Raven : The (poor) Catcher in the Rye
Il me semble que tu t'es enfermé dans une cage de ta propre confection. Pourquoi l'avoir fait, première question et pourquoi tu n'en sors pas deuxième question?
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- [+1] Pertinent le 25.10.17, 18h05 par Moumane
C'est assez troublant, de ne pas être venue sur ce forum depuis longtemps et de lire les derniers messages que tu as laissés. Et de me retrouver dans chaque mot, chaque phrase, jusqu'à ce dernier aveu.Raven a écrit :Je suis en couple depuis 5 mois, et je n'y arrive pas. J'ai trop envie de baiser à côté. On a fait un plan à 3, c'était génial, mais j'ai envie de plus. Les nanas me proposent des cafés à la Fac, on me contacte sur Facebook pour me proposer des verres le soir, et les matchs Tinder se multiplient.
J'en peux plus.
Cette déconnexion entre le sexe et le plaisir. Ce désir de possession, de séduction qui en réalité se débarrasserait bien du sexe pour exister. Ne pas désirer les autres, mais désirer qu'ils me désirent, et les laisser ensuite me baiser, me dominer, me frapper parce qu'il n'y a que ça que je puisse valoir.
Savoir que tout cela est vain, en avoir assez des messages à 1h du mat me demandant de venir sans culotte, en avoir assez des étreintes froides et sans passion, pleines de bruit et de fureur intérieurs. Et rencontrer ce mec qui me dit qu'il veut m'aimer et le laisser m'aimer et me dire au bout de quelques semaines que je n'ai qu'une envie, c'est d'aller baiser avec n'importe qui. J'ai d'ailleurs failli le faire hier, si une copine ne m'avait pas fait jurer de la retrouver à l'expo Barbara je l'aurais déjà trompé.
Je ne sais pas ce qu'on va faire de tout ce dégoût de soi.
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- [0] Courage le 22.10.17, 16h12 par Moumane
- [0] Intéressant le 19.01.19, 18h54 par Habibi
Mais Raven, toi, ce que tu ressens, c'est vraiment du dégoût de toi ? Ce n'est pas forcément l'impression que j'avais en te lisant.Je ne sais pas ce qu'on va faire de tout ce dégoût de soi.
Hey,
Et on repartira comme dans la première saison.
Mais à côté de ça, je me hais. Je me hais de ne pas parvenir à me satisfaire de ce que j'ai. Je me hais d'être assez lucide pour comprendre mon fonctionnement, ou plutôt mon dysfonctionnement. J'ai mangé la carotte au bout du bâton, et maintenant, c'est des concepts qui me font avancer. Mais les concepts, tu peux pas les baiser.
Aujourd'hui je me vois comme un gamin flanqué d'un sacré égo, nihiliste et cynique comme personne. Heureusement, le fait d'être malheureux s'accompagne souvent d'une caboche bien remplie.
Et guetter au loin l'existence de ceux qui se satisfont de bien peu alors qu'on parvient à peine à faire tenir sa couronne d'épine sur son crâne, du haut de son trône de mensonges, et de son tas de boue.
Et les haïr. Haïr les simples d'esprits, les gens médiocres et moyens qui sont si heureux d'être avec une personne qu'ils n'ont pas choisi, mais qu'ils se sont destinés parce qu'ils étaient tous les deux médiocres, et laids.
Au moins ça stimule mon imagination, et je ne suis pas à court de fantaisies sexuelles bien claquées. Pour le moment, c'est ma fidélité qui m'empêche surtout de me lancer dans des orgies claquées avec des meufs en Erasmus dont je ne comprends même pas le prénom. Saisir des corps, les pénétrer, les lécher, les serrer, les brûler.
La vie, quoi.
