FTS

Champion tu as certainement raison.

- Il faut être modéré pour ne pas laisser place à l'inaction (en matière de sarge surtout). Se branler tous les 3 jours me semble bien (pour moi en tout cas) -> "Je me branle car je suis un homme, j'ai des désirs que je dois assouvir pour mon propre bien-être."

- Il faut prendre du recul quand on regarde du porno pour ne pas laisser s'installer des croyances limitantes (genre : "je ne pourrai jamais me taper une fille comme ça") et ne pas en regarder à une fréquence trop élevée -> "Ce que je regarde n'est pas la réalité mais une mise en scène, en regarder ne fais pas de moi quelqu'un de dégoûtant, je suis un homme avec des désirs"

Bien sûr il ne faut pas se servir de ces nouvelles croyances pour ne faire que ça, il faut s'imposer une limite, en plus vous prendrez plus de plaisir en attendant 3 jours avant de vous toucher la nouille plutôt que de le faire tous les jours (encore une fois 3 jours c'est mon "équilibre", à vous de trouver le votre).

Salut,

Je suis tombé sur ce topic, j'ai tout lu et je me suis demandé quel rapport j'avais avec le porno. Et bien je pense faire parti de ces gens qui sont addicts ! D'ailleurs j'ai pris la résolution d'arrêter de voir du porno car vraiment je me suis fait peur.

Pour se faire j'ai fait un historique de mon comportement face au porno et voici ce que ça donne :
Premier film vu à l'âge de 10 ans ! C'était involontaire, j'étais en vacances avec un pote chez son père, et arrivé au premier samedi du mois le père a voulu voir le film de Canal avec sa copine, son fils et moi, plus un ami qu'il avait invité. J'ai quelques images de ce film qui me restent en mémoire, et je me souviens aussi des remarques que je faisais sur ce que je voyais et dont je ne comprenais absolument rien. Genre à l'éjaculation je disais "on dirait de la chantilly..."
Puis à l'âge de 11/12 ans on était une bande de copain et régulièrement (au moins une fois par semaine) on regardait des magazines pornos ensemble. Ca donnait lieu à des séances de masturbation collective... Là encore c'était involontaire, du moins ce n'était pas un besoin. C'était simplement un "jeu" entre copains et voilà.
Par la suite j'ai arrêté de fréquenter ces copains là car ils sont partis dans la cigarette, le shit et compagnie. Ca ne m'a jamais tenté, donc je suis parti.
De 12 ans à 15 ans, aucun film ou magazine vu ! Mes fantasmes passaient par la Redoute, , ou sur les filles de ma classe.
A 15 ans, arrivé du PC dans la famille, et là j'ai vu de nouveau des films, volontairement ce coup ci !!!!! Un film, puis 2, puis des photos, des sites, etc etc... De 15 à 18 ans ça a été le même refrain tous les week end (la semaine je ne pouvais j'étais à l'internat).
De 18 à 21 ans, j'avais un appart pour moi tout seul, sans internet, du coup je téléchargeais des vidéos le week end pour la semaine. Il fallait que je regarde une vidéo par jour quasiment. Et il était impossible de s'abstenir ! Il fallait que je regarde la vidéo !

Le besoin de vidéo est donc arrivé à l'âge de 15 ans, et plus ça allait, plus il en fallait. Vous parliez d'escalade dans les scènes qui doivent être de plus en plus trash, pour moi ça n'a pas été le cas, mes moments préférés étant le début quand la femme se déshabille... Par contre il y a eu une escalade de la plastique des filles !!!! Plus ça allait et plus elles devaient être parfaites !!!!! Genre un film de Clara Morgane aujourd'hui ne me fait quasiment plus rien.

Voila pour le porno, maintenant au niveau de la masturbation elle a évidement toujours était présente ! Au début c'était dans mon lit, salle de bain etc... avec ma propre imagination. Après je me contentais de me souvenir des scènes vues avant sur pc. Pour finir à le faire quasiment exclusivement en visionnant une vidéo. Pour les quelques fois où j'imaginais je ne participais plus, même sans vidéos j'étais spectateur !


