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Re: Mémoires d'AllAndRightNow

Posté : 11.10.16
par Allandrightnow
Je n’ai plus de nouvelles de Jennifer. L’autre jour, j’ai croisé son pote dans la rue, qui a fait semblant de ne pas me voir, ou ne m’a pas vu. Je m’en fiche comme de ma première chemise.


Il n’y a pas longtemps, j’ai eu une déclaration d’amour d’intérêt façon collège.

Je me pointe dans ce bar où je discute toujours avec la serveuse, c’est presque une pote.
— Alors, t’as eu des numéros ?
Elle fait allusion à ma practique active du SPU, dont elle est au courant.
— Non, c’est la dèche en ce moment.
— Et L*** {c’est sa meilleure amie}, comment tu la trouves? Tu la trouves mignonne?
— Oui, elle est mignonne. On peut pas dire qu’elle est pas mignonne.
— Elle t’intéresserait?
— Hein? Mais tu vois bien qu’elle ne me calcule pas!
— Oui, mais tu sais, elle est timide.
— Ah bon?
— Oui, elle est très timide, L*** T’aimes les filles avec des tâches de rousseur?
— Oui, je n’ai rien contre. Mais… Pourquoi me demandes-tu cela? Elle t’a parlé de moi?
Elle acquiesce.

J’ai eu alors une idée de ce que doit ressentir une femme à qui un homme déclare ses sentiments à froid. Je ne connais pas bien L***, a priori elle est trop gamine dans sa tête et pas assez cultivée à mon goût ne correspond pas à mes critères/ne me fait pas fantasmer, mais je ne la connais pas bien en fait.

Elle m’aurait dragué, elle aurait peut-être eu ses chances. Mais comme ça… Image


De toute façon, en ce moment je sens une ouverture avec mon OI et c’est d’elle que je veux m’occuper.

:challengeaccepted:

D’autant plus que maintenant j’ai commencé à changer et je me sens capable de la “conquérir” d’être conquis par elle (répétez après moi : “I am the prize”).

Re: Mémoires d'AllAndRightNow

Posté : 11.10.16
par Allandrightnow
Allandrightnow a écrit :Je n’ai plus de nouvelles de Jennifer. L’autre jour, j’ai croisé son pote dans la rue, qui a fait semblant de ne pas me voir, ou ne m’a pas vu. Je m’en fiche comme de ma première chemise.


Il n’y a pas longtemps, j’ai eu une déclaration d’amour d’intérêt façon collège.

Je me pointe dans ce bar où je discute toujours avec la serveuse, c’est presque une pote.
— Alors, t’as eu des numéros ?
Elle fait allusion à ma practique active du SPU, dont elle est au courant.
— Non, c’est la dèche en ce moment.
— Et L*** {c’est sa meilleure amie}, comment tu la trouves? Tu la trouves mignonne?
— Oui, elle est mignonne. On peut pas dire qu’elle est pas mignonne.
— Elle t’intéresserait?
— Hein? Mais tu vois bien qu’elle ne me calcule pas!
— Oui, mais tu sais, elle est timide.
— Ah bon?
— Oui, elle est très timide, L*** T’aimes les filles avec des tâches de rousseur?
— Oui, je n’ai rien contre. Mais… Pourquoi me demandes-tu cela? Elle t’a parlé de moi?
Elle acquiesce.

J’ai eu alors une idée de ce que doit ressentir une femme à qui un homme déclare ses sentiments à froid. Je ne connais pas bien L***, a priori elle est trop gamine dans sa tête et pas assez cultivée à mon goût ne correspond pas à mes critères/ne me fait pas fantasmer, mais je ne la connais pas bien en fait.

Elle m’aurait dragué, elle aurait peut-être eu ses chances. Mais comme ça… Image


De toute façon, en ce moment je sens une ouverture avec mon OI et c’est d’elle que je veux m’occuper.

:challengeaccepted:

D’autant plus que maintenant j’ai commencé à changer et je me sens capable de la conquérir d’être conquis par elle (répétez après moi : “I am the prize”).

Re: Mémoires d'AllAndRightNow

Posté : 16.10.16
par Allandrightnow
Bon, ben voilà, aujourd'hui je ne vais pas être fun. Avec mon OI, ça n'a pas marché.

