Vous me faites bader avec vos excuses à la con. La dernière qui m’a planté m’a sorti que son chien était mort et que ça faisait déprimer sa mère…
Tain, Smooth tu devrais rename pour MrBuldozer :p
Par ailleurs, c'est pas tant de l'hypocrisie que d'être habité par des dualités et des contradictions. J'appellerai ça être paumé à la limite.
Donc quand je vois des gens dirent qu'ils aiment pas baiser en masse mais en fait si quand même (parce qu'ils continuent) , je me dis qu'un truc est hypocrite quelque part. Ou c'est peut être pour faire "culture destroy" des gens trop blasés qui sont quand même des "winers". Je pense qu'on peut évoluer.
Le truc c'est qu'on tombe d'abord dans un écueil d'afc par inexpérience et méconnaissance de soi. Puis dans un second avec l'abondance par méconnaissance de la réalité. On déconstruit le premier mythe, ça demande des efforts, pour tomber dans le second. Ça revient à arrêter de s’apitoyer sur son sort, remonter la pente, se bouger le cul pour sortir, rencontrer des nanas et baiser. C’est un peu ce qu’on préconise ici. On se dirige vers cette solution parce que dans une situation post rupture, et pendant une certaine période après, j’ai l’impression qu’il n’y a pas de place pour la nuance. C’est complètement binaire comme système. Soit tu sombres dans la mélancolie à base de « je suis une merde triste », soit tu baises beaucoup parce qu’au moins ça te donne l’illusion de te bouger le cul, de pas être attentiste et de prendre la vie par les cornes.
C’est pas tant pour faire culture destroy, c’est seulement pour fuir cet immobilisme car c’est cela, et uniquement cela dont on a peur dans des périodes difficiles. Que rien ne change. Alors on provoque artificiellement des collisions entre nos existences et celles des autres. On lance Tinder. Parce qu’à cet instant, dans nos têtes, baiser du vide, c’est toujours mieux que ne pas baiser du tout, et de rester chez soi pour chialer.
Ouai j’ai conscience que ça peut avoir l’air d’une certaine complaisance dans le néant. Maintenant, je ne vois pas ça comme ça. J’en suis pas spécialement fier, mais j’essaie d’assumer pleinement ce que je traverse et d’y coller beaucoup d’auto dérision.
Maintenant, on est tous en train de tester les limites de ça. Raven, il reste dans sa caverne pour se toucher sur des hentai et des bigblackcock pov VR, toi tu fais un break de trois mois. Quant à moi, j’ai arrêté le porn et ensuite la branlette pour voir si je pouvais retrouver du désir et redonner au sexe cette dimension du réel. Chacun essaie des trucs à sa façon.
- 2 eme point Raven. Et là dessus je pense que le select peut aider, mais c'est aussi une question de niveau. Enfin chacun ses gouts, mais si vraiment tu t'ennuies, vise des nanas super attirantes et/ou intéressantes. C'est aussi con que ça.
Au final j'ai jamais trop aimé la baise de masse. J'ai voulu faire ça, et je me suis très vite rendu compte que -selon mes critères- ça ne vaut pas l'investissement nécéssaire en temps et énergie, alors même que je parle de filles qui venaient chez moi direct au 1er rdv ou suivant la date. Ca viendra peut être après. Je ne sais pas.
Résultat: j'ai arrêté. Or toi Raven, tu n'arrêtes pas.
Donc soit:
-> t'as un rapport "de drogue", malgré toi, de ce mode fonctionnement. Là il faut travailler sur les pourquoi
->tu vises pas les meufs qui te font vraiment kiffer. Parce que je vais te dire, même les filles que j'ai vu en mode hyper vite fait, elles m'ont aussi marquées, même quand c'était en mode bonjour-baise-aurevoir et que c'était juste "marrant".
->ou bien que t'essais de te donner un style (je critique pas et ça peut être cool parce que ça fait de bon écrits)
Avec Tinder, il y a clairement un rapport de drogue. Et le truc c’est que c’est impossible de cibler les nanas qui te font vibrer parce que tu n’as que le physique pour juger. C’est encore le même problème. Cette perte de réalité.
C’en ai arrivé à un tel point que j’ai souvent une érection lorsque que je lance l’application et que je balance quelques matchs. Voilà à quoi mon cerveau associe l’acte sexuel désormais. Des pixels et les constructions mentales tordues qui y sont associées. Et pire encore, c’est que comme c’est le Carrefour du dating et j’ai que le physique pour juger, ba inconsciemment j'ai aiguisé mes filtres pour correspondre à mes pulsions les plus primaires. J’ai développé un espèce de fétichisme pour les gros seins et je ne match plus que les bonnet D minimum.
Donc oui, les meufs que je date via cette application, elles font bander un truc sombre chez moi. Si elles me challengent, çà c’est une autre histoire. Ça me procure du plaisir sans pour autant me rendre heureux. Je vais enfoncer une porte ouverte, encore, mais je pense que le bonheur ne dépend absolument pas du plaisir qu’on prend.
Le plaisir découle du besoin, quand le bonheur lui découle d'un truc bien plus serein.
