FreeMan a écrit :@Terrigan. A te lire on dirait que tu as souffert de ce genre de filles.
(édit: en effet, je viens de lire ton édit). En tous cas je sens quelque part un noeud qui te reste en travers de la gorge et qui te fait extrapoler mes propos.
Terrigan a écrit :Si tu veux on peut dire qu'on est victime de notre propre naïveté dans ce cas. ça fait toujours une position générale de victime.
Soit, tu remplaces "responsable" de sa naïveté par "victime" de sa naïveté.
Quel est l'intérêt de faire ça et de prouver que tu es une victime ?
Dis-moi...
Terrigan a écrit :Si on va dans le détail c'est sans fin, entre le savoir-faire manipulateur de l'un et les défenses de l'autre qui tombent, par faiblesse ou à cause du savoir-faire sus-mentionné...
Le problème quand on parle de manipulateur c'est qu'on y associe toujours un jugement de valeur et l'idée que c'est une situation anormale. Or, il n'existe aucun comportement social qui ne cherche pas à influencer autrui. Et puis tu es choqué quand une fille est "subjugée par son pouvoir de séduction" mais tu ne l'es pas autant quand il s'agit de mecs players.
Du coup, ça donne l'impression que tu cherches à désigner un coupable. De mon point de vue, je me moque de qui est coupable. D'abord parce que ça ne mène nulle part de raisonner avec les prémisses d'un triangle Victime-Bourreau-Sauveur. Ensuite parce qu'il y a rien de constructif à se cantonner sur la méchanceté et la dangerosité d'une personne. Enfin parce qu'il y a une forme d'intolérance de reprocher aux autres d'être ce qu'ils sont.
Je me fiche pas mal de ce que j'ai en travers de la gorge (à part quelques effets de style que je m'autorise par-ci par-là) et ce que tu viens d'écrire me montre que je n'extrapole pas. Nous avons juste un point de vue différent.
Ce que j'essaye de souligner c'est qu'il y a des nuances entre "bouhhhhh la vilaine manipulatrice qui m'a cassé en deux" et "merde je me suis fait retourner la gueule et EN PLUS je vais me dire que c'est ma faute et que j'ai mal géré, comme ça je culpabilise.
Pareil de l'autre côté de la barrière, entre "sniff, je suis un vilain scorpion qui pique par réflexe, prisonnier de son karma, comme c'est triste" et "C'est bon si je leur en colle plein la gueule à tous c'est parce qu'ils le veulent bien, donc c'est pas ma faute, pirouette cacahuete, lolilol chuis trop cool"
Et ça vaut aussi pour les hommes, même si je n'ai jamais couché avec un mec qui m'avait manipulé, et donc forcément j'ai moins à dire sur le sujet...
De la manipulation il y en a dans toutes les interactions mais c'est la dose qui fait le poison. Ignorer ou contourner le fait qu'à dose massive c'est nocif, je trouve que c'est prendre la question par-dessus la jambe.
Après je te répète que tout est compliqué, et cette fois je ne le dis plus en fin de message pour l'ambiance. C'est vraiment compliqué.
Allons-y pour mon vécu: tu parles d'intolérance face à l'autre, mais moi je me suis entendu dire "je veux être acceptée telle que je suis" pour justifier des coups bas. Je ne voudrais pas trop en faire dans la victimologie, mais j'aimerais bien voir un récidiviste qui passe son temps à tabasser tout le monde à la barre d'un tribunal dire "je veux être accepté comme je suis". Désolé pour l'exemple un peu tiré par les cheveux mais disons que toutes les belles idées peuvent être prises en otage, y compris l'idée de tolérance. Quand je vous dis que c'est compliqué...
Je ne vois pas où est le problème à parler de victime. Là où je te rejoins c'est qu'il est indispensable de se demander qui a fait quoi et dans quelle mesure on a été complaisant - stupide - imprudent - rigide - au contraire souple, etc... (hum, on ne sait que choisir...)
FreeMan a écrit :Je décrivais les choses de manière relationnelle et interactionnelle. Et dans ce vision, il y a toujours 2 acteurs et une co-construction d'une relation. Chacun à la liberté de choisir le type de co-construction (épanouissante ou non) qui lui correspond et d'éviter les autres.