J'avais senti une ouverture pour diverses raisons, entre autres parce que M*** (la serveuse dont je parlais dans le post précédent) m'avait dit que mon OI s'était aperçue qu'elle (M***) m'avait dans ses contacts Facebook et lui avait parlé de moi. Commentaire sur mon look. Puis je me suis imaginé que M*** ne m'avait pas raconté toute la conversation, ce qui est peut-être vrai, peut-être faux, mais ça n'a plus aucune importance maintenant.

M*** a mon OI dans ses contacts Facebook et connaît la moitié des jeunes de la ville et des alentours.

Depuis début septembre, je passais régulièrement (plusieurs fois par semaine) au Lidl où travaille mon OI, j'étais fermement décidé à lui proposer -enfin- un rendez-vous. Mais j'attendais pour ce faire qu'il n'y ait pas de clients derrière moi à sa caisse, ou un minimum de clients. C'était beaucoup mieux pour moi et sans doute pour elle. C'est pourquoi j'essayais d'y passer régulièrement entre 13 h et 13 h 30, heure de moindre affluence.

Je n'ai pas pu la voir dans ces conditions optimales. Et puis, je commençais à en avoir marre de me taper plusieurs fois par semaine le trajet jusqu'à son Lidl, au bout de la ville, presque à la campagne. Même pour mon OI.

J'ai donc (idée qui m'est venue en lisant FTS) préparé un mot à son intention, où je lui disais que je souhaitais la rencontrer autour d'un verre et lui donnais mon numéro de portable en lui demandant de me transmettre le sien afin que je puisse la contacter.

Je lui ai donné ce mot en passant à sa caisse mercredi vers 14 h. Elle l'a pris sans difficulté en me disant qu'elle le lirait plus tard. Depuis, j'attends toujours qu'elle m'envoie son 06. Ou plutôt, je n'attends plus, bien sûr.

Dans la soirée, je me suis aperçu qu'elle avait consulté récemment mon profil Facebook. Peut-être le jour même. Ou peut-être pas, d'ailleurs. En soi, ça ne m'avance à rien.

Jeudi, j'étais en pleine forme. Je me suis dit: "Finalement l'OI n'était pas grave, je l'avais bien soignée par la pratique intense du SPU".

Mais hier matin, comme je n'étais pas loin de son Lidl, j'y suis passé acheter quelques articles. Elle était à l'une des caisses. Elle a eu l'air nerveuse en me voyant. Mais moins nerveuse, pourtant, que moi. J'ai eu beau essayé de rester impassible, mes gestes me trahissaient. Je signe mon chèque, elle me regarde en face de ses splendides yeux noirs et me dit: "Bonne journée".

Oui, je sais bien que dans son ton et son regard il y a quelque chose qui n'est pas présent lorsqu'elle s'adresse aux autres clients. Je sais aussi qu'il serait vain d'en déduire quoi que ce soit. Je suis parti en lui disant au revoir.

Je dois avouer que ça m'a secoué. L'OI est plus sérieuse que je ne croyais.

Dans l'après-midi, j'ai vu M***, qui me dit: "J'ai vu [mon OI] hier soir, j'ai pas pu lui parler parce qu'elle était dans les rayons, mais elle m'a dit: "Il faut que je te parle"."

Je ne sais pas si je serai le sujet de la conversation. J'aimerais bien :lol: Quoi qu'il en soit, après en avoir parlé avec un ami, j'opte pour un freeze-out de plusieurs semaines. D'ailleurs, j'en ai besoin pour préserver ma santé mentale mon bien-être et ma gaieté naturelles.

Et puis, j'ai repéré ces derniers jours plusieurs cibles potentielles filles qui me plaisent :wink:

So... let's move on ! Forward ! I'm going to be on the road !


https://www.youtube.com/watch?v=giH0E5fY5hw

Re: Mémoires d'AllAndRightNow

Posté : 16.10.16
par Acier
Je viens de relire tout ton journal.

Je t’aurais bien allègrement asséné un « oublie-la » si je n’avais fait moi-même récemment l’expérience que les sentiments, on les contrôle jamais vraiment. La one-itis c’est vraiment un truc qui me fait peur.

Ayant dit ça je ne peux m’empêcher de penser que tu déploies quand même énormément d’énergie pour une seule fille, avec qui tu sais que les choses ne seront pas simples de toutes façons. Malgré toutes les expériences que tu vis à côté, ces belles rencontres et cette progression intérieure.

Peut-être que si tu t’investissais davantage dans le côté humain de chaque nouvelle rencontre, comme le suggère Popovski, ça te donnerait plus de variété et d’intensité émotionnelle dans tes expériences, et te permettrait de prendre encore davantage de recul par rapport à ton obsession.

