D'où vient le stress ?
Posté : 13.11.06
Vous croisez une belle fille, ou pas si belle que ça mais assez pour vous faire trembler. Vous la verriez bien dans vos bras. Et là, un petit regard que vous interprétez évidemment comme une invitation. Alors tout s'enchaîne très vite, la règle des 3 secondes, je ne vais pas aller chercher des fleurs ni lui balancer "vous êtes charmante mademoiselle", tout est clair dans la tête. Au bout de 2,2 secondes, aucune idée pour faire un joli opener, toujours rien, c'est le vide complet. 2,8 sec, une goutte de sueur a eu le temps de perler. 3,1 sec, vous le savez maintenant, c'est déjà trop tard. 4,3 sec, vous retournez à vos occupations. Que s'est-il passé ? Pourtant je me suis bien imprégné des articles de FTS, ca devait marcher
. Peut-être qu'elle était un peu trop belle !?
Ce qui a fait blocage, c'est le stress. Rien de bien nouveau jusque là. Mais alors, comment se fait-il que certains sont stressés et d'autres moins, voire pas du tout ? Pour comprendre, il faut faire appel à nos amis les neuropsychologues ; vous savez, ces gens qui font un métier un peu curieux. Pour être un peu technique, disons que le cerveau a deux types de réaction face à une situation donnée : faire appel à certains automatismes qui sont appris depuis des lustes comme aller se laver les dents ou imaginer des stratégies inédites face à une situation nouvelle. Bien sûr, c'est plus facile de faire appel à ce qu'on sait faire que de se forcer à décoder un contexte compliqué. Et pour trouver le truc pertinent à dire quand on va aller lui parler, à la charmante créature, il faut plutôt être capable d'analyser rapidement sinon c'est le bide. Un PUA a sans doute acquis les automatismes qui font qu'il n'a pas trop à se creuser les méninges...
Tout le monde n'est pas né avec un cerveau einsteinien ; d'ailleurs, est-ce que Einstein était un PUA ? Une solution existe pourtant, il s'agit de s'exercer. Comme pour parcourir 100 m en moins de 10 secondes (à pied, départ arrêté, et sur terre, je précise), il faut s'entraîner. Pas besoin d'aller accoster une fille pour l'instant, mais ca viendra. Les gens qui ont étudié la question ont établi un programme digne d'un plan d'entraînement pour sportif de haut niveau et décomposent l'activité en plusieurs thèmes, alors faites appel à votre imagination :
- Rationalité : pensez à une situation qui crée chez vous un stress, par exemple organiser des travaux au boulot, où il faut compter sur les autres, etc, l'horreur quoi. Il faut être capable de bien identifier ce qui va foirer à tous les coups, bref être lucide des réalités avant de se lancer.
- Relativiser : je me trouve moche. OK, mais qu'est-ce qui est si laid chez moi ? Là il faut devenir capable de faire évoluer son jugement pour finalement ne pas rester figé sur une conception acquise.
- Curiosité : pas besoin de s'étendre, il s'agit de détecter ce qui est devant vous depuis toujours et que vous n'avez jamais remarqué.
- Souplesse d'esprit : écrire une liste de 10 exemples de ce qui compte vraiment dans la vie, et une autre liste de choses qui vous font peur. Comparez... alors ?
- Nuance : l'exercice consiste à affiner la perception de son environnement. C'est très simple, sortez et écoutez. Isolez un bruit en particulier et suivez-le.
- Développement de l'opinion personnelle : pas la peine d'en dire beaucoup plus. Trouvez un sujet vous concernant et sur lequel il faut prendre une décision, est-ce que la solution communément admise est la meilleure ?
Allez, prenez la position du Dalaï-Lama et au boulot, pas plus de quelques minutes par jour sous peine de devenir cinglé. Vous allez activer des connexions qui seront très précieuses quand il faudra y aller pour de vrai
.
En gros, ce qui crée le stress, c'est quand on essaie de réagir de façon routinière et automatique à une situation inédite, pour soi en tout cas. Pour l'évacuer, il est nécessaire de développer son adaptabilité et ca se travaille.
Ce qui a fait blocage, c'est le stress. Rien de bien nouveau jusque là. Mais alors, comment se fait-il que certains sont stressés et d'autres moins, voire pas du tout ? Pour comprendre, il faut faire appel à nos amis les neuropsychologues ; vous savez, ces gens qui font un métier un peu curieux. Pour être un peu technique, disons que le cerveau a deux types de réaction face à une situation donnée : faire appel à certains automatismes qui sont appris depuis des lustes comme aller se laver les dents ou imaginer des stratégies inédites face à une situation nouvelle. Bien sûr, c'est plus facile de faire appel à ce qu'on sait faire que de se forcer à décoder un contexte compliqué. Et pour trouver le truc pertinent à dire quand on va aller lui parler, à la charmante créature, il faut plutôt être capable d'analyser rapidement sinon c'est le bide. Un PUA a sans doute acquis les automatismes qui font qu'il n'a pas trop à se creuser les méninges...
Tout le monde n'est pas né avec un cerveau einsteinien ; d'ailleurs, est-ce que Einstein était un PUA ? Une solution existe pourtant, il s'agit de s'exercer. Comme pour parcourir 100 m en moins de 10 secondes (à pied, départ arrêté, et sur terre, je précise), il faut s'entraîner. Pas besoin d'aller accoster une fille pour l'instant, mais ca viendra. Les gens qui ont étudié la question ont établi un programme digne d'un plan d'entraînement pour sportif de haut niveau et décomposent l'activité en plusieurs thèmes, alors faites appel à votre imagination :
- Rationalité : pensez à une situation qui crée chez vous un stress, par exemple organiser des travaux au boulot, où il faut compter sur les autres, etc, l'horreur quoi. Il faut être capable de bien identifier ce qui va foirer à tous les coups, bref être lucide des réalités avant de se lancer.
- Relativiser : je me trouve moche. OK, mais qu'est-ce qui est si laid chez moi ? Là il faut devenir capable de faire évoluer son jugement pour finalement ne pas rester figé sur une conception acquise.
- Curiosité : pas besoin de s'étendre, il s'agit de détecter ce qui est devant vous depuis toujours et que vous n'avez jamais remarqué.
- Souplesse d'esprit : écrire une liste de 10 exemples de ce qui compte vraiment dans la vie, et une autre liste de choses qui vous font peur. Comparez... alors ?
- Nuance : l'exercice consiste à affiner la perception de son environnement. C'est très simple, sortez et écoutez. Isolez un bruit en particulier et suivez-le.
- Développement de l'opinion personnelle : pas la peine d'en dire beaucoup plus. Trouvez un sujet vous concernant et sur lequel il faut prendre une décision, est-ce que la solution communément admise est la meilleure ?
Allez, prenez la position du Dalaï-Lama et au boulot, pas plus de quelques minutes par jour sous peine de devenir cinglé. Vous allez activer des connexions qui seront très précieuses quand il faudra y aller pour de vrai
En gros, ce qui crée le stress, c'est quand on essaie de réagir de façon routinière et automatique à une situation inédite, pour soi en tout cas. Pour l'évacuer, il est nécessaire de développer son adaptabilité et ca se travaille.