Re: Rencontres, nuit et petite mélodie
Posté : 06.05.16
Nous avons continué à échanger avec Ernest hier soir. Comme si les derniers 18 mois n'avaient pas existé. Nous nous sommes dit que l'absence avait été difficile. Il m'a dit que c'était unique entre nous. Qu'il ressentait encore quelque chose. Les travers sont réapparus. Dont le "Nous devrons arrêter les textos ce soir.". J'ai supporté ça à l'époque. Mais j'ai changé, j'ai gagné en détachement, je suis devenue plus forte. Je vois parfaitement que ça ne mènerait à rien. Il ne la quittera jamais. Je n'ai pas envie qu'il le fasse parce que je n'ai pas envie d'être avec lui. Je n'ai pas envie non plus d'une nuit. La seule chose qui pourrait me pousser à le faire est le souvenir de ce qu'il provoquait chez moi.
Nous nous verrons peut-être mais je ne serai pas malheureuse à cause de lui parce que je ne ressens plus la vibration. il n'a plus l'emprise qu'il pouvait avoir sur moi. J'aimais son côté dominateur parce que j'aime les hommes qui me tiennent tête, avec du caractère mais 1 an et demi plus tard je réalise qu'il l'exprime d'une façon que je ne peux supporter. Je ne veux plus être infantilisée. D'autant que sa lâcheté m'a déçue profondément. Il a perdu mon admiration.
Son "retour" n'est pas une mauvaise chose. ça me permet de ne plus vivre avec les "si" et hantée par des souvenirs. ça me permet de réaliser du chemin que j'ai parcouru en estime de moi, et la force que j'ai gagné.
Sujet suivant.
J'ai retrouvé ma LIBIDO! C'était donc bien un problème de personne et psychologique. J'avoue que je suis soulagée. En tout cas tout fonctionnait parfaitement il y a quelques heures.
****
J'ai vu Antoine hier à 17h pour prendre un café et discuter. J'étais nerveuse mais ça s'est très bien passé.
J'ai dit tout ce que j'avais sur le coeur, la sensation d'étouffement, l'absence de coup de coeur, la perte de libido, que nous n'arrivions pas à avoir des conversations intéressantes, qu'il ne me manquait pas. Je me suis remise en cause évidemment. Je lui ai dit que j'avais eu un coup de coeur très fort en janvier et que j'avais certainement du mal à m'ouvrir à nouveau. Que j'avais toujours eu un souci pour me laisser apprivoiser. Que j'avais une soif très forte et incontrôlable de liberté et d'indépendance.
Il m'a dit qu'il ne s'était pas rendu compte de son comportement. Qu'il était d'accord sur les conversations, le problème de libido et le coup de coeur et que lui aussi ça le dérangeait. Il m'a dit réfléchir beaucoup sur sa vie en ce moment et qu'il ne sait pas ce qu'il veut dans aucun domaine. Que si sur le papier la liberté sexuelle lui plaisait, après y avoir longuement pensé, il ne s'en sentait finalement pas capable et que ça le bloquait avec moi.
C'était très constructif. J'ai tâché d'être la plus sincère et honnête possible avec bienveillance. Je lui ai dit que ça n'enlevait rien au fait qu'objectivement c'est quelqu'un de super. Que nous pourrions nous revoir parce que je l'apprécie au delà de ça et que je nous pense capables de faire la part des choses. Il a été d'accord, m'a remerciée plusieurs fois pour ma transparence. J'ai répondu que j'avais été dans sa position et que j'aurais aimé de réelles explications plutôt que les mensonges, le silence ou la fuite. C'est vrai, ça m'aurait évité de perdre deux ans avec Mathieu, six mois avec Chris ou encore toute cette énergie avec Nuit.
Nous nous sommes quittés après 1h30 de discussion, sur un long câlin et un dernier baiser.
Je me sentais bien après. ça me conforte dans l'idée qu'être sincère est souvent la meilleure solution. C'est plus constructif pour lui comme pour moi. ça m'a permis de mieux le comprendre et réaliser ce qui l'avait poussé à avoir de telles attitudes avec moi.
Il m'a envoyée un message une heure plus tard :
"Tu es d'une lucidité dans tes émotions. La partie du livre que je lisais aujourd'hui portait justement sur voir la réalité de ses émotions et il ne pouvait y avoir mieux que ce moment avec toi pour l'expérimenter. Dommage que le meilleur moment ait été celui-là
"
(Il écrit la dernière phrase parce que je lui ai dit que c'était dommage d'avoir attendu le dernier moment pour arriver à s'ouvrir à l'autre et qu'il me confie ses doutes plus tôt m'aurait plus touchée.)