Quelles conséquences tout ça a eu sur ma sexualité ? Très certainement une déformation de la réalité, même si je suis conscient qu'un film reste un film. Mais le plus grave à mon avis c'est que j'ai l'impression d'avoir totalement substitué la sexualité réelle à la sexualité virtuelle ! Pour preuve, je n'ais jamais eu de relations sexuelles avec une fille et à la limite ça ne me dérange pas plus que ça. Si, ça me dérange parce que dans notre société un homme doit avoir une femme, et parce que je suis curieux de savoir comment c'est. Mais à la limite dans les conditions que je vous ais présenté je pourrais très bien continuer à fonctionner ainsi sans problème. Si ce n'est que ça entraîne des problèmes de décalage avec les autres, qui eux parlent de vrai sexualité.
De plus je suis tout à fait capable de rester une semaine sans rien faire, pour cela il suffit simplement que je ne sois pas seul ! A partir du moment où je suis avec quelqu'un, aucune envie ! J'ai passé un week end chez une amie que je trouve super jolie et on a dormi dans le même lit. J'étais étonné parce qu'elle me plait beaucoup mais une fois couché bah j'avais absolument pas envi d'elle. Comme ci je dormais avec mon chat ou mon frère.


Au niveau de la drague des filles, jusqu'à l'âge de 15 ans, donc avant que le porno devienne un besoin (peut être y a t il un lien?), j'osais aller voir les demoiselles et tenter des trucs avec. Puis à l'âge de 15 ans, et ce pendant 3 ans, il n'y avait pas de filles dans ma classe ! D'où surement le besoin de voir des vidéos ? Et les autres filles du lycée me servaient souvent de comparaison avec les filles dans les films, et j'aimais les imaginer dans scènes comme dans les films.
A la fac, de nouveau il y avait des filles dans ma classe. Première constatation, je ne savais plus leur parler ! Et puis seules celles qui avaient une plastique et un look de porn star retenaient mon attention. J'ai tenté avec une seule d'entre elle, lamentablement d'ailleurs, et avec le recul c'est surement celle qui avait le plus de ressemblances avec les stars du x.


Maintenant j'ai donc pris la décision de stopper de voir du porno pour tenter d'inverser la donne et passer de sexualité virtuelle à sexualité réelle. Du coup plus de masturbation devant un film, seul mon imagination, sans images déjà vues, est utilisée. Premières impressions, je me fais chier, très peu de plaisir, et l'envie de voir une vidéo est présente. Mais je résiste sans trop de mal et je pense que c'est nécessaire de continuer dans cette voix.



Quand j'aurais suffisament de recul par rapport à ce changement je vous ferai part des changements, en bien ou en mal.




Et sinon, ceux qui avaient pris la décision d'arrêter au début de ce topic, quels effets ça a eu sur vous après quelques mois ???

J'ai eu tandance à reprendre dernièrement et ça a eu des conséquences assez néfastes avec ma FF. Du coup plus rien, en plus ça réveille l'instinct du chasseur chez moi et ça, j'adore.

Plus (+) de désir, et ma transpiration sent le mâle le vrai (je mets du déo, je vous jure)

J'ai le lu les articles les plus longs, et expliquant des histoires vraies, racontant la masturbation devant un écran de PC.
C'est triste, mais je crois que ça touche à l'heure actuelle beaucoup, beaucoup d'Hommes, tout mes potes de classes, moi compris. Ca ne me gène pas tellement que ça dans la sarge. Mais d'un côté je me dis que finalement si je prenais l'initiative d'arrêter j'aurais un instinct de chasseur plus accrue.
J'ai aussi remarquer les mêmes symptômes, envie d'accoster que des nanas qui ont une tête de star du X, les autres même si je les trouves canons, elle me font pas d'effet. Un autre qui me fait pareil c'est que je suis dans un lycée de mec, et que les nanas sont immondes. Alors de l'imagination faut en avoir lourd (^^).

Voila, je trouve super bien que FTS se penche sur ce cas de Porno-Addiction.

A+

ironik a écrit :Je n'arrive pas à comprendre en quoi le porno serait, selon vous, addictif.
Le porno n'a rien à voir avec la drogue, l'alcool ou même la cigarette qui eux créent une veritable dépendance chez le consommateur.