Ceci en partant du principe que je remets en cause « l’objectif ultime » que tu as annoncé au début de ton journal, de conquérir ton OI. Mais peut-être que tu ne veux pas le remettre en cause. Je vais juste te dire que des fois, une obsession se cristallise sur pas grand chose, et que peut-être pour toi il s’agit au fond d’un point d’honneur. C’est juste une hypothèse.

Re: Mémoires d'AllAndRightNow

Posté : 17.10.16
par r-0
Que ça fonctionne ou pas avec ton OI, pas de regrets !
T'as eu les "Cojones" de le faire et ça c'est le plus important !

Re: Mémoires d'AllAndRightNow

Posté : 18.10.16
par Allandrightnow
Merci pour vos notes et aux messages de soutien, ça fait plaisir :)
Acier a écrit :Je t’aurais bien allègrement asséné un « oublie-la » si je n’avais fait moi-même récemment l’expérience que les sentiments, on les contrôle jamais vraiment. La one-itis c’est vraiment un truc qui me fait peur.

Ayant dit ça je ne peux m’empêcher de penser que tu déploies quand même énormément d’énergie pour une seule fille, avec qui tu sais que les choses ne seront pas simples de toutes façons. Malgré toutes les expériences que tu vis à côté, ces belles rencontres et cette progression intérieure.

Peut-être que si tu t’investissais davantage dans le côté humain de chaque nouvelle rencontre, comme le suggère Popovski, ça te donnerait plus de variété et d’intensité émotionnelle dans tes expériences, et te permettrait de prendre encore davantage de recul par rapport à ton obsession.
Tu as entièrement raison, je vais reprendre le SPU (la drague en général) en ayant pour but premier la recherche d'interactions de qualité, pas le numclose.

Tu fais bien aussi de me rappeler que j'ai quand même rencontré des filles sympa, Violette, Éva, Juliette, et je les reverrai peut-être (la ville n'est pas très grande).
Ceci en partant du principe que je remets en cause « l’objectif ultime » que tu as annoncé au début de ton journal, de conquérir ton OI. Mais peut-être que tu ne veux pas le remettre en cause. Je vais juste te dire que des fois, une obsession se cristallise sur pas grand chose, et que peut-être pour toi il s’agit au fond d’un point d’honneur. C’est juste une hypothèse.
Ce n'est pas impossible. J'y réfléchirai quand j'aurai plus de recul sur elle . Là, je me prends encore bien la tête à penser à elle.

Merci encore.

Re: Mémoires d'AllAndRightNow

Posté : 30.10.16
par Allandrightnow
LES VERTUS DE L’ÉNERGIE

Hier soir, soirée NPU, euh, socialisation nocturne, on va dire.

Un peu avant 23 h, je me dirige vers le bar A, mon QG le samedi soir. Un bar en couloir, avec au fond une piste de danse et un DJ, ce qui est un plus énorme selon moi.

J’ai potassé les conseils de Venusian concernant le NPU, ici : la-recette-des-grandes-soirees-vt21823.html

J’ai lu le guide NPU de Pizza, bien sûr, mais je ne l’ai pas encore potassé. J’en ai quand même retenu qu’il ne faut pas “sortir pour choper”.

Les maîtres mots sont donc: sociabilité et énergie. Et, bien sûr, sourire.


PREMIÈRE PARTIE

J’entre, et un mètre plus loin j’ai déjà oublié les maîtres mots lorsqu’un mec au comptoir me félicite chaudement sur mon keffieh noué en forme nœud pap (parce que j’ai mal à la gorge et j’ai même un peu hésité à sortir). Il est accompagné de deux HB, dont l’une, une fille d'ailleurs superbe me fait:
Oh! Halloween!
Elle parle de mon tee-shirt à têtes de mort, qui va faire un tabac ce soir. C’est vrai qu’en boîte on m’a déjà dit qu’il assure, en fait je n’y pensais plus et je me le suis mis parce que c’était le plus haut de la pile.

Je remarque deux “pailles” dans le verre de la fille. Elle m’explique:
— Non, celle-ci, c’est une fausse paille, pour décorer.
— Je croyais que c’était pour me donner un peu de ton verre.
— Nan.
Pas sûr qu’elle ait compris ma question, en fait. À moins que sur ce coup-là j'ai oublié de sourire. Je m’éjecte, passe entre les groupes (le bar est encore à moitié vide). Mais l’énergie du set qui m’a adressé la parole est communicative, je me sens plein de mojo, je souris, je fais des compliments à deux ou à trois filles en passant. Je finis par arriver à la piste de danse. Bah, personne ne danse. J’hésite longtemps avant de me lancer, seul. Je me lance finalement. Personne ne me rejoint, aucune fille ne me félicite de ma “hardiesse”. Je suis un peu dégoûté.

