FTS

Y'a deux ans, après 4 ans de LTR, j'ai découvert FTS.
Et en quelques mois j'ai changé mon mode de vie, ma manière d'appréhender le monde, mon paraitre, je sortais tout le temps, construit de nouvelles amitiés, me suis investis dans une asso etc… J’ai eu quelques aventures incroyables, je me suis sentis mieux dans ma peau, plus confiant, plus souriant, etc.
Puis j’ai trouvé une fille qui correspondait EXACTEMENT à mes critères : jolie, féminine, dynamique, intelligente, cultivée, ayant de l’ambition, toujours prête pour l’aventure, une envie réelle de construire une relation sérieuse, un réseaux de connaissance très influant. Elle était l’archétype de ce que je voulais chez une femme.
Puis nous avons décidé de vivre ensemble, ses parents nous mettaient à disposition et gratuitement un très grand appartement en plein centre ville, grâce à sa mère, j’ai pu me dégoter un petit job pour financer les études bref….tout roulait !
Et le jour même de mon emménagement, j’ai commencé à pleurer comme un fou sans aucune raison. J’avais TOUT c’que je voulais depuis toujours. Puis chaque jour, je m’isolais dans mon bureau pour pleurer en cachette, sans aucune raison. Après 4 mois, on a finis par se séparer.
Depuis, je me suis isolé, j’ai rompu contact avec la totalité de mes amis, et je n’ai aucune idée de ce que je veux finalement. Je comprend rien de ce qui m’arrive. Je ne sais rien.
Evidemment, ce post peut faire penser à de l’aide perso, mais ma question d’ordre général qui est sous entendu ici est :
Comment est il possible que l’on veut ardemment quelque chose, que l’on met tout en œuvre pour l’obtenir et qu’au final on bouzille tout !? Si encore ça me rendait heureux…
Comment déterminer ce que l’on veut réellement ? Comment distinguer l’essentiel de l’inutile sachant que faire une liste rationnelle de mes priorités ne suffit pas ?

Le pire, c’est qu’avec tout c’que j’ai lu, toutes mes expériences, je suis capable en moins de 20mn à déterminer ce qui a du sens pour quelqu’un, déterminer les voies qui vont la rendre heureuse et accomplie, mais je suis INCAPABLE de le faire pour moi.

Si vous avez des pistes de réflexions, n’hésitez pas à poster. J’ai longtemps parcourus FTS ces derniers jours sans véritablement trouver un sujet qui s’apparente à cette problématique.

Déjà, es-tu sûr d'avoir véritablement, et sincèrement, déterminé, c'est-à-dire trouvé en toi, tes valeurs profondes.

Qui es-tu vraiment ? Si tu sais cela ce sera déjà plus facile.


Ensuite, accepter le succès. Là c'est difficile de trouver vraiment ce qui n'a pas marché dans ta tête. Tu t'es peut-être dis que tu ne méritais pas ton bonheur, qu'il t'était accorder parce que tu avais "triché" en t'initiant à FTS et tout... ou peut-être que ce n'est pas du tout ce que tu t'es dit.

Comment distinguer l’essentiel de l’inutile sachant que faire une liste rationnelle de mes priorités ne suffit pas ?

Grande question... qui rejoins celle de tes valeurs profondes. Qu'attends-tu de la vie au juste ? Si tu ne sais pas, tu sais peut-être ce que tu n'en attends pas et c'est un bon début.

Je n'ai pas la moindre idée de la méthodologie à employer pour connaitre mes valeurs "profondes".
Qui je suis ? Celui qui est !

C'est drôle, mais je me suis souvent dit que j'étais en train de "tricher" avec les conseils que j'ai trouvé sur FTS. Parfois, je regrette sincérement le temps où je ne savais pas. A force de calculer, anticiper, déterminer les attentes de l'autres, je suis incapable de ressentir quoique ce soit à mon sujet.
Je sais que je ne suis pas le seul dans cet état, j'ai reçu beaucoup de messages privés à ce sujet. Accepter le Bonheur...c'est pas si facile que ça finalement.

