Vie de couple quasi-inexistante : comment y remédier ?

Note : 34

le 14.01.2014 par stannis

76 réponses / Dernière par voucny le 06.12.2016, 20h46

C'était plus simple du temps de papa & maman. Pour celles et ceux qui veulent échanger autour de la vie de couple et des relations, et des différentes formes que tout ça peut prendre. Polyamour ou monogamie, relations libres, jalousie, engueulades dans la cuisine, routine, infidélité, la totale.
Répondre
Quitte là.
Tu as déjà trop donnée dans cette relation, et vu sa dernière réactions elle ne changera pas (ou peut être dans 10ans)
- Elle s’est fixé comme conduite désormais de ne plus culpabiliser là-dessus : il n’y a pas de problème et rien à résoudre, juste qu’elle n’a pas envie, point.
La prochaine fois, pose lui la question de son désir. En général je veux dire, pas forcément qu'au niveau sexuel envers toi. Et essaye de lui montrer comment toi tu le souhaiterais.
La ligne de conduite qu’elle propose (impose):
Et celle que tu lui as proposé sur le coup ?
- Elle aurait préféré que j’aie plus d’expérience : mon inexpérience et mon manque d’assurance l’énervent.
C'est en forgeant qu'on devient forgeron. Et ce n'est pas en baisant une fois par mois qu'on acquiert de l'expérience. Si elle te reproche ton inexpérience sans consentir à coucher avec toi ni te laisser avoir une maitresse, le message est paradoxal.

La ligne de conduite qu’elle propose : au cours des prochains mois, je dois attendre qu’elle ait envie (une fois par mois en moyenne), alors on pourra baiser à ces moments-là et je devrai me montrer à la hauteur pour lui montrer que ça peut être bien.
Si je suis à la hauteur, alors elle devrait progressivement retrouver l’envie.
Si au bout de plusieurs mois ça ne marche pas, alors on ira éventuellement consulter un sexologue.
Un examen mensuel pour voir si tu es méritant. C'est un mécanisme de récompense. Cela ne marche pas de manière pérenne dans une entreprise ni dans le système éducatif, il est permis de penser que cela ne fonctionne pas non plus dans un couple.

On parle souvent de la maltraitance physique ou psychologique dans les couples. C'est souvent à l'occasion de la journée de la femme d'ailleurs. Ton témoignage nous éclaire sur la situation guère plus enviable d'hommes qui sont mis à rude épreuve par leur épouse. A première vue, on a tendance à se dire: "qu'allait-il faire dans cette galère?" Ce serait oublier les mécanismes sournois de l'escalade des engagements qui peuvent entraîner une personne bien au-delà de ce qui lui est supportable. Il n'est d'ailleurs pas question que de sexe ici. Il semble même que ce soit là un levier de pouvoir et un moyen de rabaisser l'autre ou de le faire culpabiliser pour le pousser dans ses retranchements et le rendre plus dépendant encore d'une relation pourtant toxique.

Ce que je comprends difficilement, c'est que la psy n'ait pas daigné s'occuper de TON cas indépendamment du sien. Tu en situation de détresse au sein de ton couple et tu peux légitimement faire appel à un professionnel pour sortir de cette impasse avec ou sans ta partenaire.

Je te souhaite bon courage.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] A lire le 01.04.14, 00h14 par MaryeL
Certains comportements peuvent changer du jour au lendemain.

L'engagement, la notion de prix (entrainant la séduction "perpétuelle" dans son couple), casser sa propre famille et faire subir à son gosse un truc que l'on ne veut pas ... Tout cela rentre en ligne de compte.

Sans vouloir généraliser, il est probable que certaines personnes, hommes ou femmes, se disent à l'arrivée d'un enfant que la situation devient stable, qu'ils ont moins d' "efforts" à faire, que l'autre ne cassera pas tout sur un coup de tête. Et, en face, tu jongles avec ça.
Salut,

je suis très d'accord avec tout ce qui vient d'être dit, mais j'aimerais apporter un autre angle de vue.
Ta femme a actuellement un comportement abusif, manipulateur et à la limite de la maltraitance psychologique : il y a consensus là dessus.

Mais ça ne permet pas de affranchir d'une réflexion sur toi même et ton propre comportement.
Blusher évoque très justement "les escalades d'engagements" pour essayer de comprendre dans quel galère tu t'es casé et c'est sûr qu'il est très maladroit de reprocher à une victime la violence qu'elle subit.

Mais n’empêche. On est le premier responsable de son bonheur.
A un moment, quand même, il faut apprendre à dire non. Ou à lutter. Ou à fuir, même.
Réfléchir à quelle vie l'on veut mener, et mettre en place les changements qui vont te rapprocher de cet idéal.
Ne pas faire passer le bonheur de l'autre avant le sien, qui est une façon, certes habile et apparemment altruiste, de se planter la tête dans le sable et refuser de prendre des responsabilités.
Apprendre à être assertif, et pour reprendre le vocabulaire imagé de Tulpa, se greffer une colonne vertébrale.