Entretemps, je fais des aller-retours et constate que pas mal de filles m’adressent des EC. Je crois que je n’ai jamais été regardé par autant de filles en une seule soirée. Je repère Brunette1, EC prolongé et même suggestif. Elle a dans son set un mec qui la kinotte et qu’elle repousse assez vivement de la main.

Je ne me sens pas encore assez aguerri pour aborder un set où il y a un mec. Surtout si a priori nous aurions la même cible.

Je la reverrai plus tard dans la soirée, mais elle ne me calculera plus.

Ensuite, il y a eu Brunette2, EC prolongé aussi. Je me décide: Elle, ce soir, je la chope.

Je ne l’ai pas abordée de suite. En fait, j’ai aussi envie de danser, et peu à peu, quand même, la piste se remplit. À un moment, elle s’y trouve avec une copine. Elles ne dansent pas. Brunette2 me regarde encore. Je tends les bras pour l’inviter.
Non.
Ben, pourquoi tu me regardes, alors?


Un peu dégoûté, je me retrouve à danser avec un set composé de deux stars du X, euh, deux filles superbes flanquées d’une autre pas mal et d’une autre, euh, passable. Je ne tenterai rien, elles mesurent toutes 10 cm de plus que moi.


DEUXIÈME PARTIE

Je vais passer un très bon moment avec les deux pornostars. Je danse entre elles deux. Ben, comme il faut un début à tout, c’est la première fois de ma vie que je danse avec un set de quatre filles et avec des filles aussi belles. J’en suis même vaguement tremblant.

Elles me complimentent d’abord sur mon pull et Pornostarbrune veut savoir où je l’ai acheté. Elle a de l’énergie à revendre, frotte son torse contre le mien, je frotte ma hanche contre la sienne, elle me laisse faire.

Elle montre mes pieds à Pornostarblonde et ça les fait beaucoup rire. Là, je ne comprends pas si elles se moquent de l’ourlet de mon pantalon (normal, a priori), de mes chaussures ou de ma façon de danser. Je saute sur place (façon pogo, j’ai aussi un passé punk), je dégage une énergie formidable et les deux pornostars aussi.

J’aperçois Brunette2 assise sur un siège, pas loin. Elle me regarde. Je lui rends son regard. Ah, le social proof

Ben, oui, on se serait bien amusés tous les deux, ma brunette.

À un moment donné, les pornostars et leurs copines changent de bar. Je danse un peu avec d’autres filles (superbes aussi, je commence à m’habituer), puis comme elles sont moins marrantes que les filles d’avant, je décide d’aller faire un tour rapide au bar P, au cas où cette blonde à lunettes repérée par deux fois et qui semble être une habituée s’y trouve.

Parenthèses: J’ai fait mes meilleurs fêtes au Pays Basque espagnol, où la coutume veut qu’on ne boive qu’un seul verre dans chaque bar, et qu’on s’éjecte ensuite dans un autre. Forcément, il m’en reste quelque chose, mais comme le bar A*** est vraiment super, j’ai fini par y prendre mes habitudes.


TROISIÈME PARTIE

J’arrive au bar P. Quelques mecs, une seule fille, flanquée d’un mec. C’est comme ça, au bar P il y a des soirées avec et des soirées sans. Et là, c’est une soirée sans. Bon, comme ma vessie proteste, je descends aux WC, urine un bon coup et m’en vais sous le regard suspicieux du barman.


Je retourne au bar A. Évidemment. Les pornostars sont revenues, elles attendent leur tour pour aller aux WC. En me voyant, Pornostarbrune éclate de rire. Comme là on s’entend parler, je lui demande :
— Pourquoi tu ris ?
— À cause de ta façon de danser.
— Ben apprends-moi, alors.
— En fait tu danses mieux que nous, on est dégoûtées.
Loupé.

Je finis par me retrouver à danser encore avec elle. Pornostarblonde me demande mon prénom:
Allandrightnow.
Punaise, un IOI. J’y crois pas.

