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Re: Val découvre le monde : Chapitre III

Posté : 19.02.19
par valll
Ok, il faut que je mette ça dans mon journal...

Alors que j'organisais tranquillement mon sac a l'aéroport en vue d'y passer la nuit, un type d'environ mon age ou plus vieux m'approche. Il a les cheveux blonds et gras, porte des vêtements un peu sales et semble assez désorienté. Il s'excuse et me demande si j'ai un peu de nourriture pour lui.

Je me rappelle que la veille j'avais demandé a des inconnus de m'héberger, il est temps d'assumer mes valeurs.

Je lui demande si il a de l'argent, et depuis combien de temps il est la, puis je l'accompagne au store pour qu'il choisisse ce qu'il veut manger. Il ne prend qu'une petite box, je lui demande si ça suffit et il me dit que oui.

Quand j'essaye d'en savoir un peu plus sur lui ses réponses semblent confuses et ses phrases sont mal construites mais je saisis quand même ce qu'il essaye de me dire.

Il me raconte qu'il essaye de s'échapper d'un programme d'études mené par des formes de vie intelligentes non-humaines dans lequel il a été placé il y a cinq ans. Qu'il ne sait pas où aller car peut être qu'ils viendront le chercher ailleurs et qu'il y a plusieurs niveaux a ce programme.

Mais je lui ai quand même demandé où il comptait aller dans un aéroport sans argent et lui ai conseillé de marcher vers les campagnes, la où il serait plus libre et plus difficile à trouver.

Alors me demande quand même comment il a fait ce type, pour se retrouver perdu au Japon et sans un sou.

Bref, sinon c'est que je me suis fait taxé une box de nouilles à 3€50 par un bon comédien. Et franchement ça en valait la peine !

La bise de l'aéroport !

Re: Val découvre le monde : Chapitre III

Posté : 19.02.19
par voucny
Ben c'est un pauvre gars qui délire : de la drogue qui n'est pas redescendue, un traumatisme, ou une pathologie non traitée. J'espère pour sa famille qu'ils savent à peu près où il est ... Il reste à l'aéroport car il doit bien sentir qu'il faudrait qu'il rentre, que c'est ouvert la nuit, qu'il y a beaucoup de gens à qui demander à manger..

Re: Val découvre le monde : Chapitre III

Posté : 17.03.19
par Avalanche
Hé mais vall, tu sors pas avec Mina ??

Je me permets d'intervenir sur ton journal pour te suggérer cette vidéo qui aide à déconstruire les idées reçues que les gens ont en général sur les asiatiques. Au delà d'avoir eu envie de grincer des dents quand tu as confié une fois avoir peur de casser le bras d'une asiatique (ce que je suis pour ma part), je pense que cette chaine peut vraiment t'aider à mieux comprendre certaines choses.

Peut-être que ça t'aidera à déconstruire pas mal de clichés, peut-être que ça te permettra soulever des débats réellement intéressants sur les différences culturelles avec des gens de là-bas ou à faire tomber une fille dans tes bras, je ne sais pas. En tout cas, comme tu en parlais dans ton journal, je ne pense pas que mon, intervention soit de trop. il faut quand même dire que je réfléchis à la question depuis plus de 15 ans on va dire.

Puisses-tu nourrir ta réflexion plus en profondeur, ou non. En fait comme tu veux. C'était juste une suggestion.

https://www.youtube.com/watch?v=L0me8AbdXTk

Bien à toi.

Re: Val découvre le monde : Chapitre III

Posté : 06.04.19
par valll
Hello,

Hey Avalanche ! Merci pour ton intervention ici. Ça fait un moment que je suis plus avec Misa (plus d’un an je dirais et elle m’a réellement tej’ y’a plusieurs mois maintenant), et j’ai jamais été avec Mina. Bref, j’en déduis que mon journal est difficile à suivre ahah !

Sinon merci pour ta vidéo, elle est intéressante sur plusieurs axes. Les clichés sur les Asiatiques il y en a un paquet, mais il y en a également un paquet qui tombent dès que t'y met les pieds. Puis chaque pays d’Asie est bien différent des autres et a sa propre culture. Donc je suis arrivé au Japon avec le moins de clichés et d’aprioris en tête que je pouvais, mais le « zéro filtre » est inatteignable je pense. Ce qui est intéressant c’est que certains clichés se « confirment ». Maintenant il faut savoir qu’un cliché est une tendance, une approximation qui ne décrit par une population entière. Donc à prendre de manière intelligente.