Plutôt que de dire que le porno rend dépendant et plutôt que de chercher à vaincre votre addiction au porno, pourquoi ne pas essayer de comprendre pourquoi vous êtes accroc ?
Vous essayez de vaincre un symptôme sans tenir compte du mal : Votre dépendance.
Que ca soit une dépendance au porno, à l'achat de fringues, à la télé ou à "l'amour", il y a une raison à votre dépendance.

Je parle en connnaissance de cause, étant moi même un dépendant affectif.
Plutôt que d'être accroc au porno, je suis dépendant de l'amour des autres.
Faut il pour autant que j'arrête de fréquenter les "autres", la source de ma dépendance?

Bon, ce que j'avance n'est qu'une hypothèse que je met en relation avec mon cours de psychosociologie :

L'homme possède un complexe amygdalien plus développé que la femme ce qui explique sa plus grande propension à regarder des photos/vidéos de femmes nues (ou porno c'est pareil). Chaque visualisation déclenche chez lui une sécrétion des glandes qui lui amène du plaisir.

Je pense que l'addiction qui est en cause vient du plaisir dégagé par ces sécrétions même. Pas besoin d'avaler quoique ce soit pour devenir addict à quelque chose.

Regardez les sportifs réguliers, leur cerveau sécrète de la même manière une substance qui leur provoque une addiction au sport. S'en résulte une volonté de pratiquer encore et toujours plus de sport avec l'apparition de dépression dès un arrêt brutal.

Pour en revenir au porno, il faut ajouter à ce phénomène "chimique" d'addiction, les phénomènes psychologiques :
- rejet du réel, volonté de vivre à l'imaginaire les fantasmes
- toujours vouloir aller plus loin dans l'aspect choquant des images
- etc... il y en a certainement d'autres encore


Voilà, en espérant que cette information pour apporter une bribe de réponse à la question de ce topic...

Déjà donné par Pyrrhonian Cadavre:

http://www.orroz.net/porno.htm


Je pense que ce lien devrait être largement diffusé. Je n'ai a priori aucune raison de croire que ce qui est dit est faux, et vu ce qui est raconté, la question de savoir si la porno-addiction est dangereuse ou pas pour le spectateur m'apparaît bien futile. Ce qui me choque le plus, étant donné mon histoire personnelle (connaissance intime d'une fille violée jeune, et connaissance surtout de sa souffrance), c'est de voir ça:

Après tout, celles qui se font mettre par cinquante mecs dans les pornos, d’accord, elles aiment sûrement pas ça, mais n’ont-elles pas choisi ?
[...]
Réponse d’un producteur de porno suédois* : « Ce sont très souvent d’anciennes victimes de viols ou d’inceste dans l’enfance. » Et puis, après un temps : « Bien sûr, dans ces conditions, on peut se demander si elles choisissent ce métier librement ».

Apparemment ça ne le choque pas le type. Quand on sait ce que peut endurer une victime de viol, on imagine (et encore, je n'ose pas) ce que peut endurer une telle fille quand plus tard elle est conduite tous les jours à se considérer elle-même comme une pute, une salope, se voir "comme un animal". Utiliser une telle souffrance, et l'aggraver à ce point pour se faire de l'argent, c'est aberrant.

Backstage, encore. Une autre actrice *, le visage également baigné de sperme.
- Q : De quoi avez vous peur ?
- R : De devenir un animal. Je ne suis plus un être humain. Je me sens comme un animal.
Même question posée à une autre fille *, en train de sucer un gode fluorescent. Elle sort le gode de sa bouche, et d’un coup son regard change. Eteint. Fixe. Perdu.
- Q : De quoi avez vous peur ?
- R : De devenir rien. Et ensuite moins que rien.

Je conseille vraiment à tout le monde de lire l'article en entier, et si possible, pourquoi pas, de le diffuser (au moins parlez-en, rectifiez ce qu'on peut entendre parfois, justement des trucs du genre "toutes des cochonnes qui adorent se faire prendre, elles kiffent et se font en plus plein de blé".

