Je ne sais pas si on peut parler de cul dans les journaux. Genre vraiment. Vous me censurerez si besoin.
Pour info pour ceux qui ont la foi:
Vaginisme.
Le vaginisme se caractérise par la contraction involontaire des muscles du périnée lors d’une tentative de pénétration. Cette contraction rend la pénétration du vagin impossible et occasionne des douleurs. La femme décrit une sensation d’échauffement, de brûlure, d’irritation ou une impression de lésions à l’entrée de son vagin lorsqu’il y a une tentative de pénétration.
Qu’est-ce qui cause cette douleur au périnée?
Pour plusieurs femmes souffrant de ce problème sexuel, la cause première est la peur d’avoir mal lors de la pénétration.
Cette peur, comme toute autre peur, provoque un état de tension musculaire généralisé à tout le corps. Or, chez les femmes souffrant de vaginisme, la tension sera particulièrement forte dans la région génitale et périgénitale (les cuisses, les fesses, l’abdomen et les muscles périnéaux).
Divers facteurs peuvent expliquer cette peur d’avoir mal. Par exemple, une femme qui a une faible connaissance de son corps et de ses organes génitaux peut avoir de la difficulté à concevoir qu’un pénis puisse entrer dans son vagin.
Elle a l’impression que le pénis est trop gros et trop long et que son vagin est trop petit et trop étroit. Cette fausse perception l’amènera à croire que la pénétration lui occasionnera des blessures et de très grandes douleurs.
Des expériences antérieures négatives peuvent aussi alimenter la peur de la pénétration. Une première tentative de pénétration faite de façon hâtive ou brusque pourra occasionner des inquiétudes à l’idée de recommencer. Un abus sexuel subi dans l’enfance, l’adolescence ou la vie adulte pourra aussi entraîner des peurs importantes et être à l’origine du vaginisme.
Chez certaines femmes, le vaginisme est en relation directe avec la grossesse et la maternité. La peur de la pénétration est présente, mais la cause profonde est une impossibilité ou une grande difficulté à se voir enceinte, à s’imaginer accoucher et s’occuper d’un petit bébé. Pour ces femmes, le vaginisme est en relation directe avec leur identité de femme et une certaine immaturité dans le développement de leur féminité.
Source:
http://sexologues.ca/vaginisme/
J'avais déjà abordé plus ou moins dans mon journal que la pénétration m'était difficile. Parait que ça s'appelait "vaginisme". Je ne sais pas si c'est ça, mais c'est le meilleur mot aujourd'hui pour décrire ce que je vis sexuellement.
Ce qui me bloque principalement, c'est la peur d'avoir mal. Dès que je sens quelque chose s'approcher de trop près de l'entrée du vagin, je me ferme comme une huître.
La découverte des "symptômes" :
La première fois que j'ai essayé de mettre un tampon, il n'y avait rien à faire. La deuxième fois, je me suis dit qu'en forçant un peu ça allait passer. Résultat: J'ai eu super mal et je pouvais à peine fermer les cuisses ou m'asseoir.
Le pire c'était les visites chez le médecin. J'évitais les visites le plus possibles jusqu'aux nécessités impérieuses. Déjà parce qu'il fallait montrer mon sexe à un inconnu et que je ne savais pas ce qu'il allait en faire, ce qui n'avait pas tendance à me détendre, mais je le faisais. Ensuite parce que cet inconnu devait me tripoter et me pénétrer, alors que je savais que ça allait être difficile, mais je laissais faire parce que c'était nécessaire. J'ai parlé une seule fois de mon appréhension de la douleur, au tout début, puis, j'ai arrêté d'en parler quand il m'a fait comprendre que j'en faisais des caisses pour pas grand chose et que c'était pas acceptable l'idée que je sois mal parce que: 1/Il me voit toute nue 2/Il doit me pénétrer. Vu qu'il est médecin. Du coup j'avais honte, je me suis tût les fois suivantes et je le laissais faire en serrant les dents. Puis il s'énervait en braillant un "détendez-vous!" parce qu'il se sentait que la pénétration était difficile et que je me contractais. Sauf que je n'y pouvais rien, c'était incontrôlable. Le vagin se contractait tellement que j'avais de grosses douleurs plusieurs heures après la consultation. Bref.
