{…UFO} Director's Cut

Note : 69

le 16.03.2012 par Mr.Smooth

205 réponses / Dernière par Mr.Smooth le 20.08.2015, 21h02

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
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salut Mr. smooth,

J'ai lu ton journal entièrement et je trouve vraiment que tu as énormément progressé. Je suis moi même sujet a pas mal de névroses qui me pourrisse un peu la vie, notamment le fait que je soit trop dure avec moi-même et une nette tendance a rejeter les choses une fois que je les ai.

Bref on est pas la pour parler de moi, mais sa fais plaisir de lire un journal ou l'auteur parle de toutes les facettes de sa vie, et pas seulement de la dernière poupoune qu'il a serré ( il y en a d'autres bien sur ).

Mais il y a un truc pour lequel je t'en veux profondément. TU PEUX PAS NOUS DIRE QUE TU AS BAISE ET TE BARRER COMME SA!!

:yuno:

On veux des détails, des trucs chauds. Tu as un public qui te suis depuis un moment (mois je viens de découvrir ton journal il y a deux jours) et qui veux connaitre un minimum de détails:
- couleur des cheveux
- couleurs des yeux
- comment sa c'est fait
- taille
- mensurations
- numéro de secu ...euh non je crois que c'est trop demander

en tout cas continu comme sa mec et merci de veiller sur ce putain de forum.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Merci ! :) le 30.04.13, 16h16 par Mr.Smooth
No country for no Hero
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Ou comment naquit Mr.Wild



L'intro de la chanson prend un peu de temps, mettez là, j'essaierai d'écrire un truc pour que ça aille avec le texte.
Quand la musique prend son envol, c'est assez jouissif.
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De toute mes péripéties de coeurs, la plus douleureuse est sans doute mon éphèmere rencontre avec Philipinne.
C'est très récent, ça date de 4 semaines.
J'ai vécu dans un pack, la version sur équipée de tout ce qui merdait dans ma relation aux femmes. Sacré punch.
Salvateur aussi, moins d'une semaine et quelques après l'infortune, je perdais ma virginité. S'en était trop.

Schéma de base: énormèment d'attirance de la part d'une fille, légère idéalisation de ce que je suis. Elle m'a plu au premier regard sinon.
Appelons ça un léger coup de foudre.
Je détaillerais plus tard.
Sachez juste que je suis parti une dernière fois, et je dirais, une bonne fois pour toute, dans ce travers qui consiste à me livrer totalement. Je dirais même plus totalement, tendrement et tragiquement, pour paraphraser un certain.
Du coup, l'image du séducteur talentueux et perçu comme vaguement quettard, l'homme fort quoi, elle se barre.
Reste quoi?
Une désillusion pour la miss.
Elle se tire, la fille, il faut dire que je comprend. Un mec te plait, tu lui dit "la prochaine fois je viens chez toi", tu t'attend surement à du sensuel, ou du moins à du confiant, bah non.
Déception.
Mais je vous raconterais tout ça.


Toujours est-il que je ne m'en suis pas sorti indemne:

Mon corps est criblé.
Je craque. Je rampe.
C'était une feu de paille. Pas eu le temps d'annoncer la couleur.
Voilà, elle m'a braqué, et moi, je me meurt.
Revolver contre tempe...
Bam, dans le crâne. Encore. Tans pis.
Il s'en est fallu d'un poème pour que je tombe.
Je donne l'arme du crime, et même, je pousse le vice: je mime le geste.
Tempe contre revolver.
Elle écrase la gachête, de son pouce.
La pitié n'est plus de ce monde, et le canon crache.
Une fois, deux fois, autant qu'il en faut pour me mettre à terre.
Mon sourire s'efface, l'espérance s'envole.
C'est la fin: oui, je rampe.
Smooth KO, Philipinne? OK.