Je ne critique pas la pornographie en elle-même, parce que voir du sexe ce serait "mal en soi". Je pense qu'il est possible de faire un porno "sain", avec des filles choisies (des filles équilibrées, ayant par exemple subi un examen psychologique pour s'assurer que ce ne sont pas des victimes de viol par exemple), des conditions d'hygiène (mst, etc...) et de respect de l'intégrité physique élevées. Cela suppose probablement aussi des scènes moins hard. Et un budget plus conséquent (l'article parle surtout du porno "bas de gamme", qui est extrêmement majoritaire), donc un certain tarif. Le gratuit est un fantasme de notre société mais il a (presque) toujours un revers. En l'occurence le revers ce sont des milliers de femmes (oserons-nous le dire? Les actrices X sont des êtres humains!).

J'ai le lu les articles les plus longs, et expliquant des histoires vraies, racontant la masturbation devant un écran de PC.
C'est triste, mais je crois que ça touche à l'heure actuelle beaucoup, beaucoup d'Hommes, tout mes potes de classes, moi compris. Ca ne me gène pas tellement que ça dans la sarge. Mais d'un côté je me dis que finalement si je prenais l'initiative d'arrêter j'aurais un instinct de chasseur plus accrue.
J'ai aussi remarquer les mêmes symptômes, envie d'accoster que des nanas qui ont une tête de star du X, les autres même si je les trouves canons, elle me font pas d'effet. Un autre qui me fait pareil c'est que je suis dans un lycée de mec, et que les nanas sont immondes. Alors de l'imagination faut en avoir lourd (^^).

Voila, je trouve super bien que FTS se penche sur ce cas de Porno-Addiction.

A+

Le porno peut poser un problème s'il pousse un apprenti player à rester dans sa zone de confort.
Maintenant une fois un minimum à l'aise avec la sarge, quand approcher n'est plus aussi dur qu'au début, le problème se relativise, voir disparait.

On peut concilier porno & sarge sans aucun problème. Ces deux activités ne comblent pas les mêmes besoins pour moi en tout cas. Rencontrer une fille c'est quand même 1000 fois mieux que de se taper une quequette.

Hooo mais la culpabilisation psychologique, est très rémunératrice également. C'est un marché très porteur en France.

J'ose espérer que la liberté d'expression que permet internet ne sera pas vaincu par des conservatismes puritain.

Si le porno amène des dérives qui tend à se généraliser. Je ne crois pas que la moralisation soit la solution la plus saine. C'est au contraire favoriser la radicalisation. Les détracteurs d'un certains types de pornos peuvent également dépenser leur énergie à montrer ce qu'une relation amoureuse peut être, et apporter des solutions positives, plutôt que de vouloir culpabiliser. La culpabilisation peut également amener à la l'irresponsabilité, puisse que l'on assume plus ses actes.


Si vous avez des problèmes liées a cette dépendances, certes essayez de trouver une solution adaptée. Mais évitons de créer des problèmes là ou il n'y en a pas forcément et laissons chacun d'être nous responsables de ses actes, qui si ils ont des conséquences sur la vie d'autrui devront à ce moment là seulement être jugé. Cela nous évitera des raccourcis douteux et dangereux. Je pense que notre société a déjà assez d'hypocondriaque et de paranoïaques comme cela.
Vive la liberté.

Evidemment. Le meilleur moyen de se rendre compte que le porno c'est pas génial, c'est tout de même d'avoir une (ou plusieurs) vraie relation. cf:

Rencontrer une fille c'est quand même 1000 fois mieux que de se taper une quequette.

Bien sûr c'est moins facile de rencontrer une fille. De plus je vois mal quel besoin on peut avoir du porno quand on a une vie sexuelle épanouie. Selon moi le porno n'est alors qu'un (petit) plaisir facile, sans intérêt autre que son accessibilité, son immédiateté (à ma connaissance, aucun ordinateur n'a jamais dit non).



Alors soit, soyons libres...mais enfin pensez-vous vraiment que l'expression la plus radicale de la liberté soit la branlette devant l'écran? Que vous apporte vraiment le porno?




PS:

chacun d'être nous responsables de ses actes, qui si ils ont des conséquences sur la vie d'autrui devront à ce moment là seulement être jugé

T'as lu l'article que j'ai mis en lien?