Arsène Lupin a écrit :
Je ne savais pas qu'il avait vocation à être l'anti-chambre de la LCR.
D'accord, donc il suffit qu'un membre de forum mentionne le postulat politique d'un seul auteur pour que tout le concept du site soit subsumé à ce courant politique ?
Tu m'as mal compris !
Je te rappelle que la production d'Icecold s'est limitée ici à se lamenter sur le passé et à cracher sur les efforts faits par les gens qui interviennent maintenant sur FTS, tout en se faisant le chantre de la modicité soralienne. Par conséquent je lui faisais remarquer que ses opinions arrêtées lui étaient seulement personnelles et que justement elles n'avaient pas à devenir une prescription sur le forum.
Tu fais un contre-sens sur ma phrase.
Arsène Lupin a écrit :
Faut être con, agressif et buté pour séduire?
J'ai relu ce qu'a écrit IceCold, et je n'arrive pas à déterminer en quoi le fait que le ton dominant du forum devienne politiquement correct te fasse poser cette question.
Mais tu déformes encore tout: je n'ai pas posé cette question
parce-qu'Icecold aurait dit que le ton dominant du forum devenait politiquement correct (encore que je me demande effectivement pourquoi le fait que les gens essayent maintenant de réfléchir et de prendre du recul sur les positions caricaturales qui constituaient autrefois le canon d'FTS, vous fasse dire que le ton du forum devient politiquement correct.. mais bon !).
Or c'est justement cette tournure d'esprit primaire, qui lui fait considérer comme des "bisounours" et des "mous du gland" tous ceux qui essayent de faire fonctionner leurs méninges, que je lui demande si il faut vraiment être obtus, dogmatique, hâbleur et impertinent pour réussir en séduction.
Mais j'ai des doutes cette fois sur le fait que tu aies pu mal interpréter ma remarque...
Arsène Lupin a écrit :J'ai l'impression que soit tu prends des raccourcis, sois tu réagis sur un coup d'humeur.
Je pense que les publications que j'ai faites sur ce forum (dont celle qui avait précédé ici la dégradation inutile d'Icecold) montrent le contraire.
Depuis le temps que je lis des conneries sur FTS, crois-moi si j'avais voulu jouer au sniper j'aurais eu des milliers d'occasions de le faire. Finalement j'ai fini par repérer certains fâcheux dont je prends un soin tout particulier à ignorer les interventions mais que je ne peux évidemment pas négliger lorsque ce sont eux qui viennent me prendre à partie. Je préfère d'habitude conserver mon énergie pour les gens ouvert au dialogue.. et qui bien sûr méritent tout mon respect.
C'est la raison pour laquelle j'essaie toujours d'écrire mes posts avec le plus de diligence possible. Manifestement, ce n'est pas le cas de tout le monde.
Arsène Lupin a écrit :
Mode space-monkey ON
Je ne vois pas le rapport entre ce qu'a écrit IceCold et ton qualificatif de space-monkeysme (qui est la copie inconditionnelle d'un comportement).
Merci de détailler.
Je ne l'avais pas fait justement parce-que je trouvais inutile d'être plus vif que ce qui était strictement nécessaire et que trop fouiller de ce côté là aurait rendu ma légitime défense disproportionnée.
Effectivement je pense que vu la bassesse et les attaques infâmantes dont je suis maintenant l'objet, je peux te fournir davantage de précisions ...
Je préfère remonter à une origine plutôt que m'attacher à ses conséquences comportementales ou à des symptômes quand je définis un terme. C'est à dire que pour moi, avoir la tuberculose tient moins au fait d'avoir de la toux, de la fièvre, des expectorations sanguinolentes, des douleurs à la poitrine, etc.. que d'être infecté par le bacille de Koch...
De manière un peu analogue, le space-monkeysme avant d'être un comportement c'est d'abord un état d'esprit dans lequel se mêle ressentiment et égocentrisme, et une bonne dose de vanité et de lâcheté. Fidèle à la caricature qu'en donne le film d'où l'expression est issue, et pour les raisons évoquées, le space-monkey adhèrera toujours aux théories qui lui fournissent une représentation simpliste du monde, présentant donc l'immense avantage de pouvoir tenir dans la petitesse de sa tête, tout en lui ménageant cette place confortable d'incompris tragique, supérieur à la moyenne, réduit à l'impuissance par une société ou un environnement acharné à sa perte, dont la condition même le prédestinerait à combattre et à se défouler sur le monde au lieu de chercher à le comprendre et à le transformer.