Parfois, j'ai cette image de la mouche. Cette mouche qui vole, et qui voit la lumière au dehors.
Brave mouche.
La bête s'écrase lamentablement contre la vitre. Haha.
Qu'est ce que ça peut être con une mouche.
La mouche qui entrevoit la lumière, la lumière vive du ciel et des astres.
Et pourtant la vitre est là. La mouche ne voit même parfois pas une once du ciel, juste la lumière.
Elle espère le dehors sans l'avoir vu pour autant.

Tout ce que vous entendez c'est ce bourdonnement agaçant et le bruit de la tête de la diptère qui se cogne en vain contre la paroi invisible.
Alors, vous vous tournez vers votre voisin et dites: "Putain c'est vraiment con une mouche".
Vous n'auriez pas tort.
Mais la mouche s'en bat la race de ça.
Non. Elle ne comprend pas.
Je crois que la mouche ne fait que répèter le même schéma qu'elle a toujours connu, parce que c'est le seul qu'elle connait.
Elle espère peut être que par la magie des choses, elle sera plus forte que la paroi.

Et bien moi, j'étais cette mouche.
Je ne faisais que répeter la seule chose que je connaissais, l'inlassable schéma. Recherche de la relation parfaite et idéale: un don sans abus mais démesuré d'amour.
Contrairement à la mouche j'avais conscience de ma connerie.
Je percevait la vitre, autrement dit, la réalité.
J'avais conscience qu'un jour, ma tête se fracasserait.
J'aurais tapé trop fort, ou la fois de trop. Je serais tombé, et je n'en serais pas revenu.
Alea jacta est: j'avais le choix entre faire avec la réalité, ou l'espoir de la plier.
Le cynisme ou le fracas final.

Ce fût le cynisme.

J'avais beau être criblé de balles, quelque chose été né en moi.
J'ai appris à voir le monde d'une autre façon.
Wild. Mr.Wild.
Né dans le désert, dans l'aridité.
Né des duels inutiles avec les filles.
Il est né du dernier affrontement de mes insécurités contre une fille magnifique qui ne demandait qu'à ce que je la prenne. Littéralement.
Elle tire et se barre.
Il ne me restait que mes rêves, mais à quoi bon quand je demeure seul et blessé dans la pampa.
Autour de moi il n'y a rien.
Il y aurais pu y avoir, mais encore fois j'ai tout perdu.
Lonesome cowboy délaissé et idéaliste.
A terre et sanglant.

Voilà qu'un étranger s'approche, il me ressemble trait pour trait.
Voici Mr.Wild qui me relève "Vas vieux, c'était rien et t'en vera d'autres".
Il est apparu dans les vents chauds, dans une bourrasque de sable qui m'arracha les derniers lambeaux de ce que je pensais être mon coeur, calciné.
Ce n'était pas mon coeur, c'était mon égo.
Mr.Wild est grand et fort.
L'Ego ne le connait pas.
Ici, c'est l'étranger. Chapeau stylé de travers, habits saillants, et sourires.
Ce nouveau compagnon, je le découvre toujours, et ce sera avec vous, lecteurs, que je le ferais.


Mr.Wild c'est moi qui me sauve.
Je chevauche dans le vent, et je n'ai plus peur du désert. Il est désert pour ceux qui ont peur et ne savent pas ou regarder.
Le monde est beau, il beau de façons que je n'avais jamais imaginées. D'une autre façon.
Ce barroudeur, lui aussi un peu torturé (à sa manière) me l'a déjà montré.

Je baise le monde maitenant, et je l'embrasse, librement.
Je voulais la perfection, mais la vie m'as montré que this is ni place for no hero.
This no place for no "better man"







Sensuellement votre.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Like a boss ! le 30.04.13, 20h26 par Cellar Door
  • [0] Like ! le 01.05.13, 12h55 par Markus babbel
  • [0] Like ! le 01.05.13, 16h09 par MrBuffman
  • [0] Sympa :) le 01.05.13, 16h19 par tibdeconne
  • [0] Bienvenue le 01.05.13, 22h11 par Kanou
  • [0] Like ! le 02.05.13, 01h18 par amelia
  • [0] Like ! le 04.05.13, 15h15 par John_Rimbault
  • [0] Enorme ! le 26.01.15, 20h55 par WTAFFF
J'ai lu tout le reste de ton journal d'un coup l'autre soir. Sans m'étendre parce que ce n'est pas l'endroit, j'ai trouvé dans tes formulations, dans ta poésie, tes mots, une parfaite expression de toutes les phases et émotions que j'ai vécu ces derniers mois. C'était assez perturbant et émouvant.

