Les hommes dans notre société

Note : 164

le 16.06.2013 par Graziella

92 réponses / Dernière par Axelos le 27.06.2013, 19h38

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
Graziella, je ne sais pas qui tu es.

Je ne peux connaître de toi que ce que tu montres.

Si un beau hasard m'avait fait t'aborder, que tu me fixais un RDV dans 2 semaines, puis que tu changeais la date, puis que tu m'accordai 2 heures...

Un signal retentirait bientôt dans ma petite tête:

"Warning, warning. Fille à problème à l'horizon"

Tu es peut être une fille adorable. Tu as peut être toutes les raisons du monde d'agir ainsi.

Mais ce que tu montre à travers ton comportement (tels que nous le découvrons dans tes messages), c'est ta peur puis ta colère.

Oui, ce n'est pas très poli ne pas te rappeler.

Mais ce que tu lui as montré ( à travers ce que tu nous décris) n'est ni très chaleureux, ni très engageant, ni très excitant.

C'est en tout cas ainsi que je le perçois. Moi, ça m'aurait totalement refroidi.

Mais à la limite, c'est mon problème.

Ton problème, par contre, est que ce genre d'attitude non seulement filtrera les gens sympa et spontanés, mais laissera totalement passer les vrais connards/queutards

(qui se taperont 3 nanas dans l'intervalle et te diront juste ce que tu as envie d'entendre pour se glisser dans ton lit)

Donc, cette façon de faire (2 semaines ad co) me semblent peu concluantes et contre productives.

Rien ne remplace la magie du commencement, des rencontres progressives, quand on se découvre petit à petit, qu'on s'apprivoise. Et qu'on concrétise. Ou pas.

En te protégeant de cela, il me semble que tu passes à côté de l'essentiel.

Bonne chance malgré tout.
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  • [+1] Quelle patience le 22.06.13, 16h18 par Ecstasy
Salut Olivier !
Ton problème, par contre, est que ce genre d'attitude non seulement filtrera les gens sympa et spontanés, mais laissera totalement passer les vrais connards/queutards

(qui se taperont 3 nanas dans l'intervalle et te diront juste ce que tu as envie d'entendre pour se glisser dans ton lit)
C'est quasiment mot pour mot ce que la plupart des contributeurs à ce sujet ont dit eux aussi. De mémoire d'admin de FTS, y'a pas eu beaucoup de topics dans lesquels autant de gens ont été d'accord à ce point :)
kero a écrit :Attention: c'est une affaire de prisme, oui, mais ce prisme ne relève pas d'un choix. Il est acquis au travers du vécu d'une personne, indépendamment de sa volonté, lors de la toute petite enfance, avec l'ensemble des schémas qui définissent notre perception du monde.
Oui et non. L'enfance compte beaucoup c'est certain. Et effectivement on hérite de certains prismes qu'on n'a pas choisi à la base. On peut cependant choisir à tout moment de les remettre en question.

Mais pour moi l'enfance ne compte pas plus que les périodes ultérieures de la vie. La structuration d'une personnalité est pour moi continue, et les moments clés se présentent à tout âge.

Avec le recul, si je pouvais revenir sur mon choix de filière au lycée, j'y reviendrais volontiers. Car en choisissant la voie scientifique option sciences de l'ingénieur par défaut, j'ai sans le savoir choisi un prisme de représentation du monde, ainsi qu'un milieu, qui ne convenait pas à mes aspirations.

Peut être que si j'avais choisi une voie plus sciences éco et sociales, avec une option artistique :
- La mixité m'aurait entrainé à mieux connaitre les filles et à être moins timide
- J'aurais créé des contacts qui m'auraient amené à d'autres métier que celui que j'exerce

Ce choix là s'est présenté à 15 ans. Et il était très crucial.

Et même maintenant, à 26 ans, des choix influencent ma perception du monde. Les activités qu'on pratique par exemple. Ou même le métier qu'on exerce, et l'organisation dans lequel on travaille.

Même l'outil sur lequel on travaille influence fortement notre perception du monde. J'utilise actuellement le logiciel SAP pour ceux qui connaissent. Cet outil amène une représentation du monde et un rapport avec les autres extrêmement particulier (communication par workflows).

Je me dis que travailler sur un tel logiciel pendant des années créé une représentation de son métier, une représentation du monde, et va jusqu'à modifier la plastique du cerveau et les connexions neuronales.
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  • [+1] A lire le 27.06.13, 22h04 par bridget
-Alex a écrit :Le débat ne devient un combat que si on entre dans ce jeu là.

En l'occurrence, c'est pas une affaire de vérité, mais une affaire de choix du prisme déformant qu'on adopte pour percevoir le monde.
Oui mais mon point c'est quand on est face à quelqu'un qui a décidé que c'était un combat.