Pour y avoir mis les pieds, dans certains quartiers de Tokyo y’a quand même un paquet de filles qui cultivent le kawaii. Et ça va entièrement dans le sens du cliché de la Japonaise kawaii qu'on voit beaucoup sur l'internet, dans les anime, etc.. Donc cliché qui ne représente pas du tout une population entière, mais qui est cependant bien fort et réel pour un faible pourcentage de cette population.
Les filles ici, celles qui sont à mon goût, ont l'air vraiment toute timides, elles sont fines comme des brindilles et souvent petite. Avec mon mètre 85 et ma grosse voix j'ai un peu peur de les casser.
Donc je m'excuse si je t'ai fait grincer des dents. Etre Asiatique ne te rend pas (ni toi ni 99,99% des Asiatiques d’ailleurs) concernée par ce petit bout de phrase.

Sinon la vidéo est intéressante, elle montre bien que chacun a ses propres filtres et qu’ils sont plus ou moins épais. La question, « Comment voyez-vous les CBA ? » oblige les personnes à se référer à leurs propres aprioris, plus ou moins vrais soient-ils. Enfin, c’est toujours intéressant de se la poser car ça fait ressortir le point de vue d’individus différents sur un grand groupe. Ca fait ressortir les tendances.

Ce qui importe à mon avis, vu qu’on a tous une part plus ou moins importante de clichés en nous, c’est de l’accepter et d’aller au-delà pour s’intéresser aux réelles personnes qu’ils cachent. Une fois que le cliché devient donc un élément superficiel, on peut vraiment bien en rire.

Chose marrante : plus je m’ouvre et découvre les diversités de notre monde (et je pensais déjà être plutôt ouvert et libéré d’aprioris), plus je me rends compte à quel point nous sommes tous (moi y compris) extrêmement conditionnés par notre environnement d’enfance... C’est le même délire que « Plus j’apprends, plus je sais que je ne sais rien. »

Avalanche tu reviens quand tu veux par ici car c’est le genre de discussion qu'on peut avoir, j'en suis ravis.

La suite arrive bientôt ! Je suis très occupé en ce moment mais j’ai hâte d’abreuver ce journal de mes dernières aventures.

Re: Val découvre le monde : Chapitre III

Posté : 07.04.19
par Oldboy
Abreuve donc, ton journal est très intéressant. Une invitation au voyage. C'est presque tentant.

Re: Val découvre le monde : Chapitre III

Posté : 10.04.19
par valll
EDIT : Remasterisation des tournures de phrases moches et correction des fautes !

J’ai enfin eu le courage de rédiger ce petit bout de ma vie. Ce n’est rien d’exceptionnel, juste mes aventures. Prépare toi, c’est long et plein de fautes vu que je corrigerai demain ou après-demain (Fait !). Mais c’est genre très long hein... Bonne lecture !

Bangkok : Wild and tragic

Après avoir passé sept heures dans l’avion à avoir une irrésistible envie de se sauter dessus, nous atterrissons avec une seule idée en tête – vous vous doutez de quoi il s’agit. Passer du Japon à la Thaïlande peut être secouant, et la Thaïlande n’a pas attendu longtemps pour nous présenter ses coutumes.

Koko et moi avions prévu de trouver le bus lambda qui devait nous emmener à telle station pour que nous puissions rejoindre notre auberge. Koko a demandé notre chemin à un employé de l’aéroport qui passait par là. Ni une, ni deux ! Le mec a stoppé un bus qui était sur le départ et nous a dit de sortir à un arrêt qui n’avait rien à voir avec notre itinéraire. Bon, il doit mieux savoir que nous.

Nous avons fini à deux heures et demie de marche de notre destination, en plein Bangkok. Autant vous dire que le tuk-tuk fût de rigueur. Donc n’ayant aucune idée des tarifs locaux on se fait bien enfilé – croyant en plus faire une affaire – et là, ce fût le début d’une soirée inoubliable !

Nous étions comme dans un film : deux jeunes âmes dévalant les rues de Bangkok à toute vitesse, les lumières du traffic et des commerces défilaient autour de nous, notre chauffeur faisait des queues de poisson à tout va, nous étions inconscients, excités, euphoriques ! Nous nous embrassions avec fougue, plus rien n’existait autour de nous et d'un coup le tuk-tuk dérape violement ! J’aperçois deux gros phares devant moi et entends un puissant coup de klaxon : un bus vient de nous frôler.

C’était intense, ça aurait fait une mort sympa. Une fois dans notre chambre, toutes les émotions de cette journée complètement surréaliste se sont déversées dans des plaisirs charnels exquis à moitié habillés de vieilles fringues de rebelles. Nous nous sentions évadés, à contre-sens, libres et rois du monde ! Prêts à croquer Bangkok à pleine dents ! Cette journée entre probablement dans le top dix des jours de ma vie.

Le reste de notre week-end s’est également bien déroulé. On a visité, pour trouver les bons plans bouffe, manger comme les locaux et éviter les places à touristes on s’est pointé dans une université. On a fait un marché éloigné de tout où on a voulu négocier mais visiblement les prix annoncés étaient déjà au plus bas.