Cette misère humaine trouve toujours sur les forums de discussions des représentants qui, faute de pouvoir mobiliser leurs intellects en vue d'un bénéfice collectif, retournent leurs énergie à se gargariser de propos lénifiants pour leurs égos (Bob l'AFC, les fleurs, le chocolat, les méchants players qui osent assouvir leurs honteuses perversions, la pilule bleue et la pilule rouge, etc..) et susceptibles de raviver pour un temps leur sentiment d'appartenir à une pseudo-élite.
Et pour retomber sur ta définition à toi, mais le comportement est de toute façon dans la continuité de la psychologie de ces personnages, on pourra effectivement les retrouver un peu partout à réciter mécaniquement leur procédure de "hacking social". Mais après tout c'est optionnel.
Il est inutile que j'aille plus loin.
Icecold a écrit :Vos dernier post refletent les idees et le ton "holier than thou" qui font que beaucoup de players quittent FTS.
Je ne me sens absolument pas responsable de ce que des gens quittent FTS. Je suis inscrit ici depuis Juillet 2006, déjà à l'époque des personnes se plaignaient que la qualité était à la baisse. C'est dire si je suis extérieur au problème! Par contre j'imagine qu'avec 3113 posts à ton actif, tu devrais commencer logiquement à t'interroger. Et je te le dis avec d'autant plus de facilité que lorsque je lis des trucs comme :
En gros: i talk because i can.
... je me dis que ta remarque sur le ton "holier than thou", tu pourrais sans trop de soucis te l'appliquer à toi-même...
Le coaching discret de puceaux désespérés par des players expérimentés, à condition que le demandeur laisse l'accès à son cercle social au mentor. Typiquement soralien mais j'ai appris cela en coulisse de FTS en 2007 ;
Un détail parmis des dizaines d'autres qui peut fournir d'autres pistes explicatives de la désertion d'FTS de certains membres...
Icecold a écrit :Etes-vous vraiment incapables de lire une argumentation sensee
Ah ! Eh bien on va la reprendre ton argumentation, tiens!
Icecold a écrit :Faisons un petit saut dans le passe, en l'an de grace 2005. FTS n'avait qu'un an. A l'epoque, la mode du developpement perso n'avait pas encore pris tant d'ampleur.
A cette epoque reculee, ou l'on avait pas encore decouvert la bougie et ou on etait des mechants players en quete d'assouvir nos honteuses perversions, nous ne nous privions pas de regarder profondement du cote "persuasif" de la seduction.
Qui existe. D'ailleurs, demande a tout player un peu honnete ce qu'il pense de la necessite d'etre persuasif envers ses cibles (player = mec qui seduis avec succes regulierement).
Ca me rappelait le temps ou l'on citait tranquillement Soral (le cote seduction, pas politique... Enfin, le cote communiste, pas FN), ou l'on comprenait qu'un mec sans argent, sans belle gueule, sans pouvoir allait en baver pour draguer des belles filles.
D'ou l'acceptation, je dirais meme l'appreciation, du cote "persuasion".
L'expliquation sociologique de la drague par Soral repose sur une vision de lutte des classes, donc communiste.
Depuis quelques temps, FTS devient trop "bisounours", trop gentil, trop mou du gland. La drague met en relief les differences sociales, les petits abimes qui nous separent les uns des autres. Elle met en relief les mechancetes, l'avarice, l'egocentrisme etc, des gens que l'on rencontre sur le field.
Elle met en relief les bons cotes de certaines personnes egalement
Ma pointe d'humour, un peu poussee il est vrai, repose sur ceci: alors que la drague n'est pas une sinecure pour ceux qui doivent faker pour baiser, le ton de FTS deviens de plus en plus hippie-new-age "c'est super la communication". Un truc bobo, pomo... Tout ce que vous voudrez, mais le ton de ce forum devient foutrement edulcore.
On passe d'une vision "communiste" (toutes proportions gardees) a une vision "bobo" (Bobo = "bourgeois boheme"). FTS s'embourgeoise.
Mesdames, mes demoiselles, messieurs, au revoir.
