Je fais une rapide présentation de ma LTR et de moi-même :
Ma LTR :19 ans Très jolie (HB 8 ), douce, câline, très honnête, doté d'un bon sens de l'humour et pleine de projets.
Moi : 20 ans, beau gosse, sociable, bon sens de l'humour, fêtard, j'ai un peu tendance à me laisser porter par le courant et me fixe pas trop d'objectifs.
J'expose la situation :
Je suis en LTR depuis presque 1 an avec une fille (ma plus longue relation actuellement), rencontrée à la fac et openée avec 38 de fièvre.
On se rencontre par le biais d'une connaissance qu'on a en commun, le type me demande comment je vais et je lui répond que je suis malade, jusque là rien de surprenant. Ma future copine me tend des pastilles pour la gorge en croyant me soulager là je lui sors que c'est plutôt un aspirine qu'il me faudrait mais en la remerciant et en la numclosant au cas où j'aurai besoin d'une "pharmacie portable" à l'occasion. Elle s'en va toute guillerette, et je vais en cours m'attendant à passer 2 heures interminables avec mon soporifique professeur de droit constitutionnel quand au bout de 20 minutes je vois apparaître un cachet d'aspirine

Elle m'invite quelques jours plus tards à aller boire un verre (je faillis laisser tomber, la conversation pas assez sexuée me donnait une image d'elle trop coincée), mais finalement on sort ensemble quelques jours plus tard.
Les 11 premiers mois de notre relation se passent nikel avec de bonnes bases au départ : je lui expose ma vision du couple, mes principes bref je cadre les choses. J'alterne les phases de distanciation et de rapprochement, je me DHV sans problème, j'use de la jalousie à mon avantage en dragouillant dans l'amphi devant elle mais à dose modérée. En bref je "dominais" clairement notre relation" et tout se passait pour le mieux.
Les vacances d'été arrivent on ne se voit pas de tout le mois de juillet, la belle étant parti à madagascar pour un projet humanitaire. Nos retrouvailles se passent super bien, émouvants et tout et le reste de l'été passe sans accrocs avec pas mal activités en couple.
Ce qui cloche :
Depuis 2 semaines je remarquais chez elle un comportement différent, un peu de distance, pas flagrante mais juste assez pour me mettre la puce à l'oreille. Je décide de lui en parler, elle finit par me dire qu'elle avait une baisse de sentiment de son côté, mais quand je lui demande ce qui l'amène à penser ça, elle ne trouve pas vraiment de raisons. Elle met ça sur une accumulation de choses (longueur de la relation, manque d'attentions de ma part, incertitudes pour son avenir etc...).
J'étais un peu sur le cul, puisque jusque là c'était plutôt elle qui doutait de mes sentiments (incertitudes dont me parlait sa meilleure amie avec qui je m'entends bien).
Ma LTR pleure dans mes bras sans trop de raisons, me dit qu'elle s'en veut de penser ça et ne veut pas qu'on se sépare. Je lui dis que j'en ai pas envie non plus, mais je reste sur la défensive, essayant de comprendre ce qui cloche.
Le week-end d'après j'organise un dîner aux chandelles et je l'emmène se balader à la plage, ça s'arrange mais je peux pas m'empecher de relancer le sujet tellement ça me travaille. Erreur de ma part bien sûr puisque ça ne fait qu'alourdir l'atmosphère, ce dont elle me fait part sans méchanceté.
Bref depuis plusieurs jours je me rends compte que j'essaie absolument de lui plaire tout ça pour "relancer" sa flamme, me mettant dans une position de faiblesse que je ne supporte absolument pas!
Sa meilleure amie me conseille de lui laisser du temps, et qu'elle a besoin de se sentir désirée comme ça (chose qui me soûle au plus haut point). D'après vous est-il absolument nécessaire
que je laisse ma fierté de côté et que je lui montre plein d'attentions, au point d'avoir l'impression d'être needy? Et comment renverser ce rapport de force où je me fais progressivement dominer car dans l'attente d'un changement de sa part?
J'aimerai avoir des avis de personnes ayant une bonne exéprience des LTR, merci d'avance!
