et nous attendent.
Laure : dites les mecs, on se demandait combien de temps ça faisait que vous étiez célibataires pour vous poser ce genre de question.
Et nous revoilà dans le set. Je parle à Marie pendant que A. parle à Laure, mais au fur et à mesure que la conversation avançait, il était clair que Laure était attiré et du coup A. s’est fait exclure du set. Moi, comme un débutant, je n’y prête pas attention et je passe bien trop de temps à parler à Marie avant d’aller rejoindre les trois autres.

[Note pour la prochaine fois] Rester dans un set comme ça et faire plus attention à celle qui est intéressée. Ca aurait été d’une simplicité banale de sexualiser avec Laure, qui cherchait clairement la même chose. [/note pour la prochaine fois]

Caoz et moi changeons de place dans le bar et on en profite pour opener une set de trois étrangères qui parlaient en espagnol. Caoz est chez lui sur ce terrain et très rapidement le set est bien ouvert de son côté tandis que je suis coincé par la langue sur des banalités avec une jolie petite italienne… elles descendent fumer, sans oublier de demander à Caoz s’il veut les accompagner. Malheureusement pour elles, nous sommes là pour les filles et non pas pour un cancer.

Ceci étant, on fini par aller vers le fumoir tout en discutant sur la sociabilité des fumeurs comparés au non-fumeurs. C’est une conversation contagieuse et on finit par intégrer un set de quatre jolies filles dans notre discussion. Dès mon opener, elles rigolent et l’une d’entre elles me tape dans l’œil : une jolie petite brune aux yeux verts. Deux minutes plus tard je l’isole, abandonnant Caoz avec les trois autres.

Mon set se passe bien, elle rigole bien et passe un bon moment. Moi je suis confortable et je la taquine sur pas mal de choses. Elle fait des études pour être bibliothécaire et je l’enchaine sur le fantasme masculin de la bibliothécaire coquine – en passant je commets une petite erreur stratégique en lui accordant trop de valeur, mais ça passe. Je l’informe que je vais gagner énormément d’argent et que je vais l’embaucher pour s’occuper de ma bibliothèque privée et qu’elle devra supporter mes notes au crayon à papier dans les vieux livres uniques. J’initie aussi quelques kinos confortables sur les bras et les épaules.

A côté, Caoz se débat avec trois filles qui lui donnent beaucoup de fil à retordre. La matriarche surtout parait difficile à gérer. Je continue sur ma bibliothécaire mais les trois autres commencent à se diriger vers le fumoir et elle commence un body rock. Merde, je suis en train de la perdre. Je l’invite donc à suivre ses amis en lui souhaitant un bon cancer d’un ton léger et que je verrais plus tard.

[Note pour plus tard] J’aurais pu et j’aurais dû faire mieux que ça. Premièrement pour le DHV, je n’ai eu assez de IOI assez rapidement car je ne me suis pas suffisamment mis en avant. Ensuite, j’aurais dû être bien meilleur sur la fin. J’aurais pu mettre plus d’énergie lorsque ses amies commençaient à partir pour qu’elle reste (largement faisable) et surtout, je n’aurais JAMAIS du l’inviter à suivre ses amies. Ca c’était très con. [/note pour plus tard]

Troisième set sérieux, au même endroit, Caoz open une petite brune mignonnette qui était avec la sosie du Prince William. Je discute avec lui pendant que Caoz fait son set, un mec sympa qui laisse son amie passer un bon moment. Je ne sais pas trop ce que Caoz a dit ou fait, mais ça a duré assez longtemps. Je l’ai tenu pendant une vingtaine de minutes sur tout et rien mais je n’ai pas réussi à faire plus. Désolé amigo, tu as eu vingt minutes tout de même et puis il est parti en sachant que tu étais dans une école bien meilleure que la sienne :p !
Quelques autres set suivront mais rien de très long pour diverses raisons. Surtout, c’est un bar pas très cher où les gens finissent assez rapidement bourrés. D’expérience, pour faire un set bourré et s’amuser, il faut l’être aussi ce qui n’était pas le cas pour moi ce soir.


