[A] La porno-addiction
Je balance ici mon expérience du "porno".
J'ai arrêté (de regarder) le porno voilà maintenant environ deux ans, pour les raisons suivantes :
-frustration : je n'arrivais pas à grand-chose niveau filles et j'ai réalisé que de s'astiquer derrière un écran n'arrangeait rien.
-respect : je suis tombé par hasard sur plusieurs articles traitant du traitement des femmes dans le milieu du porno. Ca m'a sérieusement refroidi.
Cependant, je n'ai pas arrêté la masturbation, et j'ai commencé à me servir de mon imagination. C'était toujours pas top, vu qu'il n'y avait aucun vécu derrière, mais j'avais la très nette impression que c'était plus sain.
Une année plus tard est arrivée ma première fois : grosse cata ! des années de masturbation basées sur du porno et des fantasmes avaient complètement biaisée ma vision de l'acte sexuel. Des difficultés à ne penser qu'à l'instant et à prendre du plaisir "simplement" (les cascades c'est pas tété la première fois...) sont également survenues les quelques fois suivantes.
J'ai donc du "réapprendre" le sexe, ou plutôt modifier la conception que j'en avais : conception à tendance plutôt égoïste et "éjac's faciales".
Alors, si je puis me permettre et comme ça a déjà été relevé dans des réponses précédentes : je trouve plutôt inquiétante la manière dont le porno influence le rapport qu'ont les gens au sexe.
En discuter et cerner le problème est donc vraiment important, sachant que la pornographie est "consommée" par des ados (et enfants!) de plus en plus jeunes...
J'ai arrêté (de regarder) le porno voilà maintenant environ deux ans, pour les raisons suivantes :
-frustration : je n'arrivais pas à grand-chose niveau filles et j'ai réalisé que de s'astiquer derrière un écran n'arrangeait rien.
-respect : je suis tombé par hasard sur plusieurs articles traitant du traitement des femmes dans le milieu du porno. Ca m'a sérieusement refroidi.
Cependant, je n'ai pas arrêté la masturbation, et j'ai commencé à me servir de mon imagination. C'était toujours pas top, vu qu'il n'y avait aucun vécu derrière, mais j'avais la très nette impression que c'était plus sain.
Une année plus tard est arrivée ma première fois : grosse cata ! des années de masturbation basées sur du porno et des fantasmes avaient complètement biaisée ma vision de l'acte sexuel. Des difficultés à ne penser qu'à l'instant et à prendre du plaisir "simplement" (les cascades c'est pas tété la première fois...) sont également survenues les quelques fois suivantes.
J'ai donc du "réapprendre" le sexe, ou plutôt modifier la conception que j'en avais : conception à tendance plutôt égoïste et "éjac's faciales".
Alors, si je puis me permettre et comme ça a déjà été relevé dans des réponses précédentes : je trouve plutôt inquiétante la manière dont le porno influence le rapport qu'ont les gens au sexe.
En discuter et cerner le problème est donc vraiment important, sachant que la pornographie est "consommée" par des ados (et enfants!) de plus en plus jeunes...
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Fubar_busa a écrit :
J'ai donc du "réapprendre" le sexe, ou plutôt modifier la conception que j'en avais : conception à tendance plutôt égoïste et "éjac's faciales".
Alors, si je puis me permettre et comme ça a déjà été relevé dans des réponses précédentes : je trouve plutôt inquiétante la manière dont le porno influence le rapport qu'ont les gens au sexe.
En discuter et cerner le problème est donc vraiment important, sachant que la pornographie est "consommée" par des ados (et enfants!) de plus en plus jeunes...
Yep, c'était un peu le coeur du débat sur thema.
La programmation du thema assurée, ils ont passé le film sur la vie de Larry Flynt juste avant le reportage "génération porno" .
Larry flynt à contribué à faire tomber de nombreux tabou américain dans les années 70 avec son magazine "Hustler" .
Hustler est le premier magazine porno en tant que tel, le premier magazine à publier des vagins et des bites. C'était excellent de voir le combat qu'à mener ce type dans les années 70 au nom de la liberté d'expression.
