Re: {…UFO} Director's Cut
Posté : 14.07.13
Bon Baisers de Corse
Reprise.
Etant ce que l'on pourrait appeler un Itrouduc', j'ai récemment fait l'acquisition d'un magnifique Ipad, ce que me permettra de reprendre enfin l'écriture et les réponses sur ce forum -entres autres. Et d'écrire enfin un peu partout, quand l'envie viendra.
Actuellement, je suis dans une grande salle, des fauteuils bleus partout. "Confort".
En tout cas c'est ce qu'il y marqué sur le billet.
"Siège Confort".
Etant rebelle par nature j'ai envoyé l'Ordre se faire foutre en m'asseillant héroiquement sur un autre siège, parce que je trouvais ça plus chouette de n'avoir qu'a tourner la tête pour regarder la mer.
La bateau doit être le Jean Nicoli. J'arriverais sur mon île de beauté (la Corse pour ceux qui ne suivent pas) demain, vers 7h30, et vu mon état de fatigue dernièrement je pense pouvoir affirmer qu'à cette heure là j'aurais une tête de pâté de foie de veau pas frais.
Peu importe.
Ce qui m'agace assez, c'est que j'ai pleins de choses à vous dire.
Vous parler de mes amours, et de la fugacité et de la violence des émotions.
De la manière dont on peut parfois réduire sa vie à un élèment seul, à un attachement, un regard. De la manière dont ce n'est plus le cas aujourd'hui. De la manière dont ça évolue. Et dont on prend recul sur ce que l'on a pu ressentir.
J'aimerais vous parler de comment je tombe amoureux partout, tout le temps... toutes les belles filles en fait.
De comment l'impression de rencontrer des "femmes de ma vie" tout les trimestres est à la fois malédiction et bienfait.
J'aimerais détailler sans fin la beauté des femmes et des moments.
J'aimerais vous parler de mes amis, en tout cas ceux qui sont sur ce site et que j'ai rencontré par ce biais, histoire de rester à trois brouettes prêts dans le sujet.
Vous dire et vous prouver que l'Autre est riche, apporte si l'on donne, donne si l'on apporte, expliciter ce qui me fait me dire que ces liens sont inestimables.
J'aimerais enfin vous faire partager, parfois, mes soirées délirantes, et pleines de WTF, de légereté.
A vrai dire, je pense que j'aurais le temps.
Il y a ce moment, entre midi et 15h30 dans le Sud où l'on ne peut pas vraiment faire grand chose. Trop chaud pour travailler.
Je tacherais d'y allouer du crédit temps pour écrire.
Et puis, je vais tâcher de ne pas me forcer à écrire avec un style: ici c'est un journal et pas un roman.
Je tacherais aussi d'y apporter un maximum de réflexions susceptibles d'être utiles aux lecteurs.
Curieux comme l'envie de partager va et vient.
On commence, un stage arrive et nous accapare.
On passe a Aix, on se démonte avec Holden, on se la coule douce, et à ce moment on lis son ancien journal qui date de deux ans.
Deux ans déjà.
S'observer évoluer avec nos propres traces, et se dire que l'expérience valait la peine.
Puis, enfin, croiser dans la navette-bus du port la sosie de l'être aimé du moment.
Tu étais magnifique, employée de la SNCM qui ressemble à Philipinne.
Arriver à transpirer la féminité à travers du bleu et orange flashy, ce n'est pas à la portée de la première venue.
Elle était montée dans le bus.
Je voyais ses cheveux, et je me disais qu'elle aurais pu s'appeller Noémie. Enfin, je n'aurais pas parié mon paquet de chips au sel parce que c'était mon seul casse croute, mais l'idée est là.
Enfin tu vois, Noémie, je t'ai trouvé troublante. Tu as du me voir monter avec mon barda et ma guitare, et mes coups de soleils assez légers. Tu m'as un peu regardé, un peu seulement.
"Un mec qui se prend pour un artiste", a-tu pensé, sûrement. Il doit y en avoir un par bateau, tu as l'habitude.
Et puis alors, j'avais posé ma tête contre la vitre et j'avais regardé les docks du port de Marseille qui défilaient, et le glaive scintillant que dessinait le soleil dans la mer, et qui semblait suivre la course pataude de l'autocar.
J'avais pensé à Philipinne, à Jen', à Camille. A Laurène. A Valérie. A Victoire. Et à toutes les autres.
Parce que tu étais belle et que je commence à comprendre que je suis un éternel amoureux. Mais qu'avec ce recul, j'ai une quiétude nouvelle.
Ca m'avait donné envie de coucher. Avec toi, avec d'autres.
Parce que vous avez vu je fait ça maintenant. Parce que l'éternel amoureux a croqué et croquera.
De coucher donc, et de coucher par écrit aussi.
Pour toi, pour moi, et pour FTS aussi.
Et parce que je m'embête un peu dans cette salle aux fauteils bleus. Parce que je pense avoir des choses à partager ici.
Une fille vient de s'assoir a côté de moi, et me parle. Là, juste là. Elle est pas trop moche (j'espère qu'elle lira pas ce truc en douce) . Je vous laisse!