Et pour finir on devait retrouver ma tatie du feu dans un park pour se faire un petit déjeuné. C’était un challenge plutôt osé car :
- Nous n’avions pas d’accès internet.
- Je devais rejoindre ma mère et ma sœur à l’aéroport et prendre un avion en milieu d’aprèm.
- Koko devait prendre un autre avion depuis un autre aéroport pour se rendre en Inde le soir.

C’était improbable qu’on trouve ma tatie. On s’est pointé et comme prévu elle n’était pas là. On a donc déjeuné à deux, avant de se quitter pour une durée indéterminée. Nous étions tout les deux déçus que Koko et ma TatieKa ne se rencontrent pas. Et après une longue attente nous avons pris la route, jusqu’à ce qu’avant de prendre le train mon téléphone s’accroche à une WiFi public en même temps que celui de ma TatieKa ! Nous avons courus, ne croyant pas que c’était en train de se produire ! Mais nous l’avons fait : j’ai pu présenter à ma tatie une personne que je chérie et que j’ai rencontré au Japon ! Et ça faisait du bien, ça rendait tout ça un peu plus réel pour moi.

Puis nous nous sommes séparés, c’était un peu dur de se séparer sans savoir si nous allions nous revoir un jour… J’ai conservé mes larmes mais je l’ai vu craquer alors que je partais dans cette bouche de métro. C’était un beau week-end. D’ailleurs les deux week-end et-demi que nous avons passés ensembles étaient beaux !

Thai lands : North to South / Family to Romance.

J’ai ensuite rejoint ma Môman, ma sœur et une amie de ma mère dans le Nord. Ça me faisait plaisir de les revoir ! Nous avons visités plusieurs temples plutôt jolis. J’ai passé une journée avec des éléphants qui vivent dans une ferme, libérés de leurs anciens maîtres. Ah et je me suis pété la gueule comme une merde en scooter...

Après avoir passé une semaine avec les trois filles, c’était clair, je n’en pouvais plus. Nous avions des visions trop différentes du voyage. Je les ai donc abandonné à notre arrivée dans le sud. Je devais passer quatre jours tout seul avant que mes potes Guytk et Dadou arrivent. Ceux qui ont lu le premier chapitre les connaissent bien ces fameux Guytk et Dadou !

Dès mon premier jour en solitaire j’ai rencontré un vieux couple de Canadiens qui m’ont invité à manger et qui m’ont raconté une tonnes d’histoires de leur voyages, c’est ça que j’aime ! Le lendemain j’ai rencontré deux gars avec qui on s’est fait un petit trip en scooter.

Koko m’avait appelé entre temps. Terrorisée, elle m’avait raconté les mésaventures qu’elle avait subies en Inde. Pour faire court :
- Son hôte un peu trop insistant et creepy qui avait essayé de l’isoler en pleine nuit, loin de toute aide potentielle.
- Son « sauveur » Coréen qui lui a fait du chantage sexuel après coup. Elle n’a pas osé dire non au début puis a dit « non » et « stop » pendant l’acte et le mec s’est énervé et a essayé de recommencer.

Elle m’a demandé si elle pouvait me rejoindre en Thaïlande. Je l’ai retrouvé dans un sale état la pauvre, ça m’a vraiment fait chier pour elle. Un mélange de compassion, de rage et de sentiment d’impuissance ! Bref, j’ai fait de mon mieux pour être là avec elle. Juste être là.

On a donc passé deux jours rien que tous les deux avant que mes potes arrivent. Toutes ces péripéties ont joués un rôle de catalyseurs d’émotions ! Nous étions proches, ensembles, comme un couple enfaite. Oui, se retrouver si soudainement, faire l’amour dans la mer et contempler un coucher de soleil sur une plage tropicale déserte ça catalyse les émotions.

Ce soir-là, au lit, j’ai fait une découverte surprenante. Plus les rounds s’enchainaient, plus l’amour était de la baise, plus c’était sauvage et plus je ressentais l’envie de « la baiser comme une chienne » si je puis m’exprimer ainsi, avec tout mon respect. Elle exprimait le même désir, me disant « Fais ce que tu veux de moi ! » avec le ton qui allait ! La communication était bonne donc nous avons pu expérimenter et à ma grande surprise, j’ai adoré la dominer et jouer de la violence en quelques sortes – cheveux tirés, mimes d’étranglements, positions imposées – c’était une première fois donc nous avons avancés doucement.

Bref, moi qui suis de nature totalement pacifiste et plein d’amour, je n’aurais jamais pensé apprécier ce genre de rapports. Mais fort heureusement, j’ai suivi le journal d’Owen et je pense qu’en quelques sortes ça m’a un peu guidé et donné des idées. Si tu passes par-là mec, je te dois quelques bons orgasmes !

