Les tribulations de Jsh, La version longue.

Note : 27

le 24.07.2015 par Jsh

120 réponses / Dernière par FK le 15.11.2024, 11h42

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
Bonjour les p'tits chaaaats,

Rentrée de vacances hier, j'ai ramené deux F.R (très alcoolisés) pour vous ( ... maintenant que je travaille tout le temps, j'essaie de maximiser l'utilisation de mon temps libre).

Sea, Sex and Sun

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(C'est l'étééééééé !)

Je suis partie une semaine au bord de la Méditerranée avec mes copains. Configuration semblable à l'année dernière, (10 mecs, 2 filles et moi, et du soleil), j’avais annoncé la semaine placée sous l'auspice de la franche camaraderie. En plus, je n’aime pas du tout draguer devant mes potes qui savent se montrer un peu trop ... lourds dans leurs blagues.

Jeudi, après un début de soirée relativement chaotique, à base de Piccolo-Poker (les mises se transforment en gorgées) et autres bières pongs, on décide de se rendre dans la seule boite de toute la station balnéaire. Notre groupe débarque donc, passablement aviné, dans un club kitchissime au possible (digne des Bronzés rencontre Camping). Bouteilles de Vodka et de Jagger commandées au Bar, on boit, on danse et on se marre comme des nazes. Les filles, du genre maquées indémaquables, m'incitent à faire du repérage parce qu'elles ont envie de me voir faire n'importe quoi.

J'aperçois un mec mignon avec une chemise à carreau. Regard insistant. Je traverse les 10 mètres qui nous séparent, danse 5 minutes avec lui et l'embrasse. Je sens le regard médusé des garçons, celui amusé des filles, je rigole. On discute rapidement, on danse beaucoup, fréquemment interrompus par les incursions plus ou moins fugaces de mes copains. Regard lubrique de ma part, il embrasse ma nuque. Il me murmure quelques saloperies à l'oreille tandis que je colle mon bassin contre son ventre. Il m’offre un verre de whisky coca. Puis un deuxième. Je commence à être franchement alcoolisée et l'attrape par le poignet pour le tirer hors de la boite. Il me complimente sur mes cheveux, mon odeur et mes yeux. Il pleut des cordes, impossible d'aller continuer la soirée sur la plage. Aucune envie de ramener un inconnu chez mon logeur .Faut pas deconner, j’ai des principes, merde. Mon vagin ok, mais ma chambre non. On déambule donc dans les petites ruelles de la ville, notre trajectoire fréquemment interrompu par d’innombrables échanges de salive. Au détour d’une allée sombre, il me plaque contre le mur. Les baisers se font plus intenses, les mains plus baladeuses, et en quelques minutes à peine on joue au docteur contre la devanture d'un restaurant, heureusement fermé à cette heure tardive de la nuit. L'excitation, l'alcool et l'adrénaline me submergent tous en même temps.

Alors que je replace ma robe, je le gratifie d'un très classieux ...

M : Bon c'était sympa. Je retourne m'amuser avec mes potes maintenant.

(J'avais prévenu que c'était classe)

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On se quitte, encore tachycardes, en rejoignant la place principale. Pas de numéros échangés, pas d'adieux langoureux, et c'est très bien comme ça.

Je re-rentre dans le club. Retrouve mes copines qui me gratifient d'un somptueux high five et retourne danser. Dans la foule, je me retrouve collée contre un somptueux brun. Alors on danse, de plus en plus serré l'un à l'autre. Son parfum me subjugue. Son regard aussi. Sourire en coin assorti d'une oeillade des plus appuyées et ma langue joue avec la sienne. Puis je rentre.