J’ai raison de ne pas y croire. Avant que j’aie pu lui retourner la question, elle se retourne vers le DJ et lui dit quelque chose, puis j’entends ce dernier dire au micro :
Allandrightnow sur la piste ce soir. Allandrightnow.
Là, même si Pornostarblonde a l’air d’être une fille très gentille, je commence à être un peu vexé. Mais comme Pornostarbrune se décide à m’apprendre à danser après m’avoir filé le fond de son whisky coca, ça passe. Ça commence à rentrer. Copine-pas-mal fait une photo du groupe avec moi, qu’elle devait m’envoyer mais que je n’ai jamais reçue.

Puis elles s’éjectent encore. Je commande un dernier midi. Brunette2 qui s’était littéralement affalée sur un siège a disparu depuis un moment. Je m’éclipse moi aussi, en openant encore quelques filles sur mon passage.

Je me retrouve dans la queue pour entrer au bar C***, où je discute pas mal avec un groupe (bon, avec une seule fille en fait) de trois filles et un mec. J’open encore d’autres filles. L’une a un blouson super, il faut que je m’achète le même. L’autre est “très jolie”.

Mais la queue fait sur du place alors qu’il est déjà 2 h 30. Je décide alors de rentrer chez moi. En chemin, j’aborde encore deux sets. Je ne me suis jamais autant amusé de ma vie, je n’ai jamais parlé à autant de filles en si peu de temps, la vie est belle.

Re: Mémoires d'AllAndRightNow

Posté : 30.10.16
par Allandrightnow
(édité pour cause de doublon)

Re: Mémoires d'AllAndRightNow

Posté : 27.11.16
par Allandrightnow
Retour au bar A hier soir 26 novembre.


PREMIÈRE PARTIE

Je dois y retrouver M***, L*** (voir post du 11 octobre) et quelques amis à elles. Depuis quelque temps, je drague L*** (qui passe tous les jours au bar où travaille M***). Oui, L***, dont j’avais presque écrit qu’elle était une “gamine inculte”. On (Popovski) m’a dit ici que j’était prompt à juger. J’ai prévu une grande soirée en ce qui la concerne : dancefloor pick-up, numclose en vue d’un date en tête-à-tête.


Dans le contexte d’un samedi soir au bar A, je trouve L*** changée, moins timide, elle vient vers moi de suite, avec M***. Ce n’est pas l’alcool : elle a dû boire un verre maximum. Discussion, puis les deux filles dansent. Je sors fumer une cigarette. Je suis en train de la terminer lorsque j’aperçois M***, L** et leur groupe visiblement en train de s’en aller. J’interpelle.

M*** : Oui, on va au bar H. Viens me voir lundi au boulot, on est fidèles au poste, Lisa et moi.
Ok.

L*** à M*** :
Viens, on va lui dire au revoir.
Elles viennent me faire la bise. J’en profite pour mettre ma main dans le creux du dos de L***.


Shit, quand même. Ça traîne en longueur cette histoire, ça fait quand même trois semaines que je la drague. Enfin, que j’essaie, dans la mesure où M*** est sa meilleure amie et que quand L*** passe au bar, au départ c’est pour discuter avec elle.

En tout et pour tous, j'ai été avec elles un quart d'heure, j'ai un peu les crocs. Du coup, je me considère libre de tenter quelque chose avec la serveuse du bar A. Je n’en ai pas encore parlé dans mon journal, mais la (seule) serveuse m’envoie des IOI assez évidents depuis plusieurs soirées. On verra ça à la fermeture.


SECONDE PARTIE

Je rejoins la piste de danse, au fond, et je danse. À un moment, je me retrouve au milieu d’un cercle de filles qui m’encouragent, je ne sais pas bien pourquoi, puis voyant que des mecs se joignent au cercle je m’extirpe. Je suis méfiant, d’après la star du X brune de la dernière fois, je dansais comme un pied, alors… j’ai un peu peur de passer pour un guignol. Je n’aurai l’explication de mon succès que plus tard dans la soirée.

En attendant, je trinque avec toutes les filles, je fais un compliment à une fille qui a de très beaux yeux, je discute un peu, je vanne une HB10 (sans déc !) qui a tendance à se coller contre moi alors que j’essaie de me commander un verre :
Non mais t’arrêtes de me draguer ?
Bref, je fais des choses que je n’ai jamais faites jusqu’ici. Une HB9 blonde et craquante veut que je danse avec sa copine.
— Non, je veux danser avec toi.
— Ah, mais moi j’ai déjà un chéri.
Elle me présente son amie, qui décline mon/son invitation.

