[Q] De la valeur de l'effort.
Posté : 11.02.08
Edit : Je suis "débutant", mais je trouve que cette partie du forum correspond le mieux à mon sujet. Du reste comme je ne parle pas vraiment de drague et que je ne pose qu'une question, je pense que le topic peut y trouver sa place. Mais si ce n'est pas le cas je comprendrais les modos et je m'en remets à eux.
J'espère ne pas me tromper en postant une question large et non pas en posant une "pierre" à l'édifice brillant qu'est FTS.
Voilà, encore très jeune (19 ans), je suis depuis plusieurs mois sous l'emprise d'une pensée bien sombre. Sans aller jusqu'au constat terrible de Schopenhauer : "la vie oscille comme un pendule, entre souffrance et ennui", je me dis que l'existence d'un humain est bien mal faite.
On désire quelque chose. On fait des efforts pour l'avoir. Dans le meilleur des cas on l'obtient et là, passé le kif de la nouveauté et de la récompense, on se rend compte que le plaisir est bien plus éphémère que ce que l'on avait imaginé/fantasmé, qu'il peut même être inexistant.
Viennent ensuite de nouveaux désirs, (longs) efforts et brèves satisfactions. Vu comme ça je me dis que le ratio Récompense/Travail est bien faible, proche de l'arnaque.
En consultant FTS je suis à la fois galvanisé par ce Graal et anesthésié par la pensée sus-citée qui dessoude littéralement tout noyau de motivation (et ça malheureusement dans de plus en plus d'aspects de ma vie).
J'ai terriblement peur que chaque "niveau" atteint, chaque palier passé, ne deviennent rapidement que des nouveaux "états de fait" dont on ne tire plus aucun plaisir une fois franchis, tout tournés que l'on est alors vers de nouveaux objectifs dans une fuite perpétuelle en avant que seule la mort vient stopper. Pire, que si l'on oublie les étapes passées, elles ne se rappellent douloureusement à nous que lorsque l'on régresse.
On veut quelque chose. On fait le chemin pour l'avoir. On en profite le temps que ça lasse. On est de nouveau frustré par autre chose.
FTS contient les témoignages de personnes fortes, subtiles, intelligentes, qui ont fait le chemin vers l'accomplissement, le développement personnel. Je n'ai qu'un seul désir : que quelqu'un atomise cette pensée automatique qui me ronge, parce que jusqu'à maintenant, aussi expérimentées en vécu soient les personnes avec qui j'en ai parlé, aucune n'a vraiment su me donner une réponse satisfaisante à cette question :
Est-ce que le sentiment d'accomplissement existe ?
Car j'ai l'impression qu'en progressant on ne fait que changer de difficultés sans sentir de changements durables au niveau du bien-être et que le processus apporte une note de frustration bien plus salée que le goût du plat nommé "satisfaction".
Mon point de vue est extrêmement puceau, voire peut-être même bisounours. Cependant le temps et ce que j'ai l'impression de constater ont fini par hisser dans mon crâne ce postulat au rang de quasi-certitude.
Mais je suis un puceron devant les Sages de FTS, aussi nourris-je l'espoir secret que votre science pour les plus patentés d'entre vous (et/ou les plus lucides) balaie d'un revers moqueur et avec force d'expériences et de vécu l'idée pompeuse de fluide vital qui me taraude. Pour l'heure elle s'est immiscée dans mon esprit sans que je puisse rien tirer de mon expérience de pokemon pour la démentir.
J'espère ne pas me tromper en postant une question large et non pas en posant une "pierre" à l'édifice brillant qu'est FTS.
Voilà, encore très jeune (19 ans), je suis depuis plusieurs mois sous l'emprise d'une pensée bien sombre. Sans aller jusqu'au constat terrible de Schopenhauer : "la vie oscille comme un pendule, entre souffrance et ennui", je me dis que l'existence d'un humain est bien mal faite.
On désire quelque chose. On fait des efforts pour l'avoir. Dans le meilleur des cas on l'obtient et là, passé le kif de la nouveauté et de la récompense, on se rend compte que le plaisir est bien plus éphémère que ce que l'on avait imaginé/fantasmé, qu'il peut même être inexistant.
Viennent ensuite de nouveaux désirs, (longs) efforts et brèves satisfactions. Vu comme ça je me dis que le ratio Récompense/Travail est bien faible, proche de l'arnaque.
En consultant FTS je suis à la fois galvanisé par ce Graal et anesthésié par la pensée sus-citée qui dessoude littéralement tout noyau de motivation (et ça malheureusement dans de plus en plus d'aspects de ma vie).
J'ai terriblement peur que chaque "niveau" atteint, chaque palier passé, ne deviennent rapidement que des nouveaux "états de fait" dont on ne tire plus aucun plaisir une fois franchis, tout tournés que l'on est alors vers de nouveaux objectifs dans une fuite perpétuelle en avant que seule la mort vient stopper. Pire, que si l'on oublie les étapes passées, elles ne se rappellent douloureusement à nous que lorsque l'on régresse.
On veut quelque chose. On fait le chemin pour l'avoir. On en profite le temps que ça lasse. On est de nouveau frustré par autre chose.
FTS contient les témoignages de personnes fortes, subtiles, intelligentes, qui ont fait le chemin vers l'accomplissement, le développement personnel. Je n'ai qu'un seul désir : que quelqu'un atomise cette pensée automatique qui me ronge, parce que jusqu'à maintenant, aussi expérimentées en vécu soient les personnes avec qui j'en ai parlé, aucune n'a vraiment su me donner une réponse satisfaisante à cette question :
Est-ce que le sentiment d'accomplissement existe ?
Car j'ai l'impression qu'en progressant on ne fait que changer de difficultés sans sentir de changements durables au niveau du bien-être et que le processus apporte une note de frustration bien plus salée que le goût du plat nommé "satisfaction".
Mon point de vue est extrêmement puceau, voire peut-être même bisounours. Cependant le temps et ce que j'ai l'impression de constater ont fini par hisser dans mon crâne ce postulat au rang de quasi-certitude.
Mais je suis un puceron devant les Sages de FTS, aussi nourris-je l'espoir secret que votre science pour les plus patentés d'entre vous (et/ou les plus lucides) balaie d'un revers moqueur et avec force d'expériences et de vécu l'idée pompeuse de fluide vital qui me taraude. Pour l'heure elle s'est immiscée dans mon esprit sans que je puisse rien tirer de mon expérience de pokemon pour la démentir.