Thai Islands : Pirates’ Bay / Drugs and Drums / Sex on the Beach

Puis Guytk et Dadou sont arrivés de France et d’Australie. Notre trio à nouveau réuni ! Alors on a pas mal fait les cons et avoir Koko avec nous n’était pas dérangeant du tout. Elle savait de toute façons que je voudrais profiter de mes potes au maximum et elle s’est assez bien intégrée malgré la barrière de la langue qu’il y avait entre elle et Guytk.

On a failli mourir parce qu’on est un peu con et que les Thaï en ont rien à foutre de rien tant que tu paye. C’est donc à quatre idiots qu’on a loué un kayak pour deux avec une seule rame. Et il se trouve que ce con de vendeur avait pas bien bouché la coque du kayak. Donc arrivé loin de la plage on a galéré, on a nagé, on a poussé, on a ramé… Rolala ! Avec Guytk on s’est partagé une bière au milieu de l’océan, con mais assez funny comme situation, bref… On a fait le tour de petites iles de rêve sur un bateau en bois et c’était super beau et intéressant comme journée !

Pis on a fait la traversée d’ouest en est pour le moins cher possible ! Autant vous dire qu’on en a remballé des gars qui voulaient nous vendre des package taxi-bateau. Au final après une longue journée de bus on rencontre un mec qui nous propose une traversée en bateau pour à peu près quatre fois moins cher que ce qu’on avait vu dans les agences à touristes. Le mec nous emmène même dans un hotel ultra pourri et pas cher pour qu’on passe la nuit. Bref, on avait pas l’appoint donc il nous a filé les tickets de bateau et nous a dit de le payer le lendemain, ce qui nous allait plutôt bien !

Au final on s’est couché un peu bourré et le lendemain on a pas trouvé le mec en question. On s’est alors lancé dans une quête au bateau. On a failli se faire attraper par des vrais pirates – je veux dire par-là qu’ils étaient bourrés complet à 10h du mat’ dans un grand et vieux bateau – et on a fait trois fois le tour de la ville en tuk-tuk pour arriver à un port ou ils proposaient des traversées super chère… Par une combine audacieuse et un petit coup de bol on a eu la traversée pour une misère avec le gars de la veille.

On est à présent sur l’ile de la fête avec comme objectif : chiller et faire la fête. Ben c’est ce qu’on a fait figurez-vous ! Les évènements marquants :

- L’anniversaire de ma tatie du feu où tout le monde était réunis : mes potes, ma famille et ma p’tite amie ! C’était plutôt cool comme soirée. Koko est allée se coucher assez tôt et avec les potes on s’est barré à l’aventure à base de double panne d’essence, de LSD, de bateau taxi et de la baie des pirates. Bref, ça faisait du bien de passer une bonne grosse soirée bien foireuse avec ces deux calamités !

- Une rave party ou on a aussi fait nawak. J’ai partagé un peu de drogue avec Koko qui voulait expérimenter et tout s’est bien passé. J’ai kiffé le son, j’ai kiffé mes potes, j’ai kiffé ma nana, bref j’ai kiffé ma soirée quoi. Il faisait chaud et l’endroit était assez reculé, après quelques danses rapprochées et dans l’euphorie que nous apportait ce moment, Koko et moi nous sommes laissés allés à des plaisirs charnels entre le sable, la mer et les étoiles. Un moment précieux que je garderais au fond de ma mémoire. Ensuite comme j’ai de la chance je me suis littéralement arraché le bout du gros orteil en dansant pied nus – surement un caillou ou un bout de verre – bref ça pissait le sang et un barman clandestin aux airs de pirate m’a désinfecté à l’aide d’un alcool contenu dans une bouteille assez louche. J’ai pas fait la grimace mais une larme a coulé. Tout ça pour finir dans les bras de Koko sous un beau levé de soleil !

- Et un paquet d’autre moments géniaux que je garde dans ma ‘tite tête…

Puis vint la fin des vacances, le retour à Bangkok et finalement à Tokyo. Fait étrange mais à noter cependant… Plus je passais de bons moments avec Koko, plus je me prennais à penser à Misa ! Et je trouvais qu’avec Koko il manquait cette chose puissante qu’il y avait avec Misa. Cette chose qui m’a fait faire des folies et cette chose à cause de laquelle je pensais que je devais et pouvais tout faire pour elle. Après quelques jours à y penser j’ai trouvé quelle était cette chose qui rendait notre relation si spéciale à mes yeux : le mensonge que nous nous sommes faits lorsque nous avions décrété que nous étions faits l’un pour l’autre et que c’était pour la vie. Ce mensonge rendait tout plus simple, plus beau et plus unique. Finalement cette relation avec Koko ne manquait de rien, elle était juste plus réelle, plus honnête.

