Vos échecs sont un appel à la progression, pas la fin !
Posté : 22.01.07
Je sais que ce dont je vais maintenant vous parler a déjà maintes fois été évoqué sur ce site et de nombreux autres. Pourtant, trop de personnes (et ça m'ait arrivé) ne l'appliquent pas encore. Peut-être ne l'ont-ils pas compris, peut-être n'y arrivent-ils pas. Ce texte est fictif mais certains éléments sont tirés de mon vécu car je trouve qu'ils illustrent bien mon propos. J'en ai tiré des leçons, et comme je pense qu'un exemple parle mieux que mille conseils, j'espère qu'il permettra à quelques personnes de mieux comprendre.
"Si tu peux rencontrer triomphe après défaite et recevoir ces deux menteurs d'un même front"
Cette citation de Rudyard Kipling (célèbre texte que vous trouverez sur FTS) explique clairement le sens de mes propos futurs.
Mais que diable cherche t'il à nous dire ? J'y viens, j'y viens, patience. Ainsi donc, succès comme échecs ne seraient que tromperie. Que vous échouez ou réussisez, ça n'aurait donc aucune espèce d'importance. Je crois que oui. Evidemment, il est nettement plus agréable de réussir que de se planter. Et pourtant !
Imaginez que depuis tout petit, vous ayez tout réussi. Votre première fille, vous l'avez embrassé à 9 ans (précoce), vous aviez de super notes à l'école, vous avez eu votre bac avec mention. Et tout ça sans rien faire, juste parceque vous aviez eu du bol, que tout vous était facile. Pas besoin de bosser, ça rentrait en suivant juste un minimum les cours (ce qui ne vous empêchait pas en plus de discuter avec les potes pendant les cours, de faire quelques conneries, d'ouvrir votre gueule et j'en passe).
Tout de suite, ça semble super comme départ dans la vie. Vous vous dites que oui génial la vie commence bien, et ça promet. Continuons. Tout vous est facile, pas la moindre résistance. Pourtant, vous sentez que quelque chose cloche, que tout semble trop facile. On vous a protégé, peut-être trop en fait. La fille embrassée à 9 ans est loin derrière et pas grand chose depuis, pour ne pas dire rien. Vous ne comprenez pas la résistance des filles. Vous ne voyez pas les tests, tout à l'habitude d'être facile... Vous êtes perdu, vous vous engouffrez dans une profonde timidité à l'égard des filles. Pour le reste, tout va bien, vous avez toujours votre grande gueule, vous l'ouvrez pour défendre ce qui vous tient à coeur, vous ne craignez personne, ou presque. Après tout, tout est toujours simple. Mais là le malaise s'installe tout de même, ces premières résistances féminines, ça vous échappe. Vous commencez à vous replier, toujours plus paumé.
Vient un jour où vous en avez marre de cette condition, vous avez perdu un peu de cette gniak que vous aviez. Alors vous dites merde à votre condition et vous commencez à vous bouger le cul. Vous changez d'air, d'environnement, direction la fac. Et là, vous vous plantez lamentablement. Votre réussite scolaire n'est plus. Horreur, vous découvrez qu'il faut bosser pour réussir, au moins un minimum. Vous qui n'en foutiez pas une, c'est le choc. Vous essayez tant bien que mal mais sans succès. Vous perséverez, vous en chiez. Et là, oh révélation, on ne vous avait pas appris que tout n'est pas simple et que les meilleures choses, en fait, se méritent.
Alors vous continuez, heureux et déçu en même temps. Heureux de cette révélation qui va enfin vous faire avancer et triste de cette découverte, de la prendre en pleine face... que maintenant.
Vous vous engagez dans la voie que vous venez de vous découvrir. Vous commencez ce qui vous passionne, ce qui vous booste, vous fait vibrer. Vous bouffez la vie et un nouvel obstacle vous tombe sur la gueule. Vous veniez de commencer votre formation si chèrement acquise après des concours bien difficiles et en plus vous la faites en apprentissage. Cool ! Mais après quelques semaines, votre employeur vous appelle pour vous signifier la porte. Votre formation s'effondre, le projet qui la suivait aussi. Vous êtes abattu ! Alors que la vie vous avait tout simplifié, voilà qu'elle vous mène la vie dure.
Arrivé ici, j'imagine beaucoup de personnes mettre du temps à s'en remettre. Non pas quelques jours, mais quelques semaines, voire quelques mois ou pire... Pour commencer, imaginez qu'il y a des personnes dans des situations bien pires !
Comme je sais que ce dernier propos n'a que peu de poids, on pense avant tout à soi et c'est bien normal, je vais en venir au plus important.
Il y a donc deux réponses possibles à ce genre de situation : ou s'effondre et ne plus se relever (donc foutre sa vie en l'air) ou alors se relever et se battre.
Se faire virer et voir une formation de plusieurs années s'effondrer sur un coup de téléphone est effectivement un coup dur. Mais, on est encore vivant ! Pour ceux qui ont vu Hitch, rappeler vous ce qu'Hitch dit à Albert sur les marches au début du film : "En vie ?"