"ça me tient à coeur d'être transparente et honnête. Je te remercie de l'avoir été aussi et de ne pas t'être braqué. On n'aurait pas pu avoir cette conversation si tu n'y avait pas mis du tien. Dommage oui mais mieux que s'il n'avait pas existé
"
Nous nous verrons peut-être mais je ne serai pas malheureuse à cause de lui parce que je ne ressens plus la vibration. il n'a plus l'emprise qu'il pouvait avoir sur moi. J'aimais son côté dominateur parce que j'aime les hommes qui me tiennent tête, avec du caractère mais 1 an et demi plus tard je réalise qu'il l'exprime d'une façon que je ne peux supporter. Je ne veux plus être infantilisée. D'autant que sa lâcheté m'a déçue profondément. Il a perdu mon admiration.
Son "retour" n'est pas une mauvaise chose. ça me permet de ne plus vivre avec les "si" et hantée par des souvenirs. ça me permet de réaliser du chemin que j'ai parcouru en estime de moi, et la force que j'ai gagné.
Sujet suivant.
J'ai retrouvé ma LIBIDO! C'était donc bien un problème de personne et psychologique. J'avoue que je suis soulagée. En tout cas tout fonctionnait parfaitement il y a quelques heures.
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J'ai vu Antoine hier à 17h pour prendre un café et discuter. J'étais nerveuse mais ça s'est très bien passé.
J'ai dit tout ce que j'avais sur le coeur, la sensation d'étouffement, l'absence de coup de coeur, la perte de libido, que nous n'arrivions pas à avoir des conversations intéressantes, qu'il ne me manquait pas. Je me suis remise en cause évidemment. Je lui ai dit que j'avais eu un coup de coeur très fort en janvier et que j'avais certainement du mal à m'ouvrir à nouveau. Que j'avais toujours eu un souci pour me laisser apprivoiser. Que j'avais une soif très forte et incontrôlable de liberté et d'indépendance.
Il m'a dit qu'il ne s'était pas rendu compte de son comportement. Qu'il était d'accord sur les conversations, le problème de libido et le coup de coeur et que lui aussi ça le dérangeait. Il m'a dit réfléchir beaucoup sur sa vie en ce moment et qu'il ne sait pas ce qu'il veut dans aucun domaine. Que si sur le papier la liberté sexuelle lui plaisait, après y avoir longuement pensé, il ne s'en sentait finalement pas capable et que ça le bloquait avec moi.
C'était très constructif. J'ai tâché d'être la plus sincère et honnête possible avec bienveillance. Je lui ai dit que ça n'enlevait rien au fait qu'objectivement c'est quelqu'un de super. Que nous pourrions nous revoir parce que je l'apprécie au delà de ça et que je nous pense capables de faire la part des choses. Il a été d'accord, m'a remerciée plusieurs fois pour ma transparence. J'ai répondu que j'avais été dans sa position et que j'aurais aimé de réelles explications plutôt que les mensonges, le silence ou la fuite. C'est vrai, ça m'aurait évité de perdre deux ans avec Mathieu, six mois avec Chris ou encore toute cette énergie avec Nuit.
Nous nous sommes quittés après 1h30 de discussion, sur un long câlin et un dernier baiser.
Je me sentais bien après. ça me conforte dans l'idée qu'être sincère est souvent la meilleure solution. C'est plus constructif pour lui comme pour moi. ça m'a permis de mieux le comprendre et réaliser ce qui l'avait poussé à avoir de telles attitudes avec moi.
Il m'a envoyée un message une heure plus tard :
"Tu es d'une lucidité dans tes émotions. La partie du livre que je lisais aujourd'hui portait justement sur voir la réalité de ses émotions et il ne pouvait y avoir mieux que ce moment avec toi pour l'expérimenter. Dommage que le meilleur moment ait été celui-là

(Il écrit la dernière phrase parce que je lui ai dit que c'était dommage d'avoir attendu le dernier moment pour arriver à s'ouvrir à l'autre et qu'il me confie ses doutes plus tôt m'aurait plus touchée.)
"ça me tient à coeur d'être transparente et honnête. Je te remercie de l'avoir été aussi et de ne pas t'être braqué. On n'aurait pas pu avoir cette conversation si tu n'y avait pas mis du tien. Dommage oui mais mieux que s'il n'avait pas existé