Les vacances se poursuivent sans évènement notable, à l'exception de quelques grasses taquinerie de la part de mes potes, sans surprise aucune. Dernière soirée. Il faut absolument qu'on finisse les restes d'alcool. Alors on s'attable, armés de dés, de carte et des bouteilles de whisky, vodka et autre pastis restant. Les jeux s'enchainent sans répit. 3h du matin, on décide à contre coeur d'aller dormir. Jsh, passablement ivre, qui s'adonne à son activité favorite de meuf saoule, les câlins à n'en plus finir. Je me retrouve collée contre Rum. Etreintes qui n'en finissent pas dans un demi-sommeil, je caresse distraitement son bras du bout des doigts. Il en fait de même. Ma nuque, mon dos, le creux de mes reins. Tout y passe. Il me masse aussi, longuement. Puis m'enlace encore un peu en cuillère. Je me colle encore un peu plus à lui, appuyant mes fesses contre son ventre. Les caresses se font plus sexuelles. Plus langoureuses. Plus aventureuses. On reste longtemps à se toucher comme ça. On ne s'embrasse presque pas. Je vole ses expirations directement à leur source sans jamais poser mes lèvres sur les siennes. Jeu de main, jeu de vilain. Je finis par rejoindre mes quartiers. D'autant que monsieur, bien que très libre officieusement, est officiellement en couple. Semi-malaise le lendemain matin, j'essaie de faire bonne figure au petit déjeuner en dépit du mal de crâne, un peu honteuse de mon comportement de la veille. Je crois que c'était un dérapage sans conséquence et sans suite.

Damn you, Libido. You drive me crazy.

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Et sinon je vous offre mes digressions griffonnées dans le train pendant mon retour. Gueule de bois endorphinesque. Livrées telles qu'elles.

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Et ecoutez ça, en lisant, parce que c'est cool.
Hot sand on toes, cold sand in sleeping bags, // I've come to know the friends around you // Are all you'll always have // Smoke in my lungs, or the echoed stone // Careless and young, free as the birds that fly // With weightless souls now.

"J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans". Moi aussi, Charles, moi aussi.

Mémoire de peau, attraits des chairs. Attrape ma main, attrape mes cheveux. Aime moi un peu. Le temps d'une ou cent chansons. Le temps d'une expiration. Tes yeux, mes yeux, et la douce étreinte de l'excitation. Sexualité à fleur de peau, je voudrais me noyer dans ton corps. Expire. Ton souffle chaud, et le soleil qui brûle ma peau. L'iode et l'huile qui parfume encore mes nuits. Une boucle de cheveux dessine un serpent sur ton torse. Péché originel.

Instant de peau. Instant de cul. Instant d'amour. Instant de rire. Instant de peur.

Ne lâche pas encore ma main. Laisse moi y croire, le temps d'une minuscule seconde. Bulle hors du temps. Bulle rosée, sucrée. Bulle de Malabar. Découvre moi encore un peu. Comme tu découvres ma peau. Tes mains sur mes reins, épine dorsale électrisée. J'étouffe un soupir. Un deuxième. Particules insignifiantes de mon âme.

Mélange ton corps au mien. Juste un peu plus. Etouffe un cri de l'âme dans le creux de ta clavicule. Laisse moi me dissoudre sous tes mains. Corps d'éther. Corps de rien. Jouissance fugace.

Laisse moi planer encore un peu au dessus de nos corps qui se démêlent déjà.

J'enfonce la pulpe de mes doigts dans l'épaisseur de ton bras. Trace invisible de mon passage. J'étais là.

Déjà les souvenirs perdent de leur parfum. J'étais là. Garde ma trace encore un peu.

Déprime post-coïtale. Torrent d'émotion qui me submerge. Laisse moi perdre pied seule. Je me noie dans l'image de la traversée des corps. Nous ne sommes que sensualité. Déjà cette ridicule sensation provoquée par mon trop plein d'endorphines disparaît.