Je ne crois pas que ça soit la fin. Juste la fin d'un cycle. J'ai regardé entièrement Rick & Morty, et j'ai l'impression de vivre la même chose. Je vais me réveiller un matin célibataire, ma meuf m'ayant quitté pour une incartade (pour le moment je suis fidèle toutefois), et je conterai une fois de plus mes histoires boueuses, mes tourments, et mes passions à la bordure du masochisme sentimental.Salut Raven, salut à tous d'ailleurs !
J'ai commencé la lecture de ce journal il y a deux semaines. C'était comme un très bon bouquin. Je ne m'attendais pas cette "fin", je la trouve très intéressante. (C'est pas la fin hein, c'est juste le présent qui passe à son rythme)
Et on repartira comme dans la première saison.
C'est un mélange subtil, je dirais. D'un côté, j'ai quand même un sacré égo, putain. En-dessous de ma touffe de cheveux peroxydés, je capte de façon instinctive les liens qui se dessinent autour de moi. Et sincèrement, je suis plutôt cool. La vie est sacrément drôle avec moi. Que je m'y amuse, que je m'y perde, ou que j'y merde, c'est un sacré ascenseur. Quoi que bien moins ces derniers temps.Mais Raven, toi, ce que tu ressens, c'est vraiment du dégoût de toi ? Ce n'est pas forcément l'impression que j'avais en te lisant.
Mais à côté de ça, je me hais. Je me hais de ne pas parvenir à me satisfaire de ce que j'ai. Je me hais d'être assez lucide pour comprendre mon fonctionnement, ou plutôt mon dysfonctionnement. J'ai mangé la carotte au bout du bâton, et maintenant, c'est des concepts qui me font avancer. Mais les concepts, tu peux pas les baiser.
Aujourd'hui je me vois comme un gamin flanqué d'un sacré égo, nihiliste et cynique comme personne. Heureusement, le fait d'être malheureux s'accompagne souvent d'une caboche bien remplie.
Cette sensation quand on est propre de vouloir se jeter dans un tas de boue. De se prouver qu'on y est encore, qu'on peut encore, se salir, regretter, le cacher. Recommencer, comme un boulimique. Perdre ses proches, ses amis, être quitté, souvenu comme une ombre, un égoïste, un prédateur, un menteur.Savoir que tout cela est vain, en avoir assez des messages à 1h du mat me demandant de venir sans culotte, en avoir assez des étreintes froides et sans passion, pleines de bruit et de fureur intérieurs. Et rencontrer ce mec qui me dit qu'il veut m'aimer et le laisser m'aimer et me dire au bout de quelques semaines que je n'ai qu'une envie, c'est d'aller baiser avec n'importe qui. J'ai d'ailleurs failli le faire hier, si une copine ne m'avait pas fait jurer de la retrouver à l'expo Barbara je l'aurais déjà trompé.
Et guetter au loin l'existence de ceux qui se satisfont de bien peu alors qu'on parvient à peine à faire tenir sa couronne d'épine sur son crâne, du haut de son trône de mensonges, et de son tas de boue.
Et les haïr. Haïr les simples d'esprits, les gens médiocres et moyens qui sont si heureux d'être avec une personne qu'ils n'ont pas choisi, mais qu'ils se sont destinés parce qu'ils étaient tous les deux médiocres, et laids.
Quand tu baises comme un chien ou te fais baiser comme une chienne, tu parviens à l'oublier pour la journée. Quand tu es amoureux/se, un mois. A toi de faire le calcul, mais il y a pas mal de boulot d'ici à la fin de nos jours.Je ne sais pas ce qu'on va faire de tout ce dégoût de soi.
Au moins ça stimule mon imagination, et je ne suis pas à court de fantaisies sexuelles bien claquées. Pour le moment, c'est ma fidélité qui m'empêche surtout de me lancer dans des orgies claquées avec des meufs en Erasmus dont je ne comprends même pas le prénom. Saisir des corps, les pénétrer, les lécher, les serrer, les brûler.
La vie, quoi.
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- [+1] Wow le 25.10.17, 17h29 par Moumane
La drague ce n'est pas la vie.