Et puis, il y a eu Aurore.

Alors que je revenais de fumer une clope, un groupe de trois filles m’open :
Eh ! y a des hashtags sur ton pull !
Je leur fais remarquer qu’il y a aussi des têtes de morts. Alors, l’une, une brune assez grande, me demande si je crois en Dieu et m’explique que je porte un signe diabolique. Elle semble très sérieuse. Nous parlons du Jugement dernier, elle me dit que je ne passerai pas la porte du Ciel. Puis, comme elle n’est pas marrante, je l’envoie ballader.


Je la revois plus tard dans la soirée. Elle me redit avec un grand sourire que je ne passerai pas. IOI ? J’enregistre, je vais danser, je la retrouve plus tard. Discussion du même tonneau, mais un peu plus marrante que tout à l’heure. Je lui propose d’aller danser, elle s’éloigne d’un pas dédaigneux. À la réflexion, elle a dû comprendre que je lui disais que moi, j’allais danser, seul.


Je l’ai retrouvée plus tard, nous avons discuté plus longuement. J’ai potassé le guide NPU de Pizza, mais j’ai encore des lacunes, j’essaie d’appliquer le circle of three, kinotage intensif, lui parler à l’oreille, mais j’ai oublié le troisième élément du cocktail.


Et puis, quand on ne connaît pas grand-chose à la séduction, autant y aller cash. D’où une discussion de ce tonneau-ci :
— Tu es une sorcière.
— Ah bon ?
— Oui, tu m’as envouté.
— Je suis la Lumière.
— Tu parles ! Quand je te regarde, j’ai envie de pécher.
— De quel péché ?
— Disons que je pourrais t’embrasser… pour commencer…
— Dégage. Tu es démoniaque.
— Démoniaque, n’exagérons rien, Aurore, mais il m’arrive effectivement d’être satanique.
— Hein ? Comment tu sais mon prénom ?
— Tu me l’as dit il y a deux minutes !
— Il y a quelqu’un d’autre en toi !
— Quelqu’un d’autre ?
— Un démon. Comment aurais-tu deviné mon prénom, sinon ?
— Non, je suis seul. Tu t’en rendras compte lorsque nous copulerons.
— Parce que tu as envie de copuler avec moi ?
— Oui, et ça va se faire, peut-être dès ce soir.
— Il n’y aura jamais rien entre nous.
— Ça, c’est ce que tu crois.
— Tu es diabolique, et moi, je suis la Lumière.
— Non, tu es la Tentation incarnée.

Pendant tout ce temps-là, elle affiche un grand sourire. C’est positif, et cette discussion m’a plu, mais avec le recul je m’aperçois que j’aurais dû la sortir de sa frame.

Je me souviens pourtant qu’à un moment donné, elle m’a envoyé bouler, et j’ai été m’en plaindre à une fille du groupe :
— Oh, tu sais, il faut se méfier d’elle.
— Pourquoi ?
Je croyais qu’elle allait me dire qu’Aurore pratiquait la magie noire. Sa réponse, je ne m’y attendais pas :
Elle est borderline.
À la réflexion, étant donné mon aversion pour les diableries, je préfère encore ça, mais sur le coup ça m’a échaudé, et je n’ai plus su ce que je devais faire. La discussion avec Aurore a eu lieu presque sous les yeux de la serveuse, à qui j’ai lancé régulièrement des œillades. Je n’avais pas envie qu’elle me voie numcloser Aurore, je n'avais pas forcément envie de la numcloser, d'ailleurs, connaissant maintenant son trouble. J’ai demandé à celle-ci où elle allait après, elle est restée évasive. Je me suis dit que je la retrouverais peut-être au bar C (bar de nuit).

Je reste jusqu’à la fermeture du bar A, il n’y a plus que moi et une fille, peut-être la copine d’un serveur. Je me dis, il va y avoir une fin de soirée proposée et la serveuse va m’inviter. Mais non. Les membres du staff ne parlent pas entre eux, ils font un peu de vaisselle, un peu de rangement. Je lance un regard appuyé à la serveuse et me dirige vers la sortie. Elle lève soudain la tête :
Bonne soirée ! À bientôt !
Ouais. Bon.


TROISIÈME PARTIE

Je me suis retrouvé au bar C, après trois quarts d’heure d’une pénible attente. Le bar C est immense, je n’en avais vu qu’une partie, il est bien difficile d’y chercher quelqu’un.