Parce que déclencher un combat est une décision unilatérale, pas le fruit d'un consensus à deux.

A l'opposé on a souvent entendu cette phrase: "pour faire un beau match de tennis il faut être deux" Eh bien pour déclencher un combat ou une guerre, il suffit d'un seul qui en a envie et il impose le casus belli à l'autre.

C'était pas formulé clairement dans mon intervention précédente parce que je parlais plus du "prisme de la réalité" pour tout le monde.

Mais ça devient un peu plus clair quand on utilise notre imagination ou nos souvenirs pour visualiser une personne en face de nous qui oriente la conversation vers le combat, qui parle, écoute et répond dans une démarche de destruction / domination de l'autre...

La vérité dans tout ça elle se balade, elle est partout ou nulle part, ça dépend des fois. Et il reste encore à choisir comment on va communiquer avec l'autre...
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  • [0] Intéressant le 27.06.13, 19h54 par Blusher
-Alex a écrit :
kero a écrit :Attention: c'est une affaire de prisme, oui, mais ce prisme ne relève pas d'un choix. Il est acquis au travers du vécu d'une personne, indépendamment de sa volonté, lors de la toute petite enfance, avec l'ensemble des schémas qui définissent notre perception du monde.
Oui et non. L'enfance compte beaucoup c'est certain. Et effectivement on hérite de certains prismes qu'on n'a pas choisi à la base. On peut cependant choisir à tout moment de les remettre en question.

Mais pour moi l'enfance ne compte pas plus que les périodes ultérieures de la vie. La structuration d'une personnalité est pour moi continue, et les moments clés se présentent à tout âge.
Moui, enfin si je suis d'accord pour dire que tout n'est pas gravé dans le marbre dès nos 3 ans, il faut aussi reconnaître que beaucoup de processus inconscients se mettent en place dans nos toutes premières années. Je ne suis pas une grande connaisseuse des théories en psychologie mais on ne peut pas dire que ce qu'on vit quand on est adulte, ou presque, qu'on est totalement conscient de ce qui se passe, a autant d'influence que ce qu'on vit quand on est tout petit et qu'on n'a pas les clés pour tout comprendre et décrypter.
Processus inconscient + on traîne une bonne partie de sa vie d'adulte (toute) les frustrations et héritages de l'enfance.

Moi mes premières relations amoureuses, c'était rien de moins qu'une tentative inconsciente de reconnecter / boucler des trucs qu'on m'avait enlevé un peu trop vite un peu trop jeune. J'ai mis du temps à le réaliser, mais quand j'ai eu le déclic, tous mes choix se sont expliqués de manière parfaitement limpide.

Les gens dont on tombe amoureux, par qui on est attirés, ou qui nous rebutent, c'est pas un hasard, nos goûts sont préprogrammés par tout un tas de trucs plus ou moins prégnants, dont un bon nombre prennent racine dans les premières années de la vie, au moment où on est le plus perméable aux expériences et aux émotions fortes et marquantes.
LuxLisbon a écrit :on ne peut pas dire que ce qu'on vit quand on est adulte, ou presque, qu'on est totalement conscient de ce qui se passe, a autant d'influence que ce qu'on vit quand on est tout petit et qu'on n'a pas les clés pour tout comprendre et décrypter.
Cela dépend des domaines.

Au fur et à mesure que l'enfant grandit, il trouve des référents autres que ses parents.

Un enfant change et échappe à ses parents lorsqu'il est scolarisé. L'instit a beaucoup d'impact. J'ai pu le constater chez mon petit neveu qui a fait des progrès fulgurants, aussi bien du point de vue intellectuel que du point de vue vie en société dès qu'il a été scolarisé.

Vous me direz que la maternelle est la période de la petite enfance. Oui effectivement.

Mais au cours de la scolarité il y a d'autres phases de constructions qui se jouent bien plus tard, car il faut le développement intellectuel suffisant.

Je me souviens que certains profs de lycée et d'université ont beaucoup compté dans ma construction intellectuelle et mon rapport de moi au monde en tant que citoyen.

Mon premier travail m'a énormément construit aussi (milieu syndical : inconnu dans ma famille), à 22 ans.

La pratique de la salsa également (depuis mes 22 ans).

Etre bénévole dans un centre social (depuis mes 25 ans)

Mes séjours à l'UCPA aussi (24 et 25 ans).

Les différentes personnes que j'ai rencontrées.

