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Posté : 12.08.09
par Venusian
Intégrer une fille a une conversation est un vieux truc, mais ça marche très bien généralement.

Attention a la spontanéité par contre :D

Posté : 12.08.09
par Timaro
Oui... AMHA faut avoir une bonne répartie et bonne imagination.... Et ça, ça se travaille!

Posté : 13.08.09
par Killerbook
Yep. Faut que je réfléchisse. Je tiendrai compte de vos avis le moment venu, promis.

Re: [J]Le chapeau blanc

Posté : 19.04.11
par Killerbook
Je sais que ça fait un bout de temps que je n'ai pas posté (20 mois, me dit FTS). Beaucoup de ceux qui ont lu ce journal très fragmentaire ont dû quitter le navire pour vivre leurs vies. Si bien que les potentiels lecteurs de ce message vont sans doute penser : "mais qui c'est ce gugusse, là ?"

Jeter l'ancre, descendre du bateau. C'est ce que j'ai fait. Je ne vous ai rien dit de mon année de terminale, rien de ma première année de prépa littéraire, laquelle prend fin dans moins de deux mois. C'était voulu, au départ : m'écarter de FTS pour avoir une vie. Par la suite, je n'y ai pas pensé une seule seconde.

Et pourtant, je dois tellement à FTS et à la communauté. Vos conseils m'ont transformé. Je les ai tellement appliqués (enfin sauf un, comme vous allez le voir dans le paragraphe suivant) que je suis, du point de vue du charisme, devenu à peu de choses près ce que je voulais être. Aucune fille ne m'impressionne, je joue, je m'amuse, je dragouille, j'emballe. Je plais, putain. J'entends partout dire que je suis "beau".

Seulement dans mon cercle de confiance. D'aucuns diraient que je me plante de voie. Que le but de FTS c'est d'apprendre à séduire des inconnues, dans la rue, en boîte de nuit (il s'avère que je hais les boîtes de nuit), chez le boucher ou en direct à la télé le jour du prochain mariage princier chez les rosbifs, devant quatre milliards de personnes.

Mais je suis heureux comme ça. Je sors, je rencontre des filles, je les invite dans mon appart' quelques jours plus tard. Parfois ça s'inscrit dans la durée, parfois non. J'ai eu une fuckfriend/copine récemment. Ça n'a pas marché. Elle était dans ma classe, je ne pouvais pas supporter de la voir tout le temps.

Je ne compte pas vous faire le détail de ma vie sexuelle et sentimentale depuis bientôt deux ans. Ce que je vais vous dire relève sans doute de la prétention, mais : ça serait trop long. J'ai mis quelques bombasses dans mon lit, et je commence, pour tout vous dire, à perdre le compte. J'ai une confiance en moi au maximum, je remarque les regards insistants des belles et fraîches jeunes filles dans la rue. Ça me va.

Voici cependant deux petites révolutions.

L'une a eu lieu pendant l'été entre ma première et ma terminale : mon dépucelage en règle.

Dépucèle-moi ça !

C'était à une fête, elle arrêtait pas de me toucher, on s'est pieuté et ça s'est fait. Elle était mignonne. J'ai été nul, bien-sûr. Un an de plus que moi, elle avait, et beaucoup plus d'expérience.

Au petit matin, je me réveille, et je la trouve collée à moi, elle m'étouffe. Je me dégage gentiment. J'ai la gerbe, pourtant je n'ai rien bu. Elle ne trouve rien de mieux à me souffler à l'oreille que :
Je pense qu'on devrait faire un petit bout de chemin ensemble.
Je résiste péniblement à l'envie de lui demander dans quel téléfilm d'M6 elle a dégoté cette phrase pourrie qui me dégoûte. Voilà ma réponse :
Je ne sais pas. On verra.
Je sors de la chambre après qu'elle m'a demandé si je voulais qu'on prenne une douche à deux. Décidément, elle est pénible.

Là, je tombe né à né avec une autre fille de la soirée qui m'avait bien plu... Et qui commence à me draguer en me filant son numéro ! La jalousie... Elle sera ma copine pendant deux mois. Puis deux mois encore l'année suivante, passons. Le plus important, c'est que je me suis fait dépuceler ce jour-là.