Je peux respirer à nouveau. Tu peux partir. Je n'ai pas besoin que tu me gardes près de toi. Merci pour l'inspiration de paradis. J'exhale un dernier soupir parfumé. L'odeur de nos peaux moites qui persiste. Je me relève, attrape mon chapeau métaphorique. Le même que celui de Clint dans les westerns spaghettis. Le minuscule revolver d'argent que tu m'avais offert glissé dans ma poche. Ou peut être est-ce un autre toi. C'est sans importance, je crois.

Laisse moi encore un peu vous faire défiler dans mes draps.
Vous faire goûter à ce paradis mental.
Laisse moi vous aimer trop, trop peu de temps.
Je disparaitrai encore longtemps dans un nuage de poussière, une cigarette entre mes lèvres.
Fière. Comblée. Sans regret.
Heureuse de vivre ce que je vis le mieux.

Un nouveau souvenir à ranger dans ma mémoire à mille trous.


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Bonne soirée les chatons,
J.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Wow le 08.08.16, 20h22 par mistermint
  • [0] Bien joué le 08.08.16, 21h01 par Finn
  • [0] La suite, vite ! le 08.08.16, 21h10 par Onmyoji
  • [0] LFG ! le 08.08.16, 21h22 par Bumble
  • [0] LFG ! le 09.08.16, 00h16 par ChantePaul
  • [0] Encore le 09.08.16, 12h17 par Lulla
  • [0] Miam le 09.08.16, 14h40 par Balzac
  • [0] LFG ! le 09.08.16, 22h17 par RosieRosette
  • [0] Like ! le 10.08.16, 10h32 par Jalapeno
  • [0] Like ! le 18.08.16, 17h17 par amelia
  • [0] Like ! le 25.08.16, 07h16 par Zaik
Quelle belle plume, merci de la partager avec nous !
Merci à toi Perlambre pour le gentil message. Je suis toujours un peu timide, presque mal à l'aise de partager ici ce qui sort du cadre bien défini du F.R sexuelo-sexuel pur et dur. Ce genre d'écrits nettement plus personnels qui n'ont pas nécessairement leur place dans un "carnet de séduction". Donc merci, énormément, Ca me touche.

(Et Merci aux autre pour leur lecture, notation et autres commentaires en privés, vous êtes trop les meilleurs).

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Sinon aujourd'hui j'ai lu ça et je suis obligée de le partager.
Louis Calaferte a écrit : Je suis un petit chat. Un tout petit chat. Tu me mets dans la poche de ton pantalon pour que j'aie bien chaud. Vers les couilles, c'est toujours chaud. Je serai le petit chat de tes couilles.

- La mécanique des Femmes
J'annonce c'est ma future punchline pour lever des mecs en soirée. Je prends les paris sur le taux de réussite.
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  • [0] Like a boss ! le 10.08.16, 00h15 par Bumble
Doublon.
15 jours sans réseau, sans fb, sans Snapchat, sans Instagram, sans nouvelles de l'extérieur, j'ai bien failli décider de devenir nonne. Et puis j'ai eu à nouveau accès au monde. J'ai lu ton journal en premier.

Merci <3
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Absolument le 19.08.16, 18h09 par MaryeL
  • [0] Yesssss! le 22.08.16, 08h33 par Jsh
Configuration semblable à l'année dernière, (10 mecs, 2 filles et moi, et du soleil),

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On se quitte, encore tachycardes, en rejoignant la place principale. Pas de numéros échangés, pas d'adieux langoureux, et c'est très bien comme ça.
Parfait, des fois dans ce genre de cas c'est meme tres bien comme ca .
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Like a boss ! le 22.08.16, 08h34 par Jsh
  • [0] +1 le 23.08.16, 00h09 par Aristophane
Bonsoir à toi Jsh.

