Page 1 sur 1

Être soi-même c'est être indépendant.

Posté : 13.04.08
par Krishna
Cet article n'est pas vraiment le début d'un journal.
Ce n'est uniquement une contribution et une expérience personnelle que je mets au service des membres et visiteurs de ce forum.

Un bon player, un natural, un PUA... ont tous ce même point commun et ce malgré la différence énorme de caractère qu'il pourrait y avoir entre chacune de ces personnes:L'indépendance

Je vais aujourd'hui aborder le piège le plus subtil dans lequel l'Homme peut tomber: la cigarette.

Pouvons nous prétendre être indépendants lorsque nous sommes dépendants de la cigarette ?

Ce fut mon cas, il y a encore 7 jours. Comment passer de 40 cigarettes par jour à 0 ?

Arrêter la cigarette, il y'a de multiples raisons pour lesquelles on pourrait arrêter, ne serait ce que notre santé, ou notre portefeuille.

Pour ma part, cela a été mon appréhension à aborder en SPU alors que je venais de fumer une cigarette. Qu'il est triste de rentrer chez soi et de se dire que certaines occasions de travailler ses skills partent en fumée à cause d'une dose de poison qui en plus de ça nous coûte la peau des fesses. (selon une étude menée par Allen Carr, un fumeur consommant un paquet par jour dépenserait environ 48 000 € au cours de sa vie en cigarettes !).

Je vous fais part de ma démarche intellectuelle basée sur la lecture de nombreux ouvrages médicaux et psychologiques sur le tabac.

Pourquoi ai-je commencer à fumer ?

En tant que jeune garçon de 15 ans à l'époque, en quête de virilité, j'ai toujours pensé qu'il aurait été du meilleur effet de tirer une bouffée de cigarette et relever une mèche de mes cheveux rouges foncés de mon front, presque de façon théâtrale. Tout ça pour impressionner les mecs et charmer les filles.

Il faut très peu de temps avant de se sentir viril comme Clint Eastwood, Tyler Durden etc...
Mais il est déjà trop tard, le phénomène de dépendance à déjà commencé.

Pourquoi n'ai-je pas arrêté ?

Le secret de la cigarette, bien que tous les fumeurs réguliers ou occasionnels peuvent prétendre l'inverse, le secret de cette drogue en vente libre, c'est pas son goût agréable, mais justement son goût infect ! Dès lors, au moment où l'on sent pour la première fois ce goût horrible dans notre gorge et sur notre langue (oui au début on crapote) on se dit que l'on pourra arrêter quand on voudra, il n'y'a rien qui pourrait entraîner la dépendance se dit on.

Contrairement aux idées reçues, la nicotine entraîne un effet de dépendance des plus moindres, nous passons entre 6 et 10h de sommeil, et donc sans fumer, nous arrive t-il de nous réveiller pour fumer ? Absolument pas.

La dépendance la plus dangereuse et la plus effective est belle et bien la dépendance psychologique.

La société présente la cigarette comme un poison ayant d'énormes bienfaits, perte de poids, destressant, aide à la concentration...

Vous remarquez que dans les films de guerre par exemple, quand le mec se fait mitraillé, qu'il ne lui reste que 5 minutes à vivre et à peine 3 dents, sa dernière volonté est de fumer une cigarette ou encore le mannequin sur-bien foutu qui pose avec une clope à la bouche.

Sur FTS plus qu'ailleurs, on sait que ce qui est dit importe peu, c'est tout ce qui se sub-communique qui est important, la société nous dit de ne pas fumer car "c'est mauvais pour la santé" mais nous pousse à fumer sans le dire.

Des lors on pense que fumer c'est bien, c'est social, et l'on continue de fumer dans cet état d'esprit.

Et lorsqu'il commence à nous manquer des cigarettes, on stresse, jusqu'à en ré-avoir une.

Fumer, c'est se livrer à un poison qui fait notre malheur et notre bonheur en même temps.

C'est comme porter des chaussures étroites toute la journée uniquement dans le but de ressentir le soulagement le moment où on les retirera.


Personnellement, j'ai appliqué la méthode simple d'Allen Carr.

- Réaliser que la cigarette est une maladie
- S'arrêter du jour au lendemain en ayant conscience que nous avons fini notre dernière clope
- Être conscient que ce n'est pas un sacrifice.

Cela peut paraître étrange, mais réaliser en quoi nous sommes esclaves de la cigarette et pas seulement l'état de fait, coupe soudain toute envie de cigarette...

Je suis encore en période de sevrage, mais je n'ai pas fumé depuis 1 semaine, sans jamais ressentir le manque.


Peace !


PS : n'essayez pas de réduire progressivement, car l'attente de la prochaine cigarette qui se fait de plus en plus rare fera que cette cigarette deviendra un plaisir encore plus grand. (ancrage négatif) Et nous poussera à l'apprécier encore plus et voir l'arrêt comme un énorme sacrifice.