La liberté d'expression c'est cool surtout quand il sagit de se faire de la thunes!
On peu considérer que c'était le début de la vente et de la consommation en masse d'images pornographiques. Les films vont suivre le pas, et la diffusion des "oeuvres" commenceront à emprunter tous les supports de diffusion.
Mais il faut noter qu'à l'époque la vente du X était quand même contrôlé et que papa il planquait les bouquins sous le matelas et les K7 vidéos au fond d'un carton en haut de l'étagère. Et Quand ta mère trouvait un newlook ramener de la décharge en rangeant ta chambre tu prenais une claque

An 2000 la ventes de PC Multimedia explose, et les connexions internet se multiplient
Et ta pauvre mère qui est incapable d'allumer l'ordi, continue à ranger la chambre de ton petit frêre. Et ton père tellement saoulé par la merde qu'il lui foutait sur son PC lui en a acheté un pour lui tous seul.
Ils sont qd même coolos tes vieux, et en plus d'être coolos ils ont bonne conscience, l'ordi va lui servir pour faire ses devoirs! Et ce sale petit fils de bourges, vicieux va aller se masturber comme un porc dans leur dos.
Le truc chez les ados, c'est qu'ils sont dans un moment de leur vie ou ils se cherchent, se construisent toussa. et c'est clair que le porno va conditionner les représentation de leur sexualité.
Une meuf en extase, limite au nirvana la gueule tartiné de sperme c'est pas trop la réalité du coit de tous les jours et encore moins du plaisir.
Mais on connais tous le pouvoir des images et l'influence qu'elles ont sur les représentations de la réalité.
Aprés la meuf qu'on voit dans la vidéo (le lien en debut du topic) elle est pas comme toi! C'est une meuf, elle sont pas tout à fait pareil, mais tu sais qu'en plus du sexe elles aiment bien avoir du pouvoir sur les mecs. Et Elle, elle impose son pouvoir dans la domination en assumant une attitude masculine.
Mais bon, toi tu t'en fou et même c'est cool car pour un ONS, c'est la cible parfaite en plus elle est trop bonne! mais quand t'aura vu toutes les saloperies qu'elle t'as faites et dites t'auras sûrement peur de lui faire des enfants.
Aprés voila, est ce que c'est vraiment grave? je pense que la limitte est atteinte en terme de pratique sexuelle et à part faire des satyriasiques ou des dépressifs frustrés qui consommeront autant de xanax que les nymphos consommeront des mecs je pense pas qu'il y ai un gros danger. /!\
Mais avant d'éduquer les jeunes ca serait plutôt d'éduquer les parents parce que si ils ne s'en branlent pas complêtement, ils se retrouvent totalement largués.
Donc dans un contexte économique la liberté d'expression à un super bon dos franchement ca me fou un peu la haine. Je pense notamment aux chaines pour djeuns (M6, MTV, NRJTV) à la radio (SKYROCK NRJ) qui en plus de raconter de la merde diffusent à longueur de journée des pubs pour pousser à consommer des contenues porno!
Franchement j'ai honte.
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En 40 la gestapo avait les moyens de vous faire parler. Aujourd'hui les politiciens ont les moyens de vous faire taire.
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Lol j'ai buggué j'ai confondue deux topics
les-femme-d-aujourd-hui-et-la-pornographie-vt17766.html

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- [+1] Pertinent par okapi
- [+1] Constructif par Mister Z
Hello,
Je reviens juste partager une nouvelle constatation par rapport à la relation au porno - désolé de pas rebondir sur les débats en cours mais ça me paraît intéressant :
Je me suis rendu compte d'une chose, depuis que je cherche à maîtriser mes relations avec les femmes, c'est que bien souvent je me retrouve dans des situations où les occasions ne manquent pas.
Parfois, dire que les occasions ne manquent pas tiens même du doux euphémisme tant il suffirait de bouger un doigt pour récolter les numéros de téléphone..........
