Posté : 17.02.08
@Alexandre1 : Je plussoie totalement l'un des posts plus haut, qui dit que tes posts ont ceci d'analogue, d'être au passé.
Tu te justifie longuement, en long en large et en travers. Tu développe des excuses pour répondre à ton soucie de cohérence.
Même sans le soucie de l'étiquette, tu reste donc enfermé dans ton schéma de pensée. Car malgré ta volonté de changement, tu reste tout de même dans l'admiration de ce que tu as accomplis, ton "hyperdéveloppement". Tu n'as pas bougé d'un poil entre ce post, et d'autre posts où tu expliquais exactement dans les même termes le même problèmes, avec ces excuses que tu rumine. De plus, en abondant dans ton sens, tu devrais avoir un esprit incroyablement analytique, tirant principe et analogie particulièrement à propos. Or, tu te plante royalement, dans ton auto-analyse, dans ta vision de ta situation présente (dans le sens, non pas que tu n'ai pas conscience de faits divers, mais plutôt dans la volonté que tu dit avoir), et aussi à la réponse que tu fais au post de FrenchKiss. ç'aurait été très intéressant que tu arrive à saisir son message, et que tu le jette en regard à ta situation particulière, dans le sens où tu considère avoir eu un développement inverse (et là, pour souligner encore ce que je disais plus haut, développement que tu ne remet pas en question, dumoins pas de la bonne manière, malgré le fiasco avoué que tu ressent).
Ainsi, j'en arrive au message en particulier... Au premier abord, je n'accroche pas.
D'une part, je dois expliquer d'où me viens ce sentiment (car il est surtout affaire de réaction directe, pas encore de réflexion). J'ai grandis pour ma part "naturellement" à l'écart. Une famille aimante, nombreuse. Des parents respectueux, un plaisir d'être. Mais, une propension à me tenir à l'écart, souriant gentiment lorsqu'on m'adressait la parole, et m'excusant avant de me replonger dans la lecture de mon bouquin. Voilà pour la prime enfance, donc en s'arrêtant à la primaire (là ou le regard des autres n'importe pas encore primordialement).
Un collège plus mitigé. Socialement, j'ai trouvé des personnes à qui je pouvais m'identifier, à l'intellect exceptionnel, avec qui je pouvais parler de philo, et éviter les sujets trop futiles. Déjà se dessine ce qui doit arriver. Le regard des autres alors me parait étrange, et je n'y adhère déjà plus. Je n'essaye pas de m'y conformer, justement je pense dans la ligné d'une enfance equilibrée et congruente.
Ainsi l'adolescence arrive enfin. Moment critique alors pour le développement. La névrose s'exprime alors pleinement, ce détachement aux valeurs communes. Comme si elles ne devaient pas importer. Une sorte de cohérence comme une ascèse, si je suis votre idée de penser un peu à Nietzsche (mais de loin, de très loin... Non pas le fait de suivre votre idée, mais le fait que l'idée suive N.). Cohérence donc du comportement, avec cette idée d'un écart allant de soi.
Divers développements qui me pousse vers une analyse de l'esprit créateur, et petit à petit un dépassement de cette ascèse immanente. D'aucun pourrait me dire que c'est Nietzschéen... D'une part ce serait un contresens de m'en réclamer, d'autre part je ne peut certainement pas prétendre le maitriser. Mais ceci dit, une certaine dame avait en partie raison de dire que N. était un philosophe adolescent : ce genre de lecture superficielle, le fait de cadrer d'un point de vue dynamique l'esprit (pouvoir et relations), est la lecture la plus commune de N., et celle qui fait écho parfois au développement adolescent.