Pour être plus pragmatique, tu expliques que tu ne conçois pas de la quitter.
En disant cela, tu admet que tu es prêt à subir toutes les formes de souffrance possible plutôt que d'affronter le célibat. Tu lui donnes donc carte blanche.
Une démarche saine demande un approche très différente. Tu dois être capable de définir des limites à ce que tu es prêt à accepter : pour imager ça, des lignes jaunes et des lignes rouges.
Quand elle franchit une ligne jaune (pa ex : problème majeur de respect de ta personne) : une sérieuse remise au point.
Un ligne rouge (par ex : remise en cause de ton intégrité mentale et physique): rupture.

Il faut bien comprendre que nous sommes tous dans une certaine mesure opportuniste et quand nous voyons qu'un abus n’entraîne pas de conséquence, nous sommes très susceptible de recommencer. C'est à toi d'être capable d'établir les limites que l'autre ne doit pas franchir, ce n'est pas quelque chose que tu laisses l'autre établir en comptant sur sa bonne volonté.
Un exemple complètement trivial : les taches ménagères. Si l'un des deux commence à s'occuper de tout, il ne faut pas vraiment espérer que ce soit l'autre qui cherche à un moment un rééquilibrage: il faut prendre les devant et en discuter.

Il y a probablement beaucoup à préciser dans ce que je viens de dire, mais je crois sincèrement que c'est une étape important dans notre recherche d'une vie épanouie.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] A lire le 02.04.14, 21h00 par bratpojar
  • [+1] Tout à fait le 02.04.14, 21h09 par Raven
  • [+1] Constructif le 02.04.14, 23h36 par Vinsanity
  • [+1] A lire le 03.04.14, 11h26 par Cellar Door
  • [+1] Constructif le 06.04.14, 23h07 par Hydrogene
Je suis choquée de ce que ta compagne a pu te dire. :shock:

Le sexe, ça se fait à deux : prétendre que c'est à toi de lui donner envie et de faire de vos (rares) rapports sexuels un succès, c'est un mensonge pur et simple. Tu pourras faire tout ce que tu veux, si elle n'a pas la tête à ça, si elle n'a pas envie, si elle n'est pas présente, alors ce sera nul.

Je suis de l'avis de ceux qui te disent de vivre pour toi, de t'éloigner un peu. Sors, rencontre du monde, montre-lui que tu ne lui appartiens pas.
Elle n'a pas à te parler comme ça et à te faire porter le poids de ses propres problèmes. Tu peux évidemment essayer de l'aider, mais si elle refuse ton aide, c'est alors à elle d'assumer et à elle de régler ce qui ne va pas chez elle — parce qu'au-delà de sa libido inexistante, le discours qu'elle te tient montre clairement qu'elle a un gros problème vis-à-vis de ça en général...

Je te souhaite bien du courage. Je te trouve exemplaire, depuis le début. Je ne te conseillerais pas de la quitter puisque tu n'en as ni l'envie ni l'intention, mais fais attention : elle n'a pas le droit de te traiter comme elle le fait. Et si tu la laisses faire, elle va continuer, et te faire encore davantage de mal.
Protège-toi.
Je remonte le sujet, histoire de donner une suite à cette histoire.

Souvenez-vous : c’était l’histoire d’un mec qui n’avait aucune vie sexuelle avec sa copine (et qui en plus n’en avait jamais eu avant elle), et qui visiblement n’avait pas beaucoup d’espoir d’en avoir un jour. Mais qui persistait tout de même à y croire, à tenter des trucs pour qu’il y ait ce fameux « déclic »…

Eh bien, pour résumer la situation environ deux ans plus tard : ça n’a pas changé !

Je sais, je sais, j’aurais dû vous écouter, je me complais dans ma triste situation…

Mais en vérité, il y a du changement, quand même.

Car en fait, après avoir eu ce sentiment d’avoir « tout essayé » sans résultat aucun, je suis passé à une autre phase. L’idée d’une séparation n’était toujours pas envisagé, mais en revanche, j’avais décidé (ainsi que me l’ont conseillés certaines personnes sur ce fil) de me recentrer sur moi : puisque je ne lui plaisais pas (en tous cas pas suffisamment pour qu’elle ait envie de moi), et bien je me plairais à moi d’abord ; et aux autres ensuite. Peut-être que par ricochet, pensais-je, je finirais par lui plaire à elle également, réellement. Depuis cette époque, je me suis fortement repris en en main à tous les niveaux : physique, professionnel et surtout relationnel (ce sera peut-être l’objet d’un autre post). Et la conséquence de tout ça, c’est qu’une profonde envie de plaire, de séduire et de s’affirmer, envie qui sommeillait tout au fond de moi, ressort désormais avec force. Mais pas de plaire « à elle », non. De plaire, tout court.