( En aparté, pour Serial: j'ai lu le petit message amical de notre camarade Rocco, avec sa voix en tête! J'en pleure de rire, à 2H00 du matin ( enfin pas trop fort, mes filles dorment quand même)! :blbl: )

@ Jsh: méchante, va! Ton journal est une atteinte aux bonnes moeurs ( dans le bon sens du terme)! Image Image Image

J'ai entendu plusieurs craquements en lisant ( ça arrive sur les vieux modèles!)Image

Moi qui m'étais fait la promesse de ne plus avoir de libido, bah c'est raté... :mrgreen:

Pour la musique, j'ai hésité entre un bon vieux clip des Musclés et cela:

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Je continuerai à lire ( qui a dit dévorer?) ton journal avec le coeur qui bat et un sourire aux lèvres. Merci!
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Like ! le 22.08.16, 08h35 par Jsh
Bonsoir les p'tits chaaaaaats !

Damn !

Plus d'un mois depuis mon dernier F.R ... Pour ma défense, c'est un peu dur de trouver le temps d'aller courir le bel éphèbe dans les bars quand je travaille 90 heures par semaine. Et puis, sans rentrer dans les détails terriblement compromettants pour mon anonymat, j'ai terminé, ce mois-ci, un projet professionnel sur lequel je travaille depuis 2 ans. Explosion positive dans le domaine professionnel (accompagnée de beaucoup d'anxiété, quelques pleurs, trop de cigarettes et une moyenne de consommation de café 3 fois supérieure à un Italien Lambda). Bref. Quelques ajustements à faire dans le ratio "Temps consacré au travail" versus "Temps consacré à boire de l'alcool et faire des galipettes", mais rien de bien catastrophique.

(Dé)boire.

Bon. Donc. Je traine quand même pour vous un bon vieux FR à la Katroushka depuis une semaine. Vendredi dernier en fait. Soir où, miracle miracle, ayant fini à 19h, je me suis accordée une bière d'afterwork amplement méritée. Autant dire qu'avec le combo "absence de nuit complète depuis 15 jours" et "absence de repas faute de temps", j'étais passablement ivre à mi-pinte. Ce qui n'augure généralement rien de bon quant à l'issu de ma soirée. Mais bon, comme j'allais pas m'arrêter en si bon chemin, j'ai allègrement pris part à 4 ou 5 bière-pongs et à une bonne dizaine d'autre jeux à boire. Et j'ai fini par faire un Drinking Boobs Challenge devant moult de mes subordonnés - L'histoire ne précisera pas si je fus actrice ou passive du dit challenge .

Bref. Je trébuche en moyenne 12 fois en 12 minutes, prends 857 selfies et fais des câlins à la moindre vague connaissance que je croise dans la soirée. Je lance même deux trois regards aguicheurs à ce garçon mignon accoudé au bar. Et puis je le perds dans la foule. J'aperçois Mr. Leffe , me dirige vers lui avec une démarche digne d'un cabri sous extasy. Mr. Leffe est un très bon ami à moi. Très bon très bon très bon ami. Alors on danse beaucoup. C'est pas tendancieux de danser avec un ami après tout. Et puis on fait plein de câlin. Mais c'est pas tendancieux de câliner un ami. Et puis on se roule une grosse pelle. Mais c'est pas ten... Euh. Bon. Voila.

On quitte rapidement les lieux, pour éviter qu'une tierce personne assiste à nos échanges de salive. La suite est plus que floue. Mais je me rappelle distinctement lui avoir dit de ne rien attendre d'autre qu'une partie de jambes en l'air de la nuit à venir. Je me réveille quelques heures plus tard avec la pire gueule de bois de la décennie. Il me serre beaucoup dans son sommeil. Je finis par le réveiller, malgré mes efforts pour m'extirper le plus discrètement possible de son étreinte. Je craque et me laisse encore un peu aller à mes élans sexuels. Et puis je pars.

J'ai un mauvais pressentiment en rentrant chez moi. J'ai fait une connerie, je vais lui faire de la peine. Je le sais. Je le sens. Et plus la journée avance, plus le pressentiment s'intensifie. Ca commence par un, deux, trois, dix textos de sa part, pour des raisons toutes plus absurdes les unes que les autres. Ca finit par une déclaration en bonne et due forme. Ma réponse le blesse, je le sais. Je m'efforce d'être honnête. " Ce n'est qu'un écart sans aucune importance autre que celle que je veux bien lui donner, à savoir un moment cool". Il s'énerve. Je culpabilise. Damn Feelings.

