Je suis d'accord avec vous en général mais... j'ai quand même envie d'ajouter quelque chose sur lequel j'aimerais avoir vos avis : pour être bon dans un domaine, il faut y consacrer du temps. On dit qu'il faut 2 ans pour devenir bon à quelque chose.
Du coup, est-ce que vouloir chopper à tour de bras c'est pas une partie d'un processus qui permettrait à terme de simplement pouvoir draguer les filles qu'on veut vraiment ?
Je suis pas spécialement choqué que des mecs soient un peu des "no life" de la drague, y a un moment où pour être bon quelque part il faut s'en donner les moyens, on devient pas riche en bossant 2 heures par semaine, on devient pas le meilleur athlète ou musicien en 2 heures par semaine...
La question du coup c'est : est-ce que devenir bon dans la drague pure a un réel intérêt, est-ce que consacrer son temps à la drague c'est le meilleur investissement... ou est-ce que finalement passer votre temps à jouer de la guitare vous fera chopper plus que le passer à draguer ?
Tu en parles comme d'un boulot ou d'un hobby: draguer des filles n'est ni l'un ni l'autre!!!
Je réponds directement à ça avant de lire les réponses que t'ont données les autres.
Une fois n'est pas coutume, je vais parler de mon cas personnel.
Je n'ai jamais cherché à être bon en drague.
J'avais envie des femmes et je suis donc allé à leur rencontre.
Ce sont elles qui m'ont appris à les séduire.
Quant à la question "d'oser" aller à leur rencontre, la question ne se posait même pas en ces termes:
Je les trouvais irrésistibles.
(Les mecs n'ont plus envie des femmes ou les femmes ne sont-elles plus irrésistibles? Si vous voulez y répondre il va falloir forker je vous préviens)
J'étais littéralement téléguidé jusqu'à leur table lorsque je voyais deux jolies filles.
Que "cela marche" ou que "cela ne marche pas" n'était pas non plus une question.
J'ose m'avancer en disant que ce qui sidère le plus Tulpa et moi-même (il y a bien de la place pour deux paires de 43 dans le plat) c'est que les PUA hardcore gamer de la mort qui tue semblent agir plus ou moins selon un processus de récompense externe. Comme s'ils gagnaient des points sur une espèce de jeu vidéo géant. Alors que la récompense est en elle même dans le process.
Alors ça pose une seule vraie question au sujet des mecs qui veulent recevoir 30
textos de meufs qui veulent leur bite mais pas sortir avec 1 / 2 filles bonne et intelligente (dixit d'un journal de hardcore gamer" pardon "hardcore playeur"):
Ont-il vraiment envie de femmes?
ou de bonus point pour combler à bon compte leur estime défaillante?
S'il commençait par ça (l'estime défaillante) non seulement il chopperaient plus mais en plus il y prendraient vraiment leur pied... et elle aussi, parce que ça aussi on va l'évoquer rapidement pour pas froisser les sensibilités mais chaque fois que je parle de mon boulot à une ex-conquête de certains apprentis pua de mes fesses, il me faut une heure pour la dépatouiller de l'image de baltringue que véhicule les gars qui appliquent un peu trop à la lettre un pdf.
De fait quand Tinky Winky se fait fort de nous rappeler à l'ordre quand le débat devient trop "philosophique" (à prononcer en pinçant le nez comme si c'était un gros mot qui schlingue) que je préfère voir des mecs relever avec succès le bonheur d'être heureux dans leur rapport avec les femmes (et oui ça soulève de temps à autre quelques réflexions philosophiques) plutôt que de leur enseigner la drague sur un mode pavlovien ("un susucre si tu donnes la papatte" ou "un numéro si tu appliques bien les consignes à la lettre" c'est kiff kiff pour moi)
Il y a deux approches Top - bottom : on part d'un comportement et à force de conditonnement et pour rétablir une cohérence interne on va adapter son système de croyance et son modèle mental de représentarion. et une approche bottom - top: on part de la partie immergée de l'iceberge au niveau des croyances et des représentations et cela changera le comportement.
Les deux ont leurs vertus et sont complémentaires.
Devine laquelle produit les résultats les plus pérennes et les plus écologiques?