C'est important de savoir draguer, baiser, etc... Ça permet de ne pas être frustré, d'avoir ce qu'on veut et c'est ultra formateur !
Mais il y a pleins d'autres choses à ne pas négliger.
C'est pour ça que tu ressens ce vide, ce manque d'envie.
Recentre-toi sur toi-même, sur ce que tu veux vraiment, sur ce qui est vraiment important pour toi. Et essaie vraiment d'éviter la drague compulsive, c'est une réelle addiction !
Tout ça, je me doute que tu le sais déjà. Mais ça ne fait jamais de mal d'enfoncer des portes ouvertes.
C'est important de savoir draguer, baiser, etc... Ça permet de ne pas être frustré, d'avoir ce qu'on veut et c'est ultra formateur !
Mais il y a pleins d'autres choses à ne pas négliger.
C'est pour ça que tu ressens ce vide, ce manque d'envie.
Recentre-toi sur toi-même, sur ce que tu veux vraiment, sur ce qui est vraiment important pour toi. Et essaie vraiment d'éviter la drague compulsive, c'est une réelle addiction !
Tout ça, je me doute que tu le sais déjà. Mais ça ne fait jamais de mal d'enfoncer des portes ouvertes.
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- [0] 100% d'accord le 25.10.17, 11h22 par Bumble
- [0] 100% d'accord le 25.10.17, 17h06 par Moumane
- [0] 100% d'accord le 18.04.18, 19h18 par Avalanche
Mais est-ce que tu es obligé de te satisfaire de ce que tu as ?Je me hais de ne pas parvenir à me satisfaire de ce que j'ai.
Après tout, ce n'est pas non plus une obligation d'être en couple monogame. Si tu as envie de coucher avec plein de filles différentes, tu peux le faire en étant célibataire ou en étant en couple libre.
Mais si tu ne franchis pas le pas, est-ce parce qu'au fond la situation te convient et / ou que tu penses que la drague ne résout pas ton mal-être, ou bien parce que tu n'arrives pas à te l'autoriser par manque d'estime de toi ?
C'est plutôt un atout d'être lucide sur soi-même. Et je ne pense pas qu'un fonctionnement soit quelque chose de statique : on peut changer.Je me hais d'être assez lucide pour comprendre mon fonctionnement, ou plutôt mon dysfonctionnement.
Pas faux, mais on peut s'intéresser aux concepts et baiser de façon satisfaisante à côté.et maintenant, c'est des concepts qui me font avancer. Mais les concepts, tu peux pas les baiser.
Son vide intérieur, on peut le remplir par la drague compulsive, par la dépendance affective, le travail compulsif, la fuite dans le monde intellectuel, dans la musique, la drogue. L'effet est plus ou moins dangereux, mais au fond le problème ce n'est pas l'activité en elle-même mais plutôt que l'on essaie de se remplir avec, pour, je suppose, échapper à une souffrance qui nous serait trop insupportable, ou bien à une forme de vide. Je n'ai pas encore trouvé de solution ou de réponse pour ma part mais je suppose que se demander ce que l'on veut faire de sa vie ou ce qui compte véritablement pour nous, ou tout bêtement ce qui nous fait plaisir et nous fait du bien, est un premier pas.
Et je pense que si avoir des relations sexuelles multiples avec un grand nombre de partenaires est ce qui te fait kiffer, ce serait dommage de t'en priver. Ça peut aussi tout simplement être une particularité, un goût qu'il n'y pas lieu de juger plus qu'une passion dévorante pour la guitare. Mais tu sais mieux que nous ce qui t'anime.
On peut toujours trouver de bonnes raisons de se haïr si on veut se haïr ou si on n'arrive pas à faire autrement.
Evidemment, je ne te connais que par le biais de ce forum et donc ce que je dis n'a qu'une valeur toute relative, mais personnellement je ne crois pas trop à ce personnage de gamin cynique. T'as l'air plutôt gentil, en fait. L'un n'empêche sans doute pas l'autre... en tout cas ton journal et certains de tes posts que j'ai pu lire laissent transparaître un humanisme plutôt affirmé.Aujourd'hui je me vois comme un gamin flanqué d'un sacré égo, nihiliste et cynique comme personne.
