Etes vous heureux?

Note : 38

le 09.03.2007 par Donaldd

86 réponses / Dernière par Quartierlointain le 01.02.2009, 22h24

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
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Etes vous heureux?

Oui, je suis heureux.
157
35%
Non, pas encore.
239
54%
Je suis vraiment malheureux.
47
11%
 
Nombre total de votes : 443

J'ai mes croyances, et je ne m'etalerais pas dessus. Par contre, en quoi dire que le bonheur permanent est impossible serait du blabla?
J'entendais par "blabla" le fait de proclamer "à moins d'atteindre un état de conscience supérieure" sans donner plus d'explications ni faire d'association avec la recherche de bonheur, ce qui rend la remarque inutile pour les lecteurs.
Il faut des frustrations pour avancer, et quelques fois des drames. Tu est d'accord sur ce point.
Une personne qui stagne dans son bonheur ca n'existe pas puisqu'une personne qui stagne n'est pas - au fond d'elle - heureuse. C'est pour cela que je ne suis pas d'accord. Cependant je reconnais aux frustrations (plus largement aux expériences marquantes émotionnellement) la qualité d'appoter une puissante prise de consciente (et de tout ce qui s'ensuit : initiative, motivation, détermination).

Amicalement,

Logrus

PS : j'ai dû regardé dans le dico pour comprendre ce que signifiait "fiel" ("sentiment de colère marqué par la déception et la rancune") et je n'ai pas trouvé le rapport.
Je suis d'accord avec toi, si l'on accepte l'idee d'un bonheur fait de compromis et de petits contentements, on s'enlise dans la satisfaction et on ne fait plus assez pour avoir une vie epanouie. Si au contraire on recherche quelque chose de plus grand, alors meme sans l'atteindre on s'est grandi soi meme, on a evolue.
Comme je l'ai dit à IceCold, on ne se sent pas bien quand on stagne c'est pourquoi je pense pas qu'on puisse s'enliser dans le bonheur : c'est contradictoire.
Logrus a écrit : Comme je l'ai dit à IceCold, on ne se sent pas bien quand on stagne c'est pourquoi je pense pas qu'on puisse s'enliser dans le bonheur : c'est contradictoire.
Non, je pense qu'on peut accepter cet etat de stagnation (ou de stabillite c'est au final la meme chose) comme contrepartie de ces petits bonheurs qu'on retire de chaque jour. Le mal etre dont tu parles est sous jacent a cet etat ce qui fait donc qu'il peut etre activement ignore par la plupart des personnes. Mais c'est de lui dont je parle quand je dis qu'une vie faite uniquement de ces petits bonheurs n'est pas epanouissante, car tu as toujours cette sensation de mediocrite.
Si le bonheur s'acquiert on en donnant aux autres c'est bien la preuve qu'on le possède en nous. Je rejoins tous ceux qui disent qu'être heureux finalement ça se décide, il faut savoir se poser, apprécier les moments simples et agréables de notre courte vie.. et peut être que finalement quand la vie nous blesse cela nous rend plus à même de savourer les instants de vie. Pensez que dans 100 ans d'autres gens se poserons également les mêmes questions Suis-je heureux? Quoi faire pour le devenir? C'est vieux comme le monde ça.. alors pourquoi se casser la tête ? Soyons heureux merde !! ;)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] par Daz
Salut tous,
Le bonheur pour moi ça dépend des jours.
Avant, le malheur c'était de ne pas avoir de nana, de taf stable ni me plaisant, ni d'avenir car aucun projet de vie;
J'ai toujours pas de nana, un taf stable mais avec son lot de tracas, des buts à atteindre mais je ne m'en donne pas toujours les moyens(gros flemmard).

Pour moi, se sentir heureux c'est lié au principe de contraste en partie: je suis déprimé, je suis au bord de la dépression, et quelqu'un m'en sauve(ami), ou je relativise. Alors, je me sens plus léger, et j'apprécie avec un regard neuf la même vie qui pourtant ne m'allait pas auparavant.

Il y a aussi l'idée de défi: des objectifs stimulants à atteindre. Tant que je les poursuis, je me sens en vie, vif, réjoui. Quand je stagne, je sombre, quand je les atteint, si je les repousse, c'est reparti, sinon je suis déstabilisé et je peux sombrer.

Je pense que le bonheur tient à ma perception du monde. Je suis plutôt pessimiste, réaliste, pragmatique. J'accueille l'avenir froidement, et je suis d'autant plus réjouis quand les évènements se déroulent heureusement différemment : une personne qui s'avère plus fiable que prévue me surprend, je n'attend pas des gens plus que ce qu'ils me laissent supposer être capable, et lorsqu'ils dépassent mes prévisions, j'en suis réjoui.

