Re: [Débat] Véganisme : et si on en parlait ?
Posté : 08.02.18
Ce que je vais dire est un ajout à mes derniers arguments, et ne concerne que ces deux phrases.Pourquoi reconnaissais-je mon chat comme un être unique, doté de sa propre personnalité, de son humeur, des ses envies, de ses émotions mais pas une vache?
Pourquoi l'un était communément admis comme un animal domestique a qui il était impensable que l'on face du mal quand on pouvait égorger l'autre sans remords?
Plusieurs raisons à ça:
>personellement, je ne fais aucune différence, pour avoir gouté du chat, c'est pas terrible. D'autre part tu n'as pas forcément à faire des catégories. J'aime les chevaux, j'aime faire du cheval, mais je peux en manger aussi.
>Les catégories tiennent aussi de l'utilité d'un animal dans l'histoire. Les chats sont devenus nos "potes" quand on a vu que ça évitait que les greniers à grains se fassent démantibuler par d'énormes concentrations de rongeurs.
Les chiens, ça fait genre 20 000 ans qu'on est potes, et qu'on chasse ensemble.
Les animaux de compagnie c'est récent dans l'histoire humaine. Meme au moyen âge ou en Rome antique, les chiens et les chats ont avant tout des fonctionnalités. Ce sont des "potes", mais ils servent à quelque chose dans l'écrasante majorité des cas.
L'essor des animaux de pure compagnie comme on le connait aujourd'hui...c'est récent.
>De la même manière, les moutons et les vaches sont des sélections de souches d'animaux sauvages. La vache vient de l'Auroch, le moutont vient des mouflons, et ainsi de suite, tout comme les animaux domestiques.
Un Auroch ça fait peur, c'est gros, et c'est sauvage.
La vache c'est paisible, c'est "fait pour".
En réalité les vaches ne survivraient pas sans les humains, parce qu'on a crée des souches tellement paisibles qu'en gros sans la gestion intelligente des jachères, et plus tard du foin dispensé grâce à l'optimisation logistique (qui n'a pas que du bien mais bon), elles brouteraient ce qu'il y a d'herbes, finiraient les réserves et créveraient en hiver.
Les moutons, s'ils ne sont tondus, meurent au bout d'un moment. Ils ont été crées comme ça. Ce sont des relations symbiotiques.
L'idée c'est de faire en sorte que ça reste comme ça sans faire de la merde en batterie et de tuer n'importe comment.
>La sélection, c'est aussi ce qui permet d'avoir les bananes, les avocats, le mais, les carottes, enfin tout ce qu'on mange, parce que les formes sauvages sont souvent moins bonnes (exception notable, les fraises) et avec des rendements à chier. Donc si on en est là c'est aussi grâce à ça, et il n'y a aucune raison d'arrêter là. Le danger se situe plutot au niveau de la réduction de la diversité des races et des souches, il faut trouver un équilibre, parce que l'UE a des lois vraiment moisies en terme de bio-diversité, en particulier dans les légumes.
Tout ça non pas pour te contredire, mais pour t'apporter des réponses aux questions que tu sembles poser.
>Sinon selon toi, quelqu'un qui se pense "écolo" à certains point de vue et qui n'est ni végétarien ni végan est incohérent? Ou c'est juste ce que tu estimait pour ton cas?