Tokyo : Manga kissa and tears tasting lips

Quel bonheur de retrouver Tokyo et le Japon ! La politesse, la propreté, le japonais, l’organisation, etc. Nous nous sommes directement rendus chez Koko, avons eu une conversation intéressante et très stimulante, au final nous avons fini dans son lit, son canapé et sa cuisine… En tout cas nous avons expérimenté « l’autre passage ». Bref, c’est compliqué mais ça à l’air intéressant. Plus de temps et d’entraînement sont nécessaires.

J’ai rencontré sa môman qui nous a invité au restau, j’ai dormis chez ses grands-parents car son père ne voulait pas me voir chez lui et je suis retourné chez mon ancienne hôte pour deux nuits. Que du bonheur. Pour mon dernier soir à Tokyo, Koko et moi avions prévus de se faire un ciné : The Green Book, très bon film. Refusant de se séparer si tôt et sans avoir fait l’amour une dernière fois nous nous sommes rendu dans un manga café, avons loué un petit box absolument pas intime et avons maté du hentai. Me faire sucer par une Japonaise devant un hentai m’a un peu fait penser à Inception. Enfin, c’est quand-même un fantasme que je me trainais depuis l’adolescence !

Puis je l’ai raccompagné chez elle, et c’était l’heure de se dire « À un jour peut-être… ». C'était pas cool. C’est la troisième fois que je suis séparé d’une fille par la distance. Je commence à avoir l’habitude. Et une fois encore, je me retrouve à marcher seul, dans ces rues, dans ce pays, en route vers la prochaine destination. C’est une sensation étrange de retrouver les endroits que je fréquentais après le chapitre Misa, c’est une sensation étrange car les endroits ne changent pas mais ils paraissent plus beaux, plus contrastés. C’est la vie qui a repris de ses couleurs je dirais ! Et ça me fait plaisir de voir que je remonte la pente.

Sapporo : Drama, Hard work and hot spring

Et me voilà à nouveau dans le nord, là où il fait froid. Mais ça va parce que je suis plus neige et gros manteaux que plage et abdos ! Après quelques jours de vadrouilles chez mes potes en ville, quelques bus, un train dans le mauvais sens et un autre train dans le bon sens, j’arrive dans ce tout petit village de pêcheurs pour commencer mon nouveau travail. Je retrouve cette bonne vieille Kaj’ qui m'attendait, qu’est-ce que c’est bon !

Surprise, il manque du staff ! Ni une, ni deux, Koko décide de me rejoindre. Je savais pas trop si c’était une bonne idée de lui proposer ça mais elle me manquait beaucoup. Le deuxième soir quelques Japonais ont sorti les bonnes Noix de St. Jacques bien fraîches, et là… C’est le drame ! Koko qui voulait partager ses aventures avec ses parents a envoyé une photo de notre repas sur laquelle apparaissait un bon pochon de beuh… Donc son père a menacé d’appeler la police, quatre personnes ont pliés bagages en moins de cinq minutes et Koko devenait folle au téléphone… Faut dire qu’ici on rigole pas avec la weed… Bref… Elle a dû partir le lendemain… Encore un adieu. Le bon côté des choses c’est que dans la foulée elle a eu une bonne opportunité de job en journalisme sur Tokyo, au moins elle pourra faire des sous et de l’expérience. Je suis rassuré, elle aura quelque chose à faire pour s’occuper l’esprit.

Cet adieu, comme d’habitude, n’en était pas vraiment un. C’était plutôt un « Peut-être je viendrai te voir à Okinawa, et si je suis accepté à Londres je passerai le mois d’aout avec toi en France. » Qu’est-ce que j’aimerais qu’elle puisse passer aout chez moi ! Oui car ca serait un plaisir de lui faire découvrir mes lieux d’enfance, de lui présenter ma culture et mes amis, mes sorties et mes délires. Et on aurait la maison de ma môman pour nous tout seuls, je vous laisse imaginer ce que ça donnerai en terme de sexe ! Mais ça reste de l’ordre de l’imaginaire, du peut-être, pour l’instant.

Maintenant que le drame est passé je vous fais un petit point sur la vie que je mène en ce moment. Elle est très réglée. Réveil à trois heures du matin pour commencer le taff à quatre heures. Puis s’enchaînent huit ou dix heures de dur labeur ou je secoue des filets de Noix de St. Jacques, je soulève des centaines de caisses pour les vider dans une sorte de machine à laver, plus je reporte de caisses de Noix de St. Jacques propres, ensuite je nettoie, je soulève, je meurs, j’ai mal au dos et j’en chie. Mais bon ce qui est bien c’est que je fais mes mouvements proprement et au lieu de me casser le dos ben je me le muscle, ainsi que les abdos et les bras ! Donc je vois le bon côté de ce job. Ah non, le bon côté des choses c’est que je fais 80 à 100 euros par jour, que je paye pas de loyer et à peine un quart de ma bouffe

Enfin, après ça j’ai pour habitude de trouver une voiture pour aller au onsen – les fameux bains chauds Japonais – et j’adore ça à chaque fois ! J’y vais quasiment tous les jours – 14 fois en 17 jours – et j’adore vraiment ça ! Bain chaud, bain froid, sauna, bain froid, bain chaud, bain froid, etc… Puis je rentre et je mange ce qu’il y a. Il y a toujours Rie qui nous cuisine des trucs trop bon et saint avec ce qu’on nous donne. Oui les gens du village nous donnent de la bouffe, et on a autant de Noix de St. Jacques que l’on veut, autant vous dire que j’en bouffe tous les jours à toutes les sauces. Et je bois une ‘tite bière de temps en temps.