Quelques remarques sur la soirée et notre perf’ :

On n’a pas beaucoup hésité à faire une bonne partie des sets dans le bar. Le seul set mixte qu’on a fait était plutôt réussi. Personnellement, je n’ai pas utilisé de routines mais je n’ai pas non plus eu des résultats brillants. Peut-être que je vais recommencer à utiliser des routines pour de meilleurs résultats au début.

Une chose pourrait clairement être améliorée : l’interaction entre nos sets. Ce serait top de pouvoir opener le set suivant tout en étant déjà en set. Reflexe à prendre.

Le FR de samedi devrait suivre sous peu.

Re: [J] KurtiSlaaV

Posté : 10.05.11
par KurtiSlaaV
Voilà bien un post que je n’aurais jamais imaginé mettre en ligne un jour.

Cela fait six semaines que j’ai rompu avec ma copine avec qui j’étais depuis environ deux ans. La rupture est arrivée pour tout un tas de raisons, les unes plus minables que les autres : encore aujourd’hui je dis volontiers qu’elle est sans reproches cette fille, une vraie crème. Pourtant, je sais que la décision de rompre était la bonne.

J’ai toujours été un peu méprisant des gens qui tombaient très bas après une rupture ou une one-itis fuyante, je ne comprenais pas comment une simple séparation pouvait avoir des conséquences aussi marquées.

Mon ex, une vraie passionnée, disait souvent qu’elle ressentait son amour de manière physique, que ça lui prenait par les boyaux. Je ne comprenais pas, et je me suis dit que nous avions de façon différente de vivre notre amour, mais que jamais je ne ressentirai ça. Quelle présomption audacieuse… !

Ceux qui me connaissent le savent : je suis imperturbable. Je ne m’énerve pas, je ne pleure pas, je ne me mets pas en colère. Point. Rien ne m’atteint, c’est un fait. Gardez ça à l’esprit en lisant les lignes qui suivent.

La rupture en elle-même fut la partie la plus facile, on a longuement parlé et je lui ai dit que je ne pensais pas qu’on pouvait rester ensemble. Les prochains jours se sont passés en toute simplicité. Au bout de deux semaines, tout allait encore très bien. La troisième semaine a été dure au travail et je me suis surpris à penser à elle : comment elle allait, ce qu’elle faisait, si elle tenait le coup, etc. Notez le parallèle avec l’amoureux qui se demande ce que fait sa dulcinée, ce qu’elle ressent, si elle pense à lui.

Très vite, je me suis rendu compte que j’étais en train de penser à elle de plus en plus souvent, à nos moments forts, à nos sorties, à nos habitudes. Des alarmes sonnaient dans ma tête en j’en étais très conscient. Il me fallait à tout prix sortir de cette attitude, je le savais.

Puis sont arrivés les doutes, avais-je bien fait de la laisser partir, j’étais idiot car elle était parfaite pour moi, mais non ça ne pouvait continuer, mais je pourrais faire plus pour notre couple, mais non tu sais que ce n’est pas vraiment toi, mais si je l’aime, peut-être mais ce n’est pas la femme de ta vie, etc. Un vrai dialogue s’est installé entre mes sentiments et ma conscience. Un dialogue qu’il était impossible de faire taire. Systématiquement, mon esprit se retrouvait avec elle avant d’être chassé par mes efforts de résistance.

Mais ces efforts étaient futiles, elle revenait, dès que je baissais ma garde et parfois même alors que toutes mes défenses étaient élevées. Je me suis rendu compte que je ne contrôlais plus mon cerveau.

Puis, la douleur commença.

Chose inimaginable pour moi. Incroyable mais vrai, cette émotion me prenait par le ventre, écrasant mes poumons, creusant mes tripes. Des brûlures acides m’ont assaillies, des brûlures qui n’étaient pas chassées par un repas pour peu que j’arrivais à trouver un semblant d’appétit.

Ca m’énervait, ça m’énervait tellement. Mon corps n’obéissait plus à ma tête. C’était insupportable. Je tremblais littéralement de rage face à mon inaptitude à gérer mes émotions. J’oscillais frénétiquement entre exploser mes écrans d’ordinateurs et mon bureau avec le premier objet solide venu tout en hurlant et m’éclater en sanglots.

Pendant tout ce temps, je savais ce qu’il m’arrivait – ce n’était pas tant les sentiments que je ressentais qui me rendaient fou, c’était le fait que cela m’arrive, à moi. Moi qui croyais être intouchable, moi qui croyais pouvoir tout contrôler, tout gérer.