J'ai besoin qu'on me laisse aller et venir, sans pour autant chercher à me retenir. Ca ne fait pas de moi quelqu'un de versatile ou d'inconstant pour autant, enfin je crois. Mais il ne le comprend pas. Trop ne le comprennent pas. Je me retourne un peu le cerveau en cherchant les erreurs que j'aurai pu commettre. Je l'ai pourtant prévenu dès qu'on a commencé à déraper. La prochaine fois, je ferai carrément signer une déclaration de contentement éclairé avec la mention "Attention, pas d'assurance de retour affectif sur investissement sexuel".

J'ai besoin qu'on me laisse faire mes erreurs. Je suis fatiguée de me contenir au risque que mes actes soient mal interprétés. Je n'ai pas envie de ça. J'ai envie qu'on me laisse plein de marche de manoeuvre, n'ayant jamais été très douée en créneaux. J'ai envie de vivre les choses, même quand je sais que ça ne "marchera pas". C'est ce qui marche pour moi. De vivre des trucs. Mais je n'ai envie de blesser personne.

Je ne regrette pas. Ni cette nuit. Ni toutes les autres. Je les aime, ces nuits où les sens prennent le pas sur les mots. Et où mon corps, ma peau se fondent un peu à l'autre.

Comme une envie de placer ça là.

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"Les corps serrés puisque jouir empourpre les joues [...] Buvant ta libido quand les idiots préfèrent le Moët "

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Et sinon, j'ai diné avec Chaps hier soir. C'est cool. Comme d'habitude. Ca m'a fait beaucoup de bien de le voir. (... Non. Je sais ce que vous pensez et non, je parle pas de stimulation clitoridienne).

Il a été, comme à son habitude, beaucoup trop juste dans ses conseils et dans ses mots. Et puis il a tenu des propos qui m'ont un peu marqués. Notamment quand à mon attitude en groupe, au fait que j'occupe beaucoup d'espace. Que je prends de la place, contrairement à d'autres. Il ne pensait pas à mal, je crois. Mais ça m'a fait réfléchir. Ca m'a un peu trop touché. Sûrement parce que c'est lui et qu'il me connaît tellement bien. Parce que son avis à de l'importance.

Je crains d'étouffer les gens autour de moi. De les inhiber un peu, en les empêchant de se développer pleinement à mon contact. J'avoue que ça me fait un peu peur. J'aime tellement les gens, je n'ai pas envie de les abîmer ou de les pousser au repli.

Mais Je crois surtout que je me laisse surtout beaucoup trop affecter par des mots nonchalamment placés au détour d'une conversation. D'autant que le reste de ses propos, notamment quant à mes relations amoureuses, étaient d'une justesse impressionnante et j'ai même cru voir une pointe d'admiration de sa part.

Du reste, je garde ses mots plein d'espoir pour les jours un peu trop gris.

"A force de trébucher, tu finiras bien par tomber sur quelqu'un qui te comprend un peu mieux que les autres. Et vu ta maladresse légendaire, je me fais aucun soucis pour toi".

Je vous laisse sur cet auto-message d'espoir (et une bien trop jolie chanson),
Bonne nuit les chatons,
J.