J’aime la vie en communauté, là on vit à douze dans une toute petite maison ou il fait froid, donc c’est le bordel, c'est jamais intime et toujours bruyant mais on s’y fait bien, et j’apprécie ça : vivre avec peu et avec beaucoup monde. J’ai l’impression de vivre to simplement : j’ai mon futon, mon carton de bouffe et je fais pas chier. Pis à sept heures du soir, dodo et rebelote le lendemain. Bref, cette vie est quand-même dure physiquement à cause du taff. Quoique la dernière fois j’ai eu la chance de travailler exceptionnellement sur le bateau ! J’ai pu voir le Mont Yotei depuis la mer, woow !

My eternal dilemma.

Déjà j’ai eu des nouvelles de mon université au Canada. Si tout roule je devrais y retourner en Septembre pour y faire cette fameuse thèse. J’y ai bien réfléchi et je pense vraiment vouloir la faire cette thèse.

Mais j’ai encore quelques aventures à faire au Japon et la prochaine c’est à Okinawa, dans un shop de plongée ! Je serais pas payé mais logé et nourris et comme je bosse comme un acharné à la ferme de Noix de St. Jacques ben je me fais max de blé héhé ! Donc ça va. A Okinawa j’y passerai deux mois et demi environ. Après ça ce sera le retour en France avec si possible quelques jours à Tokyo pour une dernière ballade !

Sinon j’ai un date de prévu à Sapporo la veille de mon départ à Okinawa. Les meilleures conditions pour un date réussi : puer le poisson, trainer sa grosse valise et n’avoir nulle part où dormir. Peut-être qu’une âme coquine et charitable voudra bien m’héberger en échange de services en nature.

Je suis toujours en contact avec Heeje, la coréenne que j’avais timidement embrassé avant de partir de la montagne. Ben elle semble vachement vouloir me revoir, elle s’est dégotté un job à Okinawa, juste à côté du mien. En gros on va passer l’été ensembles au soleil, c’est plutôt propice aux fricotages tout ça ! Et je suis totalement chaud pour déshabiller ses fines cuisses si l’occasion se présente.

Et voilà que Koko me demande, en quelque sorte, l’exclusivité… Elle m’a dit qui si j’avais des relations intimes avec quelqu’un d’autre ça ne serait pas ok pour elle et qu’elle aimerait que je lui dise. Jusqu’ici elle était d’accord pour qu’on fasse chacun nos vies sans en informer l’autre quand on n’était pas ensembles. Mais voilà, la demande est tombée. J’ai l’impression que l’univers me teste. J’ai été dans l’exacte même situation il y a un an avec Misa. Elle était parti et m’avait demandé l’exclusivité sans garantie qu’on se revoie. J’avais pas dit oui, j’avais couché avec une autre et lui avait dit. Le reste fût catastrophique… Ai-je appris de mes erreurs ? Quelles étaient mes erreurs ? Qu’est-ce que je veux ?

Je sais ce que je veux. Je veux coucher avec la coréenne et qui se présentera. Je veux ressortir avec Koko quand on se revoit si on se revoit, je veux recoucher avec lambda et passer l’été en couple avec Koko si elle vient en France. Ouais, je veux beaucoup. Mes potes me disent que mon erreur était d’avoir dit à Misa que j’avais couché avec une autre. C’est vrais que sans ça beaucoup de choses auraient été différentes. Déjà je serais pas au Japon mais probablement en Belgique en train de faire une thèse qui n’était pas faite pour moi.

J’appels a vos conseils. Vraiment. Je sais pas quoi faire dans cette situation. Me sentir privé de sexe pour quelqu’un qui n’est pas la me dérange fortement. J’ai envie de vivre à fond. J’ai pas envie de perdre Koko non plus. J’ai pas envie de lui dire que c’est fini car je ne veux pas lui donner l’exclusivité. Et j’ai pas envie qu’elle se force à accepter que j’aille voir ailleurs pour que ça la ronge comme ça a rongé Misa. J’ai vraiment l’impression de vivre la même situation c’est presque énervant ! Moi qui visait un plan à trois sur les plages d’Okinawa avec Koko et Heeje…

Bien joué ! Tu es arrivé à la fin de ce pavé.

La bise salée !

