Re: Gentillesse et faiblesse
Posté : 12.02.13
N'oublions pas le masochisme. Je ne serais pas étonné que le dépressif qui se taille des croix renversées au cutter sur son avant-bras le fasse par plaisir du sentiment de puissance qui l'envahit quand il se croit résister à la douleur mieux qui quiconque. De même le martyr trouverait son compte dans la popularité qui accompagne sa souffrance publique. Ce sont des cas extrêmes mais, à plus petite échelle également on doit pouvoir retrouver ce genre de manifestation. Moi même je n'y échappe pas, je suis toujours un peu fier d'avoir appris à encaisser de grosses chutes en skate. Le plaisir de se dire et de faire croire aux autres qu'on est casse-cou. Le plaisir de l'aventurier solitaire qui met de côté son confort du jour le jour pour partir un temps dans l'enfer des jungles Amazonienne.
Il est vrai que depuis le début je parle d'égoïsme et de moindre mal. A vrai dire je commence à en douter moi-même. Oserai-je encore citer Nietzsche ? Un peu risqué, entre nous ! M'enfin bon, si je me souviens bien, le dénominateur commun au comportement de tous les hommes selon lui était la recherche du sentiment de puissance. Il disait même que cela pouvait le pousser à prendre des décisions défavorable pour sa survie ou celle de son espèce, ce qui semble nuancer les propos de Tulpa (il me corrigera si je me trompe). Mais je crois que c'est un phénomène qu'on peut observer facilement (tibdeconne va être tout content !)
L'exemple du mec qui se suicide me semble absolument problématique dans ce cas de figure. Qu'il agisse pour son moindre mal, cela se conçoit aisément (même si c'est fort cynique). Mais en quoi cela le rapproche du sentiment de puissance ? Aucune idée, c'est une situation bien trop extrême pour ne serait-ce qu'en ressentir les prémices. Si Tulpa a une idée sur la question je serais curieux de l'entendre. Une hypothèse : la vie elle même se sent trop déprécié et donc dangereuse pour le reste de l'espèce et décide alors de se supprimer pour le bien commun. Ce serait purement biologique, le psychique étant déjà détruit. Hypothèses...
Bref, je n'accuse pas ton amie de masochisme, mais je crois le sacrifice par amour tout-à-fait possible et égoïste. C'est un cas qui me paraît "évident". Un acte pour son mari peut-être. Peut-être aussi envers l'enfant de son mari. Afin de vivre sans culpabilité pour le restant de leur histoire. Culpabilité qui aurait été trop oppressante, devinant que l'esprit de son mari aurait été sans cesse dirigé vers cet enfant si loin de lui. Double peine que de se sentir délaissée, et de se sentir coupable de la peine de son mari. Bref, encore une fois ce n'est qu'un cas de figure possible. Si ce n'est celui là c'en est un autre.
Il est vrai que depuis le début je parle d'égoïsme et de moindre mal. A vrai dire je commence à en douter moi-même. Oserai-je encore citer Nietzsche ? Un peu risqué, entre nous ! M'enfin bon, si je me souviens bien, le dénominateur commun au comportement de tous les hommes selon lui était la recherche du sentiment de puissance. Il disait même que cela pouvait le pousser à prendre des décisions défavorable pour sa survie ou celle de son espèce, ce qui semble nuancer les propos de Tulpa (il me corrigera si je me trompe). Mais je crois que c'est un phénomène qu'on peut observer facilement (tibdeconne va être tout content !)
L'exemple du mec qui se suicide me semble absolument problématique dans ce cas de figure. Qu'il agisse pour son moindre mal, cela se conçoit aisément (même si c'est fort cynique). Mais en quoi cela le rapproche du sentiment de puissance ? Aucune idée, c'est une situation bien trop extrême pour ne serait-ce qu'en ressentir les prémices. Si Tulpa a une idée sur la question je serais curieux de l'entendre. Une hypothèse : la vie elle même se sent trop déprécié et donc dangereuse pour le reste de l'espèce et décide alors de se supprimer pour le bien commun. Ce serait purement biologique, le psychique étant déjà détruit. Hypothèses...
Bref, je n'accuse pas ton amie de masochisme, mais je crois le sacrifice par amour tout-à-fait possible et égoïste. C'est un cas qui me paraît "évident". Un acte pour son mari peut-être. Peut-être aussi envers l'enfant de son mari. Afin de vivre sans culpabilité pour le restant de leur histoire. Culpabilité qui aurait été trop oppressante, devinant que l'esprit de son mari aurait été sans cesse dirigé vers cet enfant si loin de lui. Double peine que de se sentir délaissée, et de se sentir coupable de la peine de son mari. Bref, encore une fois ce n'est qu'un cas de figure possible. Si ce n'est celui là c'en est un autre.