Et si je peux me permettre, je crois que tu ne te rends pas compte de ce qu'il y a en toi, cette sagesse, ce recul, cette sensibilité qui t'habitent. Tu as cette justesse dans ce que tu écris qui va droit au coeur de celui qui te lit. Conserve cette curiosité, ce courage, parce qu'il en faut pour exprimer ses pensées les plus profondes comme tu le fais.

Suis ton chemin en te restant fidèle, tu trouveras forcément ce que tu cherches, tout du moins je te le souhaite.

Je me devais de t'écrire cela.

Au plaisir de te lire,

Amélia
Yo' !

Plus je te lis, plus j'me dis que t'es une pépite Smooth. Un mec paumé pour le moment, mais qui va dépasser tous les autres quand il aura dompté sa sensibilité.

Enfin, j'vois ça comme ça.

Un peu comme ces héros de manga là, qui sont complètement weak au début, genre Naruto, Ichigo (Que des mangas que j'aime pas, youpi !), qui se font un peu marcher dessus au début, et plus ça avance, plus ils se démarquent.

T'as l'air un peu comme ça. Un diamant brut. Et t'as ce côté "profond" qui s'explique pas trop.

Je présens que tu seras quand même vachement bon séducteur dans le futur, plus que tous les mecs de pacotille qui sont prêts à apprendre des trucs chelous, et qui sont lourds dans leur approche.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] 100% d'accord le 02.05.13, 10h14 par tibdeconne
@Raven, écoutes, ça serai mentir de dire que c'est la première fois qu'on me dit ce genre de truc, mais à chaque fois ça me va droit au coeur...
Merci le mioche.
C'est dingue, je pense que même si vous êtes différents, tu t'entendrais mais genre hyper bien avec mon petit frère, vous avez tout les deux une putain de maturité, et lui, c'est une "graine de Barney". Barney de How I Met. Il a un an de plus que toi.
Il est dingue ce moutard. Dire qu'il fait mon 1m83 maintenant. La vie, la vie :mrgreen:

Je ne connais pas trop Naruto, mon frère est fan. Moi je m'amuse à passer en disant des trucs random quand il regarde ça à la télévision, des trucs que j'entends. Genre "Les membres de L'akatsuki" ou "le village de Konoa" avec l'accent wesh débile de very bad blagues, donc bon.
Mais soit, je te crois.

@amelia, ce que tu me dit me touche beaucoup :)
Dans le genre vraiment.
Après, je suppose que mon style doit te faire écho particulièrement, mais même, mine de rien, c'est toujours super de se savoir lu par des gens comme ça.
Merci :)







La suite arrive.
Heaven for the sinner



Je suis un fan inconditionnel de Bonobo.
J'espère que la musique vous plaira. Et puis...le thème colle.
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Pas de remord à se jeter dans l'esthétisme: le corps n'est pas moins beau que l'esprit.









Quand on en vient a parler de formes, on se confronte souvent à une triste réalité.
Hanches et poitrines se marient souvent à un reste informe. Un corps sans traits. Sans dessin.
Souvent, la sensualité s'efface quand la minceur se montre, d'autre part.
Et bien, il m'est arrivé par deux fois de tomber sur l'alliance des formes et de l'élancement.

La première se nomme Albertine.
Que je n'ai sans doute plus besoin de présenter.
Spirituellement, ce fut ma "première fois".

La deuxième se nomme Julia.

Toute deux étaient grandes, belles. Toutes deux avaient le teint subtilement cuivré, de grands yeux en amande, des pommetes hautes, saillantes, et un corps des plus féminin.