Re: Val découvre le monde : Chapitre III

Posté : 10.04.19
par Syd_
Je n'ai lu que le dernier paragraphe mais la solution me semble évidente : couche avec qui tu as envie de coucher et mens à celle qui te demande l'exclusivité. Etant donné ton âge et ta situation, plus le fait que ce soit très récent et qu'en plus tu repartes bientôt au Canada, ce n'est pas comme si vous alliez vous marier ou quoi que ce soit.

Mefie toi toujours des nanas qui veulent l'exclusivité très tôt alors que tu les connais à peine.

Re: Val découvre le monde : Chapitre III

Posté : 10.04.19
par The_PoP
Autre approche que Syd :

- couches avec qui tu veux, explique à Koko que ton esprit libre qu'elle aime tant t'amène à ne pas pouvoir lui promettre ce qu'elle te demande mais que tu l'apprécies beaucoup, et par contre, si elle dit ok, ne racontes rien. Rien.
Si elle ne dit pas ok, ben tu auras choisi ta liberté. Et c'est un choix qu'il faut assumer.

Mentir ça risque de te bouffer pour rien. Sans compter que tu vas perdre confiance en l'humanité si tu pratiques ça trop...

Et puis en vrai, dans les faits t’as très bien digéré la perte de Misa, même si tu perds Koko vu ton dynamisme actuel et ton envie de profiter des meufs bah en vrai je crois que vaut mieux le beau souvenir d’une fin honnête à un mensonge crapuleux.

Re: Val découvre le monde : Chapitre III

Posté : 15.04.19
par valll
Hey, merci pour vos réponses les gars !

Je suis plus confortable avec la solution proposée par The_Pop. Je n’ai jamais trompé ni menti. Avec Misa également : je ne lui avais pas promis l’exclusivité, en revanche je lui ai avoué avoir couché avec une autre. Ne pas promettre l’exclusivité mais ne pas montrer les faits, ça semble être un juste milieu.

Does Is the risk…

Au final on s’est passé un coup de fil avec Koko pour mettre à jour notre fameux contrat. Elle non plus n’était finalement pas très à l’aise pour qu’on se promette fidélité. En plus se sentir privé ça pousse à franchir la limite imposée. Donc voilà. Je vous cache pas que je me pisse un peu dessus, je sais à quel point elle trouve facilement des coups d’un soir sur Tinder et je me dit que si elle en a vraiment envie elle hésitera pas... Peut-être aussi qu’elle rencontrera quelqu’un à son boulot ou dans sa rue et qu’il lui plaira pour un peu de sexe… Bon, j’essaye de pas trop y penser. Surtout qu’elle me répète qu’elle a besoin que je vienne combler son vide, qu’elle est en manque de nos conversations, de mes mains et de nos ébats. Qu’elle se touche beaucoup plus qu’avant. J’ai du mal à croire qu’elle tienne deux mois sans aller voir ailleurs… Bref, c’est quand-même mieux et plus saint comme ça selon moi.

Worth the reward ?

Ca fait plus d’un an que je veux être assez fort et confiant pour gérer une relation de ce type. Maintenant j’en ai l’occasion, qu’importe comment ça finira ça me fera grandir pour-sûr. De mon côté been… La situation actuelle ne m’offre pas trop d’opportunités. Je vis en colloc avec douze personnes, soit la moitié de l’effectif du village ou on est. Y’a bien la petite Psyka qui me fait bien rêver mais j’ai aucune idée de comment m’y prendre ! C’est une Japonaise bien plus agée que moi qui a des tatoo partout et des dreads. Elle me montre qu’elle m’aime bien, on se marre et j’essaye d’être tactile mais je sais pas comment aller plus loin. Elle sait qu’elle me plaît car elle m’a demandé quel était mon type de nana et sans pression, au milieu de quelques personnes sans vraiment la calculé – j’ai répondu à la va-vite sans vraiment m’en rendre compte – j’ai lancé un : « Franchement, t’es mon type de nana. », puis je suis retourné à ma conversation. Ouais, drôle de move hein ! J’ai envie de tenter quelque chose mais je ne trouve pas tant d’occasions et on est très rarement seuls. Et quand bien même : quel est le prochain move ?

Sinon mon date prévu à Sapporo s’est avéré être gay ! Ou alors elle le fake pour X raisons, j’en sais rien. J’ai eu droit, sur un ton assez léger, à « Tu as l’air vraiment jeune, je peux pas m’imaginer coucher avec toi de toute façons. » quand je lui ait dit que vu qu’elle était gay on aurait un rencard purement Platonique. J’ai failli chialer et mon pénis a cessé de fonctionner pendant quarante-huit heures. Voilà voilà…

Et l’autre jour j’ai revu Heeje ! Elle est des copains sont passés voir Kaj’ et moi alors qu’ils quittaient la station de ski. Ça m’a fait bien plaisir de la revoir, et maintenant qu’il ne fait pas -10°C tout le temps, ses tenues un peu plus légères me lassent vraiment rêveur ! Je pense que ça lui faisait plaisir aussi de me revoir. Un peu de tactilité, un peu de conversation, beaucoup de complicité et de rigolade : je me languis de passer du temps avec elle sur la plage ! J’espère qu’on en passera aussi au lit.