Et lire et participer à FTS... :D (depuis mes 18 ans)

Et la liste n'est pas exhaustive.
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  • [+1] A lire le 27.06.13, 22h05 par bridget
Bien sûr que les expériences qu'on a continuent de nous construire. Mais tu mélanges deux niveaux différents. Tout ce dont tu parles, ce ne sont pas des schémas fondamentaux. Ce sont des expériences et de l'apprentissage. Qui se construisent d'ailleurs eux-mêmes sur la base des logiques fondamentales qui déterminent ton rapport au monde.

Mais les schémas acquis pendant la petite enfance restent ce qu'il y a de plus profond et aussi de moins palpable. On parle pas ici d'orientations politiques, de goûts artistiques ou autres, qui se construisent plus tard, mais vraiment des schémas de base. Le rapport conflictuel ou pacifique au monde, la gestion des émotions, des frustrations et désirs, les mécanismes de la récompense, etc. Tout ça se construit très tôt et est ensuite difficile à modifier. Ça implique une prise de conscience qui n'est pas nécessairement facile.

Du coup, pour en revenir à la question du choix: tu peux choisir ton orientation politique parce que par un processus intellectuel tu décides que telle orientation te convient. Mais tu peux beaucoup moins choisir la manière dont tu réagis, par exemple, à une situation de danger, de désir, d'envie. La réaction comporte un fort facteur émotionnel qui est indissociable de ces schémas acquis dont je parle plus haut.
Et pourtant, à travers ces expériences que j'ai cité (ainsi que d'autres) mes schémas de base ont énormément changé. Et heureusement parce qu'il le fallait.
kero a écrit :Le rapport conflictuel ou pacifique au monde
J'ai été élevé dans un rapport méfiant envers le monde. Pas conflictuel mais méfiant. Si j'ai cité mes expériences à l'UCPA c'est pas pour rien. Jamais mes parents ne m'ont inscrit à une colonie de vacances. C'était le résultat de ce rapport de méfiance envers le monde. C'est dommage parce que des expériences de vie communautaire apportent beaucoup dans les domaines fondamentaux que tu cites.

Il a fallu que j'arrache à ma mère de prendre le métro, parce que c'était dangereux.

Il a fallu que j'impose à ma mère de m'inscrire dans un lycée public, parce que c'était "pas bien fréquenté".

Il a fallu que j'impose certains de mes choix de relation amoureuses, parce que là non plus ça n'entrait pas dans les clous, c'était risqué.

Cette vision là du monde, je l'avais intériorisé. C'était ancré profondément en moi. Mais dans le même temps, je n'étais pas satisfait de ma vie et je me rendais bien compte que quelque chose clochait, même si je ne savais pas précisément quoi.

A un moment donné, j'ai tapé séduction sur google et je suis tombé sur FTS (gros coup de bol). Et là, j'ai vu qu'on prônait de sortir de sa zone de confort et d'aller vers sa zone limite.

J'ai fait. A mon rythme mais j'ai fait. Toutes ces expériences que j'ai citées étaient dans ma zone limite. Elles me provoquaient un inconfort au moment où je les tentais. Mais elles m'ont permis de déconstruire mes schémas profonds et de devenir quelqu'un d'autre et avec une autre vie que celle qui m'était programmée.
kero a écrit :Tout ça se construit très tôt et est ensuite difficile à modifier. Ça implique une prise de conscience qui n'est pas nécessairement facile.
Mes schémas se sont déconstruits grâce à ces expériences et à la résolution de la dissonance cognitive qui en résultait. Ceci s'est fait sans avoir 100% conscience de mes schémas initiaux.

A 24 ans je me suis retrouvé pour la 1ere fois de ma vie à partager un dortoir avec des gens que je ne connaissais pas et n'ayant pas le même mode de vie que moi. Résoudre cet inconfort a participé à déconstruire mon schéma initial de rapport aux autres, et de gestion des émotions, et plein d'autres choses, sans même que j'en prenne conscience sur le moment.
kero a écrit :tu peux choisir ton orientation politique parce que par un processus intellectuel tu décides que telle orientation te convient.
Et surtout parce que ça résonne avec ton rapport au monde, tes croyances et schémas de pensée.

On vote avec ses émotions.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] A lire le 23.06.13, 22h15 par Ecstasy
  • [+3] A lire le 27.06.13, 19h53 par Blusher
  • [+3] Intéressant le 27.06.13, 22h06 par bridget
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Ce dernier post est le plus intéressant de tout le topic, il montre qu'avec de la volonté de la réflexion et de l'action, on peut s'accomplir. Tu devrais en faire un article et le proposer à FK, on est nombreux à en avoir besoin ;)
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  • [0] Absolument le 24.06.13, 14h47 par Spring
  • [0] Merci ! :) le 26.06.13, 17h41 par Axelos
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