J'ai commencé par Albertine pour terminer en Julia.
Julia est ma première rencontre charnelle complète.






Smooth.
Trop smooth ouais.
Place à Wild.
Ce serait mentir que de dire que j’avais réagis de cette façon quand j’ai vu Julia pour la première fois. Mon cerveau ne s’exprimais pas en « rencontre charnelle », ou « sensuel ».
Quand je l’ai vu, j’ai su de suite que j’avais envie de lui faire l’amour.
De rentrer en elle.
De la baiser.
Clairement.
Julia fait partie de ces filles au sex appeal alarmant. La danse des hanches, les lèvres pulpeuses mais subtiles…

A vrai dire, je ne m’attendais pas à ça. C’est une fille d’adopte, la dernière que j’ai rencontré en fait. 20 ans, tout ce qu’il y a de raisonnablement cultivé. Un idéalisme politique marqué vers l’idéal des groupes et la justice sociale. Il ne m’en fallait rien de plus pour lui envoyer un message empreint de mon cynisme et individualisme profond.
Je hais les bien pensants.
Je pousserais jusqu’à dire que maintenant, il est bien pensant de haïr les bien pensant. Sale époque.







« Durant un rendez vous, évitez de parler de thèmes sujets à polémique: politique ect… »
La vrai intelligence c’est de savoir s’il est utile d’en parler ou pas.
Et à vrai dire, un clash philosophique entre une socialiste et un anarcho-libéralo-oppurtuniste (ça claque hein) comme moi c’était très amusant.
La séduction avait été vite expédiée:
Compliments de mon côté, du sien aussi, extraits de ma modeste œuvre artistique envoyés fissa par sms pour asseoir le tout, laissez mijoter deux jours et vous obtenez un rendez vous dans un lounge parisien.
La rencontre:
Utiliser la danse comme tremplin pour parler de sexe, le faire de façon détachée, la laisser choir dans ses expériences les plus excitantes, (inventer les miennes aux passage) et voilà qui est fait.
Puis s’affronter sur nos idéaux.

Entre son répondant, son regard clair, du plus pur style cinecittà des années 50, j’étais sous le charme.
Julia ressemble à ces italiennes pulpeuses, un corps à la Belluci quoi.
A ce qu’il parait, je l’intimidais.
Elle balbutiais parfois, c’était mignon.
« J’ai pas l’habitude de rencontrer des garçons comme toi » m’avait-elle avoué.
Comme moi?
Je ne sais pas trop ce que ça voulais dire, je ne sais pas trop ce que c’est, un garçon comme moi.
A vrai dire je m’en fiche.
Tout ce que je savais, c’était qu’entre ça, et le fait qu’elle m’ai dit « je te trouve mieux que Brad Pitt » (c’est faux, je suis surement beau mec, mais ma line de test c’est précisément de lui dire que je ne suis pas un appolon comme Brad Pitt)
J’avais les voyants au vert. En gros.
Wild arme son gun.
J’achève en lui proposant d’essayer des parfums au drug store.
On se quitte après deux heures, en lui proposant bien entendu de revenir dans deux jours pour lui « montrer comment je chante Hallelujah à la guitare ».
Chose promise chose due.








Wild avait un peu prit le contrôle des choses cette semaine là, je me suis enfin rendu compte du pouvoir de l’allumage sur les filles.
C’est assez dingue.
Une fille de 27 ans m’envoyait des photos d’elle nue. Jolie, pas mon style cependant: je suis chieur comme mec. On s’était bien entendu par messages, et elle m’avait proposé que l’on se voit vite.
Moi, j’avais envie d’éphémère plus que d’autre chose, et étant à la fois pervers sur les bords et esthète, je m’étais débrouillé pour obtenir des photos et parler de choses plus « amusantes ».
Assumez.
« Tu sais, ça te paraîtra immature, mais j’aime bien quand une fille me montre comme elle est jolie nue, je ne te demande rien, je ne fait que te le dire »
Brodez, et c’est bon. Et comme je suis respectueux et pour la parité, je lui ai envoyé du mien aussi, parce que ça lui disait bien.
Elle avait un très joli corps.
Mais pas mon style.