Au début d'FTS, personne ne nous rabattait les oreilles avec cette histoire développement personnel et c'était pas plus mal: je sais bien qu'en bons AFCs vous nous prenez pour des cons mais nous au moins on avait compris ce qu'était le game!
De toute façon, il est impossible d'envisager la séduction autrement que comme de la persuasion. Quand on a du succès, c'est qu'on a persuadé: puisque la séduction c'est pareil que la persuasion et que quand on a convenablement séduit on a du succès. Alors forcément la séduction ça se résume à de la persuasion... puisque ça peut pas être autre chose!
Alors moi je dis : j'aime la persuasion!
L'expliquation sociologique de la drague par Soral repose sur une vision de lutte des classes, donc communiste.
Quand on drague on s'aperçoit des différences sociales et des différences de caractères entre les gens.
Alors que draguer c'est pas facile, vous ne vous préoccupez que de problèmes de communication. Vous êtes des bisounours, des hippies, des mous du gland et des bobos porno.
Avant on avait une vision communiste et vous vous êtes des bourgeois. Au revoir.
C'est une démonstration implacable en effet: son seul objet est de se servir d'un argument d'autorité (en l'occurence le fait qu'Alain Soral est une vision communiste de la séduction) pour justifier une série d'insultes.
Et je passe sur l'articulation logique entre tes "arguments" parce-que c'est un truc ...
Icecold a écrit :Si une fille vous taquine, vous aller lui mettre de baffes et lui peter a la gueule?
Heu, non ! Mais je ne vais pas aller l'aborder l'injuriant et me barrer en la traitant de conne pathétique sans aucun sans de l'humour parce-qu'elle m'aurait remis à ma place, non plus.
Arsène Lupin a écrit :En tout état de cause, attention au ton sur lequel tu rédiges.
Non mais à un moment il faudrait arrêter de raconter n'importe quoi sur les gens aussi !
Vous avez des divergences d'opinions, c'est votre droit ! Libre à vous de les détailler si vous pensez qu'elles sont pertinentes.
Par contre quand on attaque quelqu'un, ce n'est pas la peine de s'effaroucher si ce quelqu'un riposte (et ne va me dire que j'hallucine parce-que tous ces trucs "ouais je me prends pas pour un player", "c'était de l'humour", "mon argumentation est super sensée, etc... j'ai suffisamment prouvé içi que c'était du
pipo).
Si quelqu'un a véritablement une compréhension supérieure d'une chose, il doit aussi pouvoir l'exprimer d'une façon suffisamment convaincante sans avoir besoin de réclamer de la considération à l'égard de sa pseudo-réputation dont il est le seul, avec quelques doucereux, que ça intéresse.
Or, non seulement ses interventions n'ont rien à voir avec les questions soulevées par l'elfe (l'importance de prendre du recul par rapport shémas habituels, le fait de classer les gens en catégories, la pertinence du concept de mâle-alpha, la pertinence du fake en séduction, le changement d'objectifs en cours de route, la manière dont c'est vécu...) mais toutes ses attaques mettent l'accent sur l'auto-affirmation de sa propre autorité: "moi je parle parce-que moi j'suis beau, moi j'connais, moi j'ai lu Soral, moi j'peux dire, moi, moi, moi... Et toi tais-toi parce-que toi tu ne...".
Bon, eh bien
moi cet argument d'autorité, je dis non. C'est tout !
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Bon alors, tâchons de revenir sur le sujet maintenant ( et puis comme ça, ça donnera l'occasion à Icecold, qui nous a déjà quitté deux fois, de revenir nous faire un petit coucou

) ...
Je trouve que les questions qu'a soulevées l'elfe, même si elles semblent se succéder a priori avec bon sens, ne correspondent pas à se qu'on peut vivre en découvrant FTS (en tout cas pas pour moi).
En ce qui me concerne, j'ai toujours eu pour objectif ultime de devenir en mesure d'entrainer les gens dans des rapports et des dynamiques qui correspondaient à ce que je
voulais vivre avec eux (en terme de flirt, d'ONS, de LTR, d'amitié, ou autre...) .
Ca a été vrai, dès mon arrivée sur FTS (ça l'étais même avant!). Je ne suis peut-être donc pas le mieux placé, l'elfe, pour te répondre sur comment se déroule les changements d'objectifs au fil du temps, ni sur la manière de les vivre...