Lenny2stras a écrit :C'est drôle, mais je me suis souvent dit que j'étais en train de "tricher" avec les conseils que j'ai trouvé sur FTS. Parfois, je regrette sincérement le temps où je ne savais pas. A force de calculer, anticiper, déterminer les attentes de l'autres, je suis incapable de ressentir quoique ce soit à mon sujet.

J'ai les mêmes réflexions, j'y trouve mes propres réponses au fur et à mesure. Pourquoi vouloir tout calculer, déterminer ce que veulent les autres, comment, etc. Pour ma part, c'était pour que les autres m'acceptent alors que je ne m'acceptais pas.
Ca explique à quel point on ait envie de tout controller.

Lenny2stras a écrit :Je sais que je ne suis pas le seul dans cet état, j'ai reçu beaucoup de messages privés à ce sujet. Accepter le bonheur...c'est pas si facile que ça finalement.

Ce n'est pas seulement accepter le bonheur, c'est aussi s'accepter soi-même, s'aimer et s'autoriser le bonheur. Sinon tout ce que tu fais aura un goût fade, et tu te demanderas si c'était vraiment ce que tu voulais.

C'est drôle, mais je me suis souvent dit que j'étais en train de "tricher" avec les conseils que j'ai trouvé sur FTS. Parfois, je regrette sincérement le temps où je ne savais pas. A force de calculer, anticiper, déterminer les attentes de l'autres, je suis incapable de ressentir quoique ce soit à mon sujet.

Si tu en parlais a quelqu'un ?


Tu ne sais pas ce que tu veux ---> tu ne sais pas ce que tu veux faire dans 10 ans ?

Peut être que ce but après lequel tu as toujours couru t'as été suggéré de l'extèrieur, qu'il ne correspondait pas à ton être profond. Une fois parvenue à l'avoir, tu te rends compte que c'est pas rééllement ce que tu veux ce qui peut être très déstabilisant car penser avoir un but très fort, même s'il est faux, te donne un "sens" à ta vie, une raison pourquoi te battre. Et là, on t'a enlevé cette raison bruptalement.

C'est con, mais dès fois il faut passer par une période de souffrance assez forte pour parvenir à comprendre ce qui est vraiment important. C'est quand une chose nous manque, au plus profond de nous, longtemps (il faut qu'elle te manque suffisamment longtemps pour cela paraisse évident), qu'un jour, il devient évident que c'est essentiel à notre bonheur, et que ça donne une rage à la gagner, et donc un sens à ta vie.

Edit: j'hésite à mettre cet edit, je risque encore de faire 3615mylife. Mais ça me renvoit un peu à moi alors... Perso, jusqu'à 18 ans (age du départ de chez mes parents) , je ne savais pas du tout ce que je voulais de la vie et j'étais pommé. Avec le temps et cette distance avec mes parents, j'ai commencé à voir émerger et grandir en moi mes aspirations profondes, qui jusque-là étaient étouffées par trop de proximité parentale. Chacun est différent; mais une proximité ou un attachement trop fort avec les parents peuvent étouffer tes aspirations et envies profondes. Le problème dans ce cas-là, est qu'on ne s'en rend compte qu'assez tard. Et la solution est de s'éloigner physiquement d'eux d'abord, puis moralement ensuite. Et avec cette espèce de "nouvelle naissance", tu te découvres une volonté, une rage, que tu ne soupçonais pas.

En effet, je crois aussi que les parents peuvent jouer un rôle important, indirectement : on les voit vivre leurs vies, et on construit d'abord notre idéal par rapport à ces vies, puisque ce sont les vies d'adultes que vous connaissez le mieux (à priori).

On peut prendre leur opposé ou vouloir leur ressembler, ou un mix des deux mais cette réaction que nous avons ne reflète pas forcément ce que nous voulons, ce qui nous fait vibrer. Sans parler des personnes qui s'interdisent -pour des raisons x ou y- d'être plus heureux que leurs parents.

