La recherche des limites [+]
Posté : 11.04.07
Salut à tous. ça faisait pas mal de temps que je n'avais rien posté, pour cause de "MTR en construction" - bien que le processus ne soit pas réfléchi et que je ne sois arrivé à ce constat que très récemment (4 mois à peu près) et de sorties sarges moins frénétiques.
A l'occasion, je posterai éventuellement le FR du game qui m'a amené où j'en suis, plutôt intéressant par sa structure assez bien menée, une double date en tandem avec Malcorlegrand.
Pour résumer le truc, je sors alors depuis tout juste trois semaines avec S, une vingtaine d'année sargée en club, kc en day2 et fc quelques heures au-delà du délai moyen de Mystery. Bref, tout se passe plutôt bien, j'ai une bonne frame d'alpha, aucun nuage à l'horizon jusqu'à ce que la miss décide de me tester, histoire de voir quelles sont les limites jusqu'où elle pourra aller. Un truc assez courant somme toute.
Un gros exam à réviser, on avait prévu de ne pas se voir pendant quelque temps, le temps pour moi de taffer comme un dingue. L'emploi du temps de S., du fait de son job dans une boîte réputée pour la précarité de ses salariés, lui ménage des temps de loisirs assez tordus sur le plan des horaires. Ce qui fait que la miss, archétype de la "fille à LTR", manifeste le désir de voir son nouveau copain dès qu'elle dispose d'un jour de repos. A moi de tempérer ses ardeurs pour voir mes potes et bosser.
A quatre jours de mon exam, à 10h30 du soir, S. m'appelle. Elle prend sa voix de petite fille triste pour me dire qu'elle est trop dégoutée, que deux de ses collègues de boulot devenus de vrais amis sont mutés, qu'elle se sent pas bien parce que loin de sa famille (300 bornes), en gros, elle veut que je vienne la voir. Ce qui pour moi, représente 30 minutes de bagnole et la perspective d'une soirée de révision foutue en l'air, voire même de la matinée qui suit.
Je décline donc gentiment, je lui rappelle l'échéance qui se rapproche à grand pas. Elle prend un ton plus calin, pour ne pas dire ultra chaudasse, histoire de me faire plier, en me promettant des trucs et des machins pas possibles. Ma détermination faiblit, je suis sur le point de plier devant les réjouissances annoncées, lorsqu'elle me lâche:
- "si tu viens pas, c'est plus la peine qu'on se voit".
D'un coup, je vire complètement. Je réponds aussi sec qu'elle "vient de dire exactement ce qu'il fallait pour que je ne vienne pas" et que son "pseudo chantage à la con n'a aucun effet sur moi". Et puisqu'elle le prend comme ça, "alors il vaut mieux qu'on ne se voit plus". Elle marque un blanc, je la sens un peu désarçonnée. A croire qu'elle pensait vraiment me tenir par les couilles et me mener à la b(r)aguette. Elle essaye de rectifier le tir en répétant qu'elle se sent pas bien, etc, mais là, bien qu'étant assez énervé, je prends un ton sec et froid pour lui dire qu'elle perd son temps et qu'il faut que je me remette à bosser. Du coup, c'est elle qui s'énerve et elle a le culot de me lâcher "ouais, c'est ça", et elle raccroche.
Sur le coup, je me dis: "non mais quelle connasse!". Incroyable, parce que jusque là, j'avais affaire à une fille souriante, pleine d'humour et pas conne, contrairement à sa copine devenue la target de mon wing. Décidément, on a beau faire, l'esprit pouffe est toujours là, prêt à sévir. Et puis bon, blasé par l'épisode, je me dis que j'en ai rien à foutre et je recommence à bucher. Je suis d'ailleurs à peu près sûr qu'elle ne va pas en rester là...
Cinq minutes plus tard, texto de S:"t'as pas compris que j'avais besoin de toi, c'est dommage..."
Ah ah. Je m'attendais à un truc du style et je la laisse mariner. Plus d'une heure après, alors que cette fois je vais pioncer pour de bon, je me fends d'un sms qui dit, en gros:"toi t'as pas compris que je suis pas à ta disposition, que j'ai un exam et que le chantage foireux ne marchait pas. En me raccrochant au nez. Tu m'as déçue, tant pis". La dessus, j'efface son numéro, ses textos, toutes ses coordonnées. Je me dis même que j'aurais dû m'abstenir de répondre et que le field n'attend que moi, une fois mon exam passé.
Le lendemain, sur les coups de dix heures, qui est-ce qui appelle? Bon, vous avez compris. Bien que mon portable n'affiche qu'un numéro et pas un nom, je sais très bien que c'est elle. Je décroche comme s'il s'agissait donc d'un correspondant inconnu. Là, elle se confond en excuse, m'explique que sur le coup elle a craqué, que c'est pas son genre, etc etc... je me contente de dire que je m'attendais pas à ça de sa part, que c'est digne de la dernière des coiffeuses débiles. Et vas-y qu'elle en rajoute...
Le peu que je sais d'elle, de son passé, des efforts qu'elle fait pour gagner sa vie, sa façon de rester malgré tout toujours souriante (se lever trois à six fois fois par semaine à 3h45 du mat, l'heure des condamnés à mort, faut le faire) et surtout son charme naturel font que j'accepte de passer l'éponge. Avec, cependant, l'absence totale de scrupules sur de prochaines séquences sarges.
Pour moi, et vous pourrez me dire ce que vous en pensez, c'était clairement un test gros comme un camion, pour ne pas dire un avion (747 voire carrément 380).
Ce qui s'est confirmé par l'aveu de S, quelques jours plus tard où elle me confesse:"t'as trop bien fait de pas m'écouter l'autre fois. Tu serais passée pour un toutou et je supporte pas les mecs qui font les toutous avec moi". Depuis presque quatre mois, je ne me suis plus trouvé confronté à ce genre de situation avec elle...