Mon humeur en dent de scie vient de là. Tantôt, je vois le monde tel que je pense qu'il est, et soudain je me rends compte que je peux me tromper, et qu'il y a beaucoup à attendre des gens.
D'où des périodes de déprime ou alors des moments où je ne ressents rien pour personne, et d'autres où je peux voir le spectacle des nuages qui passent et m'en émouvoir, et rire de mes malheurs.
C'est le genre de sujet qui me rappelle un thème du boudhisme : la compassion. Au fond, nous sommes tous les mêmes, avec nos douleurs, nos malheureus, nos hontes, nous cherchons tous à courir vers un mieux-être. Et pourtant tous, nous voyons que courir vers le mieux-être ne nous apporte pas de réponse satisfaisante, ni de réel sens.

Certains ici sont célbataires depuis des lustres et attendent impatiemment de rencontrer une femme pour enfin être heureux.
D'autres n'ont pas un job qui les satsfasse et donc apprenne à bien se présenter et à social-proofer.
Pour d'autres encore, ça sera avoir plus d'amis, perdre du poids, renouer avec ses parents, résoudre ces phobies, s'améliorer, devenir mieux, apprendre à être parait (voir le post "ayez 0 défauts !). Mais finalement au bout du compte bien peu d'entre nous arrivent vraiment à être satisfaits.

Les AFCS rêvent de devenir des PUAS, certains PUAS rêveraient de redevenir des AFC. On se force à apprendre des techniques pour opener, jcloser, devenir un homme, avoi des couilles, apprendre à être aimé, FJ, résoudre les LMR. Bon alors je vois un set de 3 filles, je vien opener avec un truc contextuel (ça fait toujours plus spontanné :-)), bon alors là je serais en A1, pour passer en A2, je vais créer un peu de confort, (pas trop quand même, pour pas tomber en FZ). Et pis pour passer en AA3, faut que je sexue la conversation, hop 2-3 tests, salapa, le cube, cold-reading, ça y est, je sexuais, elle a l'air de s'ouvrir. Je fais attention à IOI : elle se touche les cheveux, elle s'hummecte les lèvres, elle rigole à mes blagues... Bon par contre pas trop de sexe, parce que faut pas que je passe pour un gros lourd ou un bosédé. Oh pis merde j'ai des couilles, faut les assumer !! Une fois que je serais en C1, ça serait cool, tout ira mieux...

C1, C2, C3, allez hop ça y est, on sort. Bon je fais quoi ? Je l'emmène chez moi ou on va chez elle ? Ah pis est-ce que j'ai bien pensé à acheter des capotes, est-ce que ma piaule est propre ? Est-ce que ma bite est assez grosse ? Ai-je bien relu mon guide sur les préliminaires ? Est-ce que je vais bander ? Est-ce que je vais durer assez longtemps ?

Hop FC, nickel, ouf je l'ai échappé belle... Pis hop maintenant que je susi plus célib, la pelletée de problème de couple qui intervient : comment ne pas trop s'attacher à sa LTR, comment continuer à la satisfaire sexuellement au fil des années, pourquoi ne pas perdre ses amis, comment épargner et pas vivre dans un quartier de merde...

T'es au chomage, t'as trop de temps, tu glandes. Tu stagnes, l'impression de pas avancé, tu déprimes. t'as un taff, t'as plus de temps. tu déprimes, tu demandes quel est le sens de ta vie... Au taff, problèmes délocalisation, relationnels, personnels, professionnels... Prises de têtes, burn-out, dépressions, cachetons... Hop tu perds tout, tu restes malheureux... PLus d'estime de toi, plus de taff, divorces... Tu relis tes guides sur comment apprendre à rencontrer des personnes de ton âge, ect...