Ainsi, par rapport à la volonté de liberté de l'esprit (non pas donc, comme tu le disais, la volonté de mimétisme, de s'affirmer lion, mais de se détacher, de ne pas s'affirmer mouton) : Ce n'est pas le tempérament d'un fauve sauvage et fier. C'est une réaction, un ressentis né du vécu de cette souffrance de ne pas être en accord avec soi-même dans le regard des autres. C'est le nihilisme dyonisiaque, le nihilisme des faibles. Le nihilisme exprimant l'idée que le troupeau n'est pas notre propre pouvoir, et affirmant que le seul réel est celui qui n'est pas (encore ?), celui du fauve.
Cependant, le développement final est souhaitable : les chaînes supportables car directement attachées aux ancres de notre nature. C'est l'une des voix du bonheur, et du sentiment d'exister pleinement.
Alors, est-ce que c'est réellement en ne souhaitant pas être du troupeau, en le regardant, que l'on agit par soi-même ? On se définis alors à une image fictive (vous en faite ce que vous voulez, mais pour moi le troupeau est une pure illusion du ressentiment), un fantasme puissant, celui d'une masse informe et inhumaine. Fade et inintéressante (@marvin_rouge), cependant tapie au fond de nous. Non le simple fait de le contempler ne nous donne pas la liberté souhaitée. Le fait de pouvoir le détruire, de l'a-nihiler, de le comprendre donc de se l'approprier, oui. On réfléchis alors posément, sans devoir se définir par rapport à une nature incohérente, absurde, involontaire, fade, hypocrite.
Je ne te crois pas lorsque tu te justifie, que tu te requalibre et affirme ne pas considérer ce troupeau comme inférieur. Sincèrement, pourrait-tu abandonner une seule de tes convictions par son équivalent "du troupeau" ? Tu pourrais me répondre que ce n'est pas le but recherché, que ce qui est voulu est justement notre propre pensée, sans alors juger les autres... Mais toute volonté, toute finalité relève de cette capacité au jugement. De plus, des brebis extraordinaires... Simplement antinomique. Pour moi tu as simplement éviter les critiques faciles, celles qui viennent naturellement à l'esprit à l'égard de telles considérations.
Ceci-dit, je suis curieux d'être réfuté. J'ai certaines incohérences, certains flous, que je me ferais un plaisir de formuler plus pleinement.
Tu te justifie longuement, en long en large et en travers. Tu développe des excuses pour répondre à ton soucie de cohérence.
Même sans le soucie de l'étiquette, tu reste donc enfermé dans ton schéma de pensée. Car malgré ta volonté de changement, tu reste tout de même dans l'admiration de ce que tu as accomplis, ton "hyperdéveloppement". Tu n'as pas bougé d'un poil entre ce post, et d'autre posts où tu expliquais exactement dans les même termes le même problèmes, avec ces excuses que tu rumine. De plus, en abondant dans ton sens, tu devrais avoir un esprit incroyablement analytique, tirant principe et analogie particulièrement à propos. Or, tu te plante royalement, dans ton auto-analyse, dans ta vision de ta situation présente (dans le sens, non pas que tu n'ai pas conscience de faits divers, mais plutôt dans la volonté que tu dit avoir), et aussi à la réponse que tu fais au post de FrenchKiss. ç'aurait été très intéressant que tu arrive à saisir son message, et que tu le jette en regard à ta situation particulière, dans le sens où tu considère avoir eu un développement inverse (et là, pour souligner encore ce que je disais plus haut, développement que tu ne remet pas en question, dumoins pas de la bonne manière, malgré le fiasco avoué que tu ressent).
Ainsi, j'en arrive au message en particulier... Au premier abord, je n'accroche pas.
D'une part, je dois expliquer d'où me viens ce sentiment (car il est surtout affaire de réaction directe, pas encore de réflexion). J'ai grandis pour ma part "naturellement" à l'écart. Une famille aimante, nombreuse. Des parents respectueux, un plaisir d'être. Mais, une propension à me tenir à l'écart, souriant gentiment lorsqu'on m'adressait la parole, et m'excusant avant de me replonger dans la lecture de mon bouquin. Voilà pour la prime enfance, donc en s'arrêtant à la primaire (là ou le regard des autres n'importe pas encore primordialement).