Alors pourquoi, POURQUOI est-ce que je ne fais pas ce qu'il faut, à savoir donner l'assaut... ?
Je crois bien que cette fois encore il y a un lien avec l'addiction au porno.
Quand moi-même je me pose cette question, et quand j'en parle avec certains amis, je me rends compte que la réponse est assez simple : je sais bien pourquoi je n'agis pas, car rien que l'idée de devoir parler à cette fille pendant plus de dix minutes, de devoir la rappeler, lui parler des heures, tenter de faire en sorte qu'il se passe quelque chose... Bref.
Je me rends compte que tout ça va contre ma motivation à me bouger le cul, parce qu'au final tout ce que j'attends de cette femme magnifique au décolleté affolant, c'est surtout de la mettre dans mon lit... en deux minutes si possible.
Ok, encore une fois c'est très caricatural, mais je pense que le message passe...
Et donc l'EXPLICATION, à mon sens, peut venir du fait d'avoir pris l'habitude, depuis l'adolescence [moment auquel se forme, selon moi, l'identité sociale] de consommer du matériel pornographique à volonté, en ayant, comme seul effort à faire, rien d'autre que d'ouvrir Internet Explorer et taper je-ne-sais-quel www.sex.com... (ici, une fois de plus, mes réflexions sont à prendre en regard de mon vécu... je répète que, pour moi le porn est surtout un problème lorsqu'il est intégré comme modèle de sexualité dés l'adolescence).
Cette habitude prise de pouvoir obtenir du plaisir à volonté (disont-le, allez, hop, éjaculer un bon coup), est finalement tellement ancrée que je pense que le subconscient ne trouve même plus vraiment la raison, la nécessité d'aller aborder cette bombe dans la rue puisque c'est si dur psychologiquement - et si facile d'attendre le lendemain pour se taper un 5 contre 1.
...
...
...
Vous me suivez ?
En d'autres termes :
Au moment de la mythique montée d'hormones, l'adolescence, il faudrait être confronté aux femmes pour les conquérir à la sueur de son front.
Or,
la facilité donnée par Internet vient créer un raccourci, auquel on s'habitue, et qui devient carrément néfaste au combat interne qu'est la séduction.
Donc à ceux qui sont dans ma situation... faut arrêter de se toucher, c'est pas que ce soit mauvais en soi mais ça nous freine mes amis... c'est comme ça.
J'y crois dur comme fer...
++
Je reviens juste partager une nouvelle constatation par rapport à la relation au porno - désolé de pas rebondir sur les débats en cours mais ça me paraît intéressant :
Je me suis rendu compte d'une chose, depuis que je cherche à maîtriser mes relations avec les femmes, c'est que bien souvent je me retrouve dans des situations où les occasions ne manquent pas.
Parfois, dire que les occasions ne manquent pas tiens même du doux euphémisme tant il suffirait de bouger un doigt pour récolter les numéros de téléphone..........
Alors pourquoi, POURQUOI est-ce que je ne fais pas ce qu'il faut, à savoir donner l'assaut... ?
Je crois bien que cette fois encore il y a un lien avec l'addiction au porno.
Quand moi-même je me pose cette question, et quand j'en parle avec certains amis, je me rends compte que la réponse est assez simple : je sais bien pourquoi je n'agis pas, car rien que l'idée de devoir parler à cette fille pendant plus de dix minutes, de devoir la rappeler, lui parler des heures, tenter de faire en sorte qu'il se passe quelque chose... Bref.
Je me rends compte que tout ça va contre ma motivation à me bouger le cul, parce qu'au final tout ce que j'attends de cette femme magnifique au décolleté affolant, c'est surtout de la mettre dans mon lit... en deux minutes si possible.
Ok, encore une fois c'est très caricatural, mais je pense que le message passe...