Bien remplie, ou bien faite, et parfois bien cabossée.Heureusement, le fait d'être malheureux s'accompagne souvent d'une caboche bien remplie.
L'intelligence peut être une forme de consolation, mais ne peut-elle pas aussi être un outil pour aller bien ?
Après tout, je suppose que les gens intelligents ne sont pas tous malheureux.
Et pour finir, je ne sais pas si tu es doué pour le bonheur, mais ça me paraît assez clair que tu es doué pour écrire. J'ai toujours grand plaisir à lire tes textes, ils ont quelque chose de fort et parfois de jubilatoire.
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- [0] Tout à fait le 26.10.17, 09h01 par valll
Salut Raven,
je te lis depuis longtemps et comme Moumane, je ne crois pas que tu sois cynique pour un sou. Sympathique, drôle, avec de la répartie et une énorme faille narcissique, ça oui.
Recentre-toi sur toi-même, fais ce que tu aimes et qui te fait du bien, l'ego est bien souvent une béquille qui aide à supporter un profond mal-être.
je te lis depuis longtemps et comme Moumane, je ne crois pas que tu sois cynique pour un sou. Sympathique, drôle, avec de la répartie et une énorme faille narcissique, ça oui.
Recentre-toi sur toi-même, fais ce que tu aimes et qui te fait du bien, l'ego est bien souvent une béquille qui aide à supporter un profond mal-être.
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- [0] Oui le 26.10.17, 10h41 par Moumane
- [0] +1 le 26.10.17, 19h38 par oHreN
Je crois qu'il y a beaucoup à construire et à déconstruire autour de ce passage. En tout cas c'est parlant et cela met bien en mots les maux avec lesquels tu batailles. Courage à toi.Cette sensation quand on est propre de vouloir se jeter dans un tas de boue. De se prouver qu'on y est encore, qu'on peut encore, se salir, regretter, le cacher. Recommencer, comme un boulimique. Perdre ses proches, ses amis, être quitté, souvenu comme une ombre, un égoïste, un prédateur, un menteur.
Et guetter au loin l'existence de ceux qui se satisfont de bien peu alors qu'on parvient à peine à faire tenir sa couronne d'épine sur son crâne, du haut de son trône de mensonges, et de son tas de boue.
Et les haïr. Haïr les simples d'esprits, les gens médiocres et moyens qui sont si heureux d'être avec une personne qu'ils n'ont pas choisi, mais qu'ils se sont destinés parce qu'ils étaient tous les deux médiocres, et laids.
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- [0] Oui le 27.10.17, 10h02 par Moumane
Raven, my boy.
Dis moi, j'ai pas trop compris d'ou te vient précisemment ce "dégout de toi".
Moi ce qui me sert un peu de carburant, c'est la haine de moi. Enfin c'était. Maintenant c'est devenu de l'exigence.
Avant, je me regardais dans la classe et je me haissais de ne pas être assez X ou Y. De fil en aiguille j'en suis venu à utiliser cette energie pour consolider, construire, devenir fort.
Une fois que j'ai eu suffisament de resultats concrets, la haine s'est tue et c'est devenu de l'exigence.
J'avais parlé de la haine à l'époque avec un ami psy de ma mère. Il m'avait dit "Ah la haine c'est rassurant, parce que c'est un sentiment chaud et passionel, au fond si tu te hait, c'est que tu a envie de t'aimer".
Kundera disait que la Haine avait pour ceci comme défaut de t'enlacer à son objet. Quand c'est toi qui tu es, je suppose que ça peut devenir une qualité, sauf que ça te rend égocentrique. Et je pense qu'on est pas à ça près.
Le dégout c'est autre chose. Pour moi, c'est un beaucoup plus dur à maitriser.