On y gagne tous à analyser les choses de manière sociale et interactionnelle. C'est une attitude plus réaliste et plus en adéquation avec la situation.
Là tu es clairement dans l'excès inverse. Une guerre c'est pas comme un bon match de tennis, ça ne se fait pas à deux. il suffit de l'un des deux qui veut faire la guerre, et l'autre n'a pas son mot à dire. Évidemment on peut prendre la fuite, mais ça prend un certain temps. Imagine un peu le temps qu'il faut pour s'apercevoir que l'un des deux acteurs n'est pas en co-construction... D'ailleurs affirmer que tout le monde est toujours en co-construction c'est utopique.
FreeMan a écrit :Terrigan a écrit :Quand tu as vu des larmes sincères dans les yeux d'une fille que tu quittes, qu'elle te dit, dépitée "tu as oublié toutes mes preuves d'amour" et que tu penses "Euh... tes preuves d'amour tu les as toi-même piétinées à pieds joints", je t'assure qu'on est très en marge de la sincérité. ça fait un peu "OK, très bien, ses sentiments sont sincères, et après ???"
C'est exactement un exemple de ce que j’appelais un manque de maturité relationnelle et émotionnelle. Tu vois pourquoi ?
1) Parce que ce genre de communication montre que les deux personnes n'ont pas intégré que dans un couple l'autre fonctionne différemment. Comme l'expliquait John Gray dans les
Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus, les preuves d'amour que l'un attend ne sont forcément identique aux preuves d'amour que l'autre exprime. Les attentes et la signification des actes est différent pour chacun.
2) Parce qu'elles n'ont pas encore réalisé qu'il n'y a aucun lien logique entre les sentiments et les comportements (contrairement à l'idéologie populaire). Tu peux aimer et faire souffrir par maladresse ou parce que tes tendances comportementales ont le dessus. Comme on dit, l'enfer est pavé de bonne intentions.
L'amour est un sentiment d'attachement plus ou moins passionnel qu'on ressent pour une autre personne. La manière de se comporter dans une relation ou vis à vis de l'autre est plus liée à nos croyances, nos valeurs, nos habitudes, nos représentations, notre personnalité.
3) Parce que se baser sur des discussions de ruptures pour se conforter dans l'image qu'on se fait de l'autre montre qu'on n'a pas encore pris conscience de la confusion qui règne dans les ruptures. Il y a un décalage énorme entre ce qu'on se dit à ce moment et ce qu'on a perçu le long de la relation. Sans compter qu'on a besoin d'en ajouter à la diabolisation de l'autre pour justifier une rupture. Et qu'une relation et des sentiments évoluent et qu'on ne peut la résumer à notre manière de les percevoir à la fin.
1) Tu n'y es pas, ça veut tout simplement dire que l'un des deux croit que ses preuves d'amour lui donnent tous les droits. Elles sont intégrées dans un processus de douche froide positivement invivable. Le chaud et froid est invivable, mais on utilise les preuves d'amour ET LES SENTIMENTS (c'est de ça que je parlais à la base) pour soudoyer l'autre. Rien à voir avec les différences hommes-femmes; c'est juste pervers (ou tout autre mot négatif, ne soyons pas sectaire...)
2) Tout à fait. Et ça ne fait que confirmer que les sentiments de quelqu'un qui passe son temps à cogner sous la ceinture ont beau être sincères, ça ne change rien au problème. Et allons-y pour une métaphore de plus: je t'offre sincèrement un presse-papier en te disant que je t'adore, puis je te défonce le crâne avec ce presse papier. La sincérité de mes sentiments à ton égard est-elle ton problème numéro un, avec ta cervelle qui se répand par terre?
3) Autant pour la rupture. Au-delà de mon exemple que tu prends par la bande, dis-toi que c'est toujours pareil avec une LSE extravertie à compter du premier baiser...
FreeMan a écrit :Terrigan a écrit :C'est tellement naturel, évident pour la plupart d'entre nous que nos sentiments ne nous donnent pas tous les droits, on en vient à croire que tout le monde fonctionne comme ça, et se pose des limites de pur bon sens et de cohérence. Malheureusement ce n'est pas le cas des LSE machin.