Height years old again !

Kaj’ ! Aaah qu’est-ce que je suis content de t’avoir rencontré ! On s’amuse quasiment tout le temps elle et moi. Quand on se lève le matin, on se marre. Quand on se parle, on se fascine. Quand on se chamaille, c’est à base de jets de coussins ! C’est bon de pouvoir faire des roulades et des bagarres sur un futon sans qu’il n’y ait une once d’ambiguïté !

C’est Kaj’ qui m’a filé ce plan pour la ferme des Noix de St. Jacques et j’apprends tellement sur le voyage en écoutant ses histoires. Elle m’a filé un tuyau pour un petit trip avant de rentrer en France, je vous raconterais ça plus tard !

Kaj’ elle esst incroyable car tout le monde lui donne des trucs. Elle va faire un tour en skate dans le village et un papy lui donne une glace. Elle fait du stop au Japon et un mec lui file un sac de weed. Elle fait du vélo sur un pont interdit aux deux roues et les flics l’emmènent à sa destination, avec son vélo ! Kaj’, elle est un peu profiteuse si je puis dire. Ici elle n’achète pas à manger ou très peu, toute façon tout le monde lui file des trucs. Bon, faut dire que je fais un peu pareil. Et la dernière fois en stop on m’a filé une boite de sucreries très locales. C’est de la discrimination positive, c’est uniquement parcequ’on est étrangers dans des endroits un peu reculés que les gens sont si adorabes avec nous. Mais c’est quand même bien et je ne vais pas cracher dessus. Ça serait bien qu’on se comporte ainsi en France avec les étrangers.

Si je n’ai personne chez moi en aout – des amis de voyages ou Koko – j’offrirais un toit et des ballades aux voyageurs qui passent par-là. Il y a plein de sites internet pour ça !

What else ?

Je pars à Okinawa, dans dix jours, déjà… Même si c’est difficile j’aime bien cette vie-là. Là j’ai un jour de repos après avoir bossé huit jours d’affilés. J’en avais besoin, mon âme de Français flemmard était en train de quitter mon corps. En contrepartie depuis que je suis ici je me suis déjà fait 1300 balles, tout dans la poche ! Ca regonfle le porte-monnaie et j’ai l’esprit plus léger.

Sinon mon grand’pa est dead.. RIP Papy Paco. Ça me soulage franchement, je le connaissais pas vraiment mais je savais qu’il souffrait de sa maladie – et les médecins qui font tout pour prolonger sa vie de quelques mois, pfff… Ma TatiKa n’est pas du tout chamboulée par la mort de son père, ça ça me fait un peu bizarre, bon, il avait pas qu’à être un infâme connard avec elle. Ma mère est un peu secouée mais ça va. Il y avait plein de truc et de cash planqué dans la maison apparemment. Le genre de personne qui veut absolument entasser et garder des choses. Moi j’hérite d’une vingtaine de bouteilles de bon vin, de whisky, de rhum, de Ricard, de gin et d’un bon vieux magazine de cul en noir et blanc de l’époque où les seins étaient naturels et les minous poilus !

La bise Papy, profites bien là où t'es !

Re: Val découvre le monde : Chapitre III

Posté : 15.04.19
par Owen
Si je comprends bien, Koko c'est une meuf que tu verras pas pendant deux mois et qui veut faire ce qu'elle veut et toi aussi pendant ce temps? Classique.

Quelques conseils :
- Ou bien vous parlez de vos autres coups en toute liberté, ou bien vous n'en parlez pas du tout. Les deux ont leurs avantages (ca peut creer de la complicite mais aussi de la jalousie) et inconvenients. Si tu decides de ne pas en parler, alors tu n'en PARLE PAS. Et tu n'es pas curieux.
- C'est facile pendant les coups de blues de vouloir ecrire a sa relation a distance et lui dire qu'elle nous manque. Non non et non. T'as le droit de lui dire qu'elle te manque, mais il faut toujours le dire un moment ou t'es peace, pour pas que ca fasse victime. L'exprimer oui, mais pas quand t'es vulnerable et que t'attends d'elle qu'elle te rassure
- Concernant le sexe avec d'autres, well si toi tu te tapes d'autres meufs tu voudras sans doute revoir koko quand meme a son retour. garde confiance t'es un maitre du cul et vous partagez une connexion. La connexion est toujours avantagee par rapport aux prouesses.

Voila,

(et c'est 'is the risk worth the reward?" ;) )