Le plus marquant de cet passage a été quand l'un d'entre nou, nous a dit qu'il avait toutes les raisons pour être heureux mais qu'il ne l'était pas. Certains d'entre nous ont l'impression de repartir de 0, d'être des merdes, de rien valoir parce qu'ils ont pas assez amis / ONS / rencontres... On se prend à rêver oh putain le jour où je ferais ceci, cela... Nous-mêmes, nous tous des parfaits exemples : je suis sorti avec plus de 40 gonzesses, en suis-je plus heureux ? suis-je plus heureux qu'un puceau par exemple ? Non, un problème en chasse un autre. Dè qu'un problème disparait un autre apparait. Je me permets de citer quelques phrases tirés du livre "le pouvoir de l'instant présent" de Eckhart tolle, car sur ce genre de posts, elles prennent toute leur puissance :
"Si vous evenez trop axé sur l'objectif parce que à travers lui, vous recherchez peut-être le bonheur, la satfisfaction, une certaine complétude, vous n'honorez plus le présent. Celui-ci se réduit à un tremplin pour le futur, sans aucune valeur intrisèque. Votre périple n'est plus une aventure mais seulement un besoin obsessionnel d'arriver quelque part, d'atteindre quelque chose, de réussir.


"A moins que vous ne vous attardiez au dysfonctionnement du mental qui cause tou les problèmes, c'est-à-dire son attachement au passé et au futur, ainsi que sa dénégation du présent, vos problèmes sont en fait interchangeables.
Si par miracle, tous vos problèmes ou tout ce que vous percevez comme étant la cause de vos souffrances ou de vos malheurs étaient miraculeusement effacés aujourd'hui, sans que vous soyez devenu plus présent et plus conscient, vous vous retrouverez tôt ou tard avec un ensemble semblable de problèmes ou de souffrances, comme si une ombre vous suivait où que vous alliez.
Le salut n'existe pas dans le temps. vous ne pouvez être libre dans le futur."


Pour ceux que le thème interpelle, je viens de finir un livre vraiment extraordinaire :

Le guerier pacifique de Dan Millan (


Image



Présentation de l'éditeur :
Tout commença en décembre 1966, qui marqua le début d'une série extraordinaire d'événements dans ma vie. J'étais en troisième année à l'université de Californie à Berkeley. Un jour à trois heures vingt du matin, dans une station-service ouverte toute la nuit, je rencontrai pour la première fois Socrate. (Il ne me dit pas son vrai nom, mais après avoir passé un moment avec lui cette nuit-là, je l'appelai d'instinct comme l'ancien sage grec ; le nom lui plut et lui resta.) Cette rencontre fortuite, ainsi que les aventures qui ont suivi, allaient changer ma vie. " L'homme que l'auteur appelle Socrate a réellement existé. Agé de presque cent ans, Socrate révèle une formidable jeunesse d'esprit et un humour décapant. A son contact, Dan, un sportif de haut niveau en mal de vivre, voit ses croyances complètement bouleversées. Guidé par le vieux sorcier excentrique, Dan triomphe peu à peu de ses peurs et de ses illusions pour vivre comme un amoureux et un guerrier... pacifique



Vive la méditation, bonne journée à tous
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Merci ! :) par Mister P
Hum à tous ceux qui ont participé à ce sondage, il y a plus d'un an, que répondriez-vous à cette question aujourd'hui ?

La Voie

Rendu au milieu de ma vie,
J'ai cherché à savoir " A quoi sert la vie ?"
J'ai cherché dans les sports et les voyages,
J'ai cherché dans la politique et les performances,
J'ai cherché dans la religion et les livres,
J'ai cherché dans le travail acharné et le luxe,
J'ai cherché de toutes les façons,
J'ai même cherché des façons de chercher.

Un beau jour j'ai trouvé sans chercher.
J'avais cherché trop loin, à l'extérieur, dans les autres.
J'avais cherché l'impossible pour m'apercevoir,
Qu'il n'y avait rien à trouver.
On le possède tous à l'intérieur de nous.

Maintenant que je sais que la vie est faite
De petits et de grands moments présents.

Maintenant que je sais qu'il faut se détacher
Pour aimer plus fort.

Maintenant que je sais que le passé ne m'apporte rien.

Maintenant que je sais que le futur me fait
Parfois souffrir d'angoisse et d'insécurité.

Maintenant que je sais qu'on n'a pas besoin
De voyager dans l'astral pour être heureux sur cette terre.

Maintenant que je sais que la bonté et la simplicité
Sont essentielles et que pour rendre les autres heureux,
Je dois l'être d'abord.

Maintenant que je sais que je sais qu'on peut aider les autres
Surtout par l'exemple et le rayonnement.

Maintenant que je sais que l'acceptation
Est un gage de bonheur et que la nature
Est mon meilleur " Maître ".

Maintenant que je sais : La réponse vient du même endroit
Que la question.

Maintenant que je sais que je vis ,
Alors maintenant je vis tout simplement...
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Merci ! :) par Llyandre
  • [0] Très intéressant par TheKid
  • [0] A lire par Ash
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