Vous vous êtes fait viré, certaines choses vous résistent, vous ne savez pas pourquoi ? Commencez par là ! Personne n'est nul ou mauvais. Récemment, dans un magazine j'ai trouvé cette phrase que je vous laisse méditer :
"C'est en connaissant tes faiblesses que tu progresses. Si tu rates un examen, ce n'est pas le signe que tu es stupide, mais que tu as encore des choses à apprendre. Tu dois être capable de le reconnaître et de l'accepter."
Dans le même esprit, ce n'est pas parce que vous échouez que vous êtes mauvais ou sans valeur. Si vous froissez un billet ou même si vous marchez dessus, perdra t'il de sa valeur ?
Alors vous vous êtes fait virer, et après ?
Comme vous l'aurez sûrement compris, ça m'ait arrivé récemment. Il y a de cela 3 mois. J'étais abattu les premiers jours, c'est clair. Mais merde, la vie ne s'arrête pas là. Je me suis relevé et j'ai tout simplement tout remis à plat. Pas mal d'autres choses merdaient donc je me suis dis que je ne devais pas agir comme il faut, que si je rentrai dans une spirale d'échecs, cela voulait certainement dire qu'il y avait des choses que je ne maîtrisais pas, que je devais apprendre. Et que certaines de mes actions, de mes réactions n'étaient pas adaptées. Qu'il y avait encore des modifs à faire !
Et là, j'ai compris une chose : une vie facile, sans accrocs est pire qu'une vie comportant des difficultés. Et tout simplement parceque ce ne sont pas les évidences, les passages simples qui nous apprennent quelque chose, qui nous font progresser. Mais ce sont bien les difficultés qui vous bousculent, vous font avancer et apprendre de la vie. Ce sont elles qui développent votre force de caractère. Une vie trop facile vous rend mou !
Aujourd'hui, je n'ai qu'une envie : remercier ceux qui m'ont viré (ou y ont contribué). Non pas les remercier de ce qu'ils sont ou ont fait, mais juste les remercier de m'avoir viré. Ma vie est bien meilleure depuis et elle a pris un tout autre envol dont les perspectives sont encore plus alléchantes qu'avant !
"Ne jamais abandonner. Changer sa façon de faire et s'adapter en fonction des résultats obtenus."
Les succès comme les échecs ne sont que des indicateurs de votre progression, de votre étape dans la vie. Rien d'autre !
Alors, observez vos échecs, voyez ce qui n'a pas été, où vous avez merdé, quelles ont été vos faiblesses, tirez en les leçons !
Un échec n'est rien qu'un signal. La véritable erreur n'est pas dans l'échec mais de n'en rien apprendre.
Je m'en remets à Rudyard Kipling pour clore ce post :
"Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie et, sans dire un seul mot te remettre à bâtir".
Et même si vous dites un mot, que vous criez votre désespoir, l'important est que vous vous remettiez à bâtir !
"Si tu peux rencontrer triomphe après défaite et recevoir ces deux menteurs d'un même front"
Cette citation de Rudyard Kipling (célèbre texte que vous trouverez sur FTS) explique clairement le sens de mes propos futurs.
Mais que diable cherche t'il à nous dire ? J'y viens, j'y viens, patience. Ainsi donc, succès comme échecs ne seraient que tromperie. Que vous échouez ou réussisez, ça n'aurait donc aucune espèce d'importance. Je crois que oui. Evidemment, il est nettement plus agréable de réussir que de se planter. Et pourtant !
Imaginez que depuis tout petit, vous ayez tout réussi. Votre première fille, vous l'avez embrassé à 9 ans (précoce), vous aviez de super notes à l'école, vous avez eu votre bac avec mention. Et tout ça sans rien faire, juste parceque vous aviez eu du bol, que tout vous était facile. Pas besoin de bosser, ça rentrait en suivant juste un minimum les cours (ce qui ne vous empêchait pas en plus de discuter avec les potes pendant les cours, de faire quelques conneries, d'ouvrir votre gueule et j'en passe).
Tout de suite, ça semble super comme départ dans la vie. Vous vous dites que oui génial la vie commence bien, et ça promet. Continuons. Tout vous est facile, pas la moindre résistance. Pourtant, vous sentez que quelque chose cloche, que tout semble trop facile. On vous a protégé, peut-être trop en fait. La fille embrassée à 9 ans est loin derrière et pas grand chose depuis, pour ne pas dire rien. Vous ne comprenez pas la résistance des filles. Vous ne voyez pas les tests, tout à l'habitude d'être facile... Vous êtes perdu, vous vous engouffrez dans une profonde timidité à l'égard des filles. Pour le reste, tout va bien, vous avez toujours votre grande gueule, vous l'ouvrez pour défendre ce qui vous tient à coeur, vous ne craignez personne, ou presque. Après tout, tout est toujours simple. Mais là le malaise s'installe tout de même, ces premières résistances féminines, ça vous échappe. Vous commencez à vous replier, toujours plus paumé.