J’ai commis l’immense erreur d’accéder à une demande de mon ex : aller voir son spectacle, et cela malgré l’horreur que m’inspirait cette idée. J’ai dû subir la torture de la voir en toute sa splendeur sur scène pendant deux heures. Je retrouvais ses mouvements, ses manies, sa voix, ses expressions. Je n’avais qu’une envie, partir en courant du théâtre, en passant par les toilettes pour vomir mes tripes. Mais je ne pouvais pas, j’étais comme cloué à ma chaise, fasciné par mon envie masochiste de la fixer. Je ne voyais qu’elle sur scène, malgré les danseuses superbes et les chorégraphies magnifiques. Impossible de détacher mes yeux de son visage, de son corps que je connaissais parfaitement.

Pendant tout le spectacle, le dialogue interne a repris de plus belle : c’est la femme de ta vie, tu te fais du mal pour rien, vous vous aimez, tu pourrais épouser cette femme.

Le soir, je n’ai pas pu dormir. Je m’étais même promis que si elle m’envoyait un sms avant le lendemain matin, je prendrais un taxi pour aller lui parler, pour réparer notre couple. Rien. Je n’ai pas fermé l’œil pendant des heures. Quand j’ai réussi à m’endormir, elle était là dans mes rêves, nous étions heureux.

Le lendemain a été le plus dur et jamais je ne veux revivre ça. Impossible de penser à quoi que ce soit, malgré les sommations que je me lançais, malgré toute ma volonté consciente, mon imagination nous remettait dans les bras l’un de l’autre. C’était insoutenable… pourtant je savais ce qu’il m’arrivait et je savais qu’il fallait que je résiste.

Aujourd’hui ça va mieux, mais bordel je ne veux plus revivre ça. Le pire de cette histoire c’est que, comme je l’ai dit plus haut, je suis TRES flegmatique. Vraiment. Je ne ressens pas les sentiments aussi fort que les autres. Qu’est-ce que cela doit être pour les autres, et pour elle en particulier ? Comment survit-on à ça ?

En tout cas, ce passage de ma vie m’aura au moins permis de comprendre le mal amoureux. Au passage, j’ai perdu 5 kilos en quelques semaines, alors que je suis plutôt fin.

Je finirai sur une note positive. Pour presque deux ans de bonheur, j’ai souffert pendant trois semaines. C’est un faible prix à payer, je le pense et je le crois.

Aujourd’hui cette souffrance me nourrit, elle me pousse à me « soigner » comme je peux. J’espère que ce sera suffisant pour me pousser à sarger tout seul, comme le grand garçon que je suis supposé être.

Gare à vous, petites parisiennes, j’arrive.

Re: [J] KurtiSlaaV

Posté : 14.05.11
par KurtiSlaaV
Voilà un petit FR sur un set intéressant, surtout parce qu'elle avait lu The Game.

Nous sommes sortis à quatre, Caoz, lcheron, Djag et moi-même. Après un repas fait maison, nous sommes allés directement dans un bar de nuit. Sitôt arrivés, nous avons fait les sets déjà présents. Il était tôt et le choix était limité : des lycéennes et des sets mixtes. Cela ne nous a pas arrêtés et nous n'avons eu aucun mal à nous faire quelques nouveaux amis pour la soirée. Ce genre d'échauffement est génial car il est à la fois utile et agréable.

Très vite, nous tombons sur un set de deux blondes (attirantes sans être canons). Caoz engage la discussion de manière classique en demandant leur opinion sur je ne sais plus quoi. Tout de suite, la moins attirante chuchotte à l'oreille de son amie mais je n'y prête pas attention et j'enchaine sur un autre sujet en y mettant suffisament d'energie pour les empêcher de continuer leur discussion privée.