En revanche, ce que je peux te dire c'est que cette ambition a largement conditionnée la manière dont je me suis confronté aux thèses de la communauté et la manière dont j'ai pu faire évoluer les miennes par la suite.
Immédiatement le fait de vouloir établir un certain type de rapport ou de relation, exclue direct la stratégie du fake: est-ce qu'il est cohérent d'essayer de se travestir pour parvenir construire une situation dans laquelle
vous vous éclateriez? => Non !
Imaginez un gars un peu timide, qui lutte un peu pour faire des rencontres, pour trouver des copines, qui fondamentalement veut obtenir une relation stable mais qui dans l'immédiat voudrait quand même bien vivre un certain nombre d'aventure et qui - parce-que c'est l'idée qu'il se fait d'une rencontre (notez que peu importe que cette idée lui vienne de son éducation, de la culture de la société qui l'entoure, ou qu'elle lui soit propre), parce-que c'est pour lui une condition nécéssaire à son plaisir,
désire établir avec ses partenaires une certaine équité, une certaine réciprocité dans les relations qu'il partage avec elles.
Et imaginez-le, ce gars là, un peu en manque, un peu en rut après une période de disette, flashant sur une bombe de magasine toute de noir vêtue, et l'approchant; il se trouve que c'est une gothique satanique aux pulsions sado-masochistes (l'exemple est particulièrement improbable et caricatural mais c'est bien pour ça que je le prends); poussé par la faim, notre bonhomme essaie de la séduire.
Ca vous inspire quoi?
Probabilité de réussite? => proche de zéro.
Il conclut? => Cherchant à s'éclater dans la complicité, il se retrouve à quatre pattes à se faire fouetter par une furie.
La phase de séduction? => Passée à débiter des trucs qui le font chier et/ou horreur.
Il échoue? => Il sera vraisemblablement moins vexé du rejet que de s'être abaissé par pure faiblesse à entretenir un rapport qui le dégoutte.
Très longtemps dans la communauté, et même jusqu'à maintenant malgré la montée en puissance du développement personnel, le succès ne s'appreciait que d'une manière quantitative: si on savait closer, on était un PUA, si on savait pas closer on était pas un PUA.
Pourtant si au foot, un but est un but, que ce qui importe c'est le score final, et qu'on se fout si le but est le résultat de l'action du siècle ou celui d'un penalty accordé de manière contestable, en séduction il en va autrement: il ne s'agit pas de closer (quitte à se compromettre et à se faire chier) pour closer... n'en déplaise aux soraliens.
Si vous aviez l'assurance qu'une femme attirante coucherait avec vous si vous sautiez par la fenêtre (imaginons qu'elle le fasse à coups sûr sous cette condition), le feriez-vous? Non !
=> Il ne suffit de parvenir à coucher !
Non seulement la relation sexuelle (ou la relation, bon..) à laquelle vous parvenez
doit vous plaire mais la façon dont vous y parvenez
doit également vous plaire.
Quand je lis des FR, je suis souvent amusé de lire certains commentaires dans le style: "là t'as fais ça, tu lui as dit ça: c'est pas bien!"
En vue de quoi?
Vous ne pouvez pas apprécier la qualité d'un game indépendamment des objectifs de cette séduction. Or l'objectif c'est le plaisir, c'est l'amusement ; et il dépend effectivement de chacun.
Mais le plaisir tient au fait de coucher.
Le plaisir tient à la manière de coucher.
Le plaisir tient à la manière de parvenir à coucher.
Immédiatement cette évidence vous conditionne à chercher plutôt ce que vous désirez vraiment, et à analyser si les conseils qu'on vous donne sont susceptibles de vous aider à atteindre votre but.
A ce niveau là, la question du fake n'est même pas de savoir si "ça marche" ou si "ça marche pas", c'est juste que si vous fakez vous vous privez du retour nécessaire pour évoluer dans votre voie! Les gens, au lieu de vous donner du retour sur l'image qu'ils auraient de vous, vont vous en donner sur la base du personnage que vous avez fabriqué (et que vous avez fabriqué à partir des supputations de ce que vous pensiez que les filles attendaient de vous !! 'fin c'est un truc là encore ...

).