Je passe par des périodes ou je couche beaucoup, mais je ne me suis jamais senti vide. Jamais.
Je crois te l'avoir déjà dit, mais que ce soit pour un soir, ou plus, que ce soit juste pour du charnel ou plus, le vide, c'est toi qui l'apporte. Tu reçois ce que tu apportes.
D'ou vous viennent ces sentiments de vide? De dégout?
Du reste, l'insatisfaction c'est normal. Je ne vois pas ce qu'il y a de problèmatique. Je dirais même que c'est sain.
Mais encore une fois, pourvu que ça soit maitrisé et que ça devienne un moteur.
J'avais détaillé sur le select, mais tu peux très bien être heureux/serein et insatisfait en même temps.
Tout dépend de ce sur quoi tu es instasfait en fait.
Enfin, je vais arrêter là, pour rentrer dans ce que je pense au fond de tes messages;
Je pense sincèrement que tu joues avec toi même, et ta manière que tu as de conceptualiser. Pour moi, il ne faut pas chercher plus loin.
Le reste, c'est parfaitement réglable avec de l'intelligence (que tu as).
Je pense que t'es bloqué dans une identité, dans un jeu que tu as avec toi même, de te penser, parce que c'est devenu une zone de confort.
C'est une recherche de romanesque. J'en suis sûr. T'essaie de mettre dans une case.

Sincèrement, c'est matériellement ce que je pense de la vie, mais je ne hais pas les gens pour ça. Pour les hair, il faut espèrer qu'ils puissent être plus. Alors que je pense que les gens font ce qu'ils peuvent. T'es encore idéaliste. Quand tu l'es plus, les gens font ce qu'ils font par nécéssité et par capacité, donc t'as plus d'affect, et tu ne hais plus. Ca t'es indifférent.
De la sorte, tu restes réaliste tout en t'offrant la possibilité d'être (rarement) et agréablement surpris.
Le tout quand tu captes ça, c'est de te débrouiller pour ne pas avoir à subir la grande masse. Etre indépendant et fort, d'une manière ou d'une autre.
Eh bah je me suis trompé.
Je suis persuadé que tu sais déjà comment passer outre tout ces trucs là.
La question qui se pose ensuite c'est tout simplement si tu veux passer à autre chose ou pas, pas que ce que vives là soit forcément mal!
Dis moi, j'ai pas trop compris d'ou te vient précisemment ce "dégout de toi".
Moi ce qui me sert un peu de carburant, c'est la haine de moi. Enfin c'était. Maintenant c'est devenu de l'exigence.
Avant, je me regardais dans la classe et je me haissais de ne pas être assez X ou Y. De fil en aiguille j'en suis venu à utiliser cette energie pour consolider, construire, devenir fort.
Une fois que j'ai eu suffisament de resultats concrets, la haine s'est tue et c'est devenu de l'exigence.
J'avais parlé de la haine à l'époque avec un ami psy de ma mère. Il m'avait dit "Ah la haine c'est rassurant, parce que c'est un sentiment chaud et passionel, au fond si tu te hait, c'est que tu a envie de t'aimer".
Kundera disait que la Haine avait pour ceci comme défaut de t'enlacer à son objet. Quand c'est toi qui tu es, je suppose que ça peut devenir une qualité, sauf que ça te rend égocentrique. Et je pense qu'on est pas à ça près.
Le dégout c'est autre chose. Pour moi, c'est un beaucoup plus dur à maitriser.
Je passe par des périodes ou je couche beaucoup, mais je ne me suis jamais senti vide. Jamais.
Je crois te l'avoir déjà dit, mais que ce soit pour un soir, ou plus, que ce soit juste pour du charnel ou plus, le vide, c'est toi qui l'apporte. Tu reçois ce que tu apportes.
D'ou vous viennent ces sentiments de vide? De dégout?
Du reste, l'insatisfaction c'est normal. Je ne vois pas ce qu'il y a de problèmatique. Je dirais même que c'est sain.