Elles réagissent plutôt bien. Elles sont accoudées au bar et cela ne me plait pas. J'attrape la moins jolie par la main et l'entraine un peu vers moi sans lui prendre sa place :
Kurti : Comment tu t'appelles ?
Louise : Louise
Kurti : Très bien, bon écoute Louise, tu vas deviner un numéro en 1 et 4, ok ? Mais tu ne me le diras pas !
Louise : Ok...
Bref, le coup classique. Je ne sais même pas pourquoi je m'en suis servi, je ne l'utilise jamais ce truc car il est trop connu. Elle choisira le chiffre 7...
Kurti : WTF ? J'ai dit entre 1 et 4, tu...
Elle recommence à chuchotter dans l'oreille de sa copine, du coup je lui tourne le dos et je commence à parler à Caoz

Louise : pourquoi tu pensais que j'avais choisi 3 ?
Kurti : Je sens ce genre de choses avec certaines personnes.
Je me souviens plus comment ça s'est passé, mais je me retrouve à parler avec sa copine, une Canadienne assez jolie. La conversation est facile mais alors que je lui tends des perches dans tous les sens, elle n'en récupère aucune, ni les trucs légers et amusants, ni les trucs plus sérieux. Très vite je commence à m'ennuyer. J'apprends qu'elle devra partir prendre le train dans quelques heures et je perds tout intérêt. Entre temps, je me suis placé dos contre le comptoir et je suis comfortablement installé.

Icheron arrive dans le groupe, je pense qu'il avait déjà parlé avec une de leurs amies qui trainait juste en dehors du groupe. Très vite, les trois partent rejoindre le reste de leurs amies qui sont dans un autre endroit du bar.

Je fait le point avec Caoz, qui avait l'air d'avoir eu une conversation un peu plus animée avec Louise. mais lui non plus n'a pas pu aller très loin. On était en train de bavarder à quatre quand Louise revient, toute seule.
Louise : Je peux vous demander quelque chose les mecs ?
Nous : Ok...
Louise : Est-ce que vous avez lu le livre qui s'appelle "The Game".
Je comprends instantannément les chuchottements avec sa copine pendant notre conversation quelques minutes avant. Sans hésiter ou laisser le temps de répondre aux autres, je réponds
Kurti : aboslument, t'en penses quoi ? Tu crois que ça marche ?
Louise : Je sais que ça marche, blablabla...
Elle se lance dans une histoire assez intéressante - elle avait eu une expérience avec un player qui l'avait séduit dans un bar puis ils sont restés ensemble pendant un an et quelques. Il lui a expliqué son histoire et elle a lu The Game et en avait beaucoup parlé avec lui. Bref, elle en connaissant un paquet et elle avait des soupçons dès le début de notre interaction et m'a complètement grillé quand je lui ai demandé de choisir un numéro entre 1 et 4. Plus chiant, elle nous avait dénoncés auprès de tout son groupe.

Elle reste avec Caoz et moi-même pendant une bonne vingtaine de minutes. Très facilement, la discussion prend un caractère sexuel et elle se retrouve à nous demander comment dire des phrases très explicites en français. Elle est clairement intéressée mais rapidement je la trouve vulgaire et bruyante. Caoz me suggère qu'on en fasse une alliée pour ce soir, mais elle ne parle pas français et je pense qu'elle va plus nous causer de problèmes que nous aider.

Entre temps sa copine canadienne et revenue nous rejoindre et on se retrouve à nouveau dans notre groupe de quatre initial. On relance quelques sujets de conversation, je me retrouve à parler avec la canadienne qui est un peu plus ouverte maintenant. J'évite toute routine mais encore une fois, Louise reprend avec ses chuchottements.

La première fois je reprend une discussion en français avec Caoz qu'on termine après qu'elles aient terminé. La deuxième fois je dit à Louise que c'est malpoli. La troisième fois je lui souhaite une bonne soirée et on fait mine de partir. Evidemment elle nous rattrape, me prend le bras et tente de relancer la conversation.

J'en avais marre et je lui ai dit avec un sourire que ce soir j'étais gay et que je cherchais un homme. Quelques secondes plus tard, on était déjà dans un autre set.

On se recroisera en fin de soirée, elle partira en trainant sa main sur mon ventre et plus bas, le tout avec le sourire.


En conclusion :

On était grillés quoi qu'on fasse - le fait que le dire sans honte et de lui demander son opinion nous a permis de garder le set. Le gros point négatif c'est que même si elle était intéressée, elle nous a flambé son groupe d'amies. J'aurais dû être plus réactif, et quand ça allait bien lui demander de nous présenter ses amies. Mais, à parier, on aurait surtout eu droit à davantage de chuchottements...