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    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] La suite, vite ! le 25.09.16, 23h05 par Bumble
  • [0] La suite, vite ! le 25.09.16, 23h22 par r-0
  • [0] Yesssss! le 26.09.16, 00h34 par MaryeL
  • [0] Like ! le 26.09.16, 00h54 par amelia
  • [0] Like ! le 26.09.16, 01h38 par Lulla
  • [0] Like ! le 26.09.16, 08h49 par Sathinelilly
  • [0] Like ! le 26.09.16, 09h57 par Thedaze
  • [0] Yesssss! le 26.09.16, 10h10 par Finn
  • [0] Ca va mieux en le disant le 26.09.16, 11h22 par Jalapeno
  • [0] Like ! le 26.09.16, 11h51 par Aristophane
  • [0] La suite, vite ! le 26.09.16, 14h21 par James_Aubrey
  • [0] Encore le 26.09.16, 21h30 par Syd_
Bonjour les p'tits chaaaats !

Aussi surprenant que ça puisse paraitre, je ne suis pas toute à fait morte. Non je n'ai pas été séquestrée dans une cave ces 3 derniers mois. Et non, je n'ai pas non plus tout plaqué pour aller vivre en Amérique Latine. Je suis juste, toujours, désespérément, trop occupée. Le temps a toujours été mon facteur le plus limitant. Trop d'envies et pas assez de minutes dans une journée. J'ai donc décidé, beaucoup par obligation et un peu par choix, à contre-coeur, de limiter mes passages dans le coin. Ces ajustements dont je parlais la dernière fois, encore trop instables. Je me sens contrainte de devoir rentabiliser le peu de temps dont je dispose et j'essaie de l'utiliser au mieux. Un peu de façon constructive et surtout des façons qui me font le plus envie. N'y voyez aucune forme de justification bancale, simplement le fait d'en parler, de l'écrire, de le formuler, m'aide à réfléchir.

Pas de gros FR plein de fessées en perspective. Juste une soirée que j'ai très envie d'écrire, de raconter, de partager et de garder en mémoire.

Des basses et des bières.

Je suis allée à un concert cette semaine. Seule. Un groupe que j'adore et qui a le bon goût de venir jouer à quelques minutes de chez moi. J'avais acheté mon unique place sur un coup de tête, en Juin, sans même connaitre mon emploi du temps. Je savais que je le regretterai sinon. Sortir seule ne me dérange pas. Plus. Encore moins pour aller à un concert. Au mieux je me laisserai juste submerger par les notes. Au pire, je rencontrerai des gens. Et puis ça me permet de m'affranchir des contraintes temporelles des autres.

C'est rigolo, quand j'ai parlé du concert à mes potes, ils ont tous eu la même réaction : "Mais t'y vas avec qui ? Mais t'y vas seule ? Mais c'est un peu chelou meuf". Avant je me serai probablement sentie obligée de leur servir une réponse un peu bancale. Aujourd'hui je m'en tape. Je me sens libérée de ce besoin d'approbation qui m'a longtemps clouée au sol. Bref.

J'arrive. Passe au bar. Commande une pinte. La salle est vide, c'est la première partie. Les gens sont tous collés sur la terrasse. Si ils ont payé 20 balles, c'est pas pour la première partie. Je suis presque collée à la scène. Absorbée par l'acoustique des lieux. Une jolie sensation de pouvoir prendre le temps de vraiment regarder ce qui m'entoure. Ceux qui m'entourent. Croise le regard sombre d'un brun. Barbu. Le soutiens effrontément. Longtemps. En souriant. Sensation assez incroyable de parler sans émettre le moindre son. Me déplace, me déhanche sur les accords de guitare. Discute silencieusement avec ces gens qui m'entourent. Certains sourient, la majorité détournent le regard.

- Alors, t'en penses quoi ?

Il attrape ce regard comme une invitation. On discute un peu. Et puis je sors fumer. Quémande du feu à une fille isolée. Elle attend ses potes, pas encore arrivés. Peut être qu'ils arriveront, peut être qu'il n'y a pas de potes et que personne ne viendra. Mais je vois bien qu'elle se sent obligée de justifier la raison de sa solitude, alors même que je ne lui ai pas demandé. Souris intérieurement. Il y a quelques mois j'aurai probablement fait pareil.