La seconde petite révolution, elle est arrivée ce week-end, après bien des copines et bien des aventures. J'appellerai la fille Julie.

Julie, une révélation ?

Je l'avais rencontrée il y a de ça un bout de temps, dans un bar. Je l'ai tout de suite trouvée très belle. Un pauvre type que je connais vite fait était alors persuadé de se la faire, il avait une gaule pas possible sous prétexte qu'elle touchait son genou avec le sien. Mozart n'aurait jamais pu prétendre être aussi précoce.

L'autre jour, elle poste un statut sur facebook, citant Musset. Je ne peux pas m'empêcher de commenter pour ramener un peu ma culture. Enfin, c'est surtout parce que j'aime bien Musset, moi. Elle vient me voir sur le chat, on discute un peu, je me rends compte qu'elle écrit en français (une nécessité devenue contingente en l'espace de quelques décennies). Ça me plaît.

Elle s'est faite larguer par son copain, me dit-elle. Elle en était folle amoureuse, qu'elle ajoute. Qu'à cela ne tienne, je lui propose que l'on se revoie. Échange de numéro, je l'appelle deux jours plus tard pour fixer un rendez-vous dans mon appartement, elle accepte. Plus tard, un petit sms de ma part mentionnant une possible soirée massage la fait légèrement reculer.
Mais, mais, mais... C'est sexuel un massage !
Je temporise. Un massage, ça fait juste du bien. Elle finit par accepter, mais apparemment de mauvaise grâce. Génial, de la difficulté. En fait, non, j'aime pas ça. Ma réponse fuse le lendemain :
Bon, j'ai rendu les huiles de massage à ma mère.
Elle doute, elle s'étonne, elle est déçue... Haha, j't'ai bien eue, elles sont à moi les huiles. Mais tiens, tout d'un coup j'ai plus envie d'en faire, hinhinhin... Elle insiste ("allez s'il-te-plaîîîît !"), elle me dit que c'est parce qu'elle a du mal à oublier son ex. Je rétorque :
Je te promets que samedi tu n'y penseras plus.
Elle est sceptique. Le jour j arrive. Je suis décontracté. Elle arrive, la soirée se passe bien, elle rigole beaucoup. Elle me plaît de plus en plus. Je lui fais visiter ma résidence étudiante : 10 hectares de terrain, tout un tas d'arbres et quelques endroits secrets, préservés, magnifiques. Trois amis m'appellent dans la soirée pour me demander de sortir, t'as vu ? Je suis un mec ultra-sociable.

Nous discutons toute la nuit. Pour la première fois depuis un sacré bout de temps, une fille m'intéresse pour elle-même. Elle est douce et positive, elle a une âme qui me remue au plus profond de mon coeur. Une très belle âme en somme.

Le petit jour se lève. Nous sommes désormais allongés l'un à côté de l'autre, je la fais rire. Un moment de silence, je la saisis par le menton, délicatement, et pose mes lèvres sur les siennes. Elle s'abandonne complètement.

Nous n'avons pas couché ensemble. Mais ni elle ni moi ne le voulions après une nuit blanche. Je n'ai pas eu envie de passer pour un crève-la-faim, et je suis fatigué. Elle, elle se méfie des hommes après sa relation longue achevée brutalement contre son gré. Je lui lance un petit sourire et fais une dernière allusion au défi que je lui avais lancé : celui d'oublier son copain.
M : Qui avait raison, toi ou moi ?
J'ai bien l'impression que c'est le début de quelque chose.

Merci aux courageux qui m'auront lu jusqu'au bout.

Re: [J]Le chapeau blanc

Posté : 20.04.11
par Vinsanity
Ne remercie pas les personnes qui t'ont lu jusqu'au bout parce que ce fut un plaisir tellement c'est joliment rédigé. Bonne continuation, au plaisir de te relire.

Re: [J]Le chapeau blanc

Posté : 20.04.11
par Killerbook
Merci beaucoup, Vinsanity.