Etre "vrai" pour évoluer
vraiment c'est une problématique que peu de participants semble faire leur. D'autant qu'elle présente des dangers: lorsqu'on essaie d'être en accord avec soi-même, on prend le risque de se prendre
vraiment un rejet; l'avantage du fake c'est qu'on se prend jamais de rejet: c'est le personnage qu'on incarne qui se prend le rejet. A la limite l'acteur... mais simplement dans sa manière de jouer.
Tu comprends l'elfe, soit on s'est gouré de personnage (le personnage qu'on joue, en définitive, n'est pas séduisant), soit on a pas été crédible dans l'interprétation de ce personnage: ce sont les deux seules explications possibles du rejet quand on est dans une optique de fake.
Alors évidemment du point de vue de l'amour propre c'est plus confortable !
Et on peut - je viens d'ailleurs juste l'évoquer - pointer du doigt un deuxième effet pervers du fake: c'est que, à force de spéculer sur ce que les femmes recherchent avant tout chez un homme (généralement un alpha-mâle bien costaud et bien riche susceptible de protéger la marmaille et de lui transmettre de bons gènes de caïds) le mec qui fake va finir par s'efforcer de jouer sans même s'en rendre compte le rôle d'un peigne-cul arrogant, objectivement insupportable. Et il se prendra des winds là où, peut-être, en étant plus cool, en étant plus lui-même, en étant plus centré sur ses objectifs, sur ses propres délires et sur le rapport qu'il partage avec sa cible ou son set, il aurait pu réussir à conclure !
Dans ces conditions, que reste-t-il au fakeur pour progresser?
Rien ! Si ce n'est de voler de rencontre en rencontre, et de fake en fake, sans autre débouché que d'essayer d'ajuster son fake!
Et pourtant y'en a qui sont dans cette optique là. Et je me suis souvent dit, en lisant ce qu'ils écrivaient, que leur compréhension et leurs espérances en matière de séduction se réduisaient à tâtonner jusqu'à trouver le bon fake (ou en version légèrement évoluée à calibrer le bon fake en fonction de la cible), puis à jouer ce rôle jusqu'au moment où - dans un instant d'apothéose - ils parviendraient à ne faire plus qu'un, à fusionner avec leur fake et que ce serait pour eux l'aboutissement de leurs efforts.
Tu veux avoir une vie? Alors fais semblant d'avoir une vie!
Tu veux avoir confiance en toi? Alors fais semblant d'avoir confiance en toi!
Tu veux séduire des filles? Alors fais semblant d'être un séducteur!
Fais semblant d'avoir les qualités d'un mâle-alpha! Et un jour tu les auras!
C'est un truc de fou: c'est comme si un travelo se mettait une jupe et une perruque en s'imaginant que X temps après, il se transformerait en femme... mais y'en a qui y croit à ça !
En règle générale leur logique c'est qu'ils n'ont pas confiance en eux parce-qu'ils n'arrivent pas à coucher avec les filles ni à avoir une vie sociale; or pour avoir ça il faut de la confiance en soi: donc il faut faire semblant d'avoir de la confiance en soi pour obtenir des retombées identiques à celles d'une vraie assurance, et devenir alors véritablement confiant. C'est ça le concept.
Ouais, sauf que ce succès apparent il est le résultat de vos faux semblants, les mecs, et que la confiance que vous en retirez elle porte sur votre capacité à duper et non pas sur vous-même.
Donc avec un peu de bon sens, ce qu'on semble pouvoir retenir du fake, c'est:
- * l'insatisfaction permanente qu'il provoque, tant au niveau du rapport de séduction que du rapport auquel il aboutit, à supposé qu'il aboutisse.
* l'impossibilité d'évoluer soi-même et de faire évoluer sa vie (sociale)qui sous-jacente à l'idée de fake.
* l'impossibilité de développer une véritable confiance en soi.
* le risque de se faire jeter pour ce que l'on est pas alors qu'on aurait peut-être pu closer avec ses atouts propres.
* et en option (suivant l'habileté du mec) le manque de crédibilité dans le fake.
Un peu cher payé pour éviter de prendre à bras-le-corps ses problèmes, non?
Je voulais aller plus loin, à la base, dans ce post, et réflechir sur les causes, les shémas et les mal-êtres profonds qui participent à tout ceci. J'ai commencé, mais là j'avais pas envie de continuer: trop long.
La suite au prochain numéro, donc.
Au plaisir!