Je dérive entre les groupes de gens puis me fige. Silhouette familière, que je ne connais que trop bien. Ou trop peu. Question de point de vue. Mon sang est bouillant et glacé à la fois. Il est là, à discuter avec cette fille que j'ai si souvent vu sur ses photos Instagram. Je n'ai plus aucun doute, je connais trop bien l'arrière de son crâne, je l'ai suffisamment chassé pour ça. De toute les personnes que j'aurai pu croisé, c'est probablement celle que je crains le plus. BAB. Je ne sais que trop bien comment son seul regard arrive à me déstabiliser. Toute cette jolie confiance en moi qui est déjà prête à se barrer à la première opportunité. L'en n'empêche. Attrape l'arrière de son bras et fige mes lèvres en sourire qui se veut le plus naturel possible. On discute un peu, de choses et d'autre.

L : T'es avec qui ?
M : Toute seule
L : Okaaaaay. Pas du tout creepy ça meuf !
M : Bah écoute, je le vis plutôt bien personnellement.

Je suis sur la défensive, le sens, le regrette. Aucune envie de me fuir ou de me battre. Respire un grand coup. Rester cool. Attendre et voir ce que la soirée me réserve. Il me présente à ses potes. Sourire entendu entre lui et sa meilleure amie quand il lui donne mon prénom. Je me sens tellement mal à l'aise.

L : Au pire, t'as qu'à rester avec nous.
M : Ne t'inquiète pas pour moi. Aucune envie d'imposer ma présence ou que tu te sentes obligé de me faire la charité. * Grand sourire *
M : Je file. La musique va reprendre. A toute.
L, me rattrape par le poignet : Passe la soirée avec moi, ça me fera plaisir.
M : On se voit plus tard. Je serai sur la gauche je crois. * Grand regard*

Je re-rentre. Discute de la première partie avec le mec à côté de moi. Quelques Shi-fu-mi avec le groupe devant moi en attendant que le concert reprenne. Retourne chercher une bière. Recroise le regard du Brun Barbu du début de soirée. Son pote lui parle mais il ne me lâche pas des yeux. Je reste plusieurs minute au bar, à jouer avec son regard. Retourne vers la scène, tout en restant judicieusement dans son champs de vision, au cas où. Je m'interdit de scanner la salle du regard à la recherche de BAB. Premier morceau. Je me noie dans les paroles. Quelques minutes plus tard, je sens une chaleur dans mon dos. C'est lui. Il est juste derrière moi, à porté de doigt. De voix. Et pourtant je ne lui parlerai pas. Il ne me parlera pas. Profite de mon concert, danse. Parle des chansons avec sa pote. Sors fumer. Aborde un mec pour une connerie ou un briquet, je ne sais plus. Il a de jolis yeux et plein de barbe. On discute de choses et d'autres. Il est anglais, alors il a un peu d'accent. Petit détail qui fait me touche. Retourne dans la salle. Me place à quelques mètres de BAB. Son amie vient me chercher pour que je les rejoigne. Recroise plusieurs fois l'Anglais. Je vais même danser avec lui quand ma chanson préférée passe. C'est aussi la sienne alors c'est rigolo. Encore le regard de Brun barbu. Je n'irai pas lui parler, mais je lui laisserai un grand sourire en partant, auquel il répondra d'un clin d'oeil amusé. BAB pose sa main sur mon épaule. Il rentre, il est fatigué. Il me glisse quelques mots en partant qui me touchent un peu.

L : C'est cool de te voir comme ça
M : J'ai changé depuis la dernière fois qu'on s'est vu, je crois.
L : Je sais. T'as l'air heureuse. Et puis t'es gravement gaulée maintenant. Mais t'as toujours ce petit truc dans le regard qui te rend un peu spéciale.