Ce qui me posait le plus problème c'était durant mes rapports sexuels avec les femmes. Quand une femme tentait de me pénétrer avec un doigt, elle sentait la contraction, l’étau se resserrer. Pour moi, c'était douloureux, et je n'éprouvais aucun plaisir. Sauf que, va savoir pourquoi, même entre femmes, y'a un genre de réflexe du coït, comme si fallait forcément passer par là, et elles n'y vont pas main morte. Alors j'ai été amené à en parler avant tout rapport, qu'elles ne doivent pas me pénétrer sauf si je le leur demandais. C'était valable aussi pour ma première relation "longue", qui n'a jamais réussi à me pénétrer vraiment.
Tentative(s) de pénétrations sexuelles
Il y a une seule femme qui a vraiment réussi à le faire en me procurant un réel plaisir. C'était Emilie. Sous ses doigts, je fondais de plaisir, et je les réclamais plus que de raisons. Alors un jour, je me suis dit que peut-être qu'avec elle j'arriverais à "plus". Je lui ai dis que j'avais envie qu'elle me pénètre, avec un god ceinture. D'autant que je crevais d'envie qu'elle me prenne en levrette. Elle ça l'excitait. On était allée ensemble dans un sex shop, à faire le tour des gods. On a choisi le "double god", celui où il n'y a pas de ceinture (parce qu'elle n'en voulait pas), où le god est maintenu par une autre extrémité spécialement conçue pour s'insérer et rester dans le vagin.
Un soir on a essayé. J'étais tendue, forcément, parce que je savais que ça n'était pas ses doigts, mais un truc à la forme et l'apparence d'un pénis. Et l'imaginer me terrifiait. J'avais attendu le dernier moment, celui où j'étais le plus excitée, trempée, avec une envie extrême qu'elle me pénètre, tout pour lui permettre de réussir... mais non. Au moment où j'ai senti le god effleurer mon vagin, je me suis fermée comme une huître. Elle n'a pas du tout réussi à me pénétrer, même pas d'un cm, et on n'a pas forcé. On a essayé une deuxième fois: même résultat. Sauf que sérieux, j'en avais marre. Je me suis dit que ça bloquait au début mais qu'une fois que ça passerait, ça glisserait tout seul. Alors je l'ai sommé de forcer, d'y aller franchement, de toutes ses forces, que j'étais prête à le recevoir, de ne pas faire attention à mes résistances, je l'ai même guidée avec mes mains parce qu'elle avait trop peur de me faire blesser... et là c'est même pas moi qui l'ait arrêté. Juste, la contraction et la résistance était tellement forte que le god s'est simplement et purement plié, au point que ce qui était conçu pour rester dans son vagin est complètement sorti. Elle l'a décrit quelque chose comme:
Emilie : C'était vraiment hyper dur. Comme un mur très opaque. C'était impossible de te pénétrer.
J'étais au bout de ma vie. J'avais pourtant tellement, tellement envie qu'elle me pénètre. Je sentais ce désir insoutenable que je ne pouvais pas assouvir parce que j'avais cette putain de résistance psychologique face à laquelle j'étais impuissante. Je savais donc que forcer, même avec violence, ne servait à rien.
Je débloque: les résistances se lèvent.
Là ces derniers temps, avec cette découverte qu'est l'attirance que j'éprouve envers certains hommes, je veux absolument régler ce problème. Parce que clairement, quand j'imagine un mec, je n'attends pas de lui qu'il s'occupe uniquement de mon clitoris. En prime, j'ai décuplée mon envie et désir d'être pénétrée lors de mes rapports sexuels. Et je rêve toujours de ma levrette.
Alors j'ai pris rendez-vous chez un gynéco, déjà. Mais l'attente est de 3 mois. J'ai donc décidé d'y aller de mon propre traitement, en attendant. Voilà, j'ai acheté un god pour me faire des séances vaudous.
