Les vacances de noël furent difficile. Plusieurs problèmes familiaux ont frappé en même temps, me minant sérieusement le moral. Mais depuis le début d'année ça va mieux. Tout ça pour dire que j'avais pas trop la tête pour la drague jusque-là.
Dans mon dernier post, j'évoquais "laisser Cédille de côté et repartir à la recherche de nouvelles rencontres"
Je fus bien naïf. Autant le dire directement, je suis tombé amoureux d'elle. Au début je l'ai nié, mais plus j'essayais de lutter contre, et plus je me sentais mal. Alors il n'y a pas si longtemps, j'ai décidé de l'accepter et de faire avec. Le pire c'est que je vois ses défauts, je les connais. Je la vois, son instabilité, son manque de confiance en elle flagrant, sa lâcheté, même sa puérilité parfois. Mais je la veux quand même. Je n'ai pas de contrôle sur ça.
Je suis partagé sur l'expérience que cela procure. Il y a des hauts et des bas. J'aime cette sensation de découverte, les émotions qui me traversent. Trop longtemps je me suis plains de la platitude de mes rencontres, je ne peux pas le nier.
Mais bon je suis pas masochiste non plus. Elle a toujours son mec , dans sa relation définitivement
douteuse mais pourtant toujours debout.
Alors je n'ai pas cherché spécialement à la voir, à lui parler. Et bien du coup c'est elle qui vient me chercher. Tous les jours de la semaine à me demander à la voir pendant sa pause. Elle sait que je suis dans un stage à 50m du sien, totalement libre où je fais ce que je veux, je n'ai pas d'excuse pour ne pas la voir quand j'y suis. Et elle joue toujours avec moi. Il y a toujours cette étincelle dans son regard.
J'essaye pourtant bien de rencontrer des nouveaux visages. Mais le coeur n'y est pas. Je n'ai pas
réellement envie de rencontrer d'autres femmes. Il y a toujours Cébis avec qui je suis resté en contact et que je dois revoir prochainement, mais elle aussi a un mec. Comme si ça suffisait pas, à une soirée médecine en début de semaine, j'avais revu une deuxième année (elle aussi en couple) que j'avais rencontré à mon WEI. On a tchatché une partie de la soirée, pour m'entendre dire à la fin :
Si j'avais pas eu de mec, ce soir on aurait fini ensemble, c'est certain..
Pour qu'ensuite on s'ajoute sur facebook et qu'elle demande à ce qu'on aille se prendre un verre un de ces jours.
Putain les meufs, quitte à vous mettre en couple, choisissez le bon quoi, merde.
Et puis la cerise sur le gâteau, la meilleure amie de Cédille qui m'a proposé d'aller se prendre un verre mercredi soir. Dois je préciser qu'elle est en couple ?
Bon par contre elle, ses intentions sont plutôt amicales, du moins il me semble. De toute façon il vaut mieux éviter le cataclysme, donc pour moi c'est friendzone direct. En tout cas on a vraiment passé une super soirée.
Ensuite il y a eu mon anniversaire. Cédille était conviée. Pour faire court, elle dit oui dans un premier temps avec pas mal d'entrain, puis non pour un motif crédible mais malgré tout surpassable, donc j'insiste un peu, ça lui fait plaisir, elle vient. Bonne soirée, on joue toujours notre petit jeu mais pas de changement particulier, ni de dérapage. De toute manière je tiens à éviter les dérapages, tout en lui rappelant de temps en temps qu'elle me plait.
Bref. Je n'ai pas de cible
célibataire dans le collimateur immédiat, je n'ai pas spécialement envie d'en chercher une même si il le faudrait, et je vois Cédille régulièrement sous ses impulsions. Il faut que je mette un peu de distance, mais c'est vraiment, vraiment pas facile.
C'est paradoxal de se sentir en même temps épanoui dans sa vie comme je l'ai jamais été, et à la fois bloqué dans ce manège émotionnel où je ne vois pas la solution. Je ne sais pas comment renverser la vapeur. Je ne demande même pas à ce qu'elle jette son mec pour moi (ça ne serait pas un début de relation correct), mais comment, au moins dans un premier temps, lui faire réaliser que sa relation bancale lui nuit plus qu'autre chose. Elle n'est pas heureuse avec. Elle le dit à sa meilleure amie, et ses actes le montrent. C'est pas la seule, ça vaut aussi pour les autres sus-citées, à un degré largement moindre, mais quand même...
Bref, un peu perdu.. mais pas malheureux pour autant.