Finis le concert à côté de l'Anglais qui est venu m'offrir une bière quelques minutes après le départ de BAB. On parle de banalités et on rigole beaucoup. Il me laisse entendre qu'il aimerai me revoir. Je ne suis pas totalement convaincue, il a un petit côté efféminé qui me bloque un peu. Je suis pas forcément très sensible à ce genre de choses habituellement, juste sur lui ça me gène un peu. Je prends son numéro. Je ne lui ai pas écrit pour l'instant. Peut être que j'enverrai un message en début de semaine.

Je sors fumer une dernière clope. Le groupe va venir boire un coup avec les gens qui restent. Alors je traine encore un peu. Discute avec un prof de saxophone aux yeux bien trop bleus. Il est cool, il me parle de plein de choses musicales qui me plaisent et qui appuient sur mes boutons. Je tape une bise au chanteur. Joie immense. Bois une dernière bière avec le Saxophiniste. Croise un ancien flirt qui me propose de partir continuer la soirée dans un bar avec lui. Je décline. Pas fondamentalement envie. Profite des dernières minutes de soirée en compagnie du Saxophiniste. J'hésite à partir avec lui quand il me propose de finir la soirée sur son canapé à écouter du jazz. L'idée de la scène me plait. Mais j'en ai pas vraiment envie. Je sais très bien comment ça va finir et ce n'est pas ce dont j'ai envie à ce moment là.

En rentrant, BAB me textote un peu et me propose un café dans la semaine. Je reste évasive. Pas sûre d'en avoir réellement envie. J'ai réussi à sortir mon égo de l'équation. Je n'ai rien à me prouver. Et je ne suis pas plus malheureuse de m'être tirée de la spirale infernale qu'était devenue, pour moi, notre relation l'an dernier. Je sais qu'on repart sur des bases saines. Juste pas convaincue d'avoir envie de plus.

Roulée en boule dans ma couette, je savoure les reliquats de ma mémoire. Et je suis heureuse comme ça. La vérité c'est que j'aime toujours autant le sexe. Et les rencontres. Et l'amour fugace. Et le sexe avec les inconnus tout juste rencontrés. Simplement j'ai récemment trébuché sur quelqu'un qui m'a rappelé qu'on pouvait parfois aussi partager un peu plus que juste de la salive et du foutre. Et ce soir, j'ai pas envie de salive et de foutre avec un inconnu.

--
Je vous laisse sur un de mes amours musicaux du moment. J'ai encore plein de choses que j'ai envie de vous raconter, et je repasserai probablement d'ici quelques jours quand j'aurai un peu de temps. En attendant, je vais juste conclure par une jolie morale pleine de bonnes intentions et un peu kitsch.

Osez. Osez sortir seul. Osez suivre vos envie. Osez dire oui. Osez dire non. Et parfois on finit même par se surprendre soi-même.

Bon samedi les p'tits chats,
J.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] La suite, vite ! le 26.11.16, 17h11 par Bumble
  • [0] Merci ! :) le 26.11.16, 23h20 par Acier
  • [0] Like ! le 27.11.16, 08h44 par Snow
  • [0] Bravo le 27.11.16, 08h55 par Zaik
  • [0] Like ! le 27.11.16, 11h18 par Stayfun
  • [0] Yesssss! le 27.11.16, 13h04 par MaryeL
  • [0] Yesssss! le 28.11.16, 10h43 par Jalapeno
  • [0] Encore le 30.11.16, 14h09 par mistermint
  • [0] Like ! le 02.12.16, 11h51 par The_PoP
Puta madre! Bita negra!

Non rien, ça fait plaisir de savoir que tout roule.. et de voir ton chemin d'évolution :)

Bisous de nous 7.

Oui bon ils dorment encore mais je prends juste les devants :)

Faudrait qu'on s'capte un de ces 4, quand t'auras un peu plus de temps à toi. Ça ferait juste plaisir de voir la bouille d'une bonne amie :)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Lol le 27.11.16, 13h04 par MaryeL
  • [0] Lol le 03.12.16, 08h12 par Jsh
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