Mais encore une fois, pourvu que ça soit maitrisé et que ça devienne un moteur.
J'avais détaillé sur le select, mais tu peux très bien être heureux/serein et insatisfait en même temps.
Tout dépend de ce sur quoi tu es instasfait en fait.
Enfin, je vais arrêter là, pour rentrer dans ce que je pense au fond de tes messages;
Je pense sincèrement que tu joues avec toi même, et ta manière que tu as de conceptualiser. Pour moi, il ne faut pas chercher plus loin.
Le reste, c'est parfaitement réglable avec de l'intelligence (que tu as).
Je pense que t'es bloqué dans une identité, dans un jeu que tu as avec toi même, de te penser, parce que c'est devenu une zone de confort.
C'est une recherche de romanesque. J'en suis sûr. T'essaie de mettre dans une case.
Ecoutes, jusqu'à là, je pourrait m'y reconnaitre. Seulement t'es pas obligé de t'arrêter là, et tu peux très bien être ça, et être heureux, et aider les gens (tout en pensant que les humains dans les grandes masses, ça en mène pas loin, et être détaché de cette même pensée d'ailleurs) ou ne pas aider les gens, et ne pas sentir du vide, ect..un gamin flanqué d'un sacré égo, nihiliste et cynique
Bah quand t'aura une couronne solide tout comme ton siège, ce genre de pensée ne te traversa pas trop l'esprit, par manque de tempsEt guetter au loin l'existence de ceux qui se satisfont de bien peu alors qu'on parvient à peine à faire tenir sa couronne d'épine sur son crâne, du haut de son trône de mensonges, et de son tas de boue.

Idem qu'avant.Et les haïr. Haïr les simples d'esprits, les gens médiocres et moyens qui sont si heureux d'être avec une personne qu'ils n'ont pas choisi, mais qu'ils se sont destinés parce qu'ils étaient tous les deux médiocres, et laids.
Sincèrement, c'est matériellement ce que je pense de la vie, mais je ne hais pas les gens pour ça. Pour les hair, il faut espèrer qu'ils puissent être plus. Alors que je pense que les gens font ce qu'ils peuvent. T'es encore idéaliste. Quand tu l'es plus, les gens font ce qu'ils font par nécéssité et par capacité, donc t'as plus d'affect, et tu ne hais plus. Ca t'es indifférent.
De la sorte, tu restes réaliste tout en t'offrant la possibilité d'être (rarement) et agréablement surpris.
Le tout quand tu captes ça, c'est de te débrouiller pour ne pas avoir à subir la grande masse. Etre indépendant et fort, d'une manière ou d'une autre.
Oulà, ouais. Haha c'est tellement alien pour moi. Quand j'ai commencé à avoir beaucoup de résultats, j'étais persuadé que j'allais expérimenté le vide tans promis par toutes les séries et les romans ou gens qui se disent détachés.Quand tu baises comme un chien ou te fais baiser comme une chienne, tu parviens à l'oublier pour la journée. Quand tu es amoureux/se, un mois. A toi de faire le calcul, mais il y a pas mal de boulot d'ici à la fin de nos jours.
Eh bah je me suis trompé.
Je suis persuadé que tu sais déjà comment passer outre tout ces trucs là.
La question qui se pose ensuite c'est tout simplement si tu veux passer à autre chose ou pas, pas que ce que vives là soit forcément mal!
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Intéressant le 26.10.17, 20h06 par Moumane
Pour la haine, je ne l'ai pas mis finalement, mais je m'étais aussi dit en te lisant que la haine de soi était finalement une sorte de passion (donc forcément un peu exagérée...) pour soi-même.
Il y a peut-être aussi éventuellement des réponses dans une approche différente de la sexualité, par exemple avec quelque chose comme le tantra ?
Il y a peut-être aussi éventuellement des réponses dans une approche différente de la sexualité, par exemple avec quelque chose comme le tantra ?