Je me suis retrouvé à discuter / danser avec trois filles avec qui j’avais discuté en faisant la queue, Cassandra, Stéphanie et Séverine. À un moment donné, je vois que la serveuse du bar A est là. Je m’arrange pour me trouver sur son passage, elle me demande avec un sourire si ça va. Oui. Je vois un autre membre du staff, apparemment ils ont tous échoué ici et, non, je n’ai pas été invité.

J’ai alors dansé avec Cassandra, Séverine m’a paru bien effacée, un mec qui draguait Stéphanie m’a demandé :
— T’es d’origine espagnole ?
— Ouais, vachement ! Pourquoi ?
— Parce que tu as le rythme dans la peau.
Ah ! Voilà l’explication pour le cercle autour de moi de tout à l’heure.

Les leçons de danse de la pornostar ont dû porter.

Et puis, j’étais fatigué (cette longue attente debout), et comme les trois filles se sont éloignées sans rien me dire, j’en ai déduit qu’elles voulaient s’amuser entre elles. Ou choper. Je suis rentré chez moi en repensant à l’envoutante Aurore avec qui j’aurais volontiers copulé.

Re: Mémoires d'AllAndRightNow

Posté : 21.02.17
par Allandrightnow
J’ai laissé passer le temps, et je m’aperçois que je n’ai rien écrit depuis le 27 novembre. En fait, il ne s’est pas passé grand-chose, et je ne suis pas sorti beaucoup, en raison de problèmes financiers assez sérieux et parce que je me suis donné à fond dans mon travail. Quelques nouvelles quand même.

Je n’ai pas vraiment refait de session SPU dans le sens où je ne vais pas en ville spécialement “pour ça”: avec la grisaille hivernale, je manque de “pêche”, ou de tonus; il m’arrive quand même, à l’occasion, d’aborder dans la rue une fille qui me plaît, mais je n’ai pas obtenu de numéro par ce biais-là ces derniers temps.


Je suis sorti deux fois en décembre. Je vous en livre ici deux rapides FR:

Samedi 17 décembre

L*** (voir posts précédents) m’a invité à son anniversaire: un apéro-tapas au bar A. J’ai trouvé ça plutôt nul. Ayant un peu grignoté, mais pas assez mangé, je me suis retrouvé bourré au premier demi. Comme si ça ne suffisait pas, alors que mon estomac criait encore famine, M*** a décrété qu’on ne doit plus toucher aux tapas parce qu’il y a deux retardataires, qui arriveront après minuit. Ils finissent par arriver, et je commence à espérer remplir un peu davantage mon estomac, lorsque le patron vient enlever tapas et pichets de punch: la privatisation s’arrête à minuit, ce qui fait beaucoup râler le groupe.

À un moment donné, je me suis retrouvé avec L2, une amie de L***, une HB3 qui a une petite inscription tatouée à la base du cou. Je lui demande si c’est son adresse qui est écrite, pour qu’on puisse la ramener chez elle au cas où elle se perdrait. Elle me hurle sa réponse :
NON!!!!
Je me promets de lui rendre la monnaie de son hystérie, d’autant plus que je ne l’ai pas draguée (je ne drague pas les HB3, pas celle-là en tout cas!). Mais l’occasion ne se présentera pas.

L*** et M*** me larguent à minuit et demie, de la façon pas très élégante qu’a M*** de dire au revoir aux gens, et s’en vont à la boîte R. Je décide d’aller échouer au bar C.

J’arrive à opener un groupe de quatre filles, je leur paye un verre d’emblée, puis je me dis qu’en somme, je suis en train d’acheter le droit de leur parler et je me trouve nul. Je décide de revenir leur parler plus tard dans la soirée et leur dis: “À tout à l’heure”. Elle semblent trouver mon geste “gratuit” très gentleman. Je tente quelques autres open, sans succès, puis l’ivresse et la fatigue ont raison de moi. Je décide de rentrer chez moi, mais auparavant je tiens à dire au revoir aux filles de tout à l’heure. Le set a éclaté, elles ne sont plus que deux à l’endroit où je les avais vues auparavant, elle me disent bonsoir avec un grand sourire. Y a pas à dire, j’ai la cote avec elle, mais je ne les reverrai sans doute jamais.