Je n'ai jamais senti de vide. Même quand c'était "simple", il n'y avait pas de vide. Même avec des schémas à répétition, pas de vide.
La réalité les gars c'est que vous venez avec le vide que vous apportez. J'ai toujours l'impression d'avoir donné un moment cool, d'avoir partagé un truc, ne serait-ce qu'un moment de plaisir sans jugement. Pas de vide.
Pourquoi y voyez vous du vide?
Je vais parler uniquement en mon nom. Pour Raven et Littlenéapolis je ne sais pas. Le sentiment de vide il vient clairement d'un besoin de renouer avec ce vieux sentiment "c'était mieux avant" .Il nait d'une attente de quelque chose. D'un écho du passé qui ne se produit pas. Objectivement si j'enlève la comparaison avec ce torrent de sentiments passionnels de fragile que j’ai connu, je n’ai clairement pas à me plaindre. Mais le problème c'est qu’inconsciemment, je compare et qu’évidemment, ce n’est plus pareil que les premiers amours. Les filles que je vois sont plus belles que celles dont je suis tombé raides dingue par le passé. Mais c'est l'énergie de la nouveauté pour en faire quelque chose de fort, qui me manque. Et l'absence de peur et d'enjeu y joue pas mal aussi. J’ai cette putain de part de sensibilité en moi à laquelle je suis attaché et que je n’ai pas envie de perdre. Et le fait de ne pas arriver à renouer avec, c’est ça qui me fait peur.
Et sinon pourquoi couchez avec des filles qui ne vous intéressent pas du tout? Elles ont interêt à être vraiment bonnes alors. Mais soyez honnête: les filles pas intéressantes avec qui vous faites des trucs, elles sont vraiment bandantes ou pas?
Parce que le angry sex avec une fille que tu apprécie pas mais par qui t'es sincèrement attirée, encore une fois, pas de vide, j'ai aimé.
En vrai Smooth, je vais pas te mentir, j'ai baisé des cageots comme des meufs que je note comme des 8/9 dernièrement.
Évidemment que ces 10 derniers mois j'ai revu sans cesse mes filtres à la hausse. Mais même les filles intéressantes, une fois qu’elles partent de chez moi, je compartimente et je retourne à ma vie. J’y pense plus.
J'ai aimé sur le coup. Même les moins belles, j'ai aucun problème avec ça. Le problème c'est que c’est 5 à 20 minutes de plaisir et qu'après je retourne à moi-même. L’instant est compartimenté et c’est comme s’il n’avait jamais existé.
Le petit plus de monsieur plus avec les filles que je trouve vraiment bonnes c'est que j'aime me regarder moi, Finn, de haut en train de leur plaire et de leur faire l'amour. J'ai un sentiment d'accomplissement parce que je plais à une fille qui plait. J’aime regarder mon reflet. En dehors de ça je n’ai clairement pas de place dans la vie pour elle, je n’ai aucune envie de m'y ouvrir. C'est complètement bloqué.
Pour ce qui est de la sélection, je suis assez réaliste. Je prends ce que je peux prendre de mieux à l'instant T, avec mon physique, et les filles qu'il y a dans mon viseur. Et c'est pas systématiquement des mannequins. De la à monter la barre toujours plus haut, why not, mais j'ai le sentiment que c'est une quête sans fin.
Non moi ce que j'essaie de creuser c'est ce rapport à la passion perdu par lequel j'ai toujours vu les relations. J'étais peut être vachement plus con et disponible émotionnellement, plus spongieux, mais aussi et surtout j'avais moins de rapports.
J'ai ces souvenirs de bons moments avec les meufs qui m'ont retourné et j'en suis prisonnier. Je pense que pour le vide oui t'as entièrement raison.
La fille que je vois en ce moment je la trouve vraiment bien selon mes critères à moi. Elle est ultra drôle, pleine d’énergie, c’est une tronche, elle tape un 85d et elle ressemble à Nabila. On arrête pas de baiser et c'est génial. Pourtant j'ai pas spécialement besoin de la voir. Le mec que j'étais y a un an et demi en serait malade d'amour lui. Alors ouai y a une sorte de rupture avec mon ancien paradigme et la valeur que je m'attribuais.
(Je dis pas ça pour me vanter, c'est juste pour illustrer la limite à laquelle je me cogne actuellement : cette fille sur le papier à tout pour me plaire, pourtant, j'ai pas peur de la perdre )
Après j’ai aucun mal à admettre que je suis sûrement dans l'erreur actuellement. Que je suis en train de changer à toute vitesse en quelque chose que je ne reconnais pas et que t’as surement plus de recul. Mais quand même, dans ton discours, j’ai l’impression que le physique occupe une place extrêmement importante dans le fait d’apprécier un moment. Que tu solutionnes le problème avec des solutions externes. Certes il y a un phénomène de rareté et de concurrence assez jouissif avec les bombes sexuelles, mais est-ce que ce n’est pas d’avantage une question de disponibilité émotionnelle ? Une solution à chercher plutôt en interne ?
Bisous