Et donc l'EXPLICATION, à mon sens, peut venir du fait d'avoir pris l'habitude, depuis l'adolescence [moment auquel se forme, selon moi, l'identité sociale] de consommer du matériel pornographique à volonté, en ayant, comme seul effort à faire, rien d'autre que d'ouvrir Internet Explorer et taper je-ne-sais-quel www.sex.com... (ici, une fois de plus, mes réflexions sont à prendre en regard de mon vécu... je répète que, pour moi le porn est surtout un problème lorsqu'il est intégré comme modèle de sexualité dés l'adolescence).
Cette habitude prise de pouvoir obtenir du plaisir à volonté (disont-le, allez, hop, éjaculer un bon coup), est finalement tellement ancrée que je pense que le subconscient ne trouve même plus vraiment la raison, la nécessité d'aller aborder cette bombe dans la rue puisque c'est si dur psychologiquement - et si facile d'attendre le lendemain pour se taper un 5 contre 1.
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...
Vous me suivez ?
En d'autres termes :
Au moment de la mythique montée d'hormones, l'adolescence, il faudrait être confronté aux femmes pour les conquérir à la sueur de son front.
Or,
la facilité donnée par Internet vient créer un raccourci, auquel on s'habitue, et qui devient carrément néfaste au combat interne qu'est la séduction.
Donc à ceux qui sont dans ma situation... faut arrêter de se toucher, c'est pas que ce soit mauvais en soi mais ça nous freine mes amis... c'est comme ça.
J'y crois dur comme fer...



++
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- [0] Lol par cerbere
- [+3] 100% d'accord par Paolo
Ce que tu dis est intéressant, mais en comparant avec mon expérience à moi, je crois qu'il y a un facteur très important à souligner: la flemme qu'induisent l'informatique et internet.
En effet, mes premiers pornos, je les ai vus il y a 15-20 ans, et arriver à en mater un était un sport (infiltrer une VHS à la maison, puis accéder au magnétoscope à un moment où personne ne pouvait me voir).
Alors je ne sais pas quel est ton âge au juste, mais je pense que tu as commencé à mater du porno sur internet il y a moins de 10 ans, ce qui signifie que tu pouvais le faire en toute intimité devant ton PC, réduisant le sexe (comprendre virtuellement le fclose) au rang de chose anodine, à peine plus importante qu'un opener.
Ca explique que la perspective de devoir te taper tout le rituel de séduction te gonfle.
On peut d'ailleurs éventuellement étendre le débat à l'importance de l'effort qu'on a eu l'habitude d'associer à quelquechose, et de la valeur qui en découle à nos yeux (résultats scolaires ,professionnels...).
En effet, mes premiers pornos, je les ai vus il y a 15-20 ans, et arriver à en mater un était un sport (infiltrer une VHS à la maison, puis accéder au magnétoscope à un moment où personne ne pouvait me voir).
Alors je ne sais pas quel est ton âge au juste, mais je pense que tu as commencé à mater du porno sur internet il y a moins de 10 ans, ce qui signifie que tu pouvais le faire en toute intimité devant ton PC, réduisant le sexe (comprendre virtuellement le fclose) au rang de chose anodine, à peine plus importante qu'un opener.
Ca explique que la perspective de devoir te taper tout le rituel de séduction te gonfle.
On peut d'ailleurs éventuellement étendre le débat à l'importance de l'effort qu'on a eu l'habitude d'associer à quelquechose, et de la valeur qui en découle à nos yeux (résultats scolaires ,professionnels...).
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- [+1] 100% d'accord par ironik
Heu je pensais avoir été clair mais oui, en effet, comme tu le dis, c'est bien là le noeud du problème : la flemme induite par la facilité qu'il y a à obtenir du sexe sans se bouger de chez soi...
Et comme tu le suppose, j'ai eu internet très tôt...
Et comme tu le suppose, j'ai eu internet très tôt...

"Le porno c'est gratuit" ... Ça se voit que vous n'achetez pas vos mouchoirs !
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- [0] Mdr !! par someoneelse
- [0] par gregoss
- [0] Mdr !! par fr47
- [0] par Iskandar
Certains disent que le porno permet de nous faire vivre des fantasmes, d'autres disent que si par exemple on veut faire un 3some, on veut la faire pas le voir...