31 décembre

Je me retrouve à réveillonner au bar A. Il y a trop, trop de monde, on se bouscule, par moments c’est franchement désagréable. Je me retrouve avec un set de quatre, mais elle ne sont pas vraiment sympa, sauf une, mais je ne la trouve pas jolie.
Alors que je vais aux WC, une belle petite rousse au teint laiteux me mate. Je l’ignore superbement, mais au passage suivant, comme elle me mate encore, je l’open. Elle bondit alors avec sa copine et la prend par le cou. Ah oui, les copines. Je ne sais pas trop quoi en penser sur le moment; avec le recul, je me dis que j’aurai dû tenter plus tard.
Alors que je suis dans la queue pour aller aux WC, une jolie blonde me regarde avec un sourire très avenant, qui semble me dire: “Je suis open”. Je ne sais pas ce qui me prend alors, je la regarde du genre: “Qu’est-ce qu’elle me veut celle-là?” La soirée est, à mon goût, gâchée par le trop-plein de monde, gâchée par mes réactions peu intelligentes, gâchées aussi parce que bien que j’aie bossé la méthode de NPU de Pizza Chode, je ne sais pas encore l’appliquer vraiment. Il faudra que je me fasse des pompes pour la bosser sur le field lol.

Où ça tourne court avec L***

En fait, L*** et M*** m’ont fait faux bond le 31. Ça ne m’a pas trop plus, j’ai alors, en janvier, tenté un freeze-out, ça n’a rien donné. Plus ça a été, plus j’ai eu l’impression que je n’intéressais pas tant que ça L*** La suite, je l’ai racontée ici.
Et alors que j’ai nexté depuis plusieurs jours, M*** déclare à un autre client de son café, à propos de moi: “C’est le chéri de L***”. Je lui demande si L*** dirait la même chose. Comme elle ne vient pas ce jour-là, nous n’en saurons rien. Pas grave.

Nigra

Pas grave, parce qu’il y a Nigra, une jolie petite doctorante blonde qui travaille avec moi au titre du dispositif Cifre. J’ai nettement plus de choses en commun avec elle qu’avec L*** Au boulot, nous avons reçu une délégation de Wikipedia en vue d’un projet; Nigra était très jolie ce soir-là avec sa veste bleue. Je voulais la draguer à l’apéro qui a suivie, mais elle a monopolisé un type avec qui elle a discuté d’un autre projet. Du moins, ce n’est pas un concurrent. Nigra sait qu’elle m’intéresse et m’envoie des IOI. Affaire à suivre.

Pâquerette

Pâquerette, c’est le surnom que je donnerai à une fille qui travaille à la grande papeterie du centre-ville. Elle me fait clairement bander avec ses cheveux blonds foncés et son sourire malicieux; dans mes fantasmes, je la prends en levrette contre le canapé du salon. Elle, c’est pas pareil que Nigra, il semble bien qu’elle ait un mec et peut-être même un bébé, je ne vois pas l’affaire comme une relation sérieuse même s’il suffirait que pour sa part elle le veuille, bébé ou pas.
Elle m’intimide pas mal et je me suis retrouvé à acheter pas mal de stylo et autres ces derniers temps: ce n’est pas toujours facile de draguer devant les clients. Puis j’ai fini par trouver un créneau horaire où il y a peu voire pas du tout de clients et enfin, enfin, j’ai décidé de porter mes couilles.
— Dites, Pâquerette, on pourrait se prendre un pot un de ces quatre, ça pourrait être sympa.
— Ouiii!
Mais elle ajoute aussitôt que ça ne va pas être facile parce que les jours où elle ne travaille pas à la papeterie, elle n’est pas sur la ville. C’est exact, elle m’avait dit auparavant habiter dans un village à 20 km. Je lui demande quand même:
— Vous n’avez pas le temps ?
— Non, ce n’est pas ça, mais ça va pas être facile à caler.
Un accord de principe, donc, apparemment, mais pas de date de programmée. Elle me demande si je veux le ticket de caisse.
Je suis venu pour ça.
Elle fait son petit sourire malicieux et me le tend en me disant à bientôt. N’empêche que pour l’instant, je dois encore me contenter de fantasmer. Je crains, aussi, qu’elle ne trouve que c’est bon pour son ego de se faire draguer sur son lieu de travail et qu’au fond, elle ne veuille rien de sérieux.
D’ailleurs, si vous, lecteurs, pouviez me dire ce que vous en pensez…
Bon, en tout cas, vu qu’elle m’a dit “À bientôt”, je reviendrai à la charge. Elle me fait bander, je vous dis.

À bientôt pour la suite de Nigra et de Pâquerette ou pour de nouvelles aventures de séduction, abouties ou ratées!