Vient un jour où vous en avez marre de cette condition, vous avez perdu un peu de cette gniak que vous aviez. Alors vous dites merde à votre condition et vous commencez à vous bouger le cul. Vous changez d'air, d'environnement, direction la fac. Et là, vous vous plantez lamentablement. Votre réussite scolaire n'est plus. Horreur, vous découvrez qu'il faut bosser pour réussir, au moins un minimum. Vous qui n'en foutiez pas une, c'est le choc. Vous essayez tant bien que mal mais sans succès. Vous perséverez, vous en chiez. Et là, oh révélation, on ne vous avait pas appris que tout n'est pas simple et que les meilleures choses, en fait, se méritent.
Alors vous continuez, heureux et déçu en même temps. Heureux de cette révélation qui va enfin vous faire avancer et triste de cette découverte, de la prendre en pleine face... que maintenant.
Vous vous engagez dans la voie que vous venez de vous découvrir. Vous commencez ce qui vous passionne, ce qui vous booste, vous fait vibrer. Vous bouffez la vie et un nouvel obstacle vous tombe sur la gueule. Vous veniez de commencer votre formation si chèrement acquise après des concours bien difficiles et en plus vous la faites en apprentissage. Cool ! Mais après quelques semaines, votre employeur vous appelle pour vous signifier la porte. Votre formation s'effondre, le projet qui la suivait aussi. Vous êtes abattu ! Alors que la vie vous avait tout simplifié, voilà qu'elle vous mène la vie dure.
Arrivé ici, j'imagine beaucoup de personnes mettre du temps à s'en remettre. Non pas quelques jours, mais quelques semaines, voire quelques mois ou pire... Pour commencer, imaginez qu'il y a des personnes dans des situations bien pires !
Comme je sais que ce dernier propos n'a que peu de poids, on pense avant tout à soi et c'est bien normal, je vais en venir au plus important.
Il y a donc deux réponses possibles à ce genre de situation : ou s'effondre et ne plus se relever (donc foutre sa vie en l'air) ou alors se relever et se battre.
Se faire virer et voir une formation de plusieurs années s'effondrer sur un coup de téléphone est effectivement un coup dur. Mais, on est encore vivant ! Pour ceux qui ont vu Hitch, rappeler vous ce qu'Hitch dit à Albert sur les marches au début du film : "En vie ?"
Vous vous êtes fait viré, certaines choses vous résistent, vous ne savez pas pourquoi ? Commencez par là ! Personne n'est nul ou mauvais. Récemment, dans un magazine j'ai trouvé cette phrase que je vous laisse méditer :
"C'est en connaissant tes faiblesses que tu progresses. Si tu rates un examen, ce n'est pas le signe que tu es stupide, mais que tu as encore des choses à apprendre. Tu dois être capable de le reconnaître et de l'accepter."
Dans le même esprit, ce n'est pas parce que vous échouez que vous êtes mauvais ou sans valeur. Si vous froissez un billet ou même si vous marchez dessus, perdra t'il de sa valeur ?
Alors vous vous êtes fait virer, et après ?
Comme vous l'aurez sûrement compris, ça m'ait arrivé récemment. Il y a de cela 3 mois. J'étais abattu les premiers jours, c'est clair. Mais merde, la vie ne s'arrête pas là. Je me suis relevé et j'ai tout simplement tout remis à plat. Pas mal d'autres choses merdaient donc je me suis dis que je ne devais pas agir comme il faut, que si je rentrai dans une spirale d'échecs, cela voulait certainement dire qu'il y avait des choses que je ne maîtrisais pas, que je devais apprendre. Et que certaines de mes actions, de mes réactions n'étaient pas adaptées. Qu'il y avait encore des modifs à faire !
Et là, j'ai compris une chose : une vie facile, sans accrocs est pire qu'une vie comportant des difficultés. Et tout simplement parceque ce ne sont pas les évidences, les passages simples qui nous apprennent quelque chose, qui nous font progresser. Mais ce sont bien les difficultés qui vous bousculent, vous font avancer et apprendre de la vie. Ce sont elles qui développent votre force de caractère. Une vie trop facile vous rend mou !
Aujourd'hui, je n'ai qu'une envie : remercier ceux qui m'ont viré (ou y ont contribué). Non pas les remercier de ce qu'ils sont ou ont fait, mais juste les remercier de m'avoir viré. Ma vie est bien meilleure depuis et elle a pris un tout autre envol dont les perspectives sont encore plus alléchantes qu'avant !
"Ne jamais abandonner. Changer sa façon de faire et s'adapter en fonction des résultats obtenus."
Les succès comme les échecs ne sont que des indicateurs de votre progression, de votre étape dans la vie. Rien d'autre !
Alors, observez vos échecs, voyez ce qui n'a pas été, où vous avez merdé, quelles ont été vos faiblesses, tirez en les leçons !
Un échec n'est rien qu'un signal. La véritable erreur n'est pas dans l'échec mais de n'en rien apprendre.
Je m'en remets à Rudyard Kipling pour clore ce post :
"Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie et, sans dire un seul mot te remettre à bâtir".
Et même si vous dites un mot, que vous criez votre désespoir, l'important est que vous vous remettiez à bâtir !