Un collège plus mitigé. Socialement, j'ai trouvé des personnes à qui je pouvais m'identifier, à l'intellect exceptionnel, avec qui je pouvais parler de philo, et éviter les sujets trop futiles. Déjà se dessine ce qui doit arriver. Le regard des autres alors me parait étrange, et je n'y adhère déjà plus. Je n'essaye pas de m'y conformer, justement je pense dans la ligné d'une enfance equilibrée et congruente.
Ainsi l'adolescence arrive enfin. Moment critique alors pour le développement. La névrose s'exprime alors pleinement, ce détachement aux valeurs communes. Comme si elles ne devaient pas importer. Une sorte de cohérence comme une ascèse, si je suis votre idée de penser un peu à Nietzsche (mais de loin, de très loin... Non pas le fait de suivre votre idée, mais le fait que l'idée suive N.). Cohérence donc du comportement, avec cette idée d'un écart allant de soi.
Divers développements qui me pousse vers une analyse de l'esprit créateur, et petit à petit un dépassement de cette ascèse immanente. D'aucun pourrait me dire que c'est Nietzschéen... D'une part ce serait un contresens de m'en réclamer, d'autre part je ne peut certainement pas prétendre le maitriser. Mais ceci dit, une certaine dame avait en partie raison de dire que N. était un philosophe adolescent : ce genre de lecture superficielle, le fait de cadrer d'un point de vue dynamique l'esprit (pouvoir et relations), est la lecture la plus commune de N., et celle qui fait écho parfois au développement adolescent.
Ainsi, par rapport à la volonté de liberté de l'esprit (non pas donc, comme tu le disais, la volonté de mimétisme, de s'affirmer lion, mais de se détacher, de ne pas s'affirmer mouton) : Ce n'est pas le tempérament d'un fauve sauvage et fier. C'est une réaction, un ressentis né du vécu de cette souffrance de ne pas être en accord avec soi-même dans le regard des autres. C'est le nihilisme dyonisiaque, le nihilisme des faibles. Le nihilisme exprimant l'idée que le troupeau n'est pas notre propre pouvoir, et affirmant que le seul réel est celui qui n'est pas (encore ?), celui du fauve.
Cependant, le développement final est souhaitable : les chaînes supportables car directement attachées aux ancres de notre nature. C'est l'une des voix du bonheur, et du sentiment d'exister pleinement.
Alors, est-ce que c'est réellement en ne souhaitant pas être du troupeau, en le regardant, que l'on agit par soi-même ? On se définis alors à une image fictive (vous en faite ce que vous voulez, mais pour moi le troupeau est une pure illusion du ressentiment), un fantasme puissant, celui d'une masse informe et inhumaine. Fade et inintéressante (@marvin_rouge), cependant tapie au fond de nous. Non le simple fait de le contempler ne nous donne pas la liberté souhaitée. Le fait de pouvoir le détruire, de l'a-nihiler, de le comprendre donc de se l'approprier, oui. On réfléchis alors posément, sans devoir se définir par rapport à une nature incohérente, absurde, involontaire, fade, hypocrite.
Je ne te crois pas lorsque tu te justifie, que tu te requalibre et affirme ne pas considérer ce troupeau comme inférieur. Sincèrement, pourrait-tu abandonner une seule de tes convictions par son équivalent "du troupeau" ? Tu pourrais me répondre que ce n'est pas le but recherché, que ce qui est voulu est justement notre propre pensée, sans alors juger les autres... Mais toute volonté, toute finalité relève de cette capacité au jugement. De plus, des brebis extraordinaires... Simplement antinomique. Pour moi tu as simplement éviter les critiques faciles, celles qui viennent naturellement à l'esprit à l'égard de telles considérations.
Ceci-dit, je suis curieux d'être réfuté. J'ai certaines incohérences, certains flous, que je me ferais un plaisir de formuler plus pleinement.