Il arrive que si on ne s'est jamais vraiment arrêté sur sa vie, que l'on a avancé sans trop se poser de questions, des peurs et des désirs refoulés surgissent de manière physique aussi bien que mentale (maladie, dépression...). C'est pourquoi il est important, de mon point de vue, d'essayer de savoir qui on est avant de se fixer des buts.

Sinon tu peux éventuellement chercher du côté de ce que certains appellent la procrastination, mais au plus large sens du terme : Certains êtres humains ont en eux une capacité foudroyante à détruire tous ce qu'ils construisent. De peur de naviguer dans un océan de bonheur, ou par peur de perdre tout ce qu'ils ont construit.

Lenny2stras a écrit : Comment est il possible que l’on veut ardemment quelque chose, que l’on met tout en œuvre pour l’obtenir et qu’au final on bouzille tout !? Si encore ça me rendait heureux…
Comment déterminer ce que l’on veut réellement ? Comment distinguer l’essentiel de l’inutile sachant que faire une liste rationnelle de mes priorités ne suffit pas ?

Une piste peut-être : tu parles de liste rationnelle de tes priorités. Simple hypothèse : et si le bonheur était irrationnel ?

Lenny2stras a écrit : Le pire, c’est qu’avec tout c’que j’ai lu, toutes mes expériences, je suis capable en moins de 20mn à déterminer ce qui a du sens pour quelqu’un, déterminer les voies qui vont la rendre heureuse et accomplie, mais je suis INCAPABLE de le faire pour moi.

C'est normal, quand tu vois quelqu'un d'autre, tu es hors référentiel, donc tu as plus de facilités à voir.
Peut-être as-tu du mal à te sortir de ton propre référentiel ? (comme à peu près 99,999999% des gens, c'est humain et même normal)

Lenny2stras a écrit : Si vous avez des pistes de réflexions, n’hésitez pas à poster. J’ai longtemps parcourus FTS ces derniers jours sans véritablement trouver un sujet qui s’apparente à cette problématique.

Si je peux te donner un conseil : il n'y a pas de bons ou de mauvais choix. Il n'y a que des choix. Un moment, tu vas te vautrer car étant dans le faux complet, et ce "vautrage" te servira ensuite à autre chose... donc un mauvais choix à un instant t se révèlera t'amenant à un bon choix ensuite par une cascade d'évènements aléatoires...
Juste des expériences, rien de plus.

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3615 mylife pour un exemple de ce genre d'incertitudes si ça peut te rassurer : sorti du lycée, j'avais envie de me laisser porter par la vague, bercé par un modèle classique (réussis tes études, avenir tracé pépère)... un futur bien tracé, j'étais heureux. Et arrivant là où j'avais envie d'aller, en route le chemin me paraissait de plus en plus fade... même l'idée de ce que je voulais devenir avant me donnait la nausée, je me moquais avec cynisme d'un gusse... tout en me rendant compte que je ne me moquais pas de lui, mais de ce que je voyais de moi-même.
J'avais envie de me mettre en danger (de faire des choses pour lesquelles je croyais être pas trop fait), et la voie que j'avais choisie... ne me foutrait jamais ce coup de pied au derche que je recherchais.
J'ai perdu 3 ans d'études à vouloir faire qqch qui ne m'allait pas.

Alors que j'étais en pleine stagnation, je me suis raccroché péniblement à un esquif, une section nouvelle qui ne payait pas de mine... je n'y croyais pas plus que ça.
Et là, j'ai vécu les deux années les plus fantastiques qui soient.
Tout le monde m'a prédit que j'allais me vautrer dans ces études, je leur ai tous tiré un bras d'honneur, et j'y suis allé à fond, à contre sens sur l'autoroute.

Pas revanchard, mais déterminé, pas besoin de se poser de question.
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Je pourrais t'effrayer en te disant que si tu veux trouver une vérité "absolue", tu ne seras jamais sûr d'être dans le vrai et l'essentiel... et je pourrais te dire que cette incertitude "terrible"... rend le jeu encore plus marrant.
Vois-tu où je veux en venir ?