Il n’y a rien de pire que se forcer. On devait se voir pour du sensuel, enfin, c’était prévu.
L’envie y est ou pas.
Elle n’y était pas.
La rencontre fut écartée en douceur: j’avoue que je suis vierge, rien de plus simple. Je garderais ça tiens. C’est une bonne technique.

Puis j'avais deux autres rendez vous, une petite brune que je devrais recontacter, une autre que j'ai trouvé très belle mais dont la rencontre s'est fait sans ambiguité.



Tout ça a eu lieu un jeudi soir, boire un coup avec la clique Cellar, Olfff et Tinky. Rire un peu, partager, autour d'une bière (ouais je bois de la bière de temps en temps...je confesse)
« Ahhhh, Smooth, il va baiser bientôt, ça se sent »
Ils ne pensaient pas si bien dire.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Like a boss ! le 04.05.13, 00h34 par Serial
  • [0] Like ! le 04.05.13, 22h58 par amelia
Apparté sensuel







Ton corps qui se pâme,
Mes mains qui s'y paument


C'est à peu près en ces termes que mon esprit s'était figuré la scène.

Julia: la figure de l'abandon, la tête jetée en arrière, la cambrure qui m'offre de façon triomphale sa poitrine.

Moi: ma face, ma façade, je me dois d'être confiant, de recevoir ça, ce cadeau.
Flegmatique. Ca, c'est pour mon attitude. Posé. Puis bestial, en temps voulu.


Je commence à lui arracher un soupir, puis des soupirs.
A la fin, ce n'est plus sa figure qui est à l'abandon, c'est son corps entier qui se lâche, et qui m'accapare.
Alors, je me rends compte que je ne peux plus reculer.
C’est donc ça, ma première fois. Avancer.
Ne plus regarder en arrière. Faire fi des Albertines, des Philippines. Faire fi des amours gâchés et perdus.


Et à vrai dire, je m’y suis glissé, aux sons des soupirs, le traits de ses seins, sa silhouette et son sourire. Un tout assez exceptionnel.

Ma première fois a été 5 étoiles.
On bouge ensemble, l’un avec l’autre, l'un dans l'autre. Son regard clair me traque. Elle se mord la lèvre en me regardant. Coquine.
Je crois que c’est une image que je garderais longtemps ça.
Tu as de beaux yeux Julia. Je crois que ton corps entier à été fait pour donner du plaisir.
Et ses soupirs...

J’avais beau lui mettre la main sur la bouche, l’interdit ajoutant au désir, ou l’embrasser pour éviter que son abandon vocal devienne trop inconfortable, rien n’y faisait.
La bienséance avait donc voulu que l’on arrête quand me mère rentrait de sa soirée.



Je ne sais pas trop comment vous parler de ça.
Les faits sont que je suis diagnostiqué peine à jouir: 1h20 d’action sans pouvoir venir. Malgré des sensations parfois renversantes.
Je lui ai donné deux extases (mes cours de danse et mes séances de cardios hebdomadaires aidant) et elle m’a remercié en m’embrassant ma « masculinité » pendant une bonne demi heure. Sa manière d’y faire était -je dois dire- magistrale.
Puis une dizaine de minutes en plus sous une douche et au milieux des effluves vanilles de mon gel douche Ushuaia que j’aime temps…
Décoiffant.

Le nœud de l’histoire n’est pas là cependant.
Le sexe n’est qu’un média, un média que j’ai enfin découvert dans l’ensemble de ses formes, et que j’explorerais avec biens des plaisirs.
Un très beau média donc.
Le plus important c'est cette tranquilité qui m'a envahie. Non pas de l'avoir fait. Mais de l'avoir fait avec une fille qui m'attirait énormèment, et surtout au moment ou je le désirais.

