FTS

Juste parce qu'il faudra développer cette notion de "tension", comme deux pôles d'un axe:

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non-needy entreprenant


Très souvent, il y a des corrélations entre ces soi-disantes oppositions, paradoxes, débats, qu'on trouve dans la communauté.

L'idée que ce n'est pas l'une ou l'autre voie qu'il faut choisir, mais plutôt de cultiver la tension, l'antagonisme, dans sa propre personne.

Ex: côté fragile, sensible, enfant associé à mort avec le côté fort, insensible, badboy, père...

On peut trouver d'autres oppositions du genre. Je reposterai quand temps + ressouvenir.

LOL on peut évidemment faire un outrage au Tao en vulgarisant grossièrement les histoires de yin/yang, etc..

Ex: côté fragile, sensible, enfant associé à mort avec le côté fort, insensible, badboy, père...

C'est vrai que de plus en plus, je me rends compte qu'il va falloir que j'arrête de penser de façon binaire, manichéénne comme j'en ai l'habitude. Qu'il faut arrêter de penser: faire partie des good boys ou alors des bad boys. En fait, tout ces sentiments, ces émotions, qu'elles soient bonnes ou mauvaises, qu'elles soient louables ou non, sont humaines, en chacun de nous, et il faut toutes les exprimer. On est pas l'un ou l'autre, il faut savoir être les deux dans différentes situations, savoir alterner les comportements.

Passé par Fts, je suis passé d'abord par une phase: il faut que j'exprime ma sexualité aux femmes, mais c'est tout, je dois rester gentil.

Et maintenant, je me rends compte que, parfois dans les dates, à certains moments où la fille dit une chose qui laisserait à penser qu'elle nous trouve "gentil", mais limite un peu trop gentil en fait, le fait de lui laisser entendre qu'on sait être méchant, pas envers elle, mais dans la vie, qu'on sait être con, bad boy à certains moments, était plutôt carrément profitable. J'ai l'impression que le pire est de s'enfermer dans une image trop caricaturale soit bad boy, soit nice guy...

cyberseb a écrit :C'est vrai que de plus en plus, je me rends compte qu'il va falloir que j'arrête de penser de façon binaire, manichéénne comme j'en ai l'habitude. Qu'il faut arrêter de penser: faire partie des good boys ou alors des bad boys.

Ca me fait penser à la première leçon qu'on a reçu lors du tout premier cours de management : Il n'y a pas de meilleur solution ou comportement possible. Il y a une meilleur solution ou un comportement possible en fonction du contexte.

J'ai une théorie qui vaut ce qu'elle vaut, mais la voici :

Si on choisit d'être l'un ou l'autre, on se plante. La perfection, c'est l'équilibre parfait. Selon wikipedia, "L'équilibre est la situation où les « forces » en présence sont égales, ou tel qu'aucune ne surpasse les autres.". Il n'existe pas un bien et un mauvais, car on a besoin d'être les deux à la fois pour atteindre la perfection.

En étant soi même on a automatiquement un équilibre des deux opposés car toute vie a sa part de douleur ou de bonheur.

La volonté d'être bad boy ou nice guy est juste un désir artificiel de masquer la réalité qui vient d'un manque de confiance en soi.

Au lieu de cultiver l'ambiguité, juste laisser ressortir la réalité, qui est forcément ambigüe.

en gros c'est... de la dialectique !

cyberseb a écrit :je me rends compte qu'il va falloir que j'arrête de penser de façon binaire, manichéénne comme j'en ai l'habitude.

C'est une marque d'intelligence de s'en rendre compte par soi-même! D'autres le découvrent à l'occasion de voyages en orient (pensez au yin et au yang, il y a un équilibre entre les deux forces).

Cette habitude d'opposition entre les éléments est culturelle. Cela commence dès notre enfance avec nos contes de fées, notre éducation avec le bien et le mal, la paradis et l'enfer etc. Et comme c'est culturel c'est omniprésent donc on a beaucoup de mal à s'en défaire!

Spectrum a écrit :Au lieu de cultiver l'ambiguité, juste laisser ressortir la réalité, qui est forcément ambigüe.

Je suis complètement de ton avis: l'ambiguïté est naturelle Nous sommes des êtres contradictoires, il faut l'accepter; et il faut se résigner à ne pas pouvoir tout comprendre.

Lisez "Par delà le bien et le mal" de Nietzsche.