En tout cas, m'est d'avis que tu as une bonne petite introspection à faire, selon tes mots, j'ai l'impression que tu t'es "oublié en route" :
Pourquoi "vois"-tu si facilement les autres... et si difficilement pour toi ?
Qu'as-tu en toi que tu n'as pas envie de voir ?
Qu'est-ce qui te manque réellement ?
Pourquoi t'es-tu refusé ce bonheur ? (à raison ou à tort)

Oublie le regard des autres, et regarde-toi comme un étranger... que vois-tu ?

Kipecoul,

Le Bonheur irrationel ? C'est une piste interressante. Toutefois, si le bonheur échappe au contrôle de la raison, je vois pas comment pouvoir y acceder. C'est par notre entendement qu'on est a même de juger un état heureux. C'est par notre entendement qu'on peut favoriser un certain état. Or, je sais qu'avec la PNL et divers divertissements ( le jeu, la drogue) on peut fabriquer ses propres écrans et se projetter dans un état illusoire de bonheur qui n'a rien de sincère. Je veux du vrai, de l'autenthique, ressentir de la peinitude. Je veux plus de faux semblant, d'hypocrisies et d'écran de fumée.

Je suis d'accord avec toi sur l'idée que hors cadre référentiel il est pus facile de trouver les carences d'autrui, mais j'ai passé beaucoup de temps à déterminer mes propres determinismes, mes croyances limitantes et mes préjugés. C'est pas pour autant qu'ayant une connaissance de ces références je trouve un moyen de me trouver.

Je suis d'accord avec ta vision sur l'absence de bons ou mauvais choix, mais y'a bien un moment ou t'as envie d'être bien ta vie, de faire quelque chose qui te plait, qui te prend aux trippes et qui te fait vraiment sentir exister. C'est l'expérience de la fadeur dont tu as fait le récit dans ton dernier post que je vis actuellement. Déjà la prise de conscience que mes envies de faire du droit, c'était juste un moyen de faire un métier à haut statut social, pour venger la vie misérable de mes parents et pour vaincre de maniere illusoire le néant de la mort. C'est douloureux, mais c'est pas pour autant que j'accouche de quelque chsoe.

Je pourrais t'effrayer en te disant que si tu veux trouver une vérité "absolue", tu ne seras jamais sûr d'être dans le vrai et l'essentiel... et je pourrais te dire que cette incertitude "terrible"... rend le jeu encore plus marrant.
Vois-tu où je veux en venir ?
Trop flou.

Qu'as-tu en toi que tu n'as pas envie de voir ?
Bonne question, en tout cas je sais qu'après ta lecture, j'me suis mis devant un miroir pendant pres d'une heure à me regarder et à me parler et j'ai ressentis pendant plusieurs longues minutes de la peur...Incroyable !! La peur de soi. Et je suis incapable de determiner la source de cette peur. J'ai eu peur. La peur que tu peux ressentir quand tu es face à un prédateur, la peur que tu as juste avant de te battre et que tu sais que tu vas t'en prendre dans la gueule. Une peur réelle. Puis, j'ai vu un mec fatigué, sans vie. J'ai vu un mec qui se laissait mourir, avec un regard d'une trstesse et d'un vide absolue.

Bon, là je sais que même si il y'a des éléments plus universels, y'a beaucoup de 3615 mylife, mais si ça peut être le support d'une réflexion qui sert à d'autres...

Juste une pensée qui me vient à la relecture de ce post...

Sur FTS, on apprend beaucoup de "trucs" qui feintent les filles, qui les font miroiter ce qu'elles ont envie de voir. Avec tout le savoir qui est accumulé sur le site, on peut très vite se transformer en objet marketing, cibler et jouir de ses proies, mais c'est pas parcqu'on a les apparences d'un homme qu'on en a forcement les couilles. Derrière l'image....c'est pathéthique.