Stay tuned, je vous écrirais bientôt.
Reprise.
Etant ce que l'on pourrait appeler un Itrouduc', j'ai récemment fait l'acquisition d'un magnifique Ipad, ce que me permettra de reprendre enfin l'écriture et les réponses sur ce forum -entres autres. Et d'écrire enfin un peu partout, quand l'envie viendra.
Actuellement, je suis dans une grande salle, des fauteuils bleus partout. "Confort".
En tout cas c'est ce qu'il y marqué sur le billet.
"Siège Confort".
Etant rebelle par nature j'ai envoyé l'Ordre se faire foutre en m'asseillant héroiquement sur un autre siège, parce que je trouvais ça plus chouette de n'avoir qu'a tourner la tête pour regarder la mer.
La bateau doit être le Jean Nicoli. J'arriverais sur mon île de beauté (la Corse pour ceux qui ne suivent pas) demain, vers 7h30, et vu mon état de fatigue dernièrement je pense pouvoir affirmer qu'à cette heure là j'aurais une tête de pâté de foie de veau pas frais.
Peu importe.
Ce qui m'agace assez, c'est que j'ai pleins de choses à vous dire.
Vous parler de mes amours, et de la fugacité et de la violence des émotions.
De la manière dont on peut parfois réduire sa vie à un élèment seul, à un attachement, un regard. De la manière dont ce n'est plus le cas aujourd'hui. De la manière dont ça évolue. Et dont on prend recul sur ce que l'on a pu ressentir.
J'aimerais vous parler de comment je tombe amoureux partout, tout le temps... toutes les belles filles en fait.
De comment l'impression de rencontrer des "femmes de ma vie" tout les trimestres est à la fois malédiction et bienfait.
J'aimerais détailler sans fin la beauté des femmes et des moments.
J'aimerais vous parler de mes amis, en tout cas ceux qui sont sur ce site et que j'ai rencontré par ce biais, histoire de rester à trois brouettes prêts dans le sujet.
Vous dire et vous prouver que l'Autre est riche, apporte si l'on donne, donne si l'on apporte, expliciter ce qui me fait me dire que ces liens sont inestimables.
J'aimerais enfin vous faire partager, parfois, mes soirées délirantes, et pleines de WTF, de légereté.
A vrai dire, je pense que j'aurais le temps.
Il y a ce moment, entre midi et 15h30 dans le Sud où l'on ne peut pas vraiment faire grand chose. Trop chaud pour travailler.
Je tacherais d'y allouer du crédit temps pour écrire.
Et puis, je vais tâcher de ne pas me forcer à écrire avec un style: ici c'est un journal et pas un roman.
Je tacherais aussi d'y apporter un maximum de réflexions susceptibles d'être utiles aux lecteurs.
Curieux comme l'envie de partager va et vient.
On commence, un stage arrive et nous accapare.
On passe a Aix, on se démonte avec Holden, on se la coule douce, et à ce moment on lis son ancien journal qui date de deux ans.
Deux ans déjà.
S'observer évoluer avec nos propres traces, et se dire que l'expérience valait la peine.
Puis, enfin, croiser dans la navette-bus du port la sosie de l'être aimé du moment.
Tu étais magnifique, employée de la SNCM qui ressemble à Philipinne.
Arriver à transpirer la féminité à travers du bleu et orange flashy, ce n'est pas à la portée de la première venue.
Elle était montée dans le bus.
Je voyais ses cheveux, et je me disais qu'elle aurais pu s'appeller Noémie. Enfin, je n'aurais pas parié mon paquet de chips au sel parce que c'était mon seul casse croute, mais l'idée est là.
Enfin tu vois, Noémie, je t'ai trouvé troublante. Tu as du me voir monter avec mon barda et ma guitare, et mes coups de soleils assez légers. Tu m'as un peu regardé, un peu seulement.
"Un mec qui se prend pour un artiste", a-tu pensé, sûrement. Il doit y en avoir un par bateau, tu as l'habitude.
Et puis alors, j'avais posé ma tête contre la vitre et j'avais regardé les docks du port de Marseille qui défilaient, et le glaive scintillant que dessinait le soleil dans la mer, et qui semblait suivre la course pataude de l'autocar.
J'avais pensé à Philipinne, à Jen', à Camille. A Laurène. A Valérie. A Victoire. Et à toutes les autres.
Parce que tu étais belle et que je commence à comprendre que je suis un éternel amoureux. Mais qu'avec ce recul, j'ai une quiétude nouvelle.
Ca m'avait donné envie de coucher. Avec toi, avec d'autres.
Parce que vous avez vu je fait ça maintenant. Parce que l'éternel amoureux a croqué et croquera.
De coucher donc, et de coucher par écrit aussi.
Pour toi, pour moi, et pour FTS aussi.
Et parce que je m'embête un peu dans cette salle aux fauteils bleus. Parce que je pense avoir des choses à partager ici.
Une fille vient de s'assoir a côté de moi, et me parle. Là, juste là. Elle est pas trop moche (j'espère qu'elle lira pas ce truc en douce) . Je vous laisse!
Stay tuned, je vous écrirais bientôt.