C'est le genre de sujet qui me rappelle un thème du boudhisme : la compassion. Au fond, nous sommes tous les mêmes, avec nos douleurs, nos malheureus, nos hontes, nous cherchons tous à courir vers un mieux-être. Et pourtant tous, nous voyons que courir vers le mieux-être ne nous apporte pas de réponse satisfaisante, ni de réel sens.
Certains ici sont célbataires depuis des lustres et attendent impatiemment de rencontrer une femme pour enfin être heureux.
D'autres n'ont pas un job qui les satsfasse et donc apprenne à bien se présenter et à social-proofer.
Pour d'autres encore, ça sera avoir plus d'amis, perdre du poids, renouer avec ses parents, résoudre ces phobies, s'améliorer, devenir mieux, apprendre à être parait (voir le post "ayez 0 défauts !). Mais finalement au bout du compte bien peu d'entre nous arrivent vraiment à être satisfaits.
Les AFCS rêvent de devenir des PUAS, certains PUAS rêveraient de redevenir des AFC. On se force à apprendre des techniques pour opener, jcloser, devenir un homme, avoi des couilles, apprendre à être aimé, FJ, résoudre les LMR. Bon alors je vois un set de 3 filles, je vien opener avec un truc contextuel (ça fait toujours plus spontanné :-)), bon alors là je serais en A1, pour passer en A2, je vais créer un peu de confort, (pas trop quand même, pour pas tomber en FZ). Et pis pour passer en AA3, faut que je sexue la conversation, hop 2-3 tests, salapa, le cube, cold-reading, ça y est, je sexuais, elle a l'air de s'ouvrir. Je fais attention à IOI : elle se touche les cheveux, elle s'hummecte les lèvres, elle rigole à mes blagues... Bon par contre pas trop de sexe, parce que faut pas que je passe pour un gros lourd ou un bosédé. Oh pis merde j'ai des couilles, faut les assumer !! Une fois que je serais en C1, ça serait cool, tout ira mieux...
C1, C2, C3, allez hop ça y est, on sort. Bon je fais quoi ? Je l'emmène chez moi ou on va chez elle ? Ah pis est-ce que j'ai bien pensé à acheter des capotes, est-ce que ma piaule est propre ? Est-ce que ma bite est assez grosse ? Ai-je bien relu mon guide sur les préliminaires ? Est-ce que je vais bander ? Est-ce que je vais durer assez longtemps ?
Hop FC, nickel, ouf je l'ai échappé belle... Pis hop maintenant que je susi plus célib, la pelletée de problème de couple qui intervient : comment ne pas trop s'attacher à sa LTR, comment continuer à la satisfaire sexuellement au fil des années, pourquoi ne pas perdre ses amis, comment épargner et pas vivre dans un quartier de merde...
T'es au chomage, t'as trop de temps, tu glandes. Tu stagnes, l'impression de pas avancé, tu déprimes. t'as un taff, t'as plus de temps. tu déprimes, tu demandes quel est le sens de ta vie... Au taff, problèmes délocalisation, relationnels, personnels, professionnels... Prises de têtes, burn-out, dépressions, cachetons... Hop tu perds tout, tu restes malheureux... PLus d'estime de toi, plus de taff, divorces... Tu relis tes guides sur comment apprendre à rencontrer des personnes de ton âge, ect...
Le plus marquant de cet passage a été quand l'un d'entre nou, nous a dit qu'il avait toutes les raisons pour être heureux mais qu'il ne l'était pas. Certains d'entre nous ont l'impression de repartir de 0, d'être des merdes, de rien valoir parce qu'ils ont pas assez amis / ONS / rencontres... On se prend à rêver oh putain le jour où je ferais ceci, cela... Nous-mêmes, nous tous des parfaits exemples : je suis sorti avec plus de 40 gonzesses, en suis-je plus heureux ? suis-je plus heureux qu'un puceau par exemple ? Non, un problème en chasse un autre. Dè qu'un problème disparait un autre apparait. Je me permets de citer quelques phrases tirés du livre "le pouvoir de l'instant présent" de Eckhart tolle, car sur ce genre de posts, elles prennent toute leur puissance :
"Si vous evenez trop axé sur l'objectif parce que à travers lui, vous recherchez peut-être le bonheur, la satfisfaction, une certaine complétude, vous n'honorez plus le présent. Celui-ci se réduit à un tremplin pour le futur, sans aucune valeur intrisèque. Votre périple n'est plus une aventure mais seulement un besoin obsessionnel d'arriver quelque part, d'atteindre quelque chose, de réussir.
"A moins que vous ne vous attardiez au dysfonctionnement du mental qui cause tou les problèmes, c'est-à-dire son attachement au passé et au futur, ainsi que sa dénégation du présent, vos problèmes sont en fait interchangeables.
Si par miracle, tous vos problèmes ou tout ce que vous percevez comme étant la cause de vos souffrances ou de vos malheurs étaient miraculeusement effacés aujourd'hui, sans que vous soyez devenu plus présent et plus conscient, vous vous retrouverez tôt ou tard avec un ensemble semblable de problèmes ou de souffrances, comme si une ombre vous suivait où que vous alliez.
Le salut n'existe pas dans le temps. vous ne pouvez être libre dans le futur."
Pour ceux que le thème interpelle, je viens de finir un livre vraiment extraordinaire :
Le guerier pacifique de Dan Millan (
Présentation de l'éditeur :
Tout commença en décembre 1966, qui marqua le début d'une série extraordinaire d'événements dans ma vie. J'étais en troisième année à l'université de Californie à Berkeley. Un jour à trois heures vingt du matin, dans une station-service ouverte toute la nuit, je rencontrai pour la première fois Socrate. (Il ne me dit pas son vrai nom, mais après avoir passé un moment avec lui cette nuit-là, je l'appelai d'instinct comme l'ancien sage grec ; le nom lui plut et lui resta.) Cette rencontre fortuite, ainsi que les aventures qui ont suivi, allaient changer ma vie. " L'homme que l'auteur appelle Socrate a réellement existé. Agé de presque cent ans, Socrate révèle une formidable jeunesse d'esprit et un humour décapant. A son contact, Dan, un sportif de haut niveau en mal de vivre, voit ses croyances complètement bouleversées. Guidé par le vieux sorcier excentrique, Dan triomphe peu à peu de ses peurs et de ses illusions pour vivre comme un amoureux et un guerrier... pacifique
Vive la méditation, bonne journée à tous