Moi je dirait plutôt que, le porno aurait plus ou moins un rôle cathartique, en clair, il ferait vivre, par procuration, des désirs/fantasmes afin de nous en "libérer" d'une certaine façon...
Moi je dirait plutôt que, le porno aurait plus ou moins un rôle cathartique, en clair, il ferait vivre, par procuration, des désirs/fantasmes afin de nous en "libérer" d'une certaine façon...
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] par someoneelse
- [0] Tout ça pour dire quoi ? par Pyrrhonian Cadavre
- [0] par Iskandar
Ca ne donne que l'illusion de vivre ses fantasmes, de s'en libérer.
Mais derrière, il y a la frustration.
Alors, on cherche, autre chose, différent, plus fort, plus porno, plus crad. Et on arrive à ces détraqués qui ne prennent leur pied que devant des filles qui vomissent en s'étranglant sur la teub du mec.
Car il est plus simple de se cantonner à un dérivatif sans cesse plus fort qu'affronter la vérité: aller draguer pour tirer un coup. C'est comme se réfugier dans l'alcool face à ses problèmes...
Le porno n'est qu'illusion. Qu'il soit un support occasionnel, une sorte de "gadget" pour s'exciter, seul ou en couple, ok. Qu'il deviennent le véritable réceptacle d'une vie fantasmatique et retienne prisonnière la sexualité d'un individu, c'est ça le danger. Et en proposant toujours plus, les producteurs font le jeu de cette addiction.
Bon ok ça fait moralisateur, mais ai-je tort?
Mais derrière, il y a la frustration.
Alors, on cherche, autre chose, différent, plus fort, plus porno, plus crad. Et on arrive à ces détraqués qui ne prennent leur pied que devant des filles qui vomissent en s'étranglant sur la teub du mec.
Car il est plus simple de se cantonner à un dérivatif sans cesse plus fort qu'affronter la vérité: aller draguer pour tirer un coup. C'est comme se réfugier dans l'alcool face à ses problèmes...
Le porno n'est qu'illusion. Qu'il soit un support occasionnel, une sorte de "gadget" pour s'exciter, seul ou en couple, ok. Qu'il deviennent le véritable réceptacle d'une vie fantasmatique et retienne prisonnière la sexualité d'un individu, c'est ça le danger. Et en proposant toujours plus, les producteurs font le jeu de cette addiction.
Bon ok ça fait moralisateur, mais ai-je tort?
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] 100% d'accord par okapi
- [+1] +1 par Pyrrhonian Cadavre
Hahaha que de souvenirs ! Il fallait que je mette le reveil et que je traverse tout l'appart en faisant le moins de bruit possible pour pouvoir enregistrer le film porno de 3h du mat sur canal +erwann_rommel a écrit :Ce que tu dis est intéressant, mais en comparant avec mon expérience à moi, je crois qu'il y a un facteur très important à souligner: la flemme qu'induisent l'informatique et internet.
En effet, mes premiers pornos, je les ai vus il y a 15-20 ans, et arriver à en mater un était un sport (infiltrer une VHS à la maison, puis accéder au magnétoscope à un moment où personne ne pouvait me voir).
Alors je ne sais pas quel est ton âge au juste, mais je pense que tu as commencé à mater du porno sur internet il y a moins de 10 ans, ce qui signifie que tu pouvais le faire en toute intimité devant ton PC, réduisant le sexe (comprendre virtuellement le fclose) au rang de chose anodine, à peine plus importante qu'un opener.
Ca explique que la perspective de devoir te taper tout le rituel de séduction te gonfle.
On peut d'ailleurs éventuellement étendre le débat à l'importance de l'effort qu'on a eu l'habitude d'associer à quelquechose, et de la valeur qui en découle à nos yeux (résultats scolaires ,professionnels...).

C'etait limite plus excitant que le film en lui même ^^
Ca fait longtemps que je n'ai pas défendu le Porno... Alors je reviens à la charge ^^
Je vois que le débat n'a toujours pas avancé et qu'on retrouve, finalement, toujours les même arguments.