A l'occasion, je posterai éventuellement le FR du game qui m'a amené où j'en suis, plutôt intéressant par sa structure assez bien menée, une double date en tandem avec Malcorlegrand.
Pour résumer le truc, je sors alors depuis tout juste trois semaines avec S, une vingtaine d'année sargée en club, kc en day2 et fc quelques heures au-delà du délai moyen de Mystery. Bref, tout se passe plutôt bien, j'ai une bonne frame d'alpha, aucun nuage à l'horizon jusqu'à ce que la miss décide de me tester, histoire de voir quelles sont les limites jusqu'où elle pourra aller. Un truc assez courant somme toute.
Un gros exam à réviser, on avait prévu de ne pas se voir pendant quelque temps, le temps pour moi de taffer comme un dingue. L'emploi du temps de S., du fait de son job dans une boîte réputée pour la précarité de ses salariés, lui ménage des temps de loisirs assez tordus sur le plan des horaires. Ce qui fait que la miss, archétype de la "fille à LTR", manifeste le désir de voir son nouveau copain dès qu'elle dispose d'un jour de repos. A moi de tempérer ses ardeurs pour voir mes potes et bosser.
A quatre jours de mon exam, à 10h30 du soir, S. m'appelle. Elle prend sa voix de petite fille triste pour me dire qu'elle est trop dégoutée, que deux de ses collègues de boulot devenus de vrais amis sont mutés, qu'elle se sent pas bien parce que loin de sa famille (300 bornes), en gros, elle veut que je vienne la voir. Ce qui pour moi, représente 30 minutes de bagnole et la perspective d'une soirée de révision foutue en l'air, voire même de la matinée qui suit.
Je décline donc gentiment, je lui rappelle l'échéance qui se rapproche à grand pas. Elle prend un ton plus calin, pour ne pas dire ultra chaudasse, histoire de me faire plier, en me promettant des trucs et des machins pas possibles. Ma détermination faiblit, je suis sur le point de plier devant les réjouissances annoncées, lorsqu'elle me lâche:
- "si tu viens pas, c'est plus la peine qu'on se voit".
D'un coup, je vire complètement. Je réponds aussi sec qu'elle "vient de dire exactement ce qu'il fallait pour que je ne vienne pas" et que son "pseudo chantage à la con n'a aucun effet sur moi". Et puisqu'elle le prend comme ça, "alors il vaut mieux qu'on ne se voit plus". Elle marque un blanc, je la sens un peu désarçonnée. A croire qu'elle pensait vraiment me tenir par les couilles et me mener à la b(r)aguette. Elle essaye de rectifier le tir en répétant qu'elle se sent pas bien, etc, mais là, bien qu'étant assez énervé, je prends un ton sec et froid pour lui dire qu'elle perd son temps et qu'il faut que je me remette à bosser. Du coup, c'est elle qui s'énerve et elle a le culot de me lâcher "ouais, c'est ça", et elle raccroche.
Sur le coup, je me dis: "non mais quelle connasse!". Incroyable, parce que jusque là, j'avais affaire à une fille souriante, pleine d'humour et pas conne, contrairement à sa copine devenue la target de mon wing. Décidément, on a beau faire, l'esprit pouffe est toujours là, prêt à sévir. Et puis bon, blasé par l'épisode, je me dis que j'en ai rien à foutre et je recommence à bucher. Je suis d'ailleurs à peu près sûr qu'elle ne va pas en rester là...
Cinq minutes plus tard, texto de S:"t'as pas compris que j'avais besoin de toi, c'est dommage..."
Ah ah. Je m'attendais à un truc du style et je la laisse mariner. Plus d'une heure après, alors que cette fois je vais pioncer pour de bon, je me fends d'un sms qui dit, en gros:"toi t'as pas compris que je suis pas à ta disposition, que j'ai un exam et que le chantage foireux ne marchait pas. En me raccrochant au nez. Tu m'as déçue, tant pis". La dessus, j'efface son numéro, ses textos, toutes ses coordonnées. Je me dis même que j'aurais dû m'abstenir de répondre et que le field n'attend que moi, une fois mon exam passé.
Le lendemain, sur les coups de dix heures, qui est-ce qui appelle? Bon, vous avez compris. Bien que mon portable n'affiche qu'un numéro et pas un nom, je sais très bien que c'est elle. Je décroche comme s'il s'agissait donc d'un correspondant inconnu. Là, elle se confond en excuse, m'explique que sur le coup elle a craqué, que c'est pas son genre, etc etc... je me contente de dire que je m'attendais pas à ça de sa part, que c'est digne de la dernière des coiffeuses débiles. Et vas-y qu'elle en rajoute...
Le peu que je sais d'elle, de son passé, des efforts qu'elle fait pour gagner sa vie, sa façon de rester malgré tout toujours souriante (se lever trois à six fois fois par semaine à 3h45 du mat, l'heure des condamnés à mort, faut le faire) et surtout son charme naturel font que j'accepte de passer l'éponge. Avec, cependant, l'absence totale de scrupules sur de prochaines séquences sarges.
Pour moi, et vous pourrez me dire ce que vous en pensez, c'était clairement un test gros comme un camion, pour ne pas dire un avion (747 voire carrément 380).
Ce qui s'est confirmé par l'aveu de S, quelques jours plus tard où elle me confesse:"t'as trop bien fait de pas m'écouter l'autre fois. Tu serais passée pour un toutou et je supporte pas les mecs qui font les toutous avec moi". Depuis presque quatre mois, je ne me suis plus trouvé confronté à ce genre de situation avec elle...