Pas un trop petit parce que, ce serait trop simple. Non, je voulais un truc à peu près réaliste, de la taille d'un pénis lambda, pour que le jour où je sois pénétrée par un vrai, je ne sois pas surprise ou prise au dépourvu. Les 2 premières fois que j'ai essayées, impossible. Je le faisais parce que j'en avais envie, hein, c'était pas systématique. Mais trop d'images négatives qui me venaient, trop de résistance psychologique. Je n'ai pas forcé cette fois-ci parce que, déjà je savais que ça faisait très mal de forcer, et ensuite, parce que je considérais que je n'étais pas censée souffrir autant "juste" pour être pénétrée, merde.
Et puis je ne sais pas trop pourquoi. Un jour s'est passé. Hop. Pas comme une lettre à la poste mais c'est passé. Pas entièrement mais un peu. Ça faisait mal alors je n'ai pas continué. Puis finalement, j'ai découvert qu'il y avait certaines positions qui favorisaient la pénétration. Relever le bassin par exemple. Mettre les cuisses dans une certaine position. J'ai donc pu le mettre entièrement. Pour vous ça sera peut-être rien mais, pour moi c'était genre
WAOUUUU! Bon cela dit, j'éprouvais pas de plaisir particulier. En prime, je pouvais pas vraiment faire de va et vient. Pouet.
Finalement, le must, c'était il n'y a pas très longtemps. Il est rentré, je pouvais taper dans le fond, et en prime j'ai éprouvé un gros plaisir (bien que le clito est toujours de mise au bout d'un moment...).
Alors voilà. Je suis contente d'annoncer que mes résistances se lèvent et que depuis mes premiers pas dans ma vie sexuelle, mon vagin accepte enfin la pénétration. Ce qui fait que je suis moins "stressée" et plus ouverte à l'idée de baiser avec un mec. Passer de la pratique "nature morte" à la pratique "vivant".
Trouver le mec.
Maintenant il faut le trouver. Ce mec, là. Celui que je permettrais de rentrer dans mon intimité. Mais je ne me presse pas. Je veux quelque chose de spontané, dans le sens que l'envie me vienne en le rencontrant, et pas le contraire. Je ne veux pas fouiner sur le net ou une appli, parce que j'estime que je n'ai pas besoin de ça, d'autant que la forme "froide" et virtuelle d'internet a tendance à ne me faire associer le mec à une attirance, alors qu'en face à face c'est beaucoup plus palpable chez moi. Et puis, Satine est toujours dans mon collimateur, ce qui fait que je pense peu aux mecs et plus aux femmes.
Plusieurs choses me débectent:
- Déjà physiquement, j'ai toujours été plus ou moins "exigeante"... J'ai longtemps cherché à "combattre" mon attrait à l'esthétique, mais... j'y arrive pas. Ça viendra peut-être un jour. Pas que je pense que c'est légitime mais bon, c'est un constat. Du coup je me sens attirée uniquement par les belles gueules, je fonds d'autant plus devant de jolis carrures, et j'accorde à peine un regard au mec moyen. Il y a pas foule de mecs que je trouve objectivement beaux et attirants autour de moi. Pourtant j'en croise et en rencontre des tonnes à la journée. Les potes de mes potes que je rencontre en soirée ne sont pas ouf, faut dire qu'elles les sélectionnes pas pour leurs belles gueules. Il y a Belle-Gueule, bien sûr. En dehors de lui, il y avait eu ce serveur à moustache au regard croisé durant un rencard.
- Je ne sais pas si je peux dire que ça me donne de réelles chances, parce que comme dit dans plusieurs posts, j'ai pas full confiance en moi physiquement, je ne me considère pas comme une top modèle sulfureuse de base et je n'ai pas l'impression de pouvoir faire mieux, je fais déjà tout pour me mettre le plus en valeur. Mais je ne sais pas, j'ai l'impression qu'un joli mec sera plus exigeant physiquement qu'une jolie fille qui pourra s'accommoder de mon talent spirituel pour lui faire plus ou moins dire que je suis jolie. Puis, les compliments chez moi, ça rentre par une oreille et ça sort par l'autre, j'ai une sale manie de ne pas les intégrer. Donc si je devais me croiser dans la rue et me noter, je me donnerai honnêtement à peine un HB4. J'ai tellement l'impression d'être un boudin sur pattes, haha. Ce qui est contradictoire parce que, je pense qu'en partie, si je suis exigeante physiquement, c'est que je suis exigeante physiquement envers moi-même.