Fut un temps ou je matais beaucoup de porno mais ce n'est pas pour ca que j'ai escaladé la pyramide des fantasmes ^^.
Vous n'arretez pas de parler d'addiction... mais ce n'est pas le porno qui rend accroc c'est le bien être qu'on ressent en ayant un orgasme.
De plus je trouve que cette sensation de bien être est beaucoup plus courte et faible que lors d'une vraie relation.
Beaucoup d'AFC sont "accrocs" au porno comme beaucoup de player sont "accrocs" à la sarge.
Vous faites des jugements de valeurs en disant que c'est mal d'être accroc au porno...
Faux problème selon moi... Ce qui est mal c'est d'être accroc tout simplement. A tout ce que vous pouvez imaginer.
Au porno, aux filles, aux sucreries, aux films, aux jeux, au sport et j'en passe...
C'est l'addiction le problème ... non pas l'objet de l'addiction (certes, certaines addictions sont plus nocives que d'autres ^^)
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Il y'a du vrai... par Iskandar
- [+1] 100% d'accord par Coluche
- [0] Tout ça pour dire quoi ? par Pyrrhonian Cadavre
Cher Ironik, je ne peux que plussoyer.
Le problème vient moins de l'objet de l'addiction, que de l'addiction en elle-même. Et, pour rebondir sur plusieurs messages lus plus haut, culpabiliser l'addict n'est en rien une solution.
L'addiction n'est jamais un choix. Pire, lorsqu'elle est purement psychologique (donc la recherche de quelque chose qui rassure), c'est qu'elle est une démarche de compensation face à un mal-être.
C'est pour ça qu'au-delà des critères pour le moins contestables qu'il présente, le lien vers orroz.net me paraît plus que malsain: tout d'abord, il me paraît très orienté (comprendre: sous-tendu par une attitude moraliste, peut-être d'origine religieuse): abuser de porno, c'est maaaaal! D'où une culpabilisation qui à mon avis me paraît contre-productive. Ensuite, vu que, selon moi, une addiction à la pornographie est avant tout le résultat d'une démarche de compensation comme je l'ai expliqué, forcer un gars accro à se débarrasser de l'objet de son addiction (c'est à dire nier cette addiction) ne résoudrz qu'une question: celle du qu'en dira-t-on. Mais le mal-être sous-jacent, lui, persistera, nié, bien enferré à l'intérieur.
Sans défouloir, le pauvre gars va pouvoir développer une bonne psychose de derrière les fagots, la frustration montant, montant, sans qu'il n'y ait plus rien auquel se raccrocher.
Le problème vient moins de l'objet de l'addiction, que de l'addiction en elle-même. Et, pour rebondir sur plusieurs messages lus plus haut, culpabiliser l'addict n'est en rien une solution.
L'addiction n'est jamais un choix. Pire, lorsqu'elle est purement psychologique (donc la recherche de quelque chose qui rassure), c'est qu'elle est une démarche de compensation face à un mal-être.
C'est pour ça qu'au-delà des critères pour le moins contestables qu'il présente, le lien vers orroz.net me paraît plus que malsain: tout d'abord, il me paraît très orienté (comprendre: sous-tendu par une attitude moraliste, peut-être d'origine religieuse): abuser de porno, c'est maaaaal! D'où une culpabilisation qui à mon avis me paraît contre-productive. Ensuite, vu que, selon moi, une addiction à la pornographie est avant tout le résultat d'une démarche de compensation comme je l'ai expliqué, forcer un gars accro à se débarrasser de l'objet de son addiction (c'est à dire nier cette addiction) ne résoudrz qu'une question: celle du qu'en dira-t-on. Mais le mal-être sous-jacent, lui, persistera, nié, bien enferré à l'intérieur.
Sans défouloir, le pauvre gars va pouvoir développer une bonne psychose de derrière les fagots, la frustration montant, montant, sans qu'il n'y ait plus rien auquel se raccrocher.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] 100% d'accord par ironik