Le moment le plus intéressant, c'est celui ou j'ai décidé d'embrasser Julia, malgré les doutes et les peurs.
De marcher le long d'une route inconnue, nouvelle, et d'y faire les premiers pas avec elle. Un grand pas.

Non Julia, je ne t'oublierais pas.
Tu as été la première (ou presque).
J'aurais toujours tendresse et respect pour toi.
Tu es belle, et surement la fille la plus sensuelle que j'a jamais rencontré. Et nous avons eu un moment a nous, je t'ai montré un Moi qui m'était inconnu.

Sans amour cependant, juste une alchimie physique. Cela vaut peut être pour le mieux. Wild a plus de résultat que Smooth. Mon propre détachement m'étonne, tu sais.
Alors que l'on se revoit ou pas, aucune importance. Tu es marquée. C'est là.



Julia? Belle, sensuelle: ma première.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Encore le 11.05.13, 23h48 par speed12567
  • [0] Like a boss ! le 12.05.13, 15h25 par MrBuffman
  • [0] Yesssss! le 12.05.13, 17h26 par Edvard Dolokhov
Magnifiquement bien écrit et très sensuel en effet...
Yo' !

C'est marrant.

C'est la première fois que j'suis aussi heureux qu'un mec que j'ai jamais vu ait fait l'amour. Et j'arrive même pas à l'expliquer.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] 100% d'accord le 12.05.13, 15h26 par MrBuffman
Programme des festivitées
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Image en l'hommage @Holden Caulfield, qui ferais bien de repointer son nez sur le forum pour y foutre de l'ambiance, aux buveurs pas bio qui me cassent parce que j'aime la Leffe Rubis et la Desperado, comme le métrosexuel wannabe que je suis, et à nos camarades russes, producteurs de bonasses depuis les invasions Tatares-Mongoles, et d'images WTF sur internet.


Je raconterais dans ce journal mon entrevue avec Philipinne, mais d'abord, je vais écrire sur Albertine. J'ai besoin d'exorciser ces souvenirs une bonne fois pour toute. J'ai décidé d'appeler cette expérience de merde "Ma pathétique paranthèse Proustienne", parce que:
-j'aime les allitérations labiales
-parce que vu le nom et mon expérience le titre colle.
-parce que j'aime les listes avec des tirets (je me lasse jamais de cette blague moisie)

Puis je vous narerais non sans dérision mes "Smooths".

La personne sensée me demandera alors: qu'est ce que faire un "Smooth"?
C'est une tradition des plus ancestrale qui date de 2 ans: à savoir, ne pas faire l'amour à une fille qui te plaît et qui te le demande.
Depuis Anne Sophie, qui à du être ma première Smooth, le nombre a du monter à 10 avant que je craque enfin.
La plupart ont eu lieu durant les 2 derniers mois, après l'espèce d'expérience abracadabrante que j'ai subie un peu avant, ou j'ai du enchainer une bonne vingtaine de rencontre sur AdopteUnMec durant ce laps.
J'ai appris énormèment durant cette période, j'essaierais d'en écrire quelque chose de profitable.


Voilà, et pour que cet endroit ne sente pas l'ether et la mort, pour alléger la lourdeur de mes réflexions de romantique désabusé, je ponctuerais le tout de petit billets rapides quand l'envie m'en prendra.
Eviter que mes messages ne soient que des textes et envolées se voulant lyriques, avec des retours à la ligne à la en veux tu en voilà "parce que ça fait profond".


Tiens.
Pour commencer je me suis fait moi, en South Park. Même si j'ai balancé ma photo ici, je préfère quand même garder un anonymat illusoire sur mon journal.
Puis j'aime South Park.
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Ouais et je tiens à la jouer gratteux, même si ça fait qu'un an. Une histoire de confiture et d'étalage.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] La suite, vite ! le 12.05.13, 22h40 par amelia
  • [0] Like ! le 12.05.13, 23h04 par Edvard Dolokhov
  • [0] Mdr !! le 15.05.13, 20h40 par Fwi Man
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