- Il n'y a pas d'aspect sentimental en jeu. Dans le sens que je ne me projette pas dans une relation, même ouverte, même libre, même irrégulière avec un mec. Ce qui fait que c'est pur sexuel et qu'émotionnellement, ça risque d'être un peu plat plat.
- Autant, j'ai 200% confiance en moi et ma valeur avec les filles, autant, avec les mecs je suis proche de 0%, parce que je ne les ai pas fréquenté de façon sexuée depuis... 9 ans? Sachant que les mecs ados avec qui j'ai eu des relations ne sont pas les mecs adultes. J'ai zappé une partie de mon apprentissage. Du coup, j'ai l'impression que je dois repartir de zéro en séduction, parce que j'ai tout à réapprendre et à tester, prouver et approuver, ce que je trouve chiant et peu réjouissant.
- Les signes d'intérêt que je sais percevoir chez les filles, c'est totalement flou avec les mecs parce que, je ne sais pas si certains signes s'équivalent. Ce qui est assez drôle parce qu'à une époque je pensais l'inverse, jusqu'à ce que je maîtrise mon interaction avec les filles. J'en suis limite à me demander devant un mec: "Est-ce que ce gars est hétéro? Est-ce que j'ai une chance de lui plaire?". WTF.
Hillel retourne sur les bancs de l'école.
J'avais accompagné Belle-Gueule a une séance de sport, en salle. Pas pour m'y inscrire mais, parce qu'il me tannait pour que j'en essaye une avec lui. J'ai accepté, pour rire, et parce que je ne dis jamais non pour tester de nouvelles choses, de nouveaux endroits. Nouveaux parce que, j'ai toujours fait du sport "en club", dans des disciplines spécifiques, j'avais jamais testé le sport en salle.
Honnêtement, c'est un peu obscur et incompréhensible pour moi haha. Et aussi parce qu'il me vannait à mort en disant que je ne tiendrai pas 10 minutes (faut dire que je suis fine, ce qui peut faire croire que). Bon, ce qui s'est passé, c'est que j'avais beau y aller à fond, accélérer le rythme, augmenter le nombre d'exercice, monter les poids... j'ai à peine eu la sensation de transpirer pendant que je voyais des gens à l'agonie, alors que chez moi, le sport se doit d'être insoutenable physiquement couplé à un vrai effort mental... mais bon, chacun son trip sportif.
Ce qui était surtout à noter, c'était le coach. Un belle-gueule 2. Yeux lagons, superbement foutu, sourire à croquer. Je faisais nécessairement la meuf débutante et maladroite pour qu'il s'occupe de moi. Je lançais des vannes à Belle-Gueule pour le faire rire, lui. Tout ça pour dire que aaaaah dieu, il était craquant. Limite, croiser le regard de Belle-Gueule alors qu'il n'avait aucune raison valable de me regarder, ça me faisait plus ni chaud ni froid. J'étais tellement dégoûtée qu'il me voit dans ce contexte, avec des habits de sport, la gueule à peine maquillée, les bouclettes en désordre, à faire des mouvements et des exercices tous sauf sexy. A côté, je voyais cette nana, qui n'est pas typiquement mon style parce que trop BCBG, mais qui avait deux fois plus de gueule. Et tu sais, toi t'es là, en mode Bridget Jones, au comble de l'anti sex appeal, à t'avachir comme une baleine échouée après une séance de gainage, et puis t'as cette putain de meuf bien foutue sous tout rapport, les abdos saillants, qui s'élance comme une gazelle sur les barres avec la voluptée d'une danseuse classique, objectivement deux fois plus canons que toi, qui attise le regard des mecs (dont Belle-Gueule) et qui relève sa poitrine de façon limite exagérée histoire qu'on la loupe pas, tout en tâtant avec "candeur" les muscles du coach. Et là tu te regardes et tu dis merde, regarde toi, t'as aucune chance, zéro pointé.
Bref, mon état d'esprit était :
1/ T'as aucune chance avec ce mec.
2/ Cette nana HB20 a déjà mis le grappin dessus et toi t'es HB4 donc mathématiquement, t'es out.
3/ Je ferai plus jamais de sport en salle.