Depuis le début de l’année en particulier, je me sens « fort » comme jamais je ne l’ai été.
Il y a quelques semaines, j’ai « flirté » avec une nana de 20 ans, abordée spontanément dans les transports (le genre de truc que j’aurais secrètement rêvé de faire étant plus jeune, mais dont j’étais totalement incapable). Il ne s’est strictement rien passé de physique, d’autant qu’elle est partie aussitôt que je lui ai révélé ma situation.
Mais cette mini-aventure ma confirmé deux choses : d’abord, que l’infidélité n’était définitivement pas une voix à suivre dans ma situation ; ensuite et surtout, que d’immenses possibilités s’offraient à moi, et que cette petite aventure n’était qu’un échantillon de ce que la vie pouvait m’offrir désormais.

Et c’est ainsi qu’un jour, il y a quelques semaines de cela, j’ai eu le déclic : il faut qu’on se sépare.
Je le pense sans animosité et sans rancœur. Je sais que j’ai mes tords aussi. D’ailleurs, depuis que j’ai décidé cette « reprise en main », il est certain que je me suis détourné d’elle. Et qu’elle en a souffert, et en souffre encore.

Mais une chose est certaine en moi : je veux vivre des choses, et pas me sentir bloqué dans une relation qui ne me convient plus. Il y a un côté un peu « ado attardé qui se découvre à 33 ans » dans mon discours, je le reconnais ; mais je préfère ça que passer le reste de ma vie dans le regret et la frustration. Quitte à avoir sa « crise de la quarantaine », autant la vivre maintenant plutôt que dans dix ans, quand il sera trop tard.

Le paradoxe, c’est qu’alors que dans ma tête nous sommes clairement sur le chemin de la séparation (avec d’insurmontables casse-têtes vis-à-vis de mon fils, comment gérer la garde, comment ne pas l’affecter etc… mais c’est un autre sujet), elle au contraire est plutôt dans une optique de vouloir sauver notre couple. Trop tardivement j’ai envie de dire… elle a fini par me proposer d’aller voir un sexologue récemment (presque deux ans après lui avoir proposé l’idée, qu’elle avait rejeté violemment à l’époque) ; ça n’a rien donné, et en fait j’en suis presque soulagé. Maintenant, elle veut suivre une thérapie de couple ; j’ai dit pourquoi pas, mais au fond de moi, je n’en ai pas envie, car je suis déjà ailleurs.

J’ai un brin de culpabilité, vis-à-vis d’elle – un peu – et vis-à-vis de mon fils – surtout. Mais j’en suis arrivé à un niveau de quasi-certitude : la séparation me semble inéluctable, ce n’est plus qu’une question de temps (et de courage, sans doute).
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Bravo le 23.04.16, 15h09 par Blusher
  • [0] Bravo le 24.04.16, 19h28 par Syd_
  • [0] Courage le 25.04.16, 13h57 par ChantePaul
  • [0] Bravo le 25.04.16, 20h12 par Sathinelilly
  • [0] Yesssss! le 26.04.16, 13h58 par MaryeL
  • [0] Bravo le 06.12.16, 13h06 par CheBoludo
Si ta décision est prise (et elle m'a l'air très saine), ne perds pas de temps et concrétise la au plus vite (informes en ta copine et déménage dès que possible).
Ça va être un moment difficile mais une nouvelle vie t'attends !
Je n'étais pas sur FTS à l'époque de ton topic mais j'ai pris le temps de le parcourir.
Et franchement, à ce que je lis aujourd'hui, le meilleur ne peut que t'attendre !

Et être présent pour ton enfant en tant que père ne t'empêchera pas d'être épanoui dans une relation avec une femme, heureuse de faire l'amour avec toi, de prendre et donner du plaisir. Et aussi de partager toutes ces petites choses qui font que l'on se sent bien avec l'autre. Simplement. C'est en tout cas ce que je te souhaite.
Le paradoxe, c’est qu’alors que dans ma tête nous sommes clairement sur le chemin de la séparation (avec d’insurmontables casse-têtes vis-à-vis de mon fils, comment gérer la garde, comment ne pas l’affecter etc… mais c’est un autre sujet), elle au contraire est plutôt dans une optique de vouloir sauver notre couple. Trop tardivement j’ai envie de dire… elle a fini par me proposer d’aller voir un sexologue récemment (presque deux ans après lui avoir proposé l’idée, qu’elle avait rejeté violemment à l’époque) ; ça n’a rien donné, et en fait j’en suis presque soulagé.
Eh ben tiens… C'est fou comme quand les gens s'aiment et sont désirables, on est prêt à tout pour les récupérer.
Ne t'en veux pas, tu as fait tout ce que tu pouvais faire, elle ne l'a pas saisi, tant pis pour elle.

Et un immense BRAVO pour ton travail sur toi et ton évolution. Tu as dit que rien n'avait changé, mais c'est tout l'inverse: tout a changé.
Répondre