Exactement ! On a chacun nos propres cadres de références et nos attentes. Le vrai problème ne vient pas de la nature de l'un ou de l'autre, mais du fait qu'on a pas chercher à vérifié si on était réellement compatible avec l'autre et si l'autre avait la capacité pour établir de bonnes bases. Ou alors on ne vérifie pas honnêtement et suffisamment longtemps parce qu'on veut y croire. Peut être parce qu'on est tous conditionné par les films où dès qu'il y a une histoire d'amour elle marche.
Je suis bien d'accord. Mais c'est assez déstabilisant d'être face à quelqu'un qui a l'air de fonctionner de façon classique, alors qu'il y a du sable dans les rouages. Le temps de se rendre compte qu'il y a un problème la relation a déjà pris une direction précise, et l'inertie rend les chose impossibles à changer, il n'y a plus qu'à en tirer les conséquences et se barrer, et ça fait déjà un mal de chien. Quand on est assez armé et lucide pour se barrer, bien entendu. Tout cela noyé dans la masse des diverses "interactions", c'est une fois de plus compliqué.
Je ne pense pas que tu aies voulu dire ça, mais simplifier le problème en disant que c'est facile de gérer une LSE machin ou de la fuir, qu'il suffit de repérer que c'est une LSE machin, c'est un "il suffit" qui pèse lourd.
Pareil pour les histoires de "y'a qu'à pas se laisser chier dans les bottes". Certes...
FreeMan a écrit :(à propos de l'attachement) Tu m'as mal compris, je parlais du phénomène psychologique qui conduit certaines personnes à maintenir une relation toxique.
Ok, vu sous cet angle je te rejoins!
Freeman a écrit :Honnêtement, est-ce qu'il n'y aurait des filtres dans ce que tu as vu et lu ? Les mecs qui s'en plaignent ici et là ne sont pas forcément objectif surtout s'ils sont dans la phase de colère et de rancune d'un deuil affectif. Et puis est-ce que tu as vu évoluer ces filles dont tu parles dans d'autres relations ?
Parce que moi j'ai eu des nouvelles de deux filles borderlines, hystrioniques, et elle se sont bien posées et reconnaissent avoir été cadrées par leur mec. L'une d'elle est une ex sex-friend avec qui j'ai coupé contact quand j'ai senti un danger. L'autre est une ex LTR avec qui j'en ai bavé.
Avec l'expérience, je me suis rendu compte que j'arrivais mieux à gérer ce genre de filles mais elles ne m'intéressent pas.
Par ailleurs, puis tu appelles quoi un homme solide ?!
C'est toi qui pose ta propre image fantasmatique. Donner les repères qu'il faut à une fille instable ne veut pas dire être en béton armée. Le mec réagit différemment de toi, il a des attentes différentes voir peut être aucune. Sa manière de communiquer ou sa situation sociale est peut être plus rassurante pour la fille. Sunya parlait de l'angoisse de l'abandon, et certains mecs ont une manière d'être et de communique qui désamorce cette angoisse.
Ca me fait penser à l'ex colocataire mentalement perturbé (il avait même du voir un thérapeute) d'un wing. Le gars partais en vrille aussi bien avec moi ou mon wing qu'avec tout son entourage, sauf un pote. Ce pote a une manière de communiquer qui généré tellement d'attachement et de respect qu'il en faisait ce que contrairement aux autres, il pouvait le calmer et le recadrer sans déclencher des réactions hystériques.
Oui, les mecs aigris et en deuil de leur rupture, ok... Attention à ne pas non-plus les prendre pour des rageux.
ça se complique encore une fois, mais dans le bon sens puisque tu décris de bonnes issues possibles. Je ne dis pas que les filles manipulatrices sont bonnes pour le bûcher, (même si je le pense très fort

) mais je n'aime pas l'idée qu'il n'y a pas de problème de principe dans leurs comportements toxiques, que les mecs n'ont qu'à gérer (et allez, le bon vieux "y'a qu'à"...) et qu'elles finiront par trouver la perle rare après avoir fait souffrir absolument tous les hommes qu'elles auront rencontré avant de trouver leur choubidou idéal. C'est vraiment cautionner l'égoïsme, le cynisme, la malveillance gratuite et le consumérisme. Merci cependant pour cette note d'espoir, ça me motive à me comporter comme la pire raclure avec les filles, et j'en trouverai bien une avec laquelle ça va le faire grave
FreeMan a écrit :Terrigan a écrit :
--> ça peut culpabiliser inutilement un homme qui est tombé une fois sur une vraie furie.
--> ça enferme les LSE dans leurs fantasmes et exigence de l'homme à poigne de la mort qui tue. On en a un peu parlé dans ce post.
Tu dis ça parce que tu restes dans le filtre de la culpabilité, de la souffrance et de la victime.
Encore une fois, je parle de possibilités interactionnelles. Tu prends une personne borderline et tu la mets en contact avec des gens. Certaines personnes vont résonner avec ses névroses et les amplifier et d'autres vont interagir avec sa partie saine. Je ne crée aucune croyance, je rappelle juste qu'il y a un aspect de la réalité que tu occultes. Car une personne a beau avoir des troubles psychologiques, ses comportements "malsains" ne se déclenchent pas 24h/24 elle a aussi des comportements très sains.
Alors effectivement, tu me demanderas à quoi ça avance de voir les choses comme ça. Parce que c'est vrai qu'il vaut mieux éviter les personnes borderlines et il y aurait moins de souffrances en elles si elles se soignaient.
Et bien c'est justement pour éviter de reproduire la même erreur. Parce que l'erreur c'est de chercher et d'avoir cherché à catégoriser en "bien" ou "mal". Cette erreur qui as un moment fait penser au mec que la fille était "bien" et lui a fait adopté une ligne de conduite en décalage avec la réalité.
Parce qu'une personne borderline est INSTABLE, donc elle ne se catégorise pas. Elle a des comportements changeants et il faut réagir en fonction de ses comportements.
A propos du filtre de la culpabilité, de la souffrance et de la victime, ça fait trois choses énormes alors reprenons:
- Le plus important c'est
la culpabilité, parce que culpabiliser les LSE machin c'est pas terrible à tes yeux, et en effet faire "haro sur le baudet" c'est bien pour décrire les choses, et pas très constructif en dehors de ça; mais la réalité pour la plupart des hommes qui les croisent c'est qu'ils se sentent coupables. Et c'est la pire des souffrances car elle est infondée et inutile. Un double effet kisscool des manipulations qu'ils ont subies.
-
Culpabilité des LSE, moi j'en suis plus à les disséquer, malgré quelque balles perdues dénonciatrices
-
La souffrance on ne peut pas la contourner. Si on met de côté tes exemples de mecs qui gèrent sans souffrir, fruits du jeu des probabilités de l'univers, la tournure d'esprit, le fonctionnement des LSE extraverties c'est de répandre la souffrance à longueur de temps. Pas 24h/24, mais là je trouve que tu chipotes
- Pareil pour
le côté victime, qui normalement est soluble dans les interactions humaines que tu décris si bien, à part qu'on parle de comportements qui "fabriquent" des victimes de façon structurelle, organisée et quasi-systématique, sauf miracle statistique, là où la plupart des gens ne font pas du sabotage actif en rêvant que ça aboutira à des relations épanouies.
Si la catégorisation en bien ou mal te déplait, moi je reste sur du binaire. Efficace / inefficace, bénéfique / toxique. C'est là que nos avis diffèrent si comme j'ai cru le comprendre tu considères que de toute façon, dans la masse des possibles, une foldingue de la pire espèce peut tout à fait trouver chaussure à son pied.
Je le redis pour être clair, au risque d'être lourd: saborder un navire, des fois ça ne le fait pas couler, mais la plupart du temps, ô surprise: ça le fait couler. Étonnant non?
FreeMan a écrit :Parce qu'une personne borderline est INSTABLE, donc elle ne se catégorise pas. Elle a des comportements changeants et il faut réagir en fonction de ses comportements.
Oui enfin quand les comportements changeants sont réguliers, fréquents, à la fin ça devient prévisible et... catégorisable. "tiens, elle me fait un scandale pour des conneries. Merde alors, c'est la troisième fois de la semaine, comme toutes les semaines, mais je n'en demeure pas moins extrêmement surpris..."
FreeMan a écrit :Un mec aura beau diaboliser ce genre de fille et les fuir comme la peste, il n'est jamais à l'abris de se rendre compte avec le temps que sa copine est instable, voir qu'elle l'est devenue. Tant que le mec sera dans l'autisme de ses propres croyances, attentes et jugements de valeur, il creusera sa propre tombe.
Là tu m'intrigues. Parce qu'à part aller faire un tour le temps de laisser passer l'orage et/ou faire du babysitting à pête-couille, je ne vois pas ce qu'il faut faire. Si j'ai raté un épisode je te serais reconnaissant de développer, je suis preneur.
Pour le moment j'en reste à ma croyance de départ: faire du babysitting à pête-couille ou devoir régulièrement se barrer en plein milieu d'un moment qui avait tout pour être agréable, on n'a que ça à foutre! (Les rentiers peut-être... Les autres ils bossent...)
FreeMan a écrit :Attention, je n'ai jamais parlé de la qualité de la relation, mais seulement des éléments qui contribuent à maintenir la relation. Et si les gens trouvent un équilibre dans les montagnes russes, je vais pas aller me mêler de leurs histoires.
J'observe et je trouve intéressant de voir qu'il n'y a pas que le bonheur qui fasse tenir une relation parce que ça m'en dit plus sur les interactions sociales.
Ah ok. Passionnant en effet...
Eh bien moi je parle uniquement de la qualité de la relation. Mon expérience personnelle, surtout au niveau professionnel m'a démontré que c'est toujours une perte de temps et d'énergie de ramer à contre-courant. Je tiens cette idée pour incontestable, toute théorie inverse étant à mes yeux un pur jeu de l'esprit.
Ceux qui trouvent un équilibre
durable ET
épanouissant avec des LSE boum boum, et ne rament donc pas à contrecourant, ils existent sur le papier et chez ce que tu vois de certains de tes amis mais je les considère comme quantité négligeable.
Toujours en plein dans les métaphores navales, et dans l'impossibilité de trouver des chiffres, je m'en vais de ce pas vérifier le palmarès des grandes courses de voile pour voir combien d'équipages ont gagné avec un équipier qui sabordait le navire et mettait la barre dans l'autre sens pendant son quart
FreeMan a écrit :Terrigan a écrit :Quant à la métaphore de la rose, quand tu te prends en pleine tête ce genre de phraséologie auto-justificatrice, tu lèves les yeux au ciel et tu te dis "bullshit"...
Et selon toi ça auto-justifie quoi ?!
A ton niveau? Absolument rien. Ce n'est pas de toi que je parlais. Pour le reste, tu verras bien quand on te feras le coup
Freeman a écrit :C'est juste une description de la réalité : Il y a des roses plus dangereuses que d'autres, il y a des manière de les cueillir, c'est en les cueillant qu'on peut se blesser. Après je ne suis pas responsable de ce que tu interprête à côté.
Je n'interprète pas, j'imagine. Et je me souviens aussi... Donc, j'imagine une LSE bien manipulatrice, bien baveuse, en train de sortir ce genre de jolie phrases. Tu n'es pas responsable de ce que les gens font de cette belle idée, en effet, mais souffre qu'ils s'éclatent à l'instrumentaliser.
Ceci dit c'est pas faux à la base. C'est juste une belle idée qui se fait tout le temps instrumentaliser par les gens qui s'en emparent. Un peu comme la conclusion du banquet de Platon: "les belles choses sont difficiles". Ok c'est vrai, mais de là à dire "je suis difficile à vivre donc je suis beau/belle", paye ton raccourci (et ta grosse ficelle de prizing...)
FreeMan a écrit :Mais peut être que tu aurais préféré un truc qui se rapproche plus des propos échangés : Il y a des méchantes roses, elles usent de leur pouvoir de séduction avec leur jolies pétales et quand tu arrives gentiment avec ta main pour la cueillir et elles te jetent leurs épines ! Non Pas bien !" Parce que c'est là où je dit "Bullshit de Bullshit" ! On est en train d'inventer les LSE-lique anonymes !!!
Et pourtant, même dit de cette façon caricaturale, ça ne me choque pas.
En conclusion, je comprends que le côté victimisation - dénonciation te soule, mais je te trouve un peu dans l'excès inverse: selon toi (désolé je résume en grossissant le trait) les gens sont comme ils sont, tous les schémas comportementaux se valent et y'a qu'à gérer ou se barrer. Simple, libéral, mais un peu primaire de mon point de vue.
Je